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Les Chroniques de Londres
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Le jeu du chat et de la souris [pv Max]

Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
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Message() / Dim 23 Avr - 19:54
Abigaïl Curzon
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@Maximilien Rosenbach  & Abigaïl Curzon
Un jour d'été comme tant d'autres. Une après midi de soleil chaude et sèche ou la clarté du soleil ne cesse de faire miroiter les feuilles verte comme l'espoir dans le jardin de la famille de la jeune femme. Elle aime ce goût d’été et de liberté qui ne cesse de l'envelopper, cette façon que peu avoir la nature de la faire vivre, revivre, de lui montrer l'espoir d'un jour nouveau. Les parterres sont emplie de fleurs aux senteurs toutes plus extraordinaires les une que les autres, des couleurs vivants et chatoyantes, des arbres qui bruissent légèrement sous la brise de cette chaude après midi et les rire des enfants qui gazouillent tel de petits oisillons alors qu'ils court encore et encore dans les jardins, jouant à toute sorte de jeu.
Est ce cela le paradis ? Est ce cela qui offre l'espoir d'un futur radieux ou n'est ce que le fruit d'un instant suspendu qui, si il vous offre le répits et la sérénité, n'est là que pour mieux vous préparer au fut qui vous attends ? Elle ne saurai le dire et pourtant, le temps semblait passer lentement, tranquillement. La maîtresse de maison avait eu le bonheur d'annoncer il y a quelques jours qu'elle attendait un heureux événement. Le premier pour elle et si la jeune rousse n'avait eu que mot plaisant et compliment pour elle, elle savait aussi que cela appuyait un peu plus l'ultimatum qu'on lui avait offert.
Elle avait jusqu'à la fin de la saison prochaine pour se marier, sans quoi...eh bien, elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait pas se dire qu'elle serait marier d'ici une année, au bras d'un homme qu'elle n'aimerait certainement pas, à ouvrir sa couche à celui ci, elle qui préférerait faire un vœux d'abstinence et de chasteté pour le reste de ses jours après tout ce qu'elle avait vécue. Mais elle savait aussi que ses filles avaient besoin de sécurité, de bonheur, de chaleur et si pour cela elle devait s'allonger sous le corps gras et chaud d'un homme aussi dégoutant puisse t il être, elle le ferait, pour elle.
Mais aujourd'hui était à une autre idée. Celle du jeu et de l'amusement. Elle savait que son frère devait recevoir ce jour une personne du quartier, de quoi allaient ils parler ? Elle n'en savait trop rien, peut etre affaire ou peut etre étaient ils amis. Mais elle ne le connaissait pas et avait parfaitement su tenir sa place en ne posant absolument aucune question sur cet inconnu, car elle n'était après tout, qu'une invitée qui s’éternise. Alors elle avait dédié cet apres midi à son rôle de mère et si cela avait commencé par des dessins et des cours d'horticulture pour reconnaître les fleurs et leurs parfum, ça s'était transformé en une grande chasse à l'homme sous le terme du « jeu du chat « . Qui n'avait jamais joué à ce jeu enfant et bien qu'elle n'aurait pas forcément pensé y rejoué un jour, elle s'était fait un plaisir, cheveux détaché et pieds nu de courir dans l'herbe fraiche des jardins, à l'abri des regards indiscret, riant tout autant que ses filles, les poursuivants, les fuyant, encore et encore, jusqu'à ce que Rebecca, délicate demoiselle de quatre n'annonce avoir besoin de se rendre aux commodités. Ce qui avait offert un répit à sa mère et son aînée qui étaient parti dans la confection de couronne de pâquerettes.
Parvenu dans la demeure, en compagnie de Nanny, la demoiselle se fit relativement discrète, entendant et voyant son oncle discuter avec un monsieur. Elle était là pour une chose de grande importance et surtout de prime urgence si elle ne souhaitais pas mouiller ses jupons.
L'envie présente passée, le temps de retourner aux jardins et aux jeux étaient venu. Toujours en compagnie de sa nanny, elle repassa par les lieux commun, croisant son oncle et le monsieur inconnu dans les couloirs elle observa celui ci avec curiosité. Elle se demandait qui il était, ce qu'il faisait là et de quoi ils pouvaient parler ces adultes si ennuyeux. Mais quand l'homme lui fit un sourire, toute inquiétude s'envola au point qu'elle pris celui ci pour une invitation au jeu. Il n'en fallu pas plus pour qu'elle s'extirpe à la prise de sa gouvernante, courant vers l'homme, tapant sa petite main d'enfant de quatre ans sur le fessier de celui ci en criant

« Chat, chat, c'est toi le chat ! »

Puis de partir en courant, en gloussant, déboulant dans les jardins ou sa mère et sa sœur, couronnée de paquerette, une petite couronne en plus pour elle, ne l'observe d'un air surpris et un peu inquiet pour la mère avant que la demoiselle ne se mette à crier avec ravissement

« le chat arrive, le chat arrive ! »

Hortense s'enfuit comme jamais, prete à reprendre le jeu, quant à la mère et bien...elle se releva certes, mais attendait une seconde de savoir qui donc pouvait rejoindre le jeu ? Son frère aurait il eu un sursaut de conscience en se rappelant qu'il avait, lui aussi été un enfant joueur ?



