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Les Chroniques de Londres
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Dans l'inconnu total. (ft. Eurydice)

Henry Paget
Henry Paget
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Emploi : Membre de la chambre des Lords et Militaire
Messages : 128
Date d'inscription : 29/04/2023


Message() / Ven 2 Juin - 20:01
Henry Paget
 Dans l'inconnu total.
Théodore & Eurydice

Théodore avait été invité par le vicomte Hereford, un vieil ami de son défunt père, à passer quelques jours dans sa demeure de campagne. Le vicomte souhaitait rencontrer le nouvel héritier de la baronnie Willoughby de Broke. Le jeune homme avait déjà eu l'occasion de rencontrer le vicomte mais c'était il y a fort bien longtemps, lors d'un dîner à Londres. D'ailleurs, c'était assez surprenant que son père avait pris la peine de lui rendre visite alors que le jeune Théodore, âgé de 17 ans, était en pension. John Peyto-Verney était connu pour sa tendance à consacrer son temps aux plaisirs de la vie, tels que ses maîtresses, l'alcool et les jeux. Peut-être avait-il eu un moment de lucidité ? Si c'était le cas, ce fut très bref ! Théodore avait grandi dans l'ombre d'un père distant et indifférent. Celui-ci ne s'était jamais soucié de présenter Théodore à ses amis ou de l'intégrer à son cercle social. Il ne connaissait donc pas les véritables liens entre le vicomte et son père. De plus, il ne savait pas trop ce que ce week-end allait donner et ce que son hôte attendait de lui exactement.

En d'autres circonstances, il aurait pu saisir cette occasion pour se détendre et élargir son cercle social mais la dispute récente avec son frère et sa sœur, qui refusaient obstinément de se marier, pesait lourdement sur son esprit. De ce fait, il avait l'esprit totalement absorbé par ses problèmes familiaux, ce qui réduisait considérablement son enthousiasme pour cet rencontre.

Théodore avait finalement atteint la demeure des Dévereux en début d'après-midi. La majestueuse demeure se dressait devant lui, les portes closes. Un domestique arriva rapidement et l'informa que le maître des lieux avait été retardé et ne viendrait que pour le dîner.  Théodore décida de se détendre un instant dans la chambre qui lui avait été donné. Ensuite, il décida d'explorer la demeure de son hôte et se retrouva dans la bibliothèque. Ses yeux s'illuminèrent devant les rangées d'étagères remplies de livres anciens et précieux.

Le baron avait toujours été un grand amateur de littérature et se sentait immédiatement à l'aise dans cet genre environnement. Il parcourut les étagères, effleurant les reliures des doigts avec légèreté. Les ouvrages variés couvraient de nombreux sujets, allant de la philosophie à l'histoire en passant par la poésie et les romans classiques.

Théodore s'attarda devant une édition richement reliée d'un livre d'astronomie. Il en caressa délicatement les pages, avant de le retirer de l'étagère. Il remarqua une table basse et un siège près d'une fenêtre offrant une vue magnifique sur les jardins environnants. Il décida de s'y installer, se laissant bercer de la quiétude du lieu.
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Eurydice Dévereux
Eurydice Dévereux
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Message() / Mar 18 Juil - 13:33
Eurydice Dévereux
Dans l'inconnu total.


La vie à la campagne avait son charme, tout comme celle à la ville. Pourtant, cela faisait déjà deux années, que Miss Dévereux n’y avait pas séjourné. Entre sa maladie et celle de son père, les Dévereux avaient ainsi bouder deux saisons londoniennes, à très juste titre. Pour autant, Achilles Dévereux se tenait au courant des aléas de la vie. Dont notamment, le décès de son ami le Baron de Willoughby de Broke ; homme avec lequel il partageait certains goûts pour les plaisirs de la vie. Ainsi donc, avait-il eu à cœur de rencontrer son héritier, pour l’assurer de ses sentiments les plus sincères à la suite de la perte, mais également, entrevoir la possibilité de conserver cette amitié de façon peut-être moins… eh bien fantasque sans doute.

Aussi, la maisonnée entière eût-elle été informée de l’arrivée prompte du nouveau baron. Lady Dévereux en fit d’ailleurs un tel étalage, que sa fille aînée passa la soirée à la fixer comme si elle était démente, sous le rire de son jumeau. Tout devait être parfait. Un regard bienveillant du patriarche l’informa qu’il n’y avait dans cette visite, aucun but marital en perspective, quoi qu’en pense leur mère. Ce qui était bienvenu, puisque la saison mondaine n’avait pas encore commencé après tout. Néanmoins, Eurydice comprenait l’engouement de sa mère, elle qui devrait chaperonner ses deux filles cette année et, si possible, les marier promptement également. Que ne pouvait-elle donc pas aller passer le reste de l’été chez Elizabeth…

Le jour dit, Ophéus et elle-même décidèrent de faire une longue balade à cheval dans le domaine. Une activité qu’ils appréciaient tout deux et cela les éloignerait de leur insupportable cadette, Perséphone, qui faisait autant de simagrée que leur mère. Un monsieur célibataire apparaissait et voici qu’elle gloussait comme un vulgaire gallinacé. C’était insupportable ! Son frère était d’ailleurs extrêmement d’accord avec elle. L’héritier, lui, n’avait que pour seul objectif à cette visite que d’être agréable au baron et qui sait, s’en faire un ami ou une bonne connaissance. Primordiale pour son avenir, s’il en est.

Leur balade terminée, les jumeaux rentrèrent enjoué au domaine, avant de se séparer pour se rendre présentable à leur hôte. Une robe plus appropriée et surtout plus légère enfilé, son teint remis en ordre, Eurydice descendit dans les pièces de la maison, espérant que son père ne tarderait plus et bien inconsciente que leur hôte soit déjà arrivé. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur lui, par hasard, dans la bibliothèque où elle comptait bien patienter avec un livre en main. « Oh, pardonnez-moi, My Lord… je ne pensais pas vous trouver ici. » Dit-elle en effectuant la révérence de circonstance. « Je suis Miss Eurydice Dévereux. Je m’excuse encore de l’absence de mon père. »


©️crack in time

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La vie est un devoir dont il faudrait tâcher de se faire un plaisir, comme de tous nos autres devoirs.

(c)Miss Pie

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Henry Paget
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Message() / Jeu 17 Aoû - 21:33
Henry Paget
 Dans l'inconnu total.
Théodore & Eurydice


Invité par le vicomte Hereford, Théodore était curieux de découvrir ce que cette visite lui réserverait. Il ne savait pas vraiment ce qu’il attendait, son défunt père n'avait jamais réellement fait d'effort avec son héritier et il était rare lorsqu'il lui parlait de ses amis. En attendant cette rencontre, il s’était réfugié dans la bibliothèque, un endroit où il se sentait tout à fait à l'aise. Malgré le retard de son hôte, Théodore n'était pas du tout ennuyé par ce contretemps.

Cependant, ses pensées furent interrompues par l'arrivée inattendue de Miss Eurydice Dévereux, la fille du vicomte. Surprise par sa présence dans la bibliothèque, Théodore se leva respectueusement et répondit à son salut d'un sourire courtois. Il s’attendait à passer l’après-midi avec les livres, en attendant l'arrivée de son hôte. Pourtant, les choses avaient pris une tournure différente. "Ne vous en faites pas, Miss Dévereux. On m'a informé qu'il serait retardé. Je suis enchanté de faire votre connaissance. Je suis Théodore Peyto-Verney." lui dit-il respectueusement. "Vous avez une bibliothèque tout à fait remarquable ici, mais si vous avez besoin de l’utiliser, je suis tout à fait disposé à me retirer.", dit-il calmement. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise dans sa propre demeure. À la campagne, entourés de domestiques à proximité, il savait que rester dans la même pièce à deux n'était pas forcément un problème. Cependant, il lui laissa comprendre que la décision lui appartenait entièrement.

HRP:
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