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Les Chroniques de Londres
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Time after time - Ft Leopold

Jacob Evans
Jacob Evans
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Message() / Mer 21 Juin - 21:48
Jacob Evans
Time after time @Léopold Howley
ou un retour à la réalité


Comme il était bon de retourner à Londres après ces jours tempétueux. Vivre avec Charlotte était parfois difficile, mais vivre avec une Charlotte enceinte était une infamie. Jacob l’avait présenti, cette intersaison serait plus longue que les précédentes et il n’avait pas eu tort; la mort de la reine avait endeuillé toute la communauté et prolongé légèrement la vie à la campagne. Comme à chaque grossesse, Evans avait fait tout ce qu’il pouvait pour satisfaire les désirs de la mère de ses enfants, mais quel repos était-ce de devoir retourner à Londres pour les affaires. Quand au sexe, Mark lui avait sauvé la peau. Son état de brûlé et la complicité de son meilleur ami avait permis à l’avocat d’éviter tout devoir conjugal. Et puis, on le savait; le repos était la meilleure des choses pour éviter les fausses couches. Alors pas de gestes brusques ou de galipettes! La naissance de la petite dernière récemment, Helen Evans, avait empli le coeur du reste de la famille. Matthew se plaisait encore à jouer les grands-frères et veillait au bien être de la plus petite, secondant comme il pouvait les nurses. Ana avait quitté sa campagne pour tenir compagnie à sa belle-soeur, Quand à Rose-Mary, c’est elle qui avait poussé son grand-frère à s’absenter.

Il n’y avait pas longtemps qu’ils étaient revenus dans leur demeure à Londres, mais en cet après-midi-là, Jacob avait décidé de s’occuper d’affaires urgentes; nombreux étaient les mariages à venir et quoi de mieux que de rendre visite à son pasteur de beau-frère pour en discuter? Après tout, le duc et la duchesse du Gloucester avait été très clair sur la date et elle n’allait pas tarder. C’est donc son dossier sous le bras, sous une pluie battante, qu’il se rendit jusqu’à la St Paul Cathedral. Une fois face à Dieu, il se rendit à la porte du bureau qu’il avait visité avant leur départ. Personne.

- Si vous cherchez le père Howley, mon fils, il est à sa demeure.


Jacob leva la tête pour croiser le regard d’une soeur. Il la remercia alors et tourna les talons pour se rendre au foyer de Léopold. Ce ne fut que quand il vit la porte s’ouvrir que son sourire s’agrandit.

- Bonjour. Je viens voir le Père Howley pour discuter des futurs mariages à venir. Nous avions rendez-vous.

Le domestique hocha la tête et fit entrer l’avocat. Son regard parcourut les murs et la simple décoration, avant qu’on le fasse s’asseoir dans un salon. Posant ses dossiers sur ses genoux, Jacob attendit patiemment tel un enfant un matin de noël.
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Léopold Howley
Léopold Howley
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Message() / Ven 14 Juil - 12:01
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire
La saison approche à grand pas et avec elle les mondanités et autres travaux nécessaire à un prêtre tel qu'il est.  L'intersaison avait eu sa durée,q ui n'avait pas été si courte. Après tout, il y avait eu la disparition tragique de sa majesté la reine Charlotte. Les formalités à mettre en place avec son père, l'archevêque de Canterburry qui l'avait pris sous son aile. Il avait ainsi appris à ses côté la façon dont s'organisait ce genre d'immense obsèques. Le protocole, le travail, les prières et les tenues, le type d'encens et tout ce qui pouvait être nécessaire pour que l'âme de notre défunte reine trouve le repos éternel qu'elle mérite. Puis était venu le grand deuil. Les messes chaque semaine pour son âme, les prières, les espoirs et les pleurs de tout un peuple qui avait perdu sa souveraine.

Combien avait il travaillé sur tout cela ? Écouté des âmes en peine qui pleuraient, qui se questionnaient sur l'avenir de leur pays, de la royauté. Le roi George saurait il gérer les affaires ? Son fils allait il reprendre pleinement sa place de régent ? Et le prince Octavian qu'en devenait il ? Tant de questions qui menaient toujours à la même réponse. Attendre et avoir foi en la royauté.  Pourtant cela avait été épuisant, tout comme les baptêmes qui allaient et venaient, les obsèques et les mariages reportaient dû à ce deuil national. Comment faire la fête alors qu'on pleurait sa majesté ? Pourtant, les mois étant passé et la saison prête à reprendre bien des choses revenaient en force à commencer par les bancs de mariages qui s'entassaient. Les cérémonies à préparer, les baptêmes à organiser et en tous ceux ci, viendrait bientôt celui de sa nièce nouvellement née. Si il avait été ravie d'apprendre sa naissance, savoir comment elle avait été conçu ne cessait de l'agacer, ce qui était des plus stupide, puisqu'il avait lui même découvert sa sexualité durant l'intersaison avec un certain marquis qui lui avait appris que recevoir l'attention était une chose qui pouvait vous mettre dans le plus terrible des émois.

Néanmoins, en ce jour ou l'émoi ce faisait différent, le prêtre n'avait pu cesser de penser à l'arrivée de son invité. Il avait fait préparer la maison pour l'arrivée de son beau frère et avait même demandé à Mrs Jenkins de préparer la chambre d'ami si jamais celui ci souhaitait demeurer en ces lieu à la nuit tombée. Après tout, il était un membre de la famille, il était normal qu'il lui offre l'hospitalité. Patientant donc dans son bureau, travaillant sur les sermons à venir et l'échange des vœux d'un couple de bourgeois qui devrait échanger les alliances peu après la présentation à la princesse, jusqu'à ce moment ou l'on vint à l'avertir de l'arrivée de son invité. Gardant son calme et son sang froid, il fit signe à son majordome qui servait aussi de valet de faire entrer l'homme, feignant cette douce indifférence qu'il avait tant travaillé. Il ne fallut point longtemps avant qu'on introduise son beau frère dans la pièce alors qu'il continuait d'écrire son sermon du dimanche à venir.

« Merci Wellesby. Vous pouvez nous laisser, fermer la porte derrière en sortant et dite à Mrs Jenkins de nous apporter du thé et une collation. »

Laissant le domestique quitter les lieux en obeissant, le pretre posa sa plume et se leva, faisant le tour du bureau, un sourire aux lèvres. Il ne voulait pas se précipiter. Il était simplement heureux de revoir cet homme qui accelérais son pouls et le lui fit savoir en posant sa main sur sa joue.

« Jacob, cela fait si longtemps. »

Une caresse délicate suivi d'un baiser doux sur ses lèvres dont il profita quelques secondes avant de le rompre et de lui sourire de plus belle.

« Comment vas tu ? Tu n'es pas trop épuisé par la route ? »

Des banalités, mais qui lui permirent de rejoindre son bureau et de l'inviter à prendre place sur le siège face à lui alors que quelques instants plus tard on toquait à la porte pour amener thé et petits gâteaux qu'on posa sur le bureau avant de les laisser seuls à nouveau. Certaines discussions allaient devoir prendre place, mais pourquoi ne pas prendre le temps d'un échange entre amant avant de parler contrats de mariages et organisations.


( Pando )

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Jacob Evans
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Message() / Sam 15 Juil - 17:51
Jacob Evans
Time after time @Léopold Howley
ou un retour à la réalité



Jacob observait la sobre décoration de la maison qui était celle de son aimé. Il repensait parfois à ces moments d’attente juste avant un examen du barreau. Le jeune homme était parfois assis de la sorte, un dossier à traiter sur les genoux. Comme si son destin allait être décidé en une rencontre. Après tout, n’avait-il pas été le cas de sa première entrevue avec Léopold ? Ou plutôt à chaque fois que leurs regards se croisaient ? Il y avait quelque chose dans leur lien qui était indescriptible que même un avocat expérimenté ne pouvait décrire. Il avait cru ce lien détruit durant ses débuts en tant qu’époux, que père. Qu’il avait perdu la personne qui lui provoquait certaines émotions. Pourtant, le désastre de l’incendie leur avait fait réaliser l’infime chose qu’était la vie. Puis Rose-Mary s’en était mêlé. Jacob avait failli perdre la vie à nouveau. Une chose qui peut-être avait encore joué lorsque les deux hommes s’étaient retrouvés à nouveaux presque nus sous les yeux du divin. Tout était prêt à les séparer et pourtant ils revenaient toujours l’un à l’autre.