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Maximilien Rosenbach
Maximilien Rosenbach
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Message() / Lun 1 Mai - 23:46
Maximilien Rosenbach

“the cosmic child .”
@Abigaïl Curzon & @Maximilien Rosenbach


Sortir de prison est plus compliqué, plus complexe, que les gens ne le pensent. C’est comme demander à un animal sauvage, qu’on a longtemps privé de liberté, d’être de nouveau parfaitement acclimaté à son environnement naturel, d’un claquement de doigt. Impossible. Il est libre, Max. Peut-être, mais son esprit ne s’est pas encore totalement envolé de la geôle dans laquelle il a passé tant de jours, de semaines, de mois.  Il est libre, Max. Oui, mais il dort encore à même le sol de sa chambre, incapable de fermer l’œil lorsqu’il se retrouve dans les draps agréables et le matelas doux de son lit. Il est libre, Max. Non, pas encore en vérité. Séquelles invisibles, qu’il efface d’un sourire charmant, charmeur et enfantin, qu’il brandit comme une arme à la face du monde, pour ne pas les laisser gagner. Il n’ignore rien de ce qui peut se murmurer sur son passage. Il n’est pas l’agresseur, mais il n’est pas la victime. Il n’a pas tué, mais il n’a pas aidé à vivre. Les suspicions, les on-dit et le qu’en dira-t-on… Sa réputation est entachée jusqu’à ce qu’il puisse se racheter une véritable bonne conduite pour la bonne société. Peu importe, les grands noms qui ont pris sa défense ; peu importe qu’il soit blanchi. La société est ce qu’elle est, bien-pensante en apparence, mais terrible juge et bourreau en réalité.

Alors, Maximilien n’a plus qu’une chose à faire, se montrer et discuter. Prouver à ces nobles et moins nobles qu’il n’est pas le monstre qu’on a fait de lui ; pas le croquemitaine des contes pour enfant. Il est un homme, un frère, qui a défendu sa sœur pour un crime horrible, avec la sinistre conséquence qu’on lui connait. Mais pour cette sœur, pour la prunelle de ses yeux, sa chair, son sang, cette amie que la vie lui a offerte, il va faire une fois de plus l’impossible. Il s’effacera, Max. Il œuvrera dans l’ombre, afin que sa réputation salie n’empêche pas Livia d’enfin trouvé un homme à sa hauteur. Il œuvrera pour remonter la fortune familiale, même s’il doit travailler de ses mains et à la sueur de son front. Et lorsque le moment viendra, il transmettra -il l'espère – le titre à son neveu. Parce qu’il n’est pas dupe, Max. Non, il a la tête plus que bien faite. Aucune mère de Londres ne le voudra pour gendre, maintenant qu’il a fauté de la sorte, sans jamais l’avoir fait.

Ce pourquoi, en ce jour d’été, seul à Londres pour régler quelques affaires concernant son père, son retour à la société et le devenir de sa famille, il s’en vient dans la maison du chevalier, dont il s’était fait un ami avant les jours funestes. Revenir au monde de Londres, demande des informations et des conseils. C’est ce qu’il cherche ce jour-là. La discussion allait bon train, lorsqu’une petite fille pointe le bout de son nez, très curieuse, se glisse par la porte.  Qu’est-ce qu’un sourire en vérité ? Pour l’enfant, visiblement, c’est un appel au jeu. Surpris malgré tout, de tant de familiarité, Maximilien éclate de rire lorsque le voici devenu le chat. « Veuillez pardonner ma nièce, mon cher, elle est si jeune. » Pas plus de quatre ans, note Rosenbach dans un coin de sa tête. « Ne vous excusez pas. En revanche, je vais devoir vous abandonner, le temps que je me débarrasse de ce titre de chat. » Qu’est donc Maximillien Rosenbach, si ce n’est un grand enfant ? Son ami semble parfaitement stupéfait et il ne peut s’empêcher de penser, qu’il est par trop rigide. « Vous verrez, quand vous aurez vos propres enfants, vous non plus, vous ne résisterez plus. » Ironise-t-il, sachant désormais pertinemment, que le chevalier connaître cela sous peu.

Le baronnet tourne alors les talons, suivant le chemin emprunté par la petite fille, sur un pas quelque peu pressé, sans se départir de son sourire d’enfant, trop heureux d’un instant de liberté dans ce monde d’adulte trop caustique et étouffant. Il s’arrête en haut des marches, scrute l’horizon à la recherche des enfants, mais ne voit surtout que celle qu’il devine être leur mère. Le chevalier l’a informé que sa sœur séjournait avec ses filles chez lui, sans plus épiloguer. Il a saisi l’information au milieu des autres, sans chercher plus loin. Livia, elle-même, n’a-t-elle pas fait mention de la veuve ? Dans l’esprit toujours occupé de Max, cela s’est accroché comme une anecdote. Il y a des choses qui se font et se défont dans le monde. Politesse oblige, avant de courir après les filles, le jeune homme se dirige vers la dame et se présente respectueusement à elle. « Madame, je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous rencontrer. Baronnet Maximilien Rosenbach, le frère de Livia Rosenbach. » Si fait fait, il reprit sa recherche des petites et croyant les apercevoir, lance alors. « Bien. Je pense que la politesse a été observée, donc si vous voulez bien m’excuser, madame. » Et comme un cheval piqué par une mouche, voilà que ce grand dadet de vingt-huit ans s’en va en courant pour rattraper les filles, tout en riant comme s’il n’en avait que huit. Il a évidemment l’avantage de la taille de ses jambes, lorsqu’il rattrape celle qui avait fait de lui le chat. « C’est vous le chat ! » Et il repart dans l’autre sens, modérant cependant sa course, laissant ainsi l’occasion aux enfants de l’attraper tout de même. Et oui, pendant cet instant hors du temps, il semble voler hors de Londres, des mœurs trop bien pensant et il est réellement libre, Max.

