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Les Chroniques de Londres
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Une traviata qui prend l'eau [ Pv Aidoneus]

Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
Rang sur le forum : Administratrice
Messages : 79
Date d'inscription : 14/02/2023


Message() / Mar 20 Juin - 16:11
Abigaïl Curzon
Close your eyes and let the music set you free
@Aidoneus Hamilton & Abigaïl Curzon
C'était une soirée exceptionnelle que celle ci. Une soirée qu'elle n'aurai pas l'occasion de revivre avant fort longtemps. Bien que le deuil national était instauré suite au décès de sa majesté la reine Charlotte, la vie avait du reprendre et le théâtre, comme l'opéra offrait quelques représentations toutes en l'honneur de la défunte. Nous ne pouvions après tout demander à ces artistes de garder rideau baisser durant les mois de deuils, comment auraient ils pu se remettre de pareil coup ?
Ce soir se jouerait La Traviata, un opéra qu'appréciait particulièrement la jeune veuve et qui pars chance avait obtenu des billets. Elle n'avait bien sur pas les moyens de se les offrir, une veuve sans le sous comptant chaque cent pour subvenir aux besoins de ses filles n'a pas les finances pour ce type de loisir, mais, son frère avait obtenu des billets et ne pouvant s'y rendre car son épouse enceinte de huit mois refusant qu'il quitte la demeure au cas ou elle viendrait à enfanter. Il avait offert les places à sa sœur. Autant ne point vous mentir elle n'avait aucune utilité du second et l'avait offert à une amie de la famille qui ne serait que trop heureuse de l'accompagner pour la chaperonner. Après tout, elle devait se préparer à un mariage à venir et donc préserver sa réputation. Néanmoins elle avait ris de la situation. Comment son frère avait il pu croire
Pourtant, la dame était ravie et après avoir pris le temps de souhaiter la bonne nuit à ses filles, mais aussi d'obtenir leurs approbations quant à sa tenue, une robe d'un beau bleu nuit avec un voile rappelant des étoiles et des gants long, elle avait quitté le domicile de son frère, ayant fait appel à un fiacre pour rejoindre l'opéra ou se produisait le spectacle.
A peine arrivée, fut elle éblouis par la beauté des lieux, elle qui n'avait peu tant d'occasion de participer à ce genre d'événement culturel était fort rare pour elle et toujours une joie. Aussi prit elle le temps d'observer les lieux, de se rassasié de la beauté des éclairages et de l'architecture avant d'entrer à pas lent, montant chaque marche comme si elles étaient celles menant au paradis. L'intérieur était grandiose et magnifique. Des tapis soyeux et richement décoré, des murs de marbres, des chandeliers aux centaines de bougies. Oui ce lieu était splendide et pourtant l'on pouvait voir plusieurs tapisseries bardé de noir rappel du deuil que tous portaient ici pour la défunte reine.
Cela toucha la jeune veuve. Qui avait une affection particulière pour la monarchie. Pourtant, une ombre vint noircir quelque peu le tableau. Devant donner ses billets pour assister à la représentation elle eu la surprise d'apprendre que ses billets étaient ce que l'on appelle des supplément. Ce qui signifiait qu'elle aurai une place si certaines personnes ne venaient pas et qu'au cas contraire, elle pourrait assister au spectacle debout dans le fond du dernier étage. Le paradis comme on l'appelait.
Quelque peu surprise, elle chercha à comprendre, mais il semblerait que son frère avait bien mal acheté ses places, faisant certainement confiance à quelque truand qui lui aurai vendu de belles places en salle quand cela n'était point le cas. Embêtée et troublée il ne restait à la dame qu'une seule solution patienter...ravaler sa gêne et espérer avoir une place...sans quoi elle perdrait certainement la face.


   

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Abigaïl écrit en olive
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Invité
Anonymous
Invité


Message() / Mer 28 Juin - 15:03
Invité

Une traviata qui prend l'eau...
Saison 1819 with @Abigaïl Curzon

Avec l'arrivée de la nouvelle saison, Aidoneus désormais duc d'Abercorn depuis la mort de son ainé, s'était rendu à Londres. Recouvrant peu à peu la santé il avait envie d'un peu d'oisiveté et du beau monde avec qui boire quelques verres et s'adonner à une partie de carte. Il y avait également les affaires, ses principaux partenaires commerciaux évoluaient depuis Londres et Aidoneus tenait également à être présent pour faire entrer la marchandise des Indes dans les hangars qu'il louait sur le port de Londres. Le nouveau duc tenait à vérifier lui même la marchandise craignant la contrebande et les malfaçons. Ses journées étaient somme toutes bien remplies. Néanmoins, sur les épaules de l'homme, pesait une certaine solitude depuis de nombreux mois. Son retour des Indes n'avait pas été des plus heureux, et il se retrouva bien vite seul... Pour tuer les soirées trop monotones l'homme sortait, et il profita de s'être vu offrir de magnifiques places en balcon pour La Traviata qui se jouait ce soir à l'opéra.

Paré de sa tenue la plus élégante l'homme se décida à paraitre en société. Mais un peu anxieux, il avala plusieurs gorgées d'un excellent whisky écossais pour se donner du courage. Se sentant un peu plus "léger" il se rendit à bord de son fiacre au Royal Opera House. Un établissement très prestigieux qui accueillait la crème des artistes et un public trié sur le volet. Il n'aurait jamais imaginé qu'il puisse être là, il ignorait d'ailleurs s'il aimait l'opéra ou non... Cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas assisté à une représentation, il était alors curieux de redécouvrir certaines choses.

A peine arrivé dans le somptueux hall d'entrée qu'on lui offrit quelques rafraichissements qu'ils n'aurait su refuser. Une main dans une poche, l'homme semblait comme se promener au milieu des hommes et des femmes venus assister à la représentation. Son regard parcouru l'endroit, richement décoré jusqu'à ce qu'il s'arrête sur la silhouette d'une dame qui se rappela subitement à son souvenir. Il s'approcha doucement tandis que l'ouvreur s'inclina devant Aidoneus le gratifiant d'un "Votre Grâce" dont il n'avait pas encore prit l'habitude.

« Lady Abigail Curzon... enchanté de vous revoir », la salua-t-il un sourire taquin parant ses lèvres tandis qu'il s'inclina légèrement. Il n'avait pas oublié les conditions de leur première rencontre... « Heureuse coïncidence de voir nos routes à nouveau se croiser... »

Il observa la femme un instant, essayant de pas trop paraitre insistant tandis que les lignes féminines de la jeune femme étaient parfaitement mises en valeur dans sa robe bleue nuit. « D'où aurez-vous la chance de profiter du spectacle ? J'espère que nos chemins pourront se croiser après la représentation, afin d'échanger nos impressions...» L'alcool le désinhibait plus que de raison et le voilà qu'il bavardait sans se rendre compte que la jeune femme rencontrait un léger problème...


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