Fortuite rencontre [PV Rhys]

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Salve Regina, Mater misericordiae...

C'était sur les banc de l'église que la toute nouvelle Duchesse de Northumberland priée avec foi et ferveur. Bien qu'elle ne soit pas la première des croyantes, ni une bigote invétérée, elle avait toujours prit la religion à cœur et il lui importait d'aller prier de temps à autres, de se confesser et de surtout, de se faire pardonner ses pêchés. Son époux, avait pour l'instant quelques occupations qui le retenait. Tenir un duché à distance pour la saison n'était pas chose aisée et il y avait toujours quelque chose à surveiller, ratifier ou gérer. Que ce soit de la gestion des terres agricoles en passant les impôts, l'élevage ou encore pour ce duché plus particulier, la bonne gestion des mines de charbon. N'étant pas encore aux faits de ces choses et ne souhaitant pas s'en occuper pour l'instant, préférant prendre le temps de l'étude pour donner des avis éclairés sur la situation, la jeune femme avait choisi de rejoindre l'église pour se confesser. Le père Howley était un homme bon et agréable qui souriait toujours et ne prenait jamais ombrage de ce que l'on pouvait lui dire. Il faisait passer chaque péché, chaque difficulté pour une bêtise peu importante, mais demandait en échange bien des prières, que ce soit pour rattraper le péché ou plutôt, pour aider celui qui avait péché à se sentir lavé de celui ci.
Ainsi était là, à prier, récitant encore et encore la prière à la sainte vierge pour se laver de cette luxure dont elle s'était confessée et qu'elle savait pertinemment succomber à nouveau  dès le soir venu, si ce n'était avant. Elle qui avait eu si peur de la douleur lors de sa nuit de noce, avait après un peu de repos découvert que la douleur subtile de son hymen n'avait été que passager et que les vagues de plaisir l'emmenaient toujours plus loin à chacune de ces activités qu'elle pratiquée avec son époux. Nul doute à en voir leur ardeur qu'elle serait bientôt grosse, si ce n'était pas déjà le cas. Mais pour l'instant, il fallait prier pour se faire pardonner de forniquer aussi assidûment avec son époux. Ce fut ainsi, quelques heures après être entré dans l'édifice que la duchesse en sorti, sans chaperon, ce qui la perturbée quelque peu, bien qu'elle appréciait cette sensation de liberté qui la prenait.
Remontant tranquillement la place, s'éloignant doucement vers les rues commerçante, se posant la question d'aller saluer rapidement sa mère, ce fut avec surprise et ravissement qu'elle remarqua la présence d'un ami qui semblait vaquer à ses occupations. S'approchant ainsi doucement de lui, elle sourit, radieuse, bien que sa démarche chaloupée témoigne d'un léger inconfort dû à tous ses... loisirs.

« Lord Hargreaves, quelle joyeuse surprise que de vous croiser en ce jour. »

Tout sourire, la duchesse salua l'homme, prête à prendre de ses nouvelles, mais surtout à commencer son nouvel emploi. A savoir, gérer la vie mondaine du duché et aider son époux à prospérer socialement. Quoi de mieux que de commencer par un ami tel que le Duc de Malgorough ?

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Rhys n'avait pas été très présent pour ses proches ces derniers temps, il n'avait pas eut beaucoup de temps pour avoir une vie sociale l'état de son père s'étant dégradé, les médecins lui ayant annoncé qu'il ne lui restait plus que quelques jours a vivre, quelques semaines tout au plus, ce qui était à la fois une triste nouvelle et un grand soulagement pour lui qui aurait un poids de moins sur les épaules. De retour sur Londres il avait fort à faire, il n'avait donc pas rendu son retour public ne donnant pas de réception ou n'envoyant aucune invitation à personne, sachant qu'il allait forcément croiser une ou deux connaissance simplement en faisant ses affaires et que cela ferait vite le tour, cela n'était sans doute pas très gentil de sa part mais Rhys devait bien avouer qu'il avait un petit peu la tête sous l'eau en ce moment et qu'il lui était difficile de faire mieux que cela. Quand il entendit une voix familière prononcé son nom il se retourna vivement il ne pensait pas voir Arielle ici, la pensant occupé à prendre ses marques de femme mariée et dans le duché chez son nouvel époux.

- "Lady Percy ! La surprise est pour moi je vous pensais fort occupée a vivre votre vie maritale, vous noterez que je ne me suis pas manqué sur votre nouveau nom !"

Il aurait sans doute été capable de se planter et de l'appeler par son nom de jeune fille plutôt que par son nom maritale ne l'ayant pas recroiser depuis le mariage il n'avait pas réellement pris l'habitude d'utilisé son nouveau titre dans son ensemble. Son esprit remarqua aussi la drôle de démarche qu'elle avait en s'approchant de lui, et un sourire en coin s'installa sur son visage. Visiblement cette jeune femme c'était amusée, et avait profité des plaisirs que pouvait offrir la vie de femme mariée, il oubliait souvent que les femmes n'avaient pas la liberté accordé aux hommes et ne goûtait au plaisir charnelle qu'une fois qu'elle était passé par l'église pour unir son destin et sa vie à celle d'un homme.

-" Un petit soucis Lady, je vois que vous avez un peu de mal à vous déplacé normalement quelqu'un se serait-il permis quelques petit plaisirs intime ?"

Rhys se permettait de parler ainsi à Arielle grâce à leur proximité amicale sans quoi il n'aurait sans doute pas osé prononcé un commentaire grivois à l'encontre d'une dame, entre amis cela aurait été possible, les hommes ne faisaient pas grand cas de ce genre de chose et adorait en rigoler ensemble sans que cela ne soit gênant mais avec une femme il ne savait pas trop ou se trouvait la limite, et il espérait que la rouquine qui lui faisait face n'allait pas se sentir gênée ou qu'elle n'allait pas mal le prendre, il n'avait pas pu s'empêcher d'être un peu moqueur mais il ne voulait surtout pas que cela soit mal perçu.

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Le sourire de la jeune femme avait pris la totalité de son visage radieux alors que son ami, cet homme qui , l'année précédente avec posé son majestueux fessier sur les sofa de velours de sa mère avait tenté de la courtiser. Elle se souvenait encore de la semi gêne qui s'était installée entre eux quand elle avait assez rapidement compris qu'il n'avait rien de ce qu'elle recherchée chez un futur époux, mais qu'elle ressentait envers lui un profond élan amical, car il était sympathique et joviale, taquin même sur certains point et elle appréciait cela chez lord Malborough. Ravie de voir son expression à sa présence, oscillant entre surprise et incompréhension, elle fut encore plus heureuse de l'entendre l'appeler de façon adéquate et en gloussa quelque peu  à sa remarque.

« Je ne me serai pas offusquée de vous entendre me nommer Lady Seymour. Néanmoins, il semblerait que ce nom revienne maintenant à ma sœur, puisque, comme vous l'avez bien dit, je suis désormais lady Percy. Ce qui me conviens bien mieux que le vôtre grâce que les domestiques me servent quand ils souhaitent s'adresser à moi, si vous voulez tout savoir. Mais je présume que l'on s'y habitue. N'est il pas...votre grâce ? »

Elle senti son sourire s'accentuait, car après tout, lui aussi été duc et avait donc le droit à ces titres et appellations qui la perturbée encore tant. Continuant de sourire, elle fut néanmoins...quelque peu outrée et surprise d'entendre ce monsieur lui faire de pareil...non ce n'était même pas des sous entendus, c'était des fait qu'il lui offrait et que le premier passant venu pourrait entendre sans le moindre souci. Rougissant tel une pivoine, elle resserra sa prise sur son réticule, cherchant à garder toute la dignité qu'elle pouvait.

«  Lord Hargreaves, je vous trouve bien impertinent ! Je suis désormais une femme mariée et en tant que tel, il est des devoirs que je me dois d'honorer. Qu'y puis je  si le bouquet que m'offre mon époux est trop imposant pour le vase ? »

Elle haussa un sourcil avec un air de défi. Elle avait rapidement compris que ce genre de chose était une forme de fierté pour les messieurs, du moins étais ce que son époux lui avait fait comprendre lorsque, affolée devant la vision de ce qui se cachait dans ses pantalon elle s'était demandé si elle serait déchirée en deux et mourrait la nuit de ses noces. Néanmoins, elle était maintenant une dame, une épouse et elle se devrait de garder toute la dignité et la contenance que son rang lui imposait.

« Quant à votre surprise de me voir, la saison ayant a peine débutée, j'ai réussi à persuader mon époux de rester sur Londres quelques temps. J'aimerais pouvoir accompagner ma sœur sur cette première saison, sans compter que toute la bonne société est ici et qu'il me semblait donc opportun de rester pour commencer à remplir mon rôle de duchesse de Northumberland. »

Elle avait dit cela avec beaucoup de fierté. A croire que ce titre équivalait à ses yeux à celui de future reine d'Angleterre. Certainement parce que la personne qui y était attaché avat ravi son cœur.

« Mais assez parlé de moi, comment allez vous mon ami ? La santé de votre père s'améliore t elle quelque peu ? »

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Rhys avait encore du mal à ce faire au statut de femme mariée de son amie, surtout qu'à une époque qui lui paraissait à la fois lointaine et proche elle n'avait pas été une amie dans son esprit mais une dame qu'il souhaitait courtisé, il n'avait pas vraiment mal prit qu'elle lui fasse savoir qu'elle n'éprouvait pas ce genre d'attrait pour lui, bien sur il avait eut un petit pincement au cœur mais il s'en était rapidement remis après tout cela n'était pas la première fois qu'il essuyait un refus d'une dame. Et maintenant elle avait l'air heureuse c'était le principal pour lui qui était le genre d'homme à privilégié le bonheur d'autrui au sien, il fallait juste qu'il se fasse au fait qu'elle était désormais Lady Percy, il ne voulait froisser personne en se trompant de nom ou de titre. Et le sourire de la rouquine quand il prononça le bon nom lui donna raison il avait bien fait de faire attention à ce qu'il disait même si il c'était en plus permis le trait d'humour en précisant qu'il était passer pas loin de la gaffe.

-" Il faut le temps que mon cerveau se fasse à l'idée il n'est pas toujours très rapide pour ce genre de chose, et pourtant j'étais là le jour de votre union il aurait quand même du percuté. Ce fameux votre grâce je ne peux plus me l'entendez alors je vous prie ma dame de m'appelez Rhys ou de me donner du Lord Hargreaves si vous souhaitez être très politiquement correcte. Je ne peux vous affirmer qu'on si habitue, cela m'irrite toujours autant les oreilles simplement je pense qu'on fini par ne plus le remarqué autant, au bout de dizaines d'années peut-être je n'en suis pas encore à ce stade mais dès qu'il arrivera je vous préviendrais avec joie"

Le métisse c'était ensuite permis un trait d'humour très personnel et intime, il était le genre d'homme à ne pas avoir de tabou sur ce sujet mais il ne savait pas si la jeune femme allait être assez à l'aise pour lui répondre ou si il allait pouvoir rire de sa gêne, après tout elle venait de commencer à pratiqué la chose le découvrant avec son époux. C'était une chose que le brun avait souvent tendance à oublier trop habitué à sa liberté d'homme qui n'avait pas à se priver de ce genre de plaisir en attendant de prendre épouse mais la réponse de la rouquine le fit rire, elle avait osé rebondir sur le sujet et il en était fort ravie.

-" Impertinent c'est sans aucun doute mon deuxième prénom Lady Percy, vous devriez le savoir depuis le temps que vous me connaissez. Je suis ravie de savoir que vous honorer votre devoir conjugal, savoir votre mari combler à ce niveau là est une joie pour tout homme et au vue de votre réponse je devine que le vase même si il souffre de la grosseur du bouquet est ravie de chaque livraison florale. Vous allez voir avec le temps le vase sera parfaitement adapté à la taille du bouquet, et vous serez ravis d'avoir un époux aussi généreux"

Rhys en tant qu'homme se dit qu'il aurait été fort drôle que Aidan soit là pour entendre cette conversation il n'aurait sans doute pas été peu fier d'entendre son épouse parler de sa virilité en ses termes assez élogieux, peu d'homme était d'accord pour dire que la taille ne comptait pas et préférait avoir un attirail assez conséquent à l'intérieur de son pantalon. Il avait ensuite fait part de sa surprise de voir la jeune femme a Londres aussi tôt dans le début de la saison alors qu'elle pouvait se permettre une arrivée plus tardive maintenant qu'elle avait un époux et plus le besoin de courir les prétendants.

-" Je comprend votre envie d'accompagner votre sœur surtout que vous avez vous même réussis à trouver votre époux, vous allez sans doute être de très bon conseil et vous avez raison il faut travailler votre réseaux de connaissance dès que possible cela est fort utile par la suite et cela permet d'évitez de laissez du temps au commère de cancaner sur votre personne"

Quand Arielle lui demanda des nouvelles de la santé de son père il perdit un peu de sa bonne humeur et de sa joie il n'allait pas pouvoir transmettre de bonne ondes pour le coup car les nouvelles n'était pas bonne.

-" Je vais bien, un peu fatigué par toutes mes obligations mais je survis à tout cela, par contre pour mon très cher père les nouvelles ne sont pas bonne sa santé décline de plus en plus les médecins ne lui donne plus qu'une poignée de semaine au plus, mais cela pourrait n'être que quelques jours tout au plus"

Il avait du mal à se faire à l'idée alors qu'il avait eut le temps de voir sa santé décliner, mais il se disait que cela serait mieux pour son paternel de ne plus souffrir, mais en même temps cela rendrait sa place de duc on ne peut plus officielle et il avait du mal à être prêt pour cela même si il jouait déjà se rôle depuis un moment.

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Rhys Hargreaves était le genre d'homme qui semblait pouvoir passer du pitre au sérieux en un simple battement de cils. Il le lui avait déjà prouvé en quelques reprises que ce soit durant leurs temps de court ou avec leur amitié grandissante. L'homme avait une façon bien à lui de prendre les choses avec une légéreté apparente, de laisser couler la pluie des chagrins et des tracas sur ses ailes comme si elles ne le touchait pas alors qu'elle savait, à force de le cotoyer qu'il y avait bien des choses qui pouvaient troubler le calme apparent de ses yeux couleur de nuit de étoilé. Il aimait joué au pitre et a l'idiot, faire passer ses oublis et autres erreurs pour un choix délibéré, une boutade ou quelques autre billevesée, mais la jeune femme ne s'y trompait pas. Elle connaissait assez ce genre de personnage pour avoir le même type comme frère. Aussi se contenta t elle de sourire avec un air ravi alors qu'il la nommait de son nouveau nom, lui reparlant du jour de son mariage, qui après tout, ne datait que d'une semaine à peine. Ce n'était point si loin et pourtant, elle avait l'impression que tout s'était passé comme dans un rêve avant qu'elle ne s'éveille au petit matin du lendemain dans un lit aux draps froissés, souillé, le bras d'un homme qui avait l'air bien plus jeune lorsqu'il se laissait aller au sommeil l'enserrant comme si il avait peur qu'elle ne disparaisse dans les vapeurs de la nuit.

Néanmoins une question aussi futile qu'interessante se posait sur les titres et termes employés pour pouvoir s'adresser les uns aux autres. Si elle commençait à s'habituer à ce qu'on la nomme Lady Percy puisque tel était son nom d'épousée désormais, entendre l'intendante de la maison ou le majordome lui donner du vôtre grâce à tout bout de champs avait tendance à quelque peu l'ulcérée. Elle qui aimait la simplicité des choses et des mots, voilà qu'on l'afflublée d'un titre pompeux et mielleux à souhait. L'homme étant, par nature plus habitué qu'une jeune épousée à ce genre de titre, elle avait tenté de l'interroger et sa réponse la fit sourire

« J'ai souvenir que votre cerveau n'est point toujours le plus rapide de tous, du moins est ce que vous aimez à faire croire. Mais il est vrai que j'ai souvenir de votre présence lors de mes noces. Vous aviez eu la délicatesse de faire danser ma sœur qui avait fortement apprécié l'opportunité. »

Elle savait qu'Elizabeth avait été touchée d'être invitée à danser par le duc, elle qui rêvait de grandeur et de romance, une danse de ce genre lors du mariage de sa sœur l'avait fait rêver le temps d'une valse à trois temps.

« Néanmoins, je continuerai de rester sur du Lord Hargreaves en public. Mais peut être m'autoriserais je quelques familiarité lorsque vous viendrez diner à Northumberland house. Malgré tout, je présume que, tout comme vous, il va me falloir m'habituer à cette appellation... Vous pensez que je pourrais faire la remarque à ma sœur si elle se trompe ? L'idée même de l'embeter en l'obligeant à m'appeler votre grâce me plait ! »

Un sourire taquin fendit son visage. Elle adorait sa sœur, mais l'idée de l'embêter, de lui mener la vie dur à certains moments, lui faisait le plus grand des plaisirs. Malgré cela, quiconque oserait toucher ou blesser sa sœur verrait tomber sur lui la pire des furies en la personne même de la toute nouvelle duchesse de Northumberland. Mais le sujet dévia et fit rosir les joues et les oreilles de la duchesse qui, n'aimant pas se retrouver a court de mot s'était défendu comme elle le pouvait, cherchant à rectifier sa démarche pour ne plus montrer aucun signe...D'inconfort. Quel ne fut pas sa surprise de voir ce fieffé coquin de Rhys reprendre et la faire rougir de plus belle

« Lord Hargreaves voyons ! Ce n'est point des sujets que l'on aborde si aisément ! Je suis une femme mariée, je tiens à ma réputation ! Néanmoins... je suis toujours ravi lorsque mon époux m'offre un bouquet de fleurs. »

Il n'y avait rien de plus à dire. Elle était une dame du monde, se pliait à son devoir conjugale avec bien plus de luxure et de régularité que bien d'autres femmes à son avis et oui, elle appréciait ces moments avec son époux. Bien qu'elle soit persuadée que cela n'aurai pas été le cas avec un autre que celui ci. Ramenant la conversation sur un sujet bien plus sage que celui de sa présence à Londres, la dame parla sans retenu, de l'importance de celle ci pour sa jeune sœur et de son désir de l'accompagner.

« Je ne sais si ma sœur aura la chance que j'ai eu, de rencontrer à sa toute première saison un homme qui saura lui faire vibrer le cœur tel que le fait Aidan pour moi. Mais je sais qu'elle était impatiente de cette entrée et malgré son âge, elle reste une jeune fille qui peut avoir la tête qui tourne par la simple idée de l'amour. Je me dois donc de veiller sur elle, étant la seule autre fille de notre fratrie, je pense pouvoir la comprendre mieux que nos frères. Quant à notre mère... eh bien, vous connaissez sa réputation et j'ai peur qu'elle ne l'encourage à un mariage de raison plus qu'un mariage d'amour. »

Après tout, la duchesse de Gloucester avait l'intérêt de ses filles à cœur, mais pensait parfois qu'un titre était plus interessant qu'un cœur, du moins pour protéger ses filles et leurs assurer un avenir. En un sens, elle lui avait donné en partie raison. Car si c'est son cœur qui avait choisi son époux, le titre de celui ci avait été à persuader sa chère mère. Mais assez parler d'elle, ramenant le sujet sur le duc elle prit des nouvelles de son père, de lui, de sa vie et de sa santé. Elle savait les nouvelles difficiles et n'avait aucun doute qu'elle devrait sous peu ressortir sa robe noire pour assister aux obsèques du père d'un ami.

« J'en suis profondément désolée. Je ne doute point que le poids qui pèse sur vos épaules est bien lourd en ces derniers temps et je prierai pour votre père. Malheureusement nous devons tous un jour rejoindre notre seigneur. Mais je ne doute pas un instant que malgré votre peine vous saurez faire face et puis qui sait, peut être trouverait vous une demoiselle qui vous offrira son épaule en ces tristes  moments ? »

Car après tout, sila cours du Duc avait échué avec elle, il était toujours célibataire et à la recherche d'une épouse. Car qui dit duché, dit descendance et avec le départ prochain de son père vers d'autres cieux...

«Avez vous déjà remarqué quelques débutantes lors du bal qu'a donné la princesse ? »

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Dans la vie du presque jeune Rhys, il était une habitude qu'il avait prise de toujours porter un masque en public, il ne voulait pas que qui que ce soit ne puisse voir le réel lui, l'homme qui doutait sans cesse d'être à la hauteur de sa place et des obligations qui allait avec, l'homme qui souffrait de l'état de sa famille et des malheurs l'ayant frappé à plusieurs reprise, l'homme déçu de devoir vivre une vie qui n'aurait pas du être la sienne, d'être bloqué avec le poids de dizaine de vies sur ses épaules alors qu'il voulait être libre de découvrir le monde, d'apprendre, lui qui aurait aimer avoir une vie simple mais heureuse et qui ne savait pas si il serait en capacité d'avoir cette vie maintenant qu'il se retrouvait être un simple morceau de choix dans une chasse au titre. Même avec son amie il n'était pas capable de faire tomber son masque mais elle semble être capable de voir quand il joue son rôle de pitre qui aime amusé la galerie, c'est une façade difficile a percer pour le commun des mortels mais Arielle a eut le temps d'apprendre à le connaître.

Quand la jeune femme lui parla, de la façon pompeuse qu'on les serviteurs de s'adresser au maître et à la maitresse de maison Rhys se retient de rire lui aussi en a assez mais il a beau le répéter c'est l'une de ses consignes qui ne semble pas être écouté heureusement qu'il n'a rien d'autre à reprocher à son personnel de maison sinon il aurait du en limogé certains et il n'est pas prêt pour cet aspect du travail de duc.

-" Il ne faudrait pas donner de complexe à qui que se soit en montrant que ma tête est bien rempli, vous rendez vous compte un cerveau en parfait état de marche dans un corps pareil, j'aurais beaucoup trop de rival et c'est fatiguant de faire la guerre à quelqu'un et je n'ai déjà pas assez de temps de sommeil pour tout ce que j'ai a accomplir dans une journée. Votre sœur est adorable lui offrir une danse était tout à fait plaisant pour moi j'ai passer un bon moment en sa compagnie"

Cela ne lui avait pas demander beaucoup d'effort en plus, même si pour le coup le jeune homme aurait plus apprécier profité du buffet que danser mais il avait fait contre mauvaise fortune bon cœur.

-" Je ne vous renierait pas de mon cercle d'amis a cause de cela j'ai bon cœur, mais je vous en conjure apprenez à utilisé mon prénom quand nous seront en cercle restreint je crains que ma tête finisse par ne plus passer les cadrans de porte à force de m'entendre nommer par des titres. Vous êtes une horrible personne vous savez ... Embêter de la sœur votre jeune sœur, c'est une idée terriblement...Géniale ! Et dire que je n'y ai pas penser avant, j'aurais pu rendre ma propre sœur complétement folle avec cela elle ne se serait jamais faite à l'idée que je ne sois pas juste Rhys, le frère qui lui tressait les cheveux et lui lisait une histoire avant de la border"

Rhys n'avait pas pu s'empêcher de remarquer que la jeune rousse semblait souffrir d'inconfort il avait donc fait la réflexion provoquant une réaction de la jeune femme fort rigolote, elle semblait a la fois gênée et à la fois décidée à ne pas lui laisser le dernier mot sur le sujet et lui prenait un malin plaisir à continuer à aller toujours plus loin, il n'était pas le plus gêné par le sujet.

-" Oh pour vous peut-être ma très chère fleuriste mais pour moi je pourrais aborder ce sujet comme je pourrais vous parlez de la pluie qui nous tombe dessus tout les quatre matins quand nous avons de la chance. Et vous savez je vais vous faire une petite confidence, les femmes mariées adorent parler de cela en secret, il ne faudrait pas dire trop fort que cette activité peut-être plaisante pour ses dames si elles ont choisit le bon époux, mais quand même cela jacasse souvent à ce sujet ou devrais-je dire cela glousse souvent. Je vous met cependant en garder, les roses ont de sacré épine parfois prenait garde à bien les humidifier pour que le bouquet ne soit pas douloureux quand vous le prenez en main."

Et la conversation retourna sur un sujet convenable en parlant de la saison à venir et du fait qu'Arielle désirait être présente pour soutenir sa sœur dans ce périlleux exercice ce qui était du point de vue de Rhys un acte tout à son honneur. Il ne pouvait pas forcément comprendre, après tout il était un homme et les saisons étaient autrement différente pour les demoiselles que pour les jeunes hommes qui avaient beaucoup moins de pression sociétale, on ne les poussaient pas à prendre le meilleur partit sans chercher à nouer de lien, on ne les poussaient pas à ne faire qu'une saison pour pouvoir enfanter le plus vite possible et ainsi pouvoir procréer de nombreuse fois avant que le corps reprenne ses droits.

-" Votre sœur à réellement de la chance de vous avoir j'aurais aimer que la mienne puisse bénéficier du même soutient même si oui je ne suis pas votre mère et je ne lui mettrait pas la pression pour choisir le meilleur partit sans égard pour ses sentiments. Votre mère est tout bonnement effrayant je me dois de vous le dire avec tout mon respect bien sur, je n'ose plus me trouvez dans son gens de vision maintenant que votre sœur est entrée dans le monde je ne voudrais pas qu'elle tente de me filer la petite sœur juste parce qu'elle sait que je me suis intéressé à vous"

Le fait qu'Arielle prenne des nouvelles de son paternel toucha beaucoup Rhys, le fait que le duc Hargreaves soit malade et soit plus proche de la fin que d'autre chose avait rendu difficile le fait de parler de lui, peu de gens osait l'évoquer en la présence de Rhys comme si cela était tabou que de demander de ses nouvelles ou d'exposer une anecdote sur l'homme qu'il avait été avant que sa tête ne lui fasse défaut. Cela faisait souvent rire jaune le jeune métisse après tout il était son fils il était le plus au fait de l'état de son père et du fait qu'il n'avait cessé de se dégrader jusqu'à ne plus être capable de les reconnaître, il le visitait chaque jour quand il était dans leur maison de campagne et chaque jour son père le prenait pour un domestique, il n'allait donc pas ce vexer qu'on parle de lui.

-" Je me sens coupable d'espérer et de prier chaque jour pour que le repos éternel lui soit accordé je ne supporte plus de le voir souffrir comme cela alors bien sur quand il partira je serait réellement triste mais je pense que je serais aussi soulagé de ne plus le savoir enfermé dans sa souffrance sans être capable de l'exprimer. Pour la demoiselle je dois avouer que je ne met pas énormément de coeur à l'ouvrage quand à la recherche ce qui n'aide pas le fait de trouver quelqu'un"

Il savait qu'il le fallait pourtant et que cela pourrait lui être bénéfique d'avoir quelqu'un sur qui se reposer en cas de besoin mais il ne réussissait pas encore à prendre tout cela au sérieux.

-" Une demoiselle qui vidait le contenant à crevette ! Je dois dire que cette rencontre m'a marqué"

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Rhys hargreaves était ce que l'on pourrait qualifier un plaisantin, voir un amuseur public. Cela se sentait dans ses sourires et ses regards, il cherchait à amuser la galerie, à faire rire et sourire, à dédramatiser toute situation comme si l'idée même que l'on puisse être sérieux et se concentrer sur des choses réelles et tangibles étaient quelque chose de trop difficile pour lui. Bien sur, la jeune duchesse ne savait point ce qu'il avait vécu pour en arriver à ce besoin de faire rire si souvent, à croire qu'il se protégeait de quelque chose. Mais étais ce le rôle de celle ci de fouiller et de dénicher la vérité ? Certes non. Elle était son amie, il n'y avait nul doute là dessus et si il souhaitait s'ouvrir à elle de toute situation qui pouvait le contraindre ou l'affecter son oreille et son épaule lui serait toute dévouée, mais outre cela, elle connaissait les limites de la mondanité et de la bienséance. Sans compter que sortir un homme de sa coquille était le travail d'une épouse et qu'elle avait déjà fort à faire avec son taciturne de mari qui cherchait à fuir certaines situations en invoquant du travail à l'instant même ou ce vieux tic de regarder sa montre le reprenait. Aussi écouta t elle l'homme qui l'accompagnait se défendre de sa stupidité apparente ce qui fit quelques peu rouler des yeux à la demoiselle.

« Vous pouvez en rire autant que vous souhaitez vôtre grâce. Je sais que vous êtes plus que ce que vous voulez bien faire voir et je vous donnerais ce conseil en toute amitié. Faite attention que ce masque ne devienne pas trop présent ou on le pensera vrai et vous ne serait plus pris au sérieux. Mais je comprends que les situations amènent à ce choix et vous avez votre lot comme tout à chacun. Avec un peu de chance trouverez vous épouse durant la saison et pourrez vous partager ce qui semble peser sur vos viril épaules. »

Elle lui fit un sourire amusé, elle savait qu'il apprécierait le compliment sur sa musculature, même si le ton était un peu moqueur, mais n'étais ce point la dynamique de leur amitié de se taquiner quand ils le pouvaient ? Revenant pourtant à la réception de ses noces, la demoiselle souris au souvenir d'Elizabeth.

« C'est une jeune fille des plus douce et charmante. Je l'ai trouvé splendide durant la réception, mais elle est le produit de ses lectures et rêve de princes charmant débarquant sur leurs blanc destrier. J'ai peur que la réalité ne la blesse et qu'elle ne soit pas consciente que la fiction n'est pas ce qui l'attends. Même si je n'ai aucun doute que mère saura lui trouver un excellent parti, par ailleurs attention à vous. Vous êtes très certainement dans la ligne de mire de celle ci. »

Gloussant avec amusement à l'idée de ce pauvre Rhys poursuivit par la duchesse de Gloucester et ses idées maritales pour ses enfants, elle ne put reprendre, discutant de son nouveau titre et de cette manie qu'avaient les autres de lui donner des noms pompeux alors qu'elle n'était...qu'elle même. Cela lui fit du bien, d'entendre qu'elle n'était point seule à subir cela et bien que le duc lui proposait quelque familiarité, elle savait fort bien que la bienséance lui interdisait de faire cela en public. Appelait un autre homme que son époux par son prénom ? Cela ferait sans aucun doute scandale, surtout si il ne lui est point affilié comme ses frères. Aussi, proposa t elle un compromis qui sembla satisfaire celui ci, tout comme une machiavélique idée.

« N'ayez crainte, je saurais en faire usage, bien qu'il me faudra en parler avec mon époux auparavant, je ne souhaiterais point qu'il se méprenne sur notre relation amicale. Quand à ma sœur... bien que l'amour soit fort entre nous, l'embêter est une passe temps des plus amusant. Et l'idée de l'obliger à m'appeler vôtre grâce me fait glousser de rire à l'avance ! Imaginez donc son faciès lorsque je lui dirait d'un air hautain ? Je pourrais peut être même la forcer à faire des choses pour moi, ce serait on ne peut plus divertissant. »

L'amour entre sœur était particulier. Après tout, elles seraient toujours là l'une pour l'autre et Arielle avait toujours été la première à prendre la défense de sa cadette, mais outre cela... si il y avait moyen de l’embêter elle le faisait.

« Néanmoins, elle restera ma Babeth. Il est des liens que l'âge et le mariage ne pourrons jamais défaire. »

Un sourire empli de nostalgie la saisie alors que le sujet de sa démarche revenait sur le tapis et la fit rosir de plus belle alors qu'elle avait demandé à ce que celui ci ne soit plus abordé.

« Comment pouvez vous savoir ce que font les dames mariés vous qui êtes toujours célibataire ? Les espionnez vous ? A moins que... vous en cotoyez une ? Ne me dites pas que vous êtes ce genre d'homme Rhys Hargreaves j'en serais fort peinée ! Quant à votre... conseil, je ne suis pas sur de le comprendre. Le vase rempli déjà cette fonction et je ne souhaite plus parler de cela. Je suis une femme mariée respectable »

Clôturant ainsi le sujet elle parti sur des choses plus sérieuse. A savoir l'état de santé de Lord Hargreaves senior qui semblait vivre ses derniers moments. Offrant le réconfort possible à son ami, elle ne put que comprendre en quelque sorte cette sensation et hochait douloureusement la tête.

« Avez vous pensez à faire venir le père Howley et le docteur Healey ? Afin qu'ils puissent lui offrir les derniers sacrements et...un peu de soulagement peut être ? Les médecins ont bien de quoi soulager les peines et les douleurs dans les derniers instants et le départ de votre cher père pourra ainsi se faire plus en douceur, vous offrant le réconfort de savoir qu'il ne souffre point trop. »

Une main gantée se posa sur l'épaule de l'homme, maigre consolation, mais geste affectueux malgré tout alors que le sujet d'une épouse pouvant l'aider à supporter tout cela revenait et qu'une jeune femme ayant fait quelques sort au plateau de crevettes du bal ne vienne. Cela la fit sourire. Elle avait entendu parlé de cette demoiselle qui, si sur l'instant l'avait agacée d'avoir englouti la majorité d'un plateau, avait fini par obtenir sa compassion.

« J'ai entendu parler d'elle. Une étrangère qui ne parle pas bien notre langue. Pauvre petite, elle a du se sentir si seule durant le bal. Ce n'est point étonnant qu'elle se soit laissée aller au buffet alors qu'elle ne pouvait échanger avec personne. Quoique je pense l'avoir vu danser avec le prince à un moment donné. Ou du moins l'ai je aperçu. »

Rassemblant ses souvenirs, elle revoyait la jeune femme aux cheveux châtain et aux yeux bleu qui semblait faire de son mieux pour s'intégrer tout en portant comme un voile de tristesse dans son regard.

« Qu'avez vous pensé de cette demoiselle ? A t elle su retenir l'attention de Lord Hargreaves ou ne vous en souvenez vous que pour son goût pour les fruits de mers ? »

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Le jeune homme n'était pas du genre à s'épancher sur ses soucis personnel peu de gens savaient réellement ce qui pouvait turlupiner ou blessé le jeune Duc il c'était fait un réel devoir de camoufler ses émotions dès lors qu'il avait dû prendre le rôle de chef de famille. Non pas pour lui il se fichait de ce qu'on pouvait pensé de lui, si il passait pour un plaisantin grand bien cela fasse à tout ceux qui le pensait il n'en avait pas grand chose à faire, mais pour sa soeur, dont il avait fait l'éducation et dont il avait désormais la lourde charge, il savait qu'elle avait tant souffert de leur cadre familiale si peu correct qu'il ne voulait pas qu'elle soit inquiétée d'une façon ou d'une autre part ce que lui pouvait ressentir. Alors il était devenu cet homme que rien ne semblait atteindre tellement il tournait tout en dérision, on pouvait le croire peu sérieux et pourtant il l'était dès que la situation l'exigeait de lui, il était redoutable pour s'occuper du duché, pour faire ce qu'on attendait d'un homme de son niveau mais il ne pouvait jamais être lui même et cela lui en coûtait énormément.

-" Je vous remercie pour le conseil amicale très chère mais je ne crains de ne pouvoir survivre à ce qui m'attend si je dois garder le masque du Duc toute le temps alors je préfère me perdre dans celui du clown de service même si toute personne un tant soit peu intelligente saurait que je ne le suis que lors de moment comme celui-ci ou je n'ai pas l'obligation d'être sérieux, aucune personne ne me verrait agir comme cela lors d'une relation d'affaire ou lors d'un événement mondain. Mais à choisir c'est sans doute ce Rhys là, en votre compagnie qui se rapproche le plus du jeune Rhys qui n'avait pas le poids d'un duché sur les épaules et pas la moindre perspective de devenir duc un jour, il ne peut plus s'exprimer librement alors il tente de trouver des subterfuges."

Les deux jeunes ont un point commun une jeune soeur qui entre dans le monde et qui va devoir faire face à la dureté de ce milieu, rien de simple du tout et si Arielle s'en ai plutôt bien sortie en trouvant rapidement un époux et s'évitant ainsi d'avoir a en vivre plusieurs Rhys ne peut pas en dire de même en plus il est un homme alors entendre les peurs de la rouquine lui en apprend plus sur ce qu'il doit avoir en tête si il veux pouvoir être le meilleur conseiller possible pour sa propre soeur.

-" Avec tout le respect que je vous doit à vous et a votre mère elle me fait réellement peur ! Mais j'espère de tout coeur que votre soeur trouvera quelqu'un à la hauteur de ses espoirs, on ne sait jamais elle peut tomber sur quelqu'un digne de ses romans même si vous avez raison de la préparer à ce que cela ne soit pas le cas après tout on ne sait pas sur qui l'on va tomber et il vaut mieux être préparer au pire scénario cela évite de trop forte désillusion par la suite."

Il était assez d'accord sur le fait que le mariage ne pouvait abîmer et il s'agissait bien des liens du sang ci temps est que la famille était unies avant cela.

-" Je suis tout à fait d'accord avec vous il y a des liens plus fort que tout le reste, ma soeur restera toujours ma soeur quoi que la vie nous fasse traverser et qu'importe si nos mariages nous éloigne physiquement l'un de l'autre"

Le métisse éclata de rire quand elle le questionna sur ses connaissances en matière d'activité physique des femmes mariées, la pauvre avait peut-être perdue sa virginité avec son époux mais elle n'avait pas encore en sa possession les connaissances que pouvait avoir le jeune homme sur les dites activités à faire entre adulte, lui n'avait pas eut besoin d'attendre d'avoir une femme pour connaitre ce genre de plaisir et il en était fort ravi après tout c'était un acte très plaisant à quoi bon s'en privé pendant aussi longtemps en voilà une règle qu'il n'avait jamais comprise surtout que pour le coup cela déséquilibrait encore plus la balance entre homme et femme.

-" Ma très chère amie, vous êtes une femmes de bonne naissance vous avez dû attendre le mariage pour vous ouvrir à ce genre d'activité mais il y a des femmes de moins bonne naissance qui n'attend pas leur promis pour ce genre de chose, je n'ai donc pas besoin d'approcher la moindre femme mariée, ce que je ne ferais pas par ailleurs j'ai un tant soit peu d'amour propre et beaucoup trop de respect pour les femmes pour m'abaisser à en détourner une de son mari pour des actes aussi triviaux, mais je m'y connais en la matière. Je tairais l'âge de mon premier voyage entre les cuisses d'une dame pour ne pas vous choqué, mais je peux pour sur être de bon conseil pour que le vase remplisse encore plus de joie votre époux mais si vous ne voulez plus en parler nous n'en parleront plus, loin de moi l'envie de vous faire devenir une femme mariée non respectable"

Même si lui ne voyait pas en quoi savoir des choses sur le sexe pouvait faire d'elle une personne moins respectable il n'était pas réellement au fait de tout ce qui entourait le sujet pour les demoiselles il savait juste que sa soeur n'avait reçu aucune éducation à se sujet par leur mère qui lui avait dit à lui quand il s'en était étonné qu'une simple conversation avant la nuit de noce suffisait amplement ce dont il doutait fortement mais après tout il ne savait pas ce qui était échanger durant la dite conversation. Et pour le moment il devait s'occuper de la santé plus que déclinante de son paternel.

-" Mon père refuse toute nouvelles visite de médecin lors de ses trop rares minutes de lucidité, et les crises qu'il a quand il se rend compte qu'un médecin l'approche sans son accord me donne des sueurs froides, pour le père Howley je pourrais lui écrire une prière ne serait sans doute pas de trop, et une bénédiction non plus si cela lui permet de partir un peu plus en paix je suis preneur, il n'aura pas le titre de père de l'année mais il a fait du mieux possible j'aimerais pouvoir lui rendre l'appareil en lui offrant le départ le plus doux possible mais il est difficile de savoir si je dois aller contre sa volonté pour lui offrir ceci ou si je dois pour une dernière fois dans sa vie lui laisser la possibilité de choisir"

La position de Rhys n'est que trop complexe et ne pouvant compter sur personne d'autre, sa petite soeur n'ayant jamais grandie en compagnie de leur paternel, il ne sait quoi faire et vers qui se tourner pour avoir une oreille attentive et une épaule sur laquelle s'appuyer, alors le soutient offert par Arielle est plus que bien venue et il l'estime encore plus pour l'amitié qu'elle lui offre. Elle lui souhaite même d'avoir une épouse capable de le soutenir face à tout cela et Rhys ne peut s'empêcher d'évoqué une demoiselle croiser lors d'un bal, il ne sait pas grand chose de la jeune femme, une étrangère qui n'a alors pu lui dire qu'un seul mot en anglais crevette ce qui l'a marqué et beaucoup fait rire, ce qui arrive peu lors de ce genre d'événement ou le sérieux est de rigueur.

-" Effectivement il n'est pas chose aisé de débarqué dans un nouveau pays et de devoir apprendre ses us et coutumes surtout quand on maîtrise pas bien la langue qui y est parler je n'aurais sans doute pas fait mieux qu'elle si j'avais été à sa place la nourriture à dans ce genre de moment un grand rôle de consolation. Le prince vous dites, oh cela compliquera sans doute mes affaires si le prince est déjà dans la course"

Enfin là il en disait peut-être un peu trop mais après tout la rousse était son amie il pouvait donc lui confier ce qu'il avait en tête surtout qu'elle le questionna juste après sur le sujet décidément elle était réellement intéressé par le fait qu'il puisse ou non se trouver une épouse.

-" Je dois dire qu'elle a retenu mon attention elle avait quelque chose en plus, je ne saurais dire ce que c'est exactement mais j'ai une forte curiosité à son égard j'espère pouvoir la recroiser sous peu pour pouvoir conversé autant que possible avec elle, je ne voudrais pas m'imposé si elle a déjà des plans de prévu pour la saison après tout elle est peut-être arrivée ici pour un prétendant bien défini"

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Le pas léger, ses chaussures crissant dans les graviers, la duchesse avant encore continuant sa discussion avec un Duc qui n'est point le sien. Elle comprends bien sur ses états d'âmes, ses réflexions. Il n'est point besoin d'avoir un titre depuis fort longtemps pour savoir qu'il n'est pas facile d'être en une telle position, d'avoir le poids d'un Duché, d'une famille, d'un monde sur les épaules et de devoir en tout temps être l'incarnation, de la perfection. Certes, elle n'avait pas subit la même chose exactement, pourtant être une débutante, une fille de Duc, devoir exceller dans les arts, la musique, la broderie, le maintiens, l'étiquette. Etre l'incarnation de ce qu'il y a de mieux en terme de mariage à venir, être l'image même d'une jeune femme accompli, remplir ses devoirs au Shining, aux événements mondain et se trouver un époux digne et convenable. Sur ce point, certains dirons qu'elle n'y soit point parvenue. Mais de son point de vue. Elle a réussi sur ce point, bien plus qu'elle n'aurai jamais pu l'espérer.

« Nous sommes tel Janus, le Dieu romain aux deux visages, qui doit sans cesse choisir lequel montrer au monde. Je comprends fort bien ce chagrin qui vous tourmente, moi qui suis une jeune mariée devant apprendre à être l'épouse que l'on attends de moi, la Duchesse qui deviendra un des piliers de cette société comme ma mère avant moi. Et pourtant, je ne suis jamais tant moi que confortablement installé dans un canapé, plongée dans un livre qui me fait voyager dans les plus belles contrées. Ou lors de ces été en famille ou nous jouons tous ensemble au Pall Mall, riant sans se soucier du monde alentour et oubliant ces mondanités auxquels vous comme moi sommes attachés. Néanmoins, il est injuste de s'en plaindre, bien trop sont sans le sous et nous ne pouvons pleurer sur nos sorts. »

Un sourire se fit sur les lèvres de la jeune femme alors qu'elle croisait le regards du Duc

« Quant à ma douce mère. Vous n'êtes point le seul à en être effrayé. Voyez ce pauvre Marquis de Northampton. Néanmoins, c'est une mère aimante et si certains de ces actes peuvent effrayer, ils sont toujours mené par l'amour qu'elle porte à sa famille sans compter que je dois prendre sa défense sur un point qui relèvera mon orgueil. Les messieurs comme les débutantes ne pourraient tomber beaucoup mieux que sur des Seymour. »

Le menton haut, son petit sourire sur les lèvres, la duchesse poursuivi sa route, toute fière d'annoncer que ses frères et sœurs sont certainement parmi les meilleurs parti de cette société. C'était de l'orgueil pure et simple, mais... surtout, de l'amour fraternel que Rhys pouvait parfaitement comprendre.

« Parlant de votre sœur, souhaiteriez vous que je tire quelques ficelles pour aider à son intronisation auprès des réputées Shining Girls dont je faisais parti jusqu'à mes noces ? Cela pourrait lui offrir quelques opportunités. »

Après tout, n'était il pas lui aussi dans la tourmente de bien marier sa sœur ? Si elle ne souhaitait en aucun cas que cette jeune fille soit traiter comme une marchandise, pas plus que n'importe quelle jeune femme par ailleurs, elle était consciente de la position de son sexe dans la société et de l'importance de contracter un bon mariage. Le reste n'était que préférence personnelle. Après tout bien des demoiselles se contentent d'un mariage fait d'amitié et préfèrent laisser l'amour aux romans. Mais avoir cette réputation de demoiselle accomplie était toujours un plus. Ce qui n'allait donc point avec la discussion sur les activités conjugales que l'homme avait commencé et notamment sur les mots qu'il offrait à savoir qu'il allait voir tant que possible les demoiselles de petites vertus et ce depuis un fort jeune âge qui choqua on ne peut plus la jeune rousse qui faillit trébucher de surprise.

« Voyons Lord Hargreaves ! Veuillez m'épargner ce genre d'informations, je n'ai point de sels sur moi ! Sans compter qu'en tant que femme du monde, je pense être apte à faire quelques arrangement floraux ! »

Cela mettait à son goût fin à cette terrible discussion. Imaginait que quiconque puisse les entendre ? Elle passerait sans aucun doute pour une femme de mauvaise vie. Sachant qu'elle était à peine mariée et à un homme qui malgré son titre faisait débat. S’arrêtant ainsi à une échoppe ou elle admira quelques produits présentés, s'offrant ainsi une occupation alors que le Duc parlait de son pauvre père et de son état qui semblait ne point s'améliorer. Plusieurs choses furent ainsi dites. Allant des derniers sacrement à la relation que le duc ai pu avoir avec son parent. Mais que pouvait elle dire de plus ? Elle avait la chance d'avoir de bon parents, un père aimant qui avait autorisé son mariage.e Elle ne pouvait donc que compatir à sa peine et son chagrin. Tout comme lui changer les idées avec cette demoiselle étrange vue au bal.

Il était intéressant de savoir qu'une parfaite étrangère avait su attirer l'attention du Duc de part son manque de connaissances de la langue et des manières. Néanmoins, elle la plaignait, il était certain qu'il était chose difficile de se retrouver en un nouveau pays dont on ne maîtriser les us et coutumes, mais les explications de Rhys la firent pourtant sourire.

« De ce que j'ai pu en comprendre elle est fille de diplomate. Quant à votre curiosité, viendrait elle du fait qu'elle ne soit pas formée à l'étiquette comme toutes les demoiselles de la bonne société ? Pourrions nous dire que vous êtes intéressé par les jeunes filles qui sortent du moule des convenances ? »

Un regard de coin se fit accompagné de ce sourire joueur. Le duc allait chercher à courtiser une demoiselle parce qu'elle tenait bien plus de l'idiote effrontée que de la dame en devenir et si il n'était point de son intérêt de faire la leçon à son ami, elle doutait fortement que telle jeune fille ai les épaules d'une future duchesse. Peut être pourrait elle être épouse de Baronnet mais Duchesse ? C'était risible.

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Un dieu au deux visage, c'était un peu cela sauf qu'ils n'étaient que de simple mortel avec des pouvoirs bien moins grandiose que ceux d'un dieu cela aurait peut-être été plus simple à vivre avec des contrepartie divine. Dans cette société on demandait énormément aux jeunes gens, ils avaient le poids de la suite, les espoirs des parents de voir leur famille perdurer dans le temps et de la bonne façon, savoir contenter parents, époux, société et enfants pour ceux en ayant déjà.

-" Deux visages c'est tellement ce que je ressens j'ai l'impression de ne pas savoir réellement qui est le vrai Rhys perdu au milieu de ce qu'on attend de lui, mais c'est notre lot à tous et on est pas les plus à plaindre nous avons un toit sur la tête, de la nourriture, des vêtements et nous pouvons nous permettre des plaisirs que d'autre ne peuvent pas je ne me plains donc pas je déplore simplement le fait que la sincérité ne soit pas une valeurs clefs de notre société cela ne serait sans doute pas parfait si tout le monde pouvait être lui même en dehors de moment intime et familiaux, cela ne conviendrait sans doute pas à tout le monde mais je pense que cela éviterait moult soucis provoqué par ce jeu de la perfection"

Mais il ne changerait pas la société et n'avait ni l'ambition ni l'envie de le faire, il tentait simplement de mener au mieux sa barque pour s'en sortir autant que possible et pouvoir goûter à quelques miettes de bonheur comme ses parents avant lui, en espérant que cela puisse duré plus longtemps que pour eux. Il préféra rebondir sur le fait que la matriarche Seymour était horrifiante, cette femme qu'il respectait énormément pour la façon dont elle se dévouait à ses enfants et à leur réussite sociétale était réellement un cauchemars pour les jeunes hommes célibataire et titré, quand il avait commencé à s'intéressé à Arielle elle l'avait tellement épié qu'il en avait paniqué heureusement la belle rousse lui avait offert son amitié plutôt que son amour et il était sortit un temps du giron maternelle, mais maintenant que la plus jeune entrait dans la danse le radar à bon partie de Lady Seymour allait sans doute se mettre à tinter de nouveau dans sa direction.

-" Je ne doute point de son amour et de sa bienveillance à l'égard de ses enfants il est clairement notable que chaque acte entreprit par votre mère à pour but d'assurer le meilleur avenir possible pour ses enfants et si cela est effrayant pour les jeunes hommes titré comme moi qui n'avons pas réellement apprit à faire face aux mères des débutantes, cela ne peut faire naître qu'un profond respect, j'aurais aimé que ma propre mère agisse ainsi pour Zélie, et si je ne faisait moi même pas partis du marché je ne pourrais qu'appuyer vos propos mais ma soeur et moi somme des très très bon partis aussi pouvons nous, nous entendre sur une égalité ? Cela serait convenable pour tout le monde et nous n'aurions pas à devoir batailler pour défendre notre sang"

Car clairement sa soeur serait toujours la femme la plus parfaite à ses yeux quand bien même il était au fait de ses défauts et de ses failles. Arielle lui parla de Zélie en lui proposant de tirer des ficelles pour la faire intégrér un groupe de femme visiblement mais lui n'y connaissait rien, elle aurait pu lui parler chinois qu'il aurait été tout aussi capable de comprendre ce qu'elle venait de lui dire, en voilà un signe qu'il n'était pas réellement apte à s'occuper de la saison de sa soeur de bout en bout, bon sang cela allait sans doute lui filer un lot considérable de migraine cette affaire.

-" Alors c'est très gentil à vous de me proposer cela mais vous pourriez m'expliquer ce que sont les Shining Girls ? Je dois avoué être totalement dépassé sur ce sujet là"

Contrairement à l'autre sujet qu'il maîtrisait bien mieux du fait de son expérience personnel il était bien plus simple pour lui de converser à propos de l'acte physique que de parler de groupe de femme. Mais comme toutes jeunes femmes de cette société Arielle avait été conditionné à ce que cela soit tabou et ne doivent être évoqué qu'en privé et encore le moins possible par une femme, l'initiative devant venir de l'homme pour que cela ne soit pas considérer comme problématique ce qui le faisait beaucoup rire, surtout qu'il avait là une carte pour taquiner son amie et elle n'était pas la plus simple a embêté tellement elle maîtrisait les codes.

-" Voudriez vous me jeté du sel à la figure ? Pensez vous que je vais me mettre à hurlez et à brûlez vif ? Je ne vous en dirait pas plus je ne voudrais pas que votre opinion de moi soit ternis par des détails scrabreux mais j'aime tenir ma réputation au propre point de femme mariée, jamais ! Et je suis ravie que vous ayez la main verte j'espère que ma futur épouse sera doté de ce talent"

Et pour cette fois il s'en tiendrait là mais il faudrait qu'Arielle face attention à ne plus trop boiter devant lui sinon il ne pourrait se retenir de recommencer ce jeu était fort plaisant pour lui elle était la seule demoiselle qu'il osait gêné de la sorte. Et il lui fallait bien cela quand la suite de la conversation parla de l'état de santé de son pauvre père et de la fin de ses jours approchant demandant à Rhys de pensé à des choses qui ne lui venait naturellement pas à l'esprit, si seulement il avait eut plus de temps pour se faire à tout ceci il aurait sans doute été meilleure pour remplir son rôle.

Il préféra donc converser sur la nouvelle arrivante, la jeune femme n'avait pas pu passer au travers des regards, une étrangère se remarquait bien vite dans cette société qui se connaissait fort bien, ce qui était important pour pouvoir jouer au jeu de dupes, et elle avait attiré nombre de mauvais regard, pour son anglais approximatif et ses manquements au code de savoir vivre, mais Rhys lui avait été intrigué dans le bon sens du terme ce qui ne manqua pas de faire réagir la toute nouvelle Lady Percy.

-" Je ne suis moi même pas à ma place dans le moule pourquoi voudrais-je d'une femme qui y nage comme un poisson dans l'eau ? Cela serait irrespectueux de ma part de faire subir mes manquements à une personne qui s'efforce de tout respecté en tout point, une jeune femme qui ne maîtrise pas parfaitement l'étiquette mais qui a bon coeur et qui a la force d'esprit de me soutenir et de m'aimer et je signe tout simplement"

Lui ne cherchait pas bien compliqué en soit, même si en cherchant une personne sortant des rangs il se rendait la tâche compliqué.

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Avoir plusieurs visages n'était il pas le propre même de toute personne ? Avoir ce visage de l'intimité et celui de la société, celui qu'on peut arborer en famille et cacher alors même que l'on s'adressait à toute la bonne société de Londres, organisions des événements,  en faisions parti en tant que convive. Néanmoins, elle restait une jeune femme qui aimait une certaine liberté, ne pas porter de chignon élaboré chaque jours, pouvoir profiter des jardins, de la lecture ou se perdre dans son violoncelle des heures durant. Néanmoins, elle voyait fort bien ce que souhaitait dire ce cher Rhys.

« la sincérité est une vertu, mais en ce monde ou le jugement est roi, chacun à bien trop peur d'être celui qu'il est. Mais je suis d'accord avec vous lord Hargreaves. »

Le sourire de la duchesse se fit plus franc, car il était bon d'avoir autour de soit des personnes qui partageaient votre point de vue et elle savait que si la flamme de l'amour ne s'était point enflammer entre elle et le duc de Malborough, celle de l'amitié brûlerait pour de longues décennie et qui sait, peut être leurs enfant finiraient ils par conclure ce qui ne l'a pas été par leurs parents. Parlant de cela, la question parentale vint, surtout celle de la duchesse de gloucester, la dragonne de Londres comme certain aiment à l'appeler et alors que Rhys discute de sa frayeur de la dite dame, tout comme des possibilités de sa sœur, la duchesse ne put qu'acquiescer doucement son rire léger empreignant l'air.

« vous êtes en effet d'excellents partis, nul n'oserait en douter lord Hargreaves, d’où le fait de faire d'autant plus attention à ma mère. J'espère d'ailleurs que vous ne tiendrez point rigueur à la pauvre femme que je suis d'avoir préféré un moins bon parti. »

Un nouveau sourire bien plus joueur cette fois ci alors que la discussion s'en viens sur les shining. Dieu, il faudrait à sa jeune sœur une marraine pour la saison, mais elle était encore bien trop jeune pour tout cela.

« C'est un groupe de jeunes filles bien nées. Les jeunes femmes les plus prometteuse de la saison et de la précédente . Elles se réunissent régulièrement avec certains membres les plus éminents des mondes des arts et de l'intellect et sont toute mariée avant la fin de leurs secondes saisons et toujours avec d'éminent messieurs. Cela pourrait assurer un bel avenir à votre sœur. »

Elle n'avait aucun doute que cela ouvrirait de magnifique portes à la sœur du duc et était ainsi prête à proposer son nom. Certes, elle avait déjà fait entrer sa sœur dans ce club, mais sans lui offrir son parrainage, elle pouvait toujours offrir son nom et ce serait ensuite à elle de faire ses preuves. Du moins si il cessait de parler botanique et jardinage, bien que l'espoir que la future épousée ait la main verte ne la fasse rosir quelques instant. Mais elle ne souhaitait relever l'information, cela lui était impossible. Les convenances que diable. Même si elle était sure d'une chose, une fois rentrée en sa demeure, nul doute que son mari soit enclin au jardinage.

Laissant ce sujet des moins urbain au placards ils préférèrent parler de la demoiselle au parler étranger et ses attitudes on ne peut plus... particulier. Car si l'homme l'avait trouvée charmante...elle même, de son statut de femme d'un bâtard anobli trouvait cela fort peu correct. Car après tout son époux était certes anobli, mais duc. Cette demoiselle restait la fille d'un ancien ambassadeur et faisait l'effet d'une fleur sauvage dans un parterre de rose. Néanmoins, elle écouta les paroles de son ami, hochant doucement la tête.

« vous seul savez ce qui vous conviendra le mieux lord Hargreaves. Néanmoins, écoutez les mots d'une amie qui se retrouve à la place qu'aura votre future épouse. C'est une charge lourde, bien moins que la votre ou celle de mon époux. Mais il y a beaucoup à faire et il serait dommage que la future duchesse de Malborough vienne à vous tourner en ridicule. L'amour est fort, mais soyez certain de vos sentiments et des siens avant de faire telle mésalliance car beaucoup pourraient vous tourner le dos. »

Après tout, certaines amies n'avaient elles pas tout simplement disparue depuis son mariage ? Ne continuaient on pas de parler sur son passage, de ce Duc qu'elle avait épousé, de cette quasi mésalliance. Un batard ? Grand dieu, mais pourtant, elle n'aurai fait un autre choix et elle l'assumera. Aussi, si son ami venait à faire un tel choix, elle voulait qu'il en soit tout autant conscient et prêt.

« mais n'ayez crainte, vous pourrez toujours me compter parmi vos amis. J'espère que vous pourrez également compter mon époux parmi vos amis, il serait bon que... vous preniez le temps de mieux vous connaître ? »

"L'amitié nait des situation les plus cocasses"

Rhys n'était pas tellement fan du jeu qui consistait à montrer au monde public un visage parfait mais a contrario il trouvait cela plaisant de savoir que quand une personne tombait le masque en notre compagnie c'était signe d'une entière confiance en nous et au fait que nous ne feriont rien pour lui faire du tord, il ne savait donc pas réellement si il voulait que cela change ou non, peut-être simplement que cela devienne un peu plus équilibré afin de ne pas avoir à se perdre entre tout ses masques. Enfin si cela arrivait il allait devoir se concentré sur lui même afin de découvrir qui il était réellement, il ne connaissait que le Rhys adolescent après tout, a l'annonce du décès de son deuxième frère il était passé de ce Rhys là au Rhys futur duc et avait enfilé son premier masque.

-" Je prône aussi une sincérité intégrale dans mon cercle privé, et je dois dire que c'est a mon sens la seule chose agréable dans une société comme la nôtre, nous nous montrons réellement comme nous somme qu'à quelques privilégiés et eux en ont conscience aussi, un gage de confiance pareil est de mon point de vue sacré"

Rhys n'avait pas mille et une personne en qui il pouvait placer cette confiance, et il allait devoir faire preuve de beaucoup de force pour la saison à venir, surtout face au mère comme la très charmant mais non moins effrayante Lady Seymour, cette femme avait fait peur à Rhys dès qu'il avait été annoncé comme un parti sur le marché, elle savait ce qu'elle voulait pour ses enfants et n'hésitait pas à faire ce qu'il fallait pour arrivé à ses fins quitte à faire peur, Rhys c'étai lui même mit dans de sale draps en s'intéressant à Arielle lors de sa saison et ce n'était que le refus de la rousse d'aller plus loin qu'une amitié avec lui qui l'avait sortit des griffes de la matriarche, seulement elle avait une nouvelle fille à mariée cette année et il allait devoir être sur ses gardes.

-" Je vais avoir envie de fuir votre sœur seulement pour pouvoir fuir votre mère et cela ne serait pas respectueux du tout pour elle, bon sang je suis vraiment dans une sacré mouise. Croyez vous que je serais entrain de badiner avec vous si j'étais le genre d'homme a l'égo si fragile qu'il n'accepte pas un non ? Vous n'avez pas préférer un moins partit vous avez préférez un humain qui vous correspondait mieux et c'est le principal"

Arielle lui avait proposé son concours pour permettre à sa sœur d'intégrée un groupe pour femme dont il n'avait aucune idée de l'existence et des activités proposés. Là-dessus le métisse n'avait aucune honte à reconnaître qu'il était totalement dépassé il ne pouvait y connaître grand chose il était un homme après tout et c'était des affaires de femmes normalement les mères transmettait les informations importantes comme celle-ci et faisait bien souvent entré des les jeunes filles dans ce genre de club comme les pères devaient le faire avec les fils mais pour le coup Rhys et Zélie n'avait pas réellement eut la possibilité d'avoir ce genre de complicité avec leurs parents et il était heureux de voir qu'Arielle s'intéressait assez à lui et à sa sœur pour lui proposer une telle chose.

-" Oh en effet cela a l'air d'être important, je n'avais aucune idée qu'il y avait ce genre de club en opposition à ceux de jeunes hommes mais je serais ravie si vous pouviez y trouvez une place pour Zélie se sociabilisé avec des jeunes femmes ne lui fera pas de mal, et si cela lui donne un petit truc en plus pour se faire une place dans la bonne société c'est un plus non négligeable, il faut qu'elle réussisse à se faire un nom elle aussi"

C'était important car il ne pourrait pas toujours être là pour tout faire pour elle, un jour elle allait devenir une épouse et elle aurait la charge de son foyer sur les bras et aussi la lourde tâche de faire honneur à son nouveau nom de famille, cela serait une charge lourde il en avait conscience être une femme ne rendait pas la vie plus simple bien au contraire. Et puis il fallait qu'il trouve lui aussi l'épouse qui allait lui sied et cela n'était pas simple parce qu'il ne voulait pas se contraindre à prendre le premier nom bien placé qui passe à porter de main pour faire plaisir à tout le monde, il voulait un mariage d'amour et cela n'était pas donné à tout le monde, pouvoir tomber amoureux de la personne qui serait capable de porter le rôle d'épouse de duc cela n'était pas chose aisé.

-" Les autres je peux vous le dire sur ce point là je m'en fiche complétement, si ils préfèrent une épouse trophée et qu'ils ne se sentent pas mal d'être lié par le mariage à une femme qu'ils n'aiment pas tant mieux pour eux, mais moi j'ai vécu avec une mère qui se fichait complétement de ses enfants et de son époux parce qu'elle avait accepté de l'épousé simplement pour son nom, je ne donnerais pas cette vie là a ma descendance, je préfère qu'on me juge et qu'on me dénigre mais avoir une femme qui m'aime et que j'aime la vie sera dure dans tout les cas autant être bien entouré sinon cela ne vaux pas le coup"

Au final Rhys était loin d'être contre le mariage il espérait simplement avoir la chance de pouvoir faire un mariage d'amour ou au moins avoir un réel lien et un réel attachement envers celle qui deviendrait sa femme. Et il savait que si quelqu'un pouvait comprendre son discours c'était Arielle après tout elle avait elle même épousé un jeune homme certes duc mais à l'histoire familiale complexe et désapprouvé par la bonne société anglaise.

-" Je vous remercie pour votre amitié à toute épreuve et vous savez que la réciproque est vrai. Dès que j'aurais un peu de temps pour moi je ferais envoyé un courrier a votre époux pour qu'on s'organise une soirée entre hommes"