 
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Abigaïl Curzon
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Message() / Mer 10 Mai - 14:53
Abigaïl Curzon
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Le temps du jeu avait pris sa pause. Un instant posé et volait. Après tout, qu'étais un apres midi d'été sans quelques jeux dans les jardins ? Qu'était une enfance sans ce genre de souvenir heureux et joyeux qui dans les temps les plus sombres de la vie, vous offrirez une petite fenêtre de lumières ? Elle se souvenait, cette femme des jeux d'enfants avec son frère, des rires, des courses et des bêtises. Elle se souvenait qu'ils avaient été proche. Avant qu'ils ne soient adultes. Avant que les responsabilités ne les rattrape. Car comme il aimait tant à lui rappelait

« Nous sommes adultes Abigaïl. Nous ne pouvons agir tel des enfants. »

Quelle erreur que celle ci. Pourquoi ne pas agir comme des enfants ? Pourquoi ne pas rire et jouer, courir et se libérer ? Pourquoi ne chercher cette innocence perdue, ne serait ce que pour un bref instant, saisir au vol la colombe de l'amitié pour profiter d'instant en compagnie de ceux que l'on aime ? Abigaïl se l'était juré, au jour même ou, dans les cris et les pleurs la petite Hortense avait fait son entrée dans ce monde. Elle serait une mère. Elle était une mère. Elle avait renoncé, au moment même de sa naissance et même, bien avant, à tout ce qu'elle avait pu être. Une femme, une amante, une rêveuse, une victime. Elle n'était plus que mère et c'était suffisant, c'était son monde, son espoir, son oxygène. Vivre pour ses filles, pour l'espoir qu'elles ne vivrons jamais ce qu'elle à vécu et voler, avec elles, quelques instants au monde.

Rebecca était ainsi reparti en compagnie de nanny vers la maison pour un besoin urgent. Quatre ans à peine et elle lui avait déjà appris certaines manières aussi avait elle employé cette expression adorable.

« Je vous prie de m'excuser, je pense que lord nounours m'appelle. »

Une phrase type. Une phrase code, mais à l'avenir elle ne pourrait pas dire qu'elle doit aller se soulager et les manières, l'étiquette, s'apprenait au plus jeune âge. Profitant ainsi de ce temps calme, la baronne, qui ne l'étais plus que de titre en profitant pour disserter avec son aîné. Bien que leurs mains soient occupé à tresser des couronnes de fleurs, elle lui parla des études et de Londres. Elle s'enquit de son bien être, de son bonheur et bien sur, elle lui parla à demi mot du fait que bientôt, elle aurai peut être un nouveau papa, qui si il ne remplacerai jamais le sien, saurai l'aimer, elle lui promettait. Car oui, ce genre de choses se prépare et si elle n'avait aucune idée de l'homme qu'elle épouserait d'ici l'année prochaine, elle ne souhaitait pas que ses filles s'y retrouve confronter par surprise. Alors elle parlait, elle expliquait, mais en privé, car chacune avait sa sensibilité, son tempérament et les deux ensemble pouvait parfois mener à quelques querelles d'enfants.

Il ne fallut néanmoins pas tant de temps avant qu'une petite fille rousse ne revienne, en criant de joie, à qui voulait l'entendre, que le chat la poursuivait ! Voila qui était étrange et surprenant. Elle doutait que nanny ai fini par accepter de jouer. Sans parler de son frère ou de sa belle sœur qui enceinte de quelques mois à peine trouvait toute excuse pour aller s'allonger. La grossesse épuise comprenez vous ? Cela faisait bien rire Abigail, qui, malgré son gros ventre était dans les jardin à s'occuper de ses plantes. Aussi, attendit elle, curieuse de voir qui serait le chat. Il ne fallut que peu de temps avant que la réponse ne s'en vienne. Un monsieur apparut, semblant visiblement avoir déjà commencé sa course, cherchant dans les jardins la petite demoiselle, alors que sa sœur, devant ce chat apparu, se mit à courir en riant et hurlant qu'elle ne voulait pas que le chat l'attrape. Cela eu pour effet de faire rire leur mère, qui se relevant doucement, attendit que l'homme vienne à elle et se présente. Il semblait aimable, un regard franc, un sourire d'enfant qui donnait une certaine confiance. Écoutant sa présentation, elle lui offrit une légère salutation de rigueur.

« Abigaïl Curzon. La sœur d'Archibald Crowley, veuve du baron de Scarsdale. Vous avez déjà rencontré ma cadette, Rebecca et son aîné qui est partie pour ne point être attrapée est Hortense. »

Offrant un sourire joyeux à l'homme, elle le laissa, prendre connaissance des informations et quand il annonça etre prêt à reprendre, la dame se mis à rire, relevant ses jupes au dessus de ses chevilles pour se mettre à courir pieds nu.

« Je ne compte pas me laisser attraper non plus Monsieur Rosenbach ! »

N'étais ce pas ce qu'elle avait toujours souhaité ? Jouer avec ses filles, les voir heureuses ? Qu'importait présentement la bienséance, ses cheveux détaché, ses pieds nu. Elle riait et s'amusait, ce qui n'était pas advenu depuis bien des années et même si elle savait que le monsieur se mettrait en chasse des enfants, montrer à celles ci que leur mère faisait parti du jeu était une chose intéressante.

