Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LA GARDEN PARTY DE PÂQUES-
Qui ne connaissent pas les fameuses Garden-Party de Pâques qu'organisait annuellement feu sa majesté la reine Charlotte ? En son honneur, la famille royale a décidé de perpétuer cette tradition ! Viendrez-vous nous rejoindre pour une chasse aux œufs ou une ballade en barque ? Venez Participer à la fête....
Nouvelle saison, nouveaux mariages, cela signifie donc que de nouvelles têtes se joindront au très estimé club des Ladies of the High Society. Un club que Georgiana n’avait finalement que peu fréquenté après son premier mariage, qui l’avait conduite irrévocablement à un exil et un emprisonnement qui aurait pu être à perpétuité. Heureusement, son calvaire avait pris fin et elle avait pu revenir à Londres la saison dernière et en sa qualité de veuve, reprendre les réunions de l’estimer club, tenu d’une main de fer par la douairière de Berkeley.
Dans le courant des bals et autres mondanités, Georgiana avait pu faire la connaissance de la nouvelle duchesse de Nothumberland, qui serait donc la prochaine invitée à rejoindre cette grande ‘famille’ de femmes bien-nés faisant et défaisant la bonne société aux grés de leurs commérages. Loin très loin des salons de thé des jeunes débutantes, les femmes mariées préféraient ainsi le pavillon du Vauxhall et des boissons nettement plus frivoles. Dans ce but, elle avait évidemment envoyé une missive afin d’invité la jeune mariée à passer un peu de temps en sa compagnie.
À l’heure dites, Lady Mountbatten prit la voiture pour se rendre à la demeure des Nothumberland. Elle patienta le temps donné avant de voir apparaître la ravissante duchesse, à laquelle elle fit un sourire aimable. « Votre Grâce, vous êtes très en beauté ce soir. » Dit-elle en observant Arielle s’installer en face d’elle dans la voiture. La porte refermée, la marquise se détendit quelque peu. Ce soir, elle ne devait pas se tracasser d’avoir ou non une autre conversation désagréable ou en demi-teinte avec son époux et cela l’enchantait fort bien. « Comment allez vous, chère Arielle ? Ces premières semaines de jeunes mariées comblent-elles vos attentes ? » Il n’y avait pas là d’ironie ou de curiosité malsaine chez Georgiana, juste le ton de la conversation. Après tout ce n’est pas parce qu’elle n’était pas la plus heureuse en mariage, que les autres ne pouvaient pas l’être et qu’elle ne le leur souhaitait pas de tout cœur.
CODAGE PAR AMATIS
_________________________________
SO AFRAID TO BE HUMAN by EXORDIUM.
Arielle Percy
Duchesse
Rang sur le forum :
Emploi : Duchesse! Ce qui implique l'aide à la gestion du domaine et divers oeuvres de charités.
Messages : 1141
Date d'inscription : 05/01/2021
() / Lun 26 Fév - 11:53
Arielle Percy
"Who run the world ?"
La missive était arrivée environ deux semaines après les noces fêtaient par les jeunes duc et duchesse de Northumberland. Une lettre écrite d'une main élégante et cachetée, qui invitée ainsi la jeune femme toute nouvellement mariée à se joindre à l'un des clubs les plus prisées des épouses de la bonne société. Quoi de plus normal me direz vous pour une femme qui avait précédemment côtoyé les shining girls, pourtant, une pointe d'appréhension avait saisi la poitrine de celle ci. Certes, elle était ravie, mais elle ne savait comment se comporter en compagnie de ces femmes qui avaient toutes reçu l'anneau consacré et connu, comme elle, les joies et plaisir de la vie maritale. Ainsi, une question avait taraudé la jeune femme depuis la réception de cette lettre. De quoi parleraient elles ? Comment se montrer à son meilleur avantage et faire honneur au nouveau duché qu'elle représentée. Ainsi le jour venue, avait elle pris le temps de la préparation. Du choix de la tenue, à celle de la coiffure et des bijoux. Un certaine inquiétude continuait de lui enserrer le cœur et toute sympathie de son époux ne l'avait pas aidé. Certes elle prenait les choses trop à cœur, mais en son esprit, raté cette entrée dans le monde des épouse pourrait amener une certaine difficulté sur son époux dont la réputation commençait à peine à remonter depuis leurs épousailles.
Ce fut ainsi lorsque l'horloge sonna l'heure dites, qu'enfilant sa cape et laissant passant son chapeau qu'elle fit tenir d'une très belle épingle à chapeau ornementée qu'elle sortie de sa demeure, rejoignant le carrosse aux armoiries du Marquisat de Budhaven ou elle retrouva Lady Georgiana Mountbatten, jeune marquise et épouse d'une homme que la duchesse appréciait bien qu'il soit parfois antipathique. Néanmoins,elle gardait un souvenir agréable de celui ci, que ce soit de par sa sympathie ou sa réaction à un ancien présent. Présent qu'elle avait, par ailleurs, fait renouveller par une petite boite qu'elle avait emmenée avec elle, la posant sur l'assise du dit transport.
« Mylady, c'est un réel plaisir que de vous voir. Je vous remercie d'avoir pris le temps de m'accompagner. »
S'installant convenablement, elle sourit à la femme aux grand yeux de biches qui rappelaient la couleur de l'océan, elle la complimenta en retour sur son apparence, autant par politesse que par réalité alors qu'elles se mettaient en route et que la discussion se posait plus simplement sur ce qui devait les interesser à savoir le mariage. Souriant de plus belle, la jeune rousse , rougit quelque peu, baissant le regard.
« Le mariage est empli de surprise, je suis certaine que vous en êtes tout à fait consciente, néanmoins, j'oserais dire que je suis dès plus heureuse de cette union, bien que j'aurai aimé être mieux préparer au rôle d'épouse. Nul doute que vous comprendrez. »
Nouveau sourire, avant que la jeune rousse, ne se saisisse de la boite entourée d'un joli ruban.
« Je vous ai fait préparé quelques douceurs en remerciement de votre gentillesse. N'hésitez point à les partager avec votre époux, j'ai souvenir qu'il avait apprécié ces gâteaux autrefois, j'en ai également fait préparer quelque un en forme de lune pour Lady Haven. »
‘Le mariage est empli de surprise…’ Ces paroles sorties de la bouche d’Arielle lui tirèrent un sourire doux de connivences et de gentillesse en apparence, alors que dans le fond, elle aurait pu envier la félicité de la jeune femme. La duchesse s’était mariée par amour, ce que toute la bonne société devait lui envier. Georgiana un peu aussi, mais elle n’en ferait ni la remarque, ni le ressentit. Mais oui, elle comprenait que le mariage était plein de surprise et qu’une femme n’était jamais vraiment préparée à devenir une épouse. Elle en était cruellement conscience en vérité. Cependant, la marquise de BudeHaven était ravie que le mariage de la jeune femme lui soit agréable. « Vous énoncez bien des vérités, Arielle. Chérissez votre bonheur, ma chère et gageons que vous aurez bientôt la chance d’être mère à votre tour. » Ce qui serait une tout autre affaire concernant Georgiana, qui n’avait encore jamais laisser son nouvel époux prétendre à la toucher plus que de raison. D’ailleurs, elle s’attendait à ce que cela fasse l’objet de commérage. Après tout, les noces avaient été précipité, ce qui tendait à dire que les époux Budehaven avait commis un impair et/ou que leur affection était telle, qu’elle ne souffrait d’attendre. Et pourtant… Pourtant, le ventre de la marquise restait bel et bien vide, sans doute pour longtemps encore. Ce qui ne serait pas le cas de Lady Percy, ça elle en mettrait sa main au feu.
Avec un nouveau sourire aimable et curieux à la fois, Georgiana prit la boîte qu’Arielle lui tendait. « Quelle délicate attention, il ne fallait pas vous donner tant de peine, vous savez. J’ai grand plaisir à être une sorte de ‘marraine’ ce soir, pour votre entrée dans ce club. » Et c’était sincère. La jeune femme aimait aider et son instinct maternelle – bien qu’éconduit de nombreuse fois par le destin – s’en trouvait fort satisfait. Elle dirigeait ce qui lui restait vers les gens qui en avait besoin. « Je ne manquerais pas de lui en laisser, soyez en sûre et de faire parvenir son lot à cette chère Haven. Vous me faites penser que je devrais songer à trouver quelques douceurs à mon pauvre Tibère. Il ne peut goûter vos biscuits par sa nature de rapace, malheureusement. » Dit-elle avec une pointe d’humour pour ponctuer sa phrase, son regard s’adoucissant maternellement à la mention du faucon qu’Adrian lui avait offert et qui, de tous les présents dont il l’avait couvert néanmoins, demeurait à ses yeux le plus précieux, avec Bernice et Théodule.
Posant la boîte à côté d’elle, elle prit le temps de regarder par la fenêtre afin de regarder où en était le trajet, pour revenir ensuite à Arielle. « Alors… vous devez avoir moults questions, ma chère ? Ou votre estimée mère vous a-t-elle déjà plus qu’entretenu de notre petit club ? »
CODAGE PAR AMATIS
_________________________________
SO AFRAID TO BE HUMAN by EXORDIUM.
Arielle Percy
Duchesse
Rang sur le forum :
Emploi : Duchesse! Ce qui implique l'aide à la gestion du domaine et divers oeuvres de charités.
Messages : 1141
Date d'inscription : 05/01/2021
() / Mer 10 Avr - 22:23
Arielle Percy
"Who run the world ?"
Un mariage est une aventure en elle même pour cette époque charmante en laquelles elles vivent. Car si certaines demoiselles de moins bonne naissance pouvaient connaître par avance ce qui les attendaient avec la vie maritale, car ne nous mentons pas, certaines jeune filles n'ont pas la chance d'avoir la protection de leur vertu par leur famille. Pourtant, la toute jeune duchesse était une ingénue. Une femme qui venait de découvrir ce qu'était cet acte conjugale que l'on attendait d'elle et comme le lui avait dit sa mère. Un époux attentionné saura rendre la chose des plus agréable. Néanmoins, outre cela, il y avait une liberté qui découlait de ce statut. La possibilité de sortir sans chaperon, de vivre plus paisiblement, d'avoir le droit de parler, de faire des choix, d'organiser, car elle était la maitresse de maison, elle était la duchesse et avait obtenu, avec l'alliance qui ornait son annulaire les devoirs qui s'y accompagnait.
Pourtant, la jeune femme était encore dans cette période bénie qu'est la lune de miel. La découverte de l'autre, que ce soit physique ou psychologique. Voir un homme que beaucoup juge austère sourire, rire ou tout simplement plonger dans un livre, détendant son visage qui paraît soudain si jeune. C'était une chose merveilleuse que de découvrir l'autre dans son intimité et d'en tomber chaque jour, un peu plus amoureuse par le simple fait qu'il soit lui. Mais tout cela, elle espérait que la marquise l'avait vécu, le vivait toujours et avait un mariage tout aussi heureux que le sien. Offrant ainsi son sourire le plus doux à celle ci, elle hocha briévement la tête, posant une main sur son ventre. L'idée d'être mère...une envie et une peur, un désir et une frayeur...
« Pour être franche Georgiana, j'espère avoir quelques temps avant de devenir mère. Après tout, je suis une jeune mariée et j'ai envie de profiter de mon époux et d'apprendre à mieux le connaître. Je suis sur que vous comprenez vous même. »
Peut être présumée t elle un peu trop. Du moins, elle espérait avoir vu juste et ne pas appuyer sur une blessure qui pouvait blesser. Après tout, certaines personnes ont plus de difficultés à concevoir que d'autre, elle en avait conscience et au vue du temps depuis lequel la marquise était mariée, le fait que son ventre ne se soit pas encore arrondie pouvait venir de l'une ou l'autre de ses idées.
Changeant donc rapidement le sujet de conversation pour l'amener sur son présent, il ne servait à rein de s’appesantir sur ce premier sujet, elle tendit la boite emplit de biscuit à la femme aux yeux d'océan, son sourire s'élargissant plus encore à la notion de marraine.
« Il est vrai que je suis ravie de vous avoir pour marraine. Il y a peu encore je n'était qu'une débutante et me voici duchesse. Je sais que mère m'a préparé à tout cela, mais cela reste quelque peu effrayant. Comment avez vous pris votre rôle de marquise ? Est ce difficile à gérer ? »
Après tout, outre les devoirs conjugaux, elles avaient chacune leurs devoirs. Entretenir leurs maison, gérer les évenements, la vie sociale de leurs époux, les alliances parfois, tant de choses qu'on pouvait oublier ou diminuer et qui pourtant est un travail d'ombre. Finissant de discuter des biscuits un sourcil se haussa.
« Qui est donc ce Tibère ? Serais ce un présent de votre époux pour vos épousailles ? Est ce une tradition car le mien m'a offerte une chatte que j'ai prénommé Sélène. »
Un rappel à la lune et à ce tableau qui les avaient réuni et commencé leur histoire. Les réponses venant, d'autres questions s'en venaient peut être plus sérieuse et qui, effectivement tournoyaient dans l'esprit de la jeune femme.
« Et bien... que faites vous dans ce club ? Mère m'as dit que c'était bien moins... calme que le shining, ce qui m'inquiète quelque peu, elle m'a aussi parlé de jeux, mais m'a laissé sur ma faim, m'annonçant que je découvrirais cela en temps voulu. Néanmoins elle m'a dit une chose que je n'ai pas compris. Que ces dames pourraient me voler ce que mon époux ne m'aura pas pris si je ne fait pas attention. Savez vous ce que cela signifie ? »
(