Wellesby fit entrer l’avocat qui afficha une mine professionnelle. Plus les années passées, plus le visage de son propre père se dessinait sur le sien. Pourtant, la douceur de sa mère restait présente, sûrement une chose que Léopold avait su voir. Il s’avança lentement, tandis qu’il détaillait d’un œil fin l’homme d’église écrire. Sa mâchoire carrée s’activer pour donner des ordres à ses domestiques.

- Merci de m’accorder ce moment, mon père, se contenta-t-il de dire le temps que la porte se ferme.

Le domestique éloigné, Jacob regarda l’homme faire le tour du bureau le sourire aux lèvres. Sourire qui fut rejoint par le sien, quand il sentit sa main contre sa joue. L’avocat posa alors sa main sur la sienne doucement.

- Je ne te le fais pas dire…

Il répondit au baiser tout aussi tendrement, lachant sa main pour poser les siennes sur ses joues. Puis, il le laissa s’éloigner tranquillement et répondant à l’invitation de prendre place.

- Un peu épuisé par la montagne d’unions qui s’amoncèle et les dossiers qui ne désemplissent pas. Mais la route fut agréable je te remercie. Et toi donc ?


L’avocat regarda le domestique déposé du thé et de la nourriture, avant de disparaitre à nouveau. Non, ils n’étaient pas tout à fait seuls par ici. Il se fallait d’être prudent. Pourtant, cela n’empêcha pas qu’une fois la porte close, Jacob dépose un baiser sur la main du prêtre, qu’il prit ensuite un instant entre ses doigts fins.

- Je m’en veux de ne point avoir été là pour te soutenir lors des obsèques de la reine. Cela a du être éprouvant. En tout cas, je suis ravi de te voir, sincèrement. Tu rayonnes toujours autant. Et tu m’as…manqué.

Il lui offrit un sourire, jouant légèrement avec ses doigts. Est-ce qu’il s’en voulait de ne pas être revenu plus tôt ? Aucune raison de mentir. Mais la naissance d’Helen avait été une véritable tornade dans sa vie nouvellement constituée. Sûrement qu’ils aborderait la question sous peu, vu que le baptême de la petite Evans était au programme. Pour l’instant, Jacob ne voulait pas en parler.

Il finit par lacher sa main un instant pour prendre une tasse de thé et en boire le breuvage. Était-il nerveux ? Cela pouvait s’avérer juste et inconscient, mais pourquoi ? Enfin, il pouvait passer du temps avec son amant. Il déposa la tasse à nouveau.

- Alors par quoi commençons-nous ?
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Léopold Howley
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Message() / Mar 1 Aoû - 11:26
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire
Revoir cet homme qui avait disparu à sa vue depuis des mois l'avait mis dans un état d'attente et d'excitation qu'il ne saurait décrire. Revoir Jacob, ce n'était pas rien, pas alors qu'il avait tant changé durant l'intersaison, pas alors qu'il avait commencé ce long et périlleux chemin qu'était l'acceptation de soit. Bien sur, c'était douloureux et difficile, il continuait de se blâmer, de douter, de craindre. Mais il était entouré d'amis qui le rassérénait sur son état, sur sa vie, sur sa droiture et ainsi, comment continuer de se croire habité par le démon ? Comment continuer de se croire maudit quand on était ainsi épaulé par l'amitié sincère ?

C'était pour cela qu'il avait été aussi content de revoir son amant, qu'il avait eu cette force d'accepter son attirance et ses sentiments et d'aller vers lui à son entrée. Certes, il continuait de garder ses précautions d'être certain que personne ne les verraient ou ne les entendrait, mais la chaleur de sa peau sous sa peau, le piquant de ce rasage matinale qui commençait à passer et bien sur, la douceur et le velouté de ses lèvres sur les siennes qui faisaient voleter en son ventre des milliers d'aigrettes de pissenlit voletant au vent. Bien sur, le fait que l'homme lui rende son baiser ou pose ses propres mains sur sa mâchoire n'y était pas pour rien, mais ces salutations devraient s'écourter. Le domestique reviendrait bien vite et il serait des plus inopportun qu'il trouve son maitre les lèvres scellée à celle d'un homme et encore plus si celui ci était son beau frère.

Reprenant place à son bureau, restant malgré tout plus léger qu'il ne l'avait longtemps était envers cet homme qu'il avait repoussé tant que possible par le passé, il chercha à prendre de ses nouvelles alors que, tel que prévu, le domestique revenait les servir, trouvant ainsi deux hommes prenant des nouvelles l'un de l'autre. Quoi de plus naturel pour des membres d'une même famille ne s'étant point vu depuis plusieurs mois ?

« Je suis ravi d'apprendre que ton cabinet tourne au mieux. C'est preuve de tes grandes qualités d'avocat. Quant aux unions à venir, sache que bien des unions passent par d'autres avocats. Qu'ils soient de petites gens ou de grand nobles, tous doivent passer par ma bénédiction, je comprends donc le surplus de travail, mais suis toujours ravi de te voir pour parler de ces noces à venir. »

Le sourire du prêtre s’élargit un peu alors qu'il plongeait son regard dans celui de l'avocat, son ton indiquant clairement, qu'il était ravi de le voir, peu importe les circonstances.

« Pour ce qui est du départ de feu sa majesté la reine. Tu n'aurai rien pu faire pour m'aider. C'était là un moment de deuil et de recueillement, de prières. Si il fut plus  intense de par l'importance de celle qui à rejoint notre seigneur, cela reste des obsèques et je fut honoré de pouvoir aider père dans ce cérémoniel. »

Un peu de sérieux dans sa voix. Ce n'était pas rien d'officier dans l'ombre de l'archevêque de Canterburry. De toucher à la royauté, au divin, d'être parmi cette procession de prêtre pour la recommandation de l'âme de la reine face à tous ces princes et princesses d'Angleterres jeunes ou moins jeunes. Il se souvenait avoir un instant croiser le regard du prince Octavian, un homme qu'il considéré comme un ami aussi insolent puisse t il être de se croire ami d'un prince d'Angleterre et lui avoir envoyer de par son regard, toute la compassion et la chaleur qu'il pouvait.
Néanmoins, ils n'étaient pas là pour parler de ces tristes moments, mais pour préparer des noces à venir.
Son beau frère demandant ainsi par quoi ils pouvaient commencer, le prêtre eu un sourire de coin, avant de se racler la gorge.

« Mieux vaut que je ne te dise pas ce par quoi j'aimerais commencer. J'ai plusieurs banc de mariages validé dont j'aimerais que nous revalidions les contrats entre les deux parties. Egalement faire le point sur les nouveaux banc qui viennent d'arriver, j'ai donné ta cartes à certaines familles qui te contacterons certainement pour les aider à établir les contrats nécessaire pour les transferts de Dot. Une fois que nous aurons terminé, je me suis permis de demander à ma cuisinière de préparer le couvert et la chambre d'ami. Je me suis dit que tu serai fatigué et souhaiterai pouvoir te reposer. La cuisinière quitte la maison après le repas et ne reviens qu'au petit matin. Il n'y aura donc que nous dans la maison pour la nuit. »

Il avait continué d'écrire durant tout le temps de sa litanie, sachant parfaitement faire deux choses à  la fois. Pourtant, lorsqu'il lui annonça qu'il l'invitait à dîner et à rester pour la nuit, ses joues ne purent s’empêcher de trahir son émois en rosissant légèrement.

« Mais pour l'heure nous avons le mariage de la fille Radcliffe qui doit avoir lieu le lendemain du début de la saison. Ainsi que les finalisations pour les mariages du Duc de Northumberland et du Marquis de Berkeley. Lord Seymour m'a fait transmettre le contrat de mariage qu'il à lui même établi. Celui ci est signé du futur époux et j'aurai besoin de toi pour valider la demande de fiducie de la dot de la fiancée. Pour le marquis c'est un contrat classique que je souhaite que nous revalidions. N'hésite pas à te servir en biscuit et en thé...ou en baisers...si ...tu as envie... »

Nouveau rougissement, alors qu'il attrapait une pochette dans laquelle était rangé bon nombres de documents pour les noces à venir. Banc et contrats associés ensemble avec les dates des noces prévue.



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Jacob Evans
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Message() / Ven 18 Aoû - 16:21
Jacob Evans
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ou un retour à la réalité


La douceur de ses regards, de sa peau, de son sourire…Il se rendait compte que tout cela lui avait véritablement manqué. Lui qui avait été dans la tourmente toute cette intersaison avec la grossesse et la naissance de sa jeune enfant. Puis, le fait qu’on avait conseillé à la jeune maman de rester au maximum alité n’aidait pas l’avocat à rester tranquille. Quelques remords peut-être, mais quand il se trouvait en face de l’ange en tenue de prêtre, ce genre de soucis n’étaient plus. Ses lèvres sur les siennes en étaient peut-être une des raisons.

Les salutations passées, ils abordèrent le sujet de sa visite: les mariages et les naissances. Un petit sourire en coin traversa ses lèvres tandis que Leopold le rassurait sur la pile de travail à venir.

- Oh j’en suis conscient, tu sais. Pourtant, le cabinet Evans est réputé. Enfin, il l’a toujours été grâce au ciel. Et qui te dit que cela ne me met pas en joie de venir travailler ici?

Ils enchainèrent sur les récents évènements et Jacob insista sur ses excuses de ne pas avoir été aux cotés de celui qu’il aimait. Mais Leopold le rassura encore une fois.

- Je sais que cela avait de l’importance à tes yeux, malgré la tristesse de l’évènement. Si j’avais été d’autre naissance, j’aurais été fier d’être aux cotés du futur archevêque.
-
- Oui il arrivait parfois que Jacob imagine ce qu’il aurait été si il avait été femme. Tout aurait été plus simple. Il vivrait une vie tout à fait convenable comme Ana et ces histoires de péché ne seraient pas au goût du jour. Bon, il aurait sûrement moins de liberté et plus de devoir…Mais il ne valait mieux pas y penser. Place au travail. Un regard se leva sur le prêtre quand celui-ci lui indiqua avoir prévu qu’il reste sûrement cette nuit.

- Je vois que tu as prévu que nous travaillons au moins jusqu’à l’aube…à moins que vous aillez d’autres choses en tête très cher?

Un petit sourire taquin se dessina sur ses lèvres comme autrefois lorsqu’il s’amusait à l’embêter. Dans son regard, Leopold pouvait bien y découvrir cette flamme d’antan si dévorante de vérité et de désir.

L’homme d’église reprit pourtant très vite, tandis que Jacob se levait pour se mettre derrière lui et déposer une main sur son épaule, avant d’attraper la pochette.

- Voyons-voir tout cela…

Déposant un baiser sur sa joue, il retourna s’asseoir à sa place et commença à analyser les quelques contrats à sa disposition. Au bout de plusieurs minutes, et après avoir griffonner quelques notes dans son carnet, il reprit.

- Je ne vois pas de problèmes à celui de Lord Seymour. La dot me semble correcte surtout pour deux duchés. Quand au marquis, je ne vois pas de raison de ne pas la confirmer. Qu’en est-il des Radcliffe? Dois-je t’embrasser avant d’avoir plus d’informations?
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Léopold Howley
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Message() / Mer 13 Sep - 20:48
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire
Un sourire confiant prenait ses lèvres alors qu'il observait l'avocat, continuant son travail d'écriture, annotant des noms et des dates pour des noces à venir, des baptêmes à préparer. Le monde ne se cloîtrait pas à la haute société et bien des gens se liaient par le saint sacrement du mariage ou faisait entrer leurs enfants dans la maison de Dieu pour les baptiser. Néanmoins, il y avait bien des affaires qui requerraient un avocat et si grand nombre de nobles avaient suivi des formations dans ce domaine, d'autres avaient besoin de l'aide d'un avocat et vers qui se tournait on quand on cherchait de l'aide, si ce n'est envers son prêtre qui ne manquait jamais de donner le nom de son beau frère. Ainsi prospérait ses affaires et ainsi le gardait il éloigner de lui, une façon de garder la tentation à distance, bien que cette tentation soit en l'instant à l'observer, laissant comme des milliers de fourmis qui parcourent son corps. Les discussions allant et venant, autant sur l'instant que sur l'intersaison qui venait de se cloturer, les mots de Jacob le touchèrent et pourtant...

« Tu aurai été d'autre naissance, tu n'aurai point eu mon intérêt. Mais dans l'hypothèse ou j'aurai été tel que les hommes le souhaite, j'aurai été honoré par ta présence. »

Un regard torve se pose sur l'homme à la mèche grise, avant de revenir sur les documents face à lui qui se remplissait de son écriture soignée. Sérieux, studieux, il voulait que le travail soit fait avant de se laisser aller à toute distraction en compagnie de son beau-frère et amant. C'était peut etre là une de ses plus belle qualité, que celle d'être consciencieux. Lui expliquant malgré tout le programme, il se stoppa un instant, observant Jacob.

« J'ai prévu de travailler pour l'après midi et de passer une agréable soirée en compagnie du mari de ma sœur. Une chambre t'es préparée si tu le souhaite, mais je ne te forcerai point à rester dormir ici si tu préfère rentrer auprès de ta femme et de ton nourrisson... »

Son regard se porta à nouveau sur ses documents, un silence de quelques secondes se faisant avant qu'il ne dise d'une voix plus faible

« Ma chambre est à coté de celle des invités... »

Les joues légèrement rougissante, il n'entendit que le bruit de la chaise qui racle le sol, alors que Jacob venant récupérer les papiers pour se mettre au travail, venait poser un baiser aussi brulant que les flammes de l'enfer sur sa joue, sa main sur le bureau, laissant pousser un petit soupir à l'homme de Dieu.

« Très jolie bague...je suis ravi que mon cadeau d'anniversaire t'ai plu... »

C'était là la version officielle et même si ils étaient en sécurité...à l'abri des regards indiscret...les murs pouvaient écouter. Parlant ainsi du cas Seymour, le prêtre hocha la tête. Le fiancé souhaitait laissé sa dot à sa future épouse en témoignage de son affection. C'était un cas rare, mais pas non plus exceptionnel.

«Les bancs doivent être publié dès que la signature du contrat de mariage aura été effectué. SI tout se passe bien, je pourrais célébrer les noces dans deux mois. »

Il avait volontairement omis la question sur le baiser., gêné par celle ci...Car non, Léopold quoiqu'on en dise, ne savait pas montrer si clairement ses sentiments, bon anglais qu'il était, bon croyant qu'il été toujours torturé par son amour et son péché.

«  Il faudrait aller voir les Porter également. Il semblerait que leur père ne soit plus bien loin de rencontrer notre seigneur et il voudrait mettre ses affaires en ordres avant que je ne vienne lui offrir les derniers sacrements. »

c'était toujours terrible que de devoir ainsi dire au revoir à une personne de sa communauté et pourtant, n'étais ce pas la vie qui était ainsi ?

« J'ai...j'ai fait demandé un rôti pour ce soir...c'est...C'est bien ton plat favori ? »



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Message() / Mer 20 Sep - 10:57
Jacob Evans
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Les affaires Evans allaient de bon train, malgré que la vie de famille soit quelque peu chaotique. Entre un mari peu présent et une femme alitée, les disputes devenaient parfois houleuses et on les mettait loin des oreilles des jeunes enfants. Tout était raison à s’enfuir pour Jacob qui était torturé entre ses pulsions et ses devoirs. Pourtant, il était aujourd’hui dans le bureau de son beau-frère à travailler, discutant également de choses et d’autres dans la plus grande discrétion.

Jacob afficha un sourire mutin au prêtre. Oui, ils ne seraient pas là si le péché de leur attraction n’était point. Cela serait d’ailleurs bien plus simple et cette réunion aurait eu été des plus cordiales. Alors qu’il le taquinait encore et toujours, Leopold fut bref, expliquant ses intentions dans un premier lieu. Jacob détourna le regard, avant d’entendre dans un petit silence la voix timide de son amant. Des mots qui le firent sourire tant cela était dit avec légère insinuation. L’avocat se leva, prit ce dont il avait besoin, avant qu’un autre commentaire n’intervienne.

- Il faut bien que j’honore ce dernier, n’est-il pas?

Un pacte, une promesse. Un dévouement. Ils enchainèrent très vite sur le travail et Jacob redevint l’avocat qu’on lui avait appris à être. Il hocha la tête aux propos énoncés.

- Deux mois semblent justes. Ce sera un très beau mariage vu ce qu’on en entend. Un mariage d’amour qui n’en a jamais rêvé?

Hochant ensuite la tête propos des Porter, il reprit.

- J’en ai entendu parler oui. Le pauvre homme.

Jacob eut une pensée pour son père ainsi que pour sa mère. L’avocat espérait que sa mère ne le jugeait pas trop de là ou elle était. Leopold changea rapidement son esprit en énonçant son plat favori.

- Je vois que ton esprit s’en souvient très clairement, dit il taquin.

L’après-midi continua entre toutes les affaires à traiter et les discrètes intentions de l’un et de l’autre. Une fois terminées, Jacob se leva pour s’étirer.

- N’as-tu point de whisky?J’apprécierais boire un verre avant diner si tu me l’autorise.
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Léopold Howley
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Message() / Mar 31 Oct - 20:22
Léopold Howley

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C'était une chose étrange que d'être en ce lieu avec lui. Certes, c'était pour le travail, c'était pour mettre des choses en places, des mariages, des baptêmes, des enterrements, des contrats et des signatures qui enchaînent les hommes les uns aux autres, qui les assurent de certaines choses car la foi n'est pas assez forte pour ces personnes. Croire en l'autre n'est pas assez fort et au final, est il plus que toutes ces personnes, lui qui ne fait que peu confiance à autrui alors qu'il est l'oreille de tous. Peut être est ce pour cela après tout qu'il est si prudent. Parce qu'il connaît la noirceur de certain cœurs, qu'il sait combien certaines personnes pourraient l'utiliser, le moquer, le vendre pour le simple fait de...quoi ? Etre un bon chrétien et jeter la première pierre ? Car n'est ce pas ce qui se passe en général ? Chaque personne en ce monde jette des pierres sur les autres sans se rendre compte que son âme n'est pas plus blanche que celle qu'ils vilipendent.

Alors il joue le jeu de la société, un jeu qui se veut peut être noble mais qui ne l'est pas tant. Car que peut il bien y avoir de noble dans le fait de faire ce genre de choses avec l'homme qui a épousé sa sœur devant Dieu ? Pourtant, il en joue, encore et encore, il cherche des moyens de le trouver, de le retrouver de l'aimer comme son cœur le désire tant et se fait l'effet d'un adolescent sous ses regards et ses mots. Un jeune garçon qui n'a pas encore perdu sa gourme mais après tout, ne l'a t il pas perdu récemment avec ce même homme face à lui ? Cet homme à qui il a offert une chevalière comme présent pour son anniversaire. Un présent que tous prendrons pour ce qu'il est. Un objet offert sans se douter qu'au dessous de tout cela se cache la vérité d'un gage d'amour. Vu pour cela, par celui à qui il l'a offert, le prêtre ne peut se retenir de sourire, cette marque de joie s'accentuant aux mots de son amant sur le mariage d'amour.

« J'en rêve encore. Bien que je sache ne pas être en position d'en obtenir un et pourtant n'est ce pas ce qui s'apparente à une alliance qui seint mon doigt et celui de la personne que j'ai choisi ? »

Un bref contact oculaire, une façon rapide pour les hommes de se comprendre, de savoir que si cela avait été permis, si Dieu, l'avait autorisé ils auraient été époux et non...amants caché. Néanmoins les discussions continuaient d'aller sur le travail, les papiers et si les mariages étaient à venir avec la saison qui approchait, il y avait également les décès, les baptêmes et plein de choses qui se gèrent entre l'église et l'état. Ne sont ils pas étroitement lié après tout ? Néanmoins la perte d'un paroissien reste toujours une triste expérience que ce soit pour la communauté ou pour la famille qui perdra sou peu l'être aimé.

« Viens un temps ou chacun d'entre nous devra rejoindre notre créateur. Réjouissons nous pour lui de le voir rejoindre notre dieu et pleurons avec sa famille de son absence. »

Un sourire doux et chaleureux pris le visage de l'homme. Il y croyait, a cet espoir, à l'au delà, à la vie éternelle et à la paix. A l'amour. Il y croyait et le prouverait tant que possible. Il fallait se réjouir d'avoir connu une personne et non pleurer sa perte. Bien que cela soit plus simple à dire qu'à faire. Comment faire cela d'une meilleure façon qu'en prouvant qu'il se souvient de ses goûts, de son plat favori, de ce qu'il peut aimer ou non dans la vie. Les sourires que les hommes s'échangèrent montrèrent qu'ils avaient une certaine complicité.

« Je me souviens de bien des choses concernant ceux qui me sont  cher... Le whisky est dans le salon. Je n'en ai pas dans mon bureau. Souhaite tu que l'on prenne une pause pour prendre un verre ? »

Se levant doucement, le prêtre contourna son bureau, prêt à rejoindre le salon et pourtant, alors qu'il approchait de l'homme, il tendit les doigts, les laissant glisser entre ses boucles, un sourire doux aux lèvres.

« Tu grisonne...cela te va bien..»

Un nouveau regard avant qu'il ne se baisse et ne vienne poser un tendre baiser sur les lèvres de son amant, un instant de douceur qu'il vole encore au temps des hommes, mais qui lui fait tant de bien, loin des actes empli de luxure qu'ils avaient vécu il y a quelques mois à peine. Un instant entre deux cœurs et non deux corps.


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Message() / Sam 18 Nov - 17:17
Jacob Evans
Time after time @Léopold Howley
ou un retour à la réalité




Ils avaient travaillés longuement, reprenant ce quotidien lié à la haute société. Eux n’étant que de pauvres serviteurs de cette dernière. Des pauvres serviteurs qui se cachaient dans un bureau pour laisser vivre une attirance interdite. Deux adolescents, voilà ce qu’ils redevenaient en la présence de l’autre. Jacob ne lâchait jamais cette chevalière, ce présent que son désormais amant lui avait offert quand son dernier printemps était passé. Un gage d’amour… L’avocat lève son regard sur le prêtre quand il parle d’alliance. Oh oui, si il y avait eu autre naissance, ils ne seraient pas entrain de faire autant de sous entendu dans leurs discours.

- Je suppose.

Se contenta-t-il de dire, tandis qu’ils continuaient leur travail. Les deux hommes devièrent cependant sur la mort. Evans ne dit rien. Il n’aimait pas y penser. Il pleurait encore sa mère. Il espérait ne pas pleurer un enfant. Mais le sujet changea pour quelque chose de plus joyeux: le repas du soir.

Dossiers terminés, Jacob s’étira prononçant son envie de déguster un breuvage qu’il appréciait tant bien que mal.

- Je pense que cela est une divine idée. Mon cerveau bouillonne un peu trop.

L’avocat le regarda s’approcher, un petit sourire au visage. Quand l’homme d’église passa une main dans ses boucles, le père de famille frotta légèrement sa main contre celle-ci.

- Je prends de l’âge mon cher. Je suis toujours plus âgé que toi.

Jacob profita de l’instant pour poser sa main sur la joue de Léopold, se laissant embrasser. Il embrassa ensuite son front, avant de se retourner pour rejoindre le salon. Une fois au sein de celui-ci, il prit de quoi les servir. Deux verres. Puis ils retournèrent travailler quelque peu jusqu’au diner.

- C’était délicieux, finit par prononcer Jacob, une fois ce dernier terminé. Ton cuisinier est toujours aussi performant.
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Léopold Howley
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Message() / Lun 4 Déc - 14:17
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire
Des mots et des regards qui se suivent et s’enchaînent. Des tics, petits sourires en coins, amusés ou charmeur du simple fait de voir l'autre dans cette pièce, de le voir travailler, sérieux, son regard sur les documents, cette fine ligne sur son front trahissant sa concentration, cette boucle qui glisse de la masse capillaire. Il apprécie, ce moment de simplicité. Ce moment ou ils sont juste là, ensemble, sans se jeter l'un sur l'autre, sans être blessé par la fièvre du désir, l'urgence de l'instant. Non, ils sont ensemble et pour l'instant, ils volent ces moments de vie, d'amour, de tendresse alors que les bougies envoient de délicates lueurs sur les pierres de leurs chevalières rappelant ce lien qui les unit en secret.

L'homme d'église tentait quoiqu'il en soit d'être un hôte convenable, bien que son désir pour celui qui faisait battre un peu plus fort transparaisse dans son état et ses mots, dans le rouge de ses joues et les sourires stupide qu'il ne cessait de lui offrir. Un verre fut proposer, car c'était ce que l'on faisait entre messieurs, boire un verre, pourtant il ne put retenir sa main de glisser entre les boucles, son rire de tinter joyeusement à sa réponse, ni son regard de brûler d'un sentiment amoureux alors qu'il appuyait sa joue contre la paume de l'avocat, le laissant lui offrir ces quelques baisers de tendresse qui lui chauffait l'âme.

« Qu'importe l'âge, tu reste toujours aussi séduisant à mon regard Jacob. »

Un sourire niais, charmeur, alors qu'ils quittent le bureau pour rejoindre la pièce de détente, se servant ce verre qu'ils avaient tant mérité avec leur travail, avec leur journée, avec leur maintiens. Le prêtre laissa aller des discussion plus mondaine et privé. Prenant des nouvelles de sa sœur et des enfants. Se réjouissant de chaque progrès que pouvait faire Matthew ou Isaac, se demandant si les demoiselles avaient appréciée les poupées qu'il avait fait parvenir pour les fêtes en présent. Il lui parla aussi de l'intersaison, ne lui cachant rien. Il lui parla ainsi de son séjour chez les Berkeley et de la douairière qui l'avait pris sous son aile pour l'aider à trouver femme, car il avait pour obligation de se marier. Il lui parla, non sans gêne de sa promenade sur les bord du lac du domaine et de sa vision du marquis dans son plus simple appareil, rougissant en comparant son membre à un concombre des mers ou a la chute qu'il a fait en perdant ses moyens, bien qu'il en rit également. Après tout, cela faisait une belle anecdote. Il lui parla aussi du bordel et de sa rencontre avec un courtisan. Du pourquoi il l'avait fait à savoir si il aimait les hommes ou si il aimait Jacob. La réponse avait été les deux et il ne voulait pas lui cacher que malgré tout l'amour qu'il pouvait avoir pour lui, avoir un ami qui aimait les hommes et l'aidait à apprendre des choses sur lui même était important et qu'il espérait pour lui montrer ce qu'il avait appris à son coté plus tard. Certes cela lui donna le teint d'une pivoine car il était ici un peu plus entreprenant, expliquant clairement à cet homme qui avait hâte d'avoir de nouveaux moments au lit en sa compagnie pour son plaisir.

Bien sur, tout cela avait été fait et dit dans le secret de la pièce, loin des oreilles indiscrète de la seule employé encore présente à cette heure à savoir la cuisinière qui finit par les appeler pour le diner. Celui ci fut on ne peut plus délicieux, ponctué de conversation et de rires, jusqu'au dessert qui offrit une touche sucrée des plus bienvenue pour finaliser ce repas qui avait laissé entrapercevoir le nom de Luisa Hammond comme jeune femme à courtiser pour cette saison. Il fut proposer d'aller prendre un peu de temps pour digérer dans le salon alors que la cuisinière débarrassait la table. Il fallut environ une heure avant qu'elle n'annonce son départ en signifiant qu'elle avait préparé un bain chaud et la chambre pour Jacob. Enfin seul dans la demeure, sans plus aucun domestique pour les interrompre ou les importuné, le prêtre se leva et avec un air gêné dit.

« Je...j'ai fait préparer un bain...il est assez grand... pour deux si...Tu as envie. Je ne souhaite pas t'obliger ni t'importuner durant ta toilette si... enfin... »


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Message() / Lun 11 Déc - 20:53
Jacob Evans


Time after time @Léopold Howley
ou un retour à la réalité


Une journée longue mais point déplaisante. C’est ce qu’avait pensé Jacob en lâchant enfin les documents qu’ils avaient consultés des heures durant. Oh certes, les derniers moments avec son très cher amant n’avaient rien à voir avec ces échanges assez formels qu’ils concluaient en ce moment. Il était parfois reposant de ne pas être dans l’urgence de l’interdit, dans la sauvagerie de la luxure. Juste quelques regards, quelques mots d’amours et de compliments. Juste deux êtres qui appréciaient se côtoyer pour n’importe quelle activité. Un moyen de couper avec la réalité sans vraiment le faire.

Un verre. Un échange de gestes tendres et des rires sincères. La phrase de Léopold lui alla malgré elle droit au coeur et arrache un sourire niais à l’avocat, auquel Léopold répond. Ils filèrent dans le bureau, discutant de leur quotidien. De Charlotte, des enfants. Et le prêtre lui fit des aveux auxquels Jacob ne s’attendait pas vraiment, mais qui furent accueillis avec rire et agrément. Oui, il fallait qu’il se marie, même si Jacob savait que cela risquait de fortement réduire leurs entrevues. Après tout, le Howley se devait de faire un héritier à la famille, même si il y avait de fortes chances que son neveu ne prenne sa suite. L’anecdote sur le marquis fit avoir un fou rire à l’avocat qui lui conta sa fête d’anniversaire et le cadeau adorable que son fils lui avait fait: un récital de piano et de chant approximatif certes, mais tout à fait adorable. Pourtant quand Léopold évoqua le bordel, Jacob se renferma légèrement. Au fil des explications, l’avocat se calma et lui expliqua qu’il avait hâte de voir ce qu’il lui préparait. Cela se soldant d’une lèvre glissée entre ses incisives et d’un regard joueur.

Le diner fut simple, sans chichis. L’évocation de la jeune femme convoité ne fit qu’hocher la tête à Jacob. Effectivement, cette demoiselle lui semblait remarquable et il n’avait entendu que des bons échos de cette dernière. Point de jalousie cependant. Oui, l’homme avait confiance en celui qui à présent l’invitait dans le salon. L’avocat continua alors son histoire sur l’anniversaire organisé et les invités tous divers et variés. Cela jusqu’à ce que l’homme d’église ne se lève et lui annonce avoir préparer un moment de détente. Jacob se leva alors pour venir prendre la main de son amant, le regard tendre.

- Je serai ravi de le partager avec toi.

Il embrassa ensuite sa joue et rejoint ses quartiers pour se changer et enfiler un peignoir de convenance. Une fois dans la salle de bain, rejoint par l’homme de son coeur, Jacob retira le peu de tissu qui lui restait et glissa dans l’eau chaude, invitant Léopold à venir entre ses bras. Prenant ses mains dans les siennes, il colla son torse contre son dos, posant sa tête contre son épaule.

- Tu as eu une superbe idée. Après l’effort, le réconfort.
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Message() / Ven 5 Jan - 11:09
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire
Les yeux mi clos, la respiration lente, je flotte dans cet état semi conscient, l'eau chaude enveloppant mon corps et mon esprit aussi bien qu'un cocon douillet, qu'un duvet de plume lourd et chaud qui vous offre la douce promesse d'un sommeil réparateur et profond, d'un abandon des tracas qui peuvent vous assaillir. L'odeur du savon, de la chaleur m'enveloppait tout autant que celle de cet homme qui reposait entre mes bras. Mélange de musc et de bois de santal, qui, malgré notre bain commun semblait restait sur sa peau comme si elle était naturelle.
Assis dans la baignoire assez large pour nous contenir tout les deux, je laisser cet instant s'éterniser, se prolonger jusqu'à devenir une éternité, un toujours que j'appelais de mes vœux alors que mes paupières, se fermaient sur le rideau de nos vie et que mon visage s'enfouissant dans les boucles brunes parsemé de fin filin d'argent. Un rêve éveillé, un instant de grâce et d'éternité.
Si nous étions né à une autre époque....si nous avions vu le jour quelques siècles plus tard...ces bains seraient monnaie courante, une habitude délassante et bienvenue que nous accueillerions de nos vœux, comme la promesse d'une fin de journée sous l'hospice de la félicité et de bien être. Si nous étions né un peu plus tard, cela aurai été ma sœur qui aurai levé son verre, émue alors que j'aurai plongé mon regard empli d'étoiles dans celui de mon jeune époux, un sourire mutin sur ses lèvres alors que nos mains jointes se seraient serti de l'anneau d'or nous liant l'un à l'autre. Nous aurions pris demeure, aurions adopté des animaux et pourquoi pas, si le monde avait assez évolué pour ne point jeter sur nous l’opprobre d'une horreur faite par les hommes aux enfants, un fils ou une fille que nous aurions sorti de l'orphelinat pour en faire ce qu'il ou elle était sans le savoir. Le diamant le plus précieux de ce monde.
Mais nous étions à notre époque. Celle du Roi George III, celle ou nous pouvions être pendu pour le simple fait de nous aimer. La société, la religion...poussait le monde vers l'élévation, la reproduction, l'enfantement pour étendre notre nation, notre espèce et l'amour entre deux hommes resterait à jamais fertile. Alors, je profitais de ce moment, je profitais de ce vol a l'éternité, laissant ma main glisser le loin d'une épaule et d'un bras, jusqu'à ce que ma main trouve sa consœur et que nos doigts se liant devant nos yeux, les pierres rouges et mauves de nos chevalière scintillent doucement à la lueur délicate des bougies.
Ce fut là, alors que nos yeux toisaient ces mains d'hommes entrelacé, que l'homme à la chevelure parsemée d'étoile le complimentait que l'homme de Dieu, dans toute sa timidité et sa candeur osa se dévoiler.

« J'ai trouvé en vous, mon cher, tout ce que l'univers ne dévoile pas. J'ai vu un monde et un hémisphère couvert d'étoile qui portaient votre éclat. J'ai été envouté par votre sourire et vos yeux, par cet éclat mordoré qui les habitaient et que mes lèvres se sont posé sur les votres... Ce fut comme un voyage dans un ciel étoilé. »

Avec difficulté, il déglutit, n'étant point habitué à se livrer de la sorte. Et alors que ses paupières se fermaient, le séparant de la réalité, il continua

« Puis le temps est passé, et pourtant, je n'ai jamais cessé de pensait à votre sourire illuminé, même quand je restais loin de vous puisqu'il semblerait qu'aucune personne n'ai su explorer cet univers que j'ai découvert en sentant ce parfum émanant de votre cou. Pour cet instant volé...laissé moi vous offrir quelques baisers...un peu d'amour et de tendresse, là dans le creux de mes bras. »

Une seconde de silence, de nouveau, alors que les lèvres tremblante de timidité et de tendresse du prêtre venaient se repaitre de la peau délicate qui se dévoilait sur le cou et à l'arrière de l'oreille de son aimé.

« Que ces baisers sincères... puisse vous fredonner sans trêves que vous êtes... et serait toujours aimé...mon amour... »

La main tremblante de cette déclaration, de cette promesse qu'il offrait aujourd'hui, le prêtre baissa lentement la main pour la laisser submergée par l'eau savonneuse du bain, les joues rougissantes, ravi, que son amant lui fasse dos pour ne pas voir sa gêne et sa timidité. Car si quelques paroles avaient été prononcé dans le secret d'un bureau... elles n'avaient en rien était une promesse, un serment tel que ceux que peuvent s'échanger des amants devant l'autel de Dieu. Aujourd'hui que des bijoux qui avaient tout sauf l'air d'alliances ornaient leurs mains... il avait pourtant ressenti ce besoin de lui offrir ses vœux, comme si, dans l'eau qui avait béni et baptisé le christ, il scellé à jamais quelque chose entre eux.


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Message() / Dim 7 Jan - 16:27
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ou un retour à la réalité


Après une bonne journée de travail, Jacob n’avait eu qu’une envie: se reposer aux cotés de l’homme, dont il portait une chevalière similaire. Loin des cris d’enfants, loin des plaintes de sa femme, loin de la réalité. Une réalité qui était pourtant la sienne depuis bientôt cinq années consécutives. Une réalité qui l’enfermait dans un schéma répétitif et contraignant. Dès lors où il avait dit oui à la fille de l’archevêque, le repos lui avait été retiré. Et pourtant, dans les bras du prêtre qu’était son amant, il se laissa aller. La peau encore cicatrisée d’un épisode désastreux de sa récente vie, trempait dans l’eau parfumée préparé par la servante de son amant. Jacob sentait sa présence apaisante, son visage s’enfouissant dans ses cheveux. Sa main rejoignant la sienne, il entendit la voix de Léopold entraver le silence de la salle de bain.

Jacob écouta, sentant son coeur battre bien plus fort que d’habitude. Cette déclaration, ces baisers, ces attentions…L’avocat posa doucement sa tête sur l’épaule de son amant, le regardant en biais.

- Vous êtes un fin poète, mon amour…Je suis beau parleur, mais ces mots m’émeuvent plus que je ne l’aurais pensé. Je vous aime, vous savez?


Il embrassa sa joue, prenant doucement de quoi les nettoyer. Jacob prit alors doucement le bras de son amant pour le frotter avec douceur. Puis le deuxième, avant de se plonger lui même les bras dans l’eau chaude.

- Quel moment excquis…soupira-t-il. J’aimerais qu’il dure pour toujours.

L’avocat reposa sa tête sur l’épaule de celui qu’il aimait, l’observant par moment un sourire taquin aux lèvres.

- Me rejoindrez-vous pour dormir? Il faudra certes que nous nous levions avant le personnel, mais je voudrais rester dans vos bras cette nuit…

Et m’évader de la réalité. Encore et encore, pensa-t-il tout bas.
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Message() / Jeu 11 Jan - 13:36
Léopold Howley

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Un fin poète. Il ne s'était jamais considéré de la sorte, pourtant ses joues avaient rougis des mots qu'il avait prononcé. Il n'avait pas voulu être mièvre ou beau parleur. Il n'avait pas voulu se rendre ridicule, surtout en ce lieu, en cette situation complètement nu contre celui qui faisait battre son cœur plus fort. Mais il avait eu besoin de lui parler, de lui faire ce serment, de lui dire le fond de son cœur, lui qui allait devoir le trahir en épousant une jeune femme sous peu. Ce qui était drôle était qu'il n'avait pas l'impression de le trahir avec le marquis de Northampton, au contraire, il avait l'impression d'apprendre, de se former à la façon de l'aimer, de lui faire ressentir du plaisir. Néanmoins alors qu'il se sentait comme un jeune premier ayant avoué ses sentiments, la réaction de son amant le mettais encore plus dans l'embarras. Ce sourire, ces mots, ce baiser qu'il venait poser sur sa joue, lui tirant ce sourire fin et doux, empli de timidité et de tendresse.

« Je...je ne suis pas poète...j'ai...j'ai juste assisté à bien des unions...entendu bien des vœux... et je me suis rendu compte que je ne vous avez jamais offert les miens... les seuls que je penserait jamais... »

Car il ne penserait pas réellement ses vœux le jour de son mariage. Il jurerait des choses à une femme dont il savait déjà qu'il ne pourrait tenir ses promesses, qu'il la trahirait et serait châtié pour cela. Mais dans cette intimité, dans son cœur et dans sa foi que le seigneur qu'il servait été un dieu d'amour juste. Il savait, qu'il comprendrait. Il savait qu'il ne lui avait pas offert cet amour, cet homme si ce n'était parce qu'il consentait à cela.

Il se laissa ainsi laver entièrement par ce homme, ne le lâchant pas des yeux, s'offrant totalement à son regard à ses geste, ne rechignant à rien, pas même à cet instant ou il frissonna en le sentant laver son dos couturer des blessures de sa honte et de sa tristesse. Lentement il hocha la tête à ses mots, ces instant de bonheur volé qu'il aurait souhaité voir se perpétuer pour toujours, mais il savaient chacun que ces instants étaient volés et que bientôt, le masque de la société reviendrait sur leurs visages, dissimulant des cœurs qui ne demandaient rien de plus que la permission de battre à l'unisson. Sa toilette finie, son regard se baissa lentement, alors que, récupérant le linge, il se mit à effectuer celle de Jacob, frottant délicatement chaque partie de son corps, s'attardant sur les quelques cicatrices qu'il possédait, comme si il se sentait coupable de celles ci. Puis une question se posa, un sourire taquin sur les lèvres et le prêtre, de nouveau rougit alors qu'il acquiesçait.

« Je...j'espérais que vous me le demanderiez... »

Il se gratta le nez, gêné, ce petit sourire d'enfant heureux sur les lèvres avant d'oser un nouveau regard vers Jacob et posant doucement sa main sur sa mâchoire de venir l'embrasser tendrement, respectueusement encore et encore, jusqu'à le serrer contre son cœur dans une intimité qu'il n'avais jamais eu et qui le faisait paraître bien plus jeune.

«  Nous irons après le bain.. Pour l'instant profitez, vous le méritez ce temps de relaxation ensuite, je vous laisserez me mener à votre lit... »


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Message() / Dim 14 Jan - 17:53
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De la douceur. De l’attention. Une bienheureuse journée quand on y pensait. Jacob était loin de cette réalité qu’on lui avait obligée. Une femme fatiguée de l’accouchement. Des enfants surexcités. Une famille déconstruite. Au sein de la maison de celui qui était désormais sien, il se sentait revivre la candeur de sa jeunesse. Une vie sans inquiétudes, sans soucis. Une vie où il était véritablement qui il était sans se cacher. Dans ce bain avec celui qui faisait battre son coeur, l’avocat se sentait comme dix ans en arrière. Candide, fleur bleue, se plongeant dans un amour interdit. Il complimenta alors Léopold à son discours, ses voeux. La réponse le fit simplement sourire, tandis que ses lèvres frôlaient la joue de son désormais époux du coeur.

- Vous souvenez-vous de ceux que j’ai prononcé il y a quelques années? Dit-il en le lavant. Je ne les pensais guère et pourtant, je me suis inspiré de ceux que j’aurai voulu écrire à votre intention. Ceux qui sont restés à jamais enterrés sous le saule pleurer de ma maison.

Il prit une légère inspiration, continuant ses gestes.

- Lorsque nos regards se sont croisés pour la première fois au bal des Percy, j’ai su dès cet instant, que notre vie était liée à jamais. Nos âmes se sont reconnues par ce simple coup d’oeil, ce simple sourire, ces simples salutations. Vous étiez si peu sûr de vous, si frêle dans votre costume de jeune premier. Vous n’osiez approchés ces dames, mais moi, vous m’avez laissé m’approcher.

Il continua par ces bras, un petit rire au coin des lèvres.

- Cette expression sur votre visage quand je vous ai embrassé pour la première fois fut ce qui me convaincu de persévérer dans mes mots, mes gestes. Le refus de par les moeurs ne nous a jamais empêché de nous retrouver de quelque manière que ce soit. Alors en ce jour, mon amour, je vous le dis. Je vous aime et qu’importe ce que Dieu nous prépare, je compte vous rester fidèle, dans la santé et la maladie, dans la joie et la tristesse, dans le bonheur et le malheur.

Ils finirent par s’allonger l’un contre l’autre, avant que Léopold ne sorte du bain. Se laissant laver, il fit la demander de le rejoindre pour la nuit. Cette demande fut acceptée silencieusement. Se laissant attrapé, il répondit à ce baiser et aux autres en riant. Jacob écouta ses mots et hocha la tête. Il se détendit alors encore un moment, avant de se lever et de se sécher. L’homme prit la main de l’autre pour le mener à son domicile pour la nuit. Fermant la porte et embrassant encore ces lèvres humides, le père de famille le regarda simplement.

- Il faudra que vous me présentiez cette demoiselle que vous avez choisi. Et j’avoue que je suis curieux de me rendre dans cette maison où vous avez appris quelques nouvelles pratiques.
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Message() / Sam 20 Jan - 13:51
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Un temps volé. Des secondes qui se suspendent comme si la trame de l'univers elle même se figée pour immortaliser à jamais cet instant entre les deux hommes, cette béatitude, ces cœurs qui battent à l'unisson. Dans les bras l'un de l'autre, n'ayant pour seule couverture que l'eau qui les entourent ils échangent des mots. Tantôt poème, tantôt vœux, tel des adolescent qui ont la vie devant eux, la nuit pour confidente, le jour pour espoir. Il y a tant à dire entre ces ceux êtres, tant de promesses qu'ils voudraient tenir, tant d'espérance qui ne pourra jamais arriver à maturation. Car ils en ont conscience. Seul les ténèbres d'une nuit telle que celle ci peut admettre leur relation et leur sentiments. Pourtant, cela ne les stoppera pas.
Force de moult caresse et d'une action des plus intime que la toilette l'un de l'autre, les deux hommes se purifient et rince à l'eau d'un blanc laiteux qui fait preuve de leurs ablutions. Un long moment ils restent ainsi, du simple plaisir de leurs compagnie, bien que les questions, les requêtes se fassent et se suivent, extirpant un léger sourire au prêtre.

« Que vous dire de toute cela...Il est un homme que j'oserai appeler mon ami, qui a eu la délicatesse de m'accepter tel que j'étais et de partager quelques instants d'intimités, m'aidant à mieux me comprendre et m'apprécier. M'apprenant comment mieux vous contenter. Cet homme je l'ai rencontré par hasard dans un lieu de débauche ou je n'aurai jamais pensé mettre les pieds, mais mon affection à votre encontre m'a fait passer la porte dans l'espoir d'apprendre à être digne de vos attentions. Peut être aurais je l'occasion un jour de vous en faire la présentation. »

Un lent sourire parcours les lèvres du prêtre alors que ses doigts agiles caressent la peau de son aimé, son esprit tourné vers ce forban masqué qui s'était révélé être bien plus et qui, tel un capitaine de bateau avait formé le matelot qu'il était aux arts des amours naufragés. L'eau refroidissait lentement et alors que le temps s'égrainait toujours un corps sorti des eaux, laissant les joues de l'homme de dieu se teintait à la vue d'un fessier des plus attrayant, au délicat mouvement d'un balancier de qu'il avait plus d'une fois rêvé. Il le suivi, bien sur, laissant la chaleur d'une serviette aspirer les quelques gouttes d'eau qui parsèment leurs corps avant que les doigt fin de l'homme de loi ne se referme sur les siens et l'entraine, tel un ingénu jusqu'à la chambre qui lui était dévoué, faisant battre un peu plus le corps du prêtre qui sentait déjà son ventre et son bas ventre, se chauffer à l'idée des activités qu'ils allaient entreprendre. Pourtant, une nouvelle question se posa et il rougit.

« La demoiselle se nomme... Miss Luisa Hammond. C'est une jeune femme de bonne famille envoyé du mexique par son père anglais pour se trouver un époux. Elle est...fort pieuse et...c'est un rayon de soleil Léopold. L'incarnation de la bonté et de la joie de vivre. Je suis certain que vous serez amis si elle accepte ma demande à venir... »

Que dire de plus de cette femme qu'il allait voué à une vie des plus tristes en compagnie d'un bougre ? Il la choierait et l'aimerai autant qu'il le pourrait avec cette déviance qui est la sienne. Mais il ne voulait pas penser à Miss Hammond. Pas alors que, la chambre s'ouvrant devant eux, il observait ce lit aux draps blanc, qu'il sentait la chaleur de la cheminée et que les lèvres de son amant se déposant sur ses mains amené à ses lèvres, il ne vienne avec la timidité d'un jeune premier lui voler un baiser baissant les yeux vers le sol.

« Je me fais votre ce soir Jacob...jusqu'au lever du jour mon corps est votre plein et entier. »

Un regard timide se fait alors que, la main libre de l'homme se dirige fébrilement jusqu'à la serviette enroulé autour des hanches de celui qui lui fait fasse et que d'un geste il la fasse tombée.

« La perfection...Faîte homme. »


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Message() / Mer 24 Jan - 15:30
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Qu’il était bon de profiter de ce genre de moments quand le temps était compté. Jamais Jacob et Léopold ne pourrait vivre ce genre de moment suspendu de façon visible. Se cacher de tous, voilà à quoi ils en étaient réduits pour le temps qu’il leur restait sur terre. Alors l’avocat en profitait pleinement, de chaque seconde, de chaque caresse, de chaque baiser. Et il lui disait tout ce qu’il avait sur le coeur, qu’importe le jugement suivant. Léopold devait savoir qu’il l’aimait. Léopold devait savoir que jamais son coeur n’irait à quelqu’un d’autre, qu’il était sien depuis que leurs regards s’étaient croisés à ce bal donné par les Percys. Qu’il avait souffert de ces séparations, de ces évitements, de ces longs séjours sans savoir ce qu’il faisait, ce qu’il vivait. Lui qui était condamné à une vie de famille banale, voilà qu’il cherchait la liberté, la luxure, l’interdit.

Il aimait cet homme du plus profond de son âme, du plus profond de son être. C’est ainsi que dans ce cadre intime de la toilette, il lui fit un serment semblable à celui qu’on faisait devant un prêtre. Le même que lui fit Léopold quelques instants auparavant. Puis la curiosité revint sur le devant de la scène et le père de famille écouta le récit de cet inconnu rencontré dans un lieu de débauche. Jacob leva un sourcil. Il était intéressant de savoir qui son amant fréquentait.

- Mieux me contenter? Apprendre à être digne de mon attention? Léopold, mon amour, vous faites de moi un homme entier rien que par votre présence à mes cotés. Cependant, je suis curieux de savoir ce que vous avez appris avec cet homme.


Jalousie ou simple excitation? Il était difficile de le déterminer en vérité, mais le sourire reste grand. Sorti de l’eau dans sa tenue d’Adam, son anatomie fut rapidement couverte, mais bien sûr cela ne risquait pas d’être pour longtemps. L’homme d’église aborda ainsi le sujet de sa future épouse et Jacob écouta encore. Il semblait lui avoir déjà entendu ce prénom dans les soirées mondaines.

- Pour vous, je me ferai justice d’apprendre à la connaître. Après tout, si elle est à vos cotés pour plusieurs années et sera la mère de vos héritiers, je devrais l’apprécier à sa juste valeur. Votre coeur étant déjà pris…

Il ne dit point plus , embrassant les mains de son amant, avant de se faire voler un baiser à son tour. L’avocat sentit un sourire et du rouge lui monter aux joues. Tel le jeune homme qu’il avait été et était au fond toujours, il sentit l’excitation emplir son coeur quand la serviette tomba sur le sol. Dans un geste presque sauvage, il s’empara des lèvres de Howley et le poussa sur le lit dans tout l’amour qu’il portait à son intention.
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Message() / Mar 6 Fév - 14:28
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire
Etait il gêné de ses mots ? Oui, un peu, car il venait d'avouer à son amant qu'il ne se satisfait pas de lui ou plutot qu'il ne savait être qu'avec lui physiquement, alors que le démon de la luxure l'avait embrasé et qu'il découvrait petit à petit son corps et son âme. Certes, on ne pouvait dire qu'il courait le pavé et les bordels à le recherche de messieurs avec qui forniquer, mais il avait tout de même pour amant un marquis qui lui avait fait découvrir bien des choses autant en le faisant sien qu'en le laissant le faire sien. Il avait appris, découvert et si le plaisir avait été au rendez vous, une seule pensée restait toujours à l'esprit du prêtre en ces instants. Le plaisir qu'il procurerait à Jacob lorsqu'il lui montrerait ces nouveaux talents qu'il avait acquis. Mais cela était au final une bien piètre excuse pour signifier qu'il avait partagé la couche d'un autre homme. Néanmoins, il ne semblait pas en prendre ombrage, qui savait si quelque chose ne serait pas possible entre les trois ? Après tout, il paraissait que l'union des sens était une chose qui pouvait se faire à plusieurs et peut etre que le marquis tout comme Jacob apprécieraient cette expérience ?

Suivant ainsi l'homme jusqu'à la chambre à coucher, il lui parla de celle qui comptait courtiser, celle qu'il espérait épouser, offrant un nom afin que tout soit transparent entre eux et si il souhaitait la rencontrer, l'appréciait pour ce qu'elle serait pour lui, une épouse, une amie, une génitrice, ils étaient tout deux conscient que le cœur du prêtre était déjà offert et ne pourrait être repris. Mais le temps des mots était passé et alors que les baisers commençaient à s'offrir et s'échanger, les derniers pans qui couvraient leurs nudité disparu et pour la premiere fois de leur vie, ils étaient seul dans une maison, dans un lit, avec le temps offert pour s'aimer comme ils le voulaient, comme ils le devaient. Alors, le prêtre se laissa emporter par sa passion et son cœur, embrassant son amant avec fougue,  sentant la brulure de leurs peau l'une contre l'autre alors qu'il se laissait choir sur le lit, l'homme aux boucles brune et argent au dessus de lui, lui volant son souffle dans un baiser passionné avant qu'il ne soit rompu et que le prêtre inverse le rapport de force, passant au dessus de lui dans un sourrie goguenard.

« Laissez moi vous faire démonstration de mes talents nouvellement acquis »

C'est sans plus de cérémonie qu'il se laissa glisser le long de son corps déposant mille baisers tel les pattes d'un prédateur dans la neige avant de se saisir de sa proie et de lui protéger les plus doux baisers et effets, plantant délibéremment son regard dans celui de l'avocat, jouant sur sa luxure alors que l'entièreté de son être avait disparu dans les tréfond du terrier au lapin blanc qu'était sa gorge. 




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Léopold écrit en darkgoldenrod
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Jacob Evans
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Message() / Mer 3 Avr - 14:27
Jacob Evans
Time after time @Léopold Howley
ou un retour à la réalité



Ce passage est de l'intimité de nos perso petits coquins!
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Léopold Howley
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Message() / Ven 12 Avr - 19:03
Léopold Howley

Rechauffe mon âme de ton sourire




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Léopold écrit en darkgoldenrod
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