Comme prévu, le monsieur se mis en chasse de la jeune Rebecca qui courant comme ell pouvait,  fini par se faire rattraper. Elle pesta un instant avant de se mettre à poursuivre l'homme avant de bifurquer sur sa sœur qui se mit à courir en hurlant et riant, se cachant derrière sa mère, qui, pour le bon jeu, se laissa toucher, devenant la chat et se mettant à la poursuite des enfants, mais aussi de l'homme. Bien qu'elle garde une petite distance, elle aimait à faire semblant de chercher à l'attraper et finalement toucha Hortense, son aîné qui elle ne se priva pas tenter le sprint et toucher l'inconnu qui était déjà devenu un camarade de jeu aux yeux des demoiselles. Combien de temps, cela dura ? Personne n'aurai su le dire. Pourtant, il y eu plusieurs échanges de chat et se prenant au jeu, il est arrivé que la dame devenu chat effleure l'épaule du frère de Livia, faisant de lui le nouveau chat.

Néanmoins, la nanny, femme intelligente et bienveillante, fini par sonner à l'aide d'une petite clochette une pause au jeu. Une table avait été dressé avec un gouter et de la limonade pour quatre. A croire que le partenaire de jeu était convié. Les enfants abandonnèrent aussitôt le jeu, bien trop assoiffée et affamé pour continuer. La dame de son coté, se rapprocha un peu éssoufflé de ce barronnet qui pour une première impression n'avait pas démérité.

« Eh bien Monsieur Rosenbach ! Vous m'avez impressionné. Il est rare qu'un homme accepte de jouer à ce genre de jeu, je pense que vous vous êtes fait deux amies pour la vie. »

Riant un peu, observant les demoiselles qui retrouvaient quelques manières en prenant place à table et patientant, leurs regards tourné vers les adultes, la baronne repris.

« Je pense que nous sommes attendu pour gouter. Vous joindrais vous à nous ? Hormis ce jeu, nous n'avons pas eu le loisir de faire connaissance et il serait fort impoli de ma part de ne pas chercher à me faire l'amie de celui de mes enfants, »


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Maximilien Rosenbach
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Message() / Lun 22 Mai - 18:19
Maximilien Rosenbach

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Jouer, qu’il y a-t-il de plus simple dans ce bas monde, que de se laisser prendre au jeu, surtout avec des enfants ? Depuis sa naissance, Max’ joue. Il joue à apprendre, il joue à inventer des histoires à sa petite-sœur ; joue à être le grand frère. En vieillissant, cela n’a guère changer, même si le jeu est plus adulte. Il joue à être le baronnet qu’on attend de lui ; il joue le jeu de la société. Quoi qu’en pense son ami Archibald, on ne cesse jamais de jouer dans la vie. La seule différence, c’est que Maximilien n’a jamais voulu tuer son enfant intérieur ou le rabrouée. Parce que l’on peut être un adulte responsable et savoir mettre tout cela de côté pour profiter du moment présent. Le jeu, c’est ce qui fait de bons souvenirs entre les parents et les enfants, en plus d’être le meilleur vecteur de l’apprentissage. Est-ce que pour autant, cela fait de lui un électron libre ? En tout cas, son esprit, lui, prend son envole dès la seconde où les salutations sont faites et qu’il court dans les jardins comme s’il n’avait pas été prisonnier, il y a quelques semaines encore.

Peut-être cela aussi joue-t-il dans la spontanéité avec laquelle il est entré dans le jeu de Rebecca et d’Hortense. Lui, le garçon que rien n’arrêtait à pas le coucher du soleil, devenu adulte, mais cela n’a pas changer. Des mois dans une geôle sans pouvoir se dépenser pleinement, si ce n’est avec les cercles décrits, les mains et les pieds menottés dans la cour du pénitencier. Maximilien Rosenbach, celui qui aime tant courir, sauté, escalader, inventé… Dont l’esprit a été mis en cage, retrouve la simplicité et la félicité de la vie en extérieur. Peut-être que cette nuit, il dormira mieux ; il dormira enfin. Et il court, il court le furet… Il passe du chat à la souris avec la joie visible sur son visage, avec la bonhommie sincère d’un enfant qui n’a pas grandi. Pourtant, s’il peut être franc dans son approche des fillettes, il l’est beaucoup moins avec leur mère. Comme si sa réputation entachée pouvait atteindre celle d’Abigaïl, mais que la pureté innocente des filles ne pouvait l’être. Après tout, la dame devra sans doute trouver un parti pour se remarier – cela ayant été évoqué durant la discussion avec Crowley – et, il ne voulait pas lui porter préjudice de sa réputation. Qui se soucierait des filles tant qu’elles ne sont pas adultes. On n’entache pas la réputation d’une enfant, mais celle de la mère, oui.

Le jeu se clos, lorsque la cloche de la nanny retentit et une certaine frustration naît dans le cœur de l’enfant géant, qui n’est pas sans rappeler celle qu’il ressentait lorsqu’il avait l’âge de Rebecca ou d’Hortense. Maximillien reprend cependant son souffle, car il n’a plus leur âge et leur vivacité, son corps lui rappelant soudain son âge réel. Il remet en place sa tignasse et sourit comme un bien heureux en observant les filles rejoindre leur nanny. Fût un temps, le baronnet aurait rêvé d’avoir des enfants, une famille et de jouer avec eux avec autant de candeur et d’application. Aujourd’hui, ce ne sont que des chimères et il le sait. C’est d’autant plus doux et amère à la fois. Rosenbach revient à la réalité grâce à la voix de la veuve et il lui offre le même grand sourire, qui ne semble pas vouloir quitter son visage depuis le début du jeu. « Les autres ne savent pas ce qu’ils manquent, madame. Ni vraiment ce que vaut l’amitié sincère des enfants. Et je suis heureux de compter vos filles comme étant mes nouvelles amies pour la vie. » Ah, les amis… Combien lui avait tourné le dos dès qu’il avait eu été arrêté et plus encore, une fois incarcéré. Le Chevalier Crowley n’en faisait pas partie, mais ils étaient assez rares.

Le sourire de Max’ diminue légèrement à l’invitation de la dame. Oh bien sûr qu’il aimerait, mais est-ce convenable pour autant. « Madame, je ne doute pas que vous soyez au courant de ma situation et par conséquent… » Ses yeux gris se posent sur les petites en train de s’installer à la table. « Je ne sais s’il est réellement convenable pour moi de rester avec vous. Je ne voudrais pas que l’on vous décrie pour être restée en ma compagnie. Même si, il est évident que cela me ferait très plaisir. Vos filles sont absolument charmantes et, nul doute que vous êtes une personne tout aussi agréable à avoir comme amie. Il y a peu de mère dans mes connaissances, qui aurait accepté qu’un ‘inconnu’ s’amuse de la sorte avec ses filles. De cela, je vous en sais gré, cela… m’a été plus salutaire que vous ne pourriez le penser. »


 
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Abigaïl Curzon
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Message() / Jeu 1 Juin - 15:04
Abigaïl Curzon
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A l’abri des fenêtres et des murs de la demeure, elle avait regardé vivre les gens là-bas. Elle avait vu leur vie et leurs rires, leurs espoirs et leurs rêves alors qu’elle restait créature apeuré dans l’obscurité de sa demeure, portant des vêtements qui cacheraient ses marques et ses bleus, ses coups et ses ruades, sa démarche chaotique et son regard éteint. Elle avait été cet oiseau en cage qui si de belles plumes il avait été porteur, finissait malheureux et dénudé, attendu que l’heure arrive d’enfin quitter ce monde. Il avait fallu un malheur, un bonheur pour qu’elle y parvienne, elle l’a femme à la fenêtre qui chaque enviait ces gens qu’elle ne connaissait pas, dont elle ignorait l’histoire.
Elle avait pourtant écouté, c’était devenue une seconde nature de tendre l’oreille et d’apprendre. Les chants, les rires, les visages. Elle la femme invisible qui les voyaient mais qu’ils ne connaissaient pas. Elle avait souhaité quitter sa tour et la voici aujourd’hui veuve, libre s’il en est, jouant avec ses enfants comme si la porte de la cage qui la retenait prisonnière avait finalement cédé, comme si ses ailes aux plumes ravagées avaient réussi à trouver la force de la porter. Certes, elle ne chantait pas encore, certes, elle n’était pas libre comme l’oiseau, ne vivait pas d’air pur et d’eau fraiche, elle l’oiseau, mais elle vivait.
Ainsi, voir un monsieur arrivait dans son jardin, jouait avec ses oisillons l’effraya t il un peu de prime abord. Le monde est cruel, le monde est méchant et personne ne voulait son bien dans cette ville. C’était ce qu’on lui avait rabâché, ce qu’elle avait fini par croire au point d’avoir peur des hommes, de s’inquiéter de leurs sourire qui cachaient des démons aptes à vous dévorer et vous détruire. Pourtant, elle avait voleté dans le jardin, avait ris, jouât, chantait, alors que ses filles dans leurs éclats de voix, dans leurs courses semblaient voler et faire briller le monde plus fort. Elles étaient heureuses ces enfants, elles aimaient le monde ces enfants et elle ne connaitrait jamais la cage, comme elle l’avait vécu, elle s’en assurera.

Pourtant le temps arriva ou il fallu arrêter les jeux et la course, la cloche d’un gouter bien mérité résonnant dans l’air et les enfants oubliant leurs jeux pour leur gourmandise. Les adultes redevinrent adultes, adieu les enfants et les oiseaux, adieu la liberté du moment. Avec douceur et bonhommie elle invita le nouvel ami de ses filles à gouter avec eux, faisant preuve de douceur et de politesse, de gentillesse envers un monsieur qui, sans connaitre ses enfants avait accepté de jouer avec elles, de leur offrir ce moment de rire et de joie. Bien sur il fut tout aussi poli et fit même glousser la mère qui cachant ses lèvres de sa main ne put que lancer un regard pétillant de malice à l’homme.

« Attention à vous monsieur. Etre ami à vie avec Rebecca, signifie devenir le cobaye de ses coiffures et de ses rubans. Nul doute qu’elle en trouvera un qui vous conviendra. »

Oui les enfants avaient cette magie et cette innocence qui permettait de juger les gens. Après tout, ne disait-on pas qu’un enfant sentait la vérité ? L’âme d’un adulte ? Qu’il savait qui était bon ou mauvais ? Mais le loup ne se déguise-t-il pas en agneau ? Oui, elle gardait certaines réserves envers ce monsieur qu’elle ne connaissait que de par la parole de sa sœur, mais un homme apte à retrouver l’enfant en lui pouvait-il être mauvais ? Jamais son époux n’avait joué avec leurs enfants. Jamais son frère n’avait voulu ne serait ce que participer à un gouter avec eux.
Aussi écouta t elle avec toujours autant de sérieux et d’interet cet homme qui pensait à elle bien plus qu’aucun. Il était un repris de justice, elle le savait, on lui avait dit qu’il avait fait de la prison, bien qu’elle n’en connaisse pas le motif et il était vrai que la société aimait à juger et punir bien plus que de raison. Cet homme n’avait il pas payé sa dette ? N’avait-il pas remboursé la société pour son crime quel qu’il soit en séjournant en prison ? Pourquoi donc le punir encore en le repoussant et le mettant au banc de la société ? Réfléchissant quelque peu aux mots de l’homme, observant ses filles. Elle réfléchit à ce qu’elle devrait faire. Comment elle devrait âgir. Puis avec une lenteur démesurée, avec un air fantomatique, comme si ce geste lui coutait elle posa une main sur l’avant-bras de l’homme, déglutissant rapidement avant de l’observer et de retirer sa main. Elle ne saurait offrir plus de soutien que cela et pourtant elle sourit, doucement.

« Je vous sait gré de vous inquiéter de la sorte de ma réputation. Certains gentlemen n’y auraient pas même pensé. Après tout, on pourrait penser que la réputation d’une veuve n’est plus à mettre en péril puisqu’elle à déjà été mariée… »

Elle pris un profonde inspiration avant de refaire ce contact visuel, souriant un peu plus.

« Néanmoins, j’insiste pour que vous partagiez notre gouter. Vous avez payé votre dette et ne devriez pas avoir subir de punition tel que d’être privé de gouter pour une faute que vous avez déjà payé. Quant à vos remerciements, je vous les retourne. Mes filles n’avaient pas été si heureuse depuis longtemps et il est rare qu’un homme accepte de jouer avec des enfants. Aussi, serais je ravi de faire meilleure connaissance autour d’un thé et de gateaux. Je vous rappelle que je suis veuve, je ne peux me permettre de laisser passer un monsieur célibataire qui s’entend bien avec mes filles. »

Elle tenta de rire mais n’y parvint pas. Elle avait voulu faire de l’humour, mais c’était tombé à plat. Elle n’avait pas une grande envie de se remarier, de revivre tout cela et si elle s’était accordé une certaine liberté grace à son statut, elle avait pensé pouvoir aller jusque là, mais s’était visiblement trompée… reprenant de l’aplomb elle força son sourire à reprendre avant de se diriger vers la tablée.

« Mesdemoiselles, Monsieur Rosenbach va se joindre à nous pour le goûter. Merci de lui indiquer ou vous souhaiter qu’il s’assied et de lui laisser des pâtisseries. »

Ainsi fait il n’avait plus le choix. Après tout, aussi libre qu’il soit, ce monsieur ne pouvait décevoir deux enfants qui piaillaient de joie à l’idée de prendre le gouter avec leur nouvel ami et qui bien sur devrait s’asseoir à coté de mère.


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Message() / Jeu 6 Juil - 18:08
Maximilien Rosenbach

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Le retour à la réalité est toujours brusque, surtout lorsqu’il est aussi strident qu’une cloche qui tintent dans le lointain. Le retour à la réalité… Lorsque Maximilien avait repassé les portes du pénitencier dans l’autre sens, qu’il avait revu les rues de Londres et le ciel entier pour la première fois, il avait cru renaître. Pourtant, il n’était pas resté si longtemps là-dedans, mais assez pour savoir que tout cela ne pourrait être oublier. Le retour à la réalité avait été aussi brusque qu’une mise au monde. Il n’y avait pas vraiment cru au départ, jusqu’à retrouver les bras de sa mère, puis de sa sœur. Jusqu’à ce que les gens se retourne sur son passage, alors qu’il avait le pas encore mal assuré de n’avoir pas assez marché pendant ces longs mois. Engourdi par l’absence d’exercice, la malnutrition, le manque de lumière et les mauvais traitements, il fallait faire comme si rien ne s’était passé. Mais comment fait-on ?

Lorsqu’il observe Abigaïl, qu’il voit le même genre de stigmates invisibles chez elles que chez Livia, il comprend. On peut tenter de camoufler, de faire comme si, mais on n’y arrive jamais totalement. Comme cette main qui se pose un fugace instant sur son avant-bras et qui semble avoir eu besoin de toute la force d’un corps pour oser le faire. On ne peut jamais vraiment être la même personne après des épreuves, peu importe leur intensité, leur durée dans le temps et la nature de celles-ci. Mais au lieu de le relever, de le faire sentir, le baronnet préfère sourire et levé les yeux au ciel, avant de répondre. « Fichtre, vous avez découvert mon secret, Lady Curzon. J’ai un faible pour les rubans, surtout en satin violet. Et pourquoi croyez-vous que j’aie les cheveux si longs ? » Et il rit à nouveau. Il rit parce qu’il se revoit enfant, sa crinière trop longue qui servait de jeu à Livia et ses rubans, tandis qu’il lui inventait une nouvelle histoire dont ils étaient les héros. Cette innocence, cette candeur, cette autre vie.

S’inquiété de la réputation de la dame – toute veuve soit-elle – lui avait paru normal et naturel. Il avait été élevé comme ça. Ne fait pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. Certes, il avait frappé son ex-beau-frère jusqu’à la fin tragique que le monde connait. Pour autant, il n’aurait pas aimé être frappé de la sorte. Mais ce qu’il avait fait à sa sœur était impardonnable, abjecte et ne pouvait souffrir de rester impuni. Aurait-il dû fermer les yeux ? Il en était incapable. Certains gentlemen… Il ne dit rien, mais son sourire désabusé parle sans doute pour lui. Combien de gentlemen sont des créatures abjectes ? Lui ne peut plus jamais prétendre à ce ‘titre’ ; il n’en sera jamais plus un pour la société. Qu’importe, il préfère ne pas l’avoir, si c’est pour être comparé aux cancrelats. Veuve ou pas, le respect est de mise, il devrait toujours l’être. « Je ne suis plus un gentleman, madame. Cela explique peut-être mon désaccord de point de vue avec eux. » Il ironise évidemment, la société préférait qu’il en soit un. Lui n’en est plus si sûr.

Privé de goûter, cela sonne atrocement enfant quand on y pense. Oh, Lady Curzon, le baronnet a été privé de goûter durant des mois. Mais également de bien d’autres repas et d’autres choses délicieuses, comme simplement une présence humaine aimable pour parler. Max’ était destiné à la potence, ou au peloton d’exécution, comme n’importe quel meurtrier. Il ne devait pas revoir la vie mondaine. Laissez passer un monsieur célibataire. Un de ses sourcils se hausse, ses lèvres dessinent un sourire amusé sur son visage. Oui, ça aussi, il en a conscience. Pour autant, il n’est pas celui qu’il faut mettre en premier choix. « Je n’avais pas été si heureux depuis longtemps également. » Il la regarde prendre le chemin vers la table et entonné qu’il allait se joindre à elle. Pris au piège, Max. « Vous êtes fine joueuse, Lady Curzon. » Commente-t-il alors amusé d’avoir été piégé.

Remettant ses cheveux en place, il rejoint la tablée et se place de bonne grâce où on lui propose de s’asseoir. « Les dames d’abord. » Dit-il saluant tout ce beau monde. « Mais dites-moi, mesdemoiselles, quels sont vos passe-temps, à part jouer à chat ? Et vous, Lady Curzon ? » Il remercie d’un geste le domestique qui sert le thé.



 
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Message() / Mer 9 Aoû - 13:38
Abigaïl Curzon
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Les mots sont des armes et des armures qui aident à etre et à paraître. Des mots qui vous transforment avec le bon sourire, le bon regard en la personne que vous souhaitez paraître, tout en cachant la personne que vous êtes.
La dame ne savait que peu de choses sur le baronnet face à elle, cet homme au regard clair qui semblait pourtant marquer par des choses qu'elle ne pourrait jamais effleurer du doigt. Son frère en avait parlé, de cet ami qui avait défendu sa sœur d'un époux violent jusqu'au drame. Cela avait offert à cet homme qu'elle ne connaissait que de nom tout le respect qu'elle pouvait. Car personne chez elle, dans sa famille, son entourage n'avait fait cela pour la sauver elle. Personne n'avait risqué quoique ce soit pour la sortir de l'enfer qu'elle vivait et les quelques personnes qui savaient avaient préférée détourner poliment les yeux. Quelqu'un d'autre viendrait bien l'aider.
Ainsi, alors qu'elle prenait le temps de la discussion avec ce monsieur qui ferait bien vite parti de ses amis et connaissance, elle n'en avait aucun doute, elle ris de sa réparti quant à la tentative qu'elle faisait de le persuader pour rester prendre un thé et quelques pâtisseries. Aucune raison d'y répondre pour l'instant, le simple fait qu'il puisse se tourner ainsi au ridicule l'avait fait rire et avait permis d'apaiser cet instant de tension qu'elle avait ressenti en se poussant au contact. Non qu'il ne la répugne, mais le contact physique d'un homme... était encore difficile pour elle et cela plus d'un an après le décès de celui qui l'avait martyrisée. Mais ce genre de blessure pouvait elle seulement se soigner ou ne laisserait elle que des cicatrices sur son cœur et son âme, la contraignant à jamais à cette peur de l'autre ?

Néanmoins, alors qu'elle continuait de chercher à le persuader, il prononça quelques mots qui, teinté de tristesse la firent réagir. Après tout, qu'est ce qu'était un gentleman ? Il y avait tant de façon de voir ces messieurs, beaucoup s'en donnaient le titre, mais fort peu en étaient digne et voilà qu'un de ceux qu'elle jugeait digne de celui ci se dénigrait. Elle ne put que sourire a demi absente.

« N'est plus digne de ce titre que celui qui le refuse monsieur. Vous êtes de ce que j'ai entendu à votre propos, bien plus digne de ce titre que nombre de ceux qui l'exposent tel une médaille face au monde. »

Finissant néanmoins par le piéger de façon éhonté, car qui pourrait dire non à cette invitation alors qu'elle avait déjà annoncée à deux enfants qu'il se joindrait ? Elle rejoins la table, appréciant le compliment qu'on lui offre alors que chacun installé autour de la table, elle se mit à servir le thé à chacun, commençant bien sur par leur hôte qui prenait la discussion en main pour le plaisir et le gloussement amusé de deux jeunes demoiselles.

« J'aime beaucoup dessiner ! Et même que parfois mère me laisse utiliser de la vraie peinture ! »

« Moi je m'entraine au piano et je fais le thé avec lord nounours ! »

Abigail écoute, sourire radieux aux lèvres alors qu'elle laissait l'invité se servir en premier dans les pâtisseries avant de déposer une petite tartelette au citron meringuée dans les assiettes de ses filles qu'elle observa de son air mi sévère mi maternel.

« N'oubliez pas vos manières mesdemoiselles. Nous avons un invité prestigieux qui, m'a t on dit, est fort friand de ruban roses et mauves pour agrémenter sa chevelure. »

Souriant d'un air taquin au baronnet, les demoiselles bondirent sur l'occasion, observant celui ci comme un nouveau cobaye à leurs expériences capillaire. ?

« C'est vrai ?! Je suis très bonne pour les coiffures monsieur et ma sœur fait très bien les nœuds ! »

« je sers le thé aux dames pendant qu'horthense fait la coiffure. Mais on a coiffé que des dames jamais de monsieur ! »

Excitée tel des puces, les demoiselles, durent être recadré avec douceur pour leur intimé de ne point crier et surtout de prendre leur gouter. On pouvait discuter et gouter en même temps que diable ! Néanmoins, la question des occupations lui avait été posée à elle aussi et alors qu'un peu de calme revenait, elle prit le temps de répondre.

« Pour revenir à votre question Sir Rosenbach, j'apprécie assez le jardinage et l'horticulture. »

« Mère avait une magnifique serre mais l'a fait bru... »

« Horthense ! Je vous prie de vous concentrer sur votre assiette. Veuillez l'excuser Sir Rosenbach. »

Un sourire un peu tiré vint peindre ses traits alors qu'elle prenait une gorgée de son thé, inspirant et expirant lentement, les demoiselles devenu silencieuse mangeant leurs tartelettes.

« Mais puisque vous nous posez la question, quel sont vos passe temps ? Hormis celui d'orner votre chevelure de rubans et de venir jouer à chat avec une veuve et ses filles ?  Seriez vous du genre à naviguer ? A moins que vous ne préfériez les chevaux ? »

Aussitot les têtes des demoiselles se relevèrent à nouveau avec intérêt et excitation !

« J'ai un bateau qui flotte très bien sur l'étang ! »

« Moi j'ai un cheval en bois très doux ! »

Nouveau sourire de la baronne. Ce goûter n'était pas tant pour elle en son esprit que pour ses filles qui semblait ravie de se faire un nouvel ami et d'un monsieur qui semblait avoir besoin d'un peu de gentillesse et de détente.



Horthense
Rebecca

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Message() / Jeu 10 Aoû - 17:46
Maximilien Rosenbach

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Sourire dérisoire visser au visage, Maximilien ne quitte pas la veuve des yeux lorsqu’elle énonce qu’il mérite bien plus le titre de gentleman que certains. Peut-être… Mais ce n’est pas lui qui a fait les critères de l’obtention du titre en question et le passage par la case prison est très certainement rédhibitoire. Il est déjà heureux, en vérité, qu’il n’ait pas été destitué de celui de baronnet. « Hélas, Lady Curzon, je crains que mon séjour à l’ombre ne soit une raison parfaitement valable aux yeux de la société pour à jamais me privé de ce titre. En outre, dans un monde où l’opinion des autres fait la réputation… eh bien, j’aurais beau être innocenté, il y aura toujours quelqu’un pour prendre la défense de la victime. » Tout monstre abject eût-il été. Après tout, ne dit-on pas malheur au vaincu ? C’était bien l’autre qui était mort, mais c’était Rosenbach qui avait été le ‘vaincu’ de l’affaire. Celui qui avait outre-passé les lois. La société ne pardonne pas. « Mais je me satisfais assez bien de l’anonymat dans lequel tout ceci me plonge. Il y a un quelque chose de libérateur dans tout cela. » En tout cas pour lui. Pour les femmes de sa vie en revanche, c’est tout autre chose.

Plongé dans le plus horrible des traquenards, Max se voit contraint au goûter. N’y a-t-il pas pire chantage dans le monde ? Cela étant bien entendu ironique. Thé servi et pâtisserie devant lui, le baronnet se concentre sur la discussion, admirant silencieusement la discipline des demoiselles d’un âge si juvénile. Il n’était pas sûr d’avoir été si bien discipliné à leur âge. Mais à sa décharge, il était un enfant plus que débordant d’énergie, qu’on maintenait difficilement assit plus de quelques minutes. Son pied battant légèrement sous la table témoignait de cette activité constante qu’il ne pouvait réfréner, même parvenu à l’âge adulte. Cela est discret bien entendu, il a tout de même appris à l’entraver quelque peu, mais il rêverait de marcher en prenant le thé, ce qui serait une totale hérésie. « Est-ce donc vrai ? De la véritable peinture ? J’ose croire alors que vous serez une artiste accomplie avant même l’âge requis. » Dit-il avec un sérieux absolu, teinté de cette innocence enfantine qu’il faisait ressortir de lui avec une aisance déconcertante. « Lord Nounours ? Je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer ce monsieur, j’espère que vous serez bien obligée, miss Rebecca, de me présenter cette éminence parmi les éminences ? » Si sa mère avait été présente, elle serait sans nulle doute consternée devant cet enfant qui refusait de quitter le corps de son adulte de fils. Mais à qui cela pouvait-il bien faire du mal à présent qu’il avait commis pire crime que d’être un fieffé rêveur, doublé d’un enfant dans le corps d’un homme…

Ses yeux ciel d’orage se posent sur Abigaïl tendit qu’il vend la mèche concernant son soi-disant amour des rubans. Il la fusille un instant du regard, mais son manque de sérieux dans l’invective se lit comme un livre ouvert dans le sourire qu’il tentait pourtant de cacher. Diantre, Livia va se moquer de lui et à raison. Qu’à cela ne tienne… Reprenant son sérieux, Rosenbach tente de le conserver de son mieux en hochant la tête à intervalles réguliers. « Eh bien… vous avez tant de talents, très chères, que j’en reste pantois. Cela dit, je devrais sans doute prendre rendez-vous pour bénéficier de ceux en matière de coiffure ? » Demande-t-il alors, en reposant son regard sur la mère de famille, un sourcil haussé.

L’instant se fige un brin lorsqu’est évoqué le sujet de l’horticulutre et d’une serre qui aurait brûlée. Difficile de ne pas comprendre qu’il s’agissait de cela. En bon invité, le jeune homme ne relève pas et laisse ce sujet mourir de lui-même, afin de ne pas importuner la veuve qui, manifestement, ne voulait pas évoquer cela. Il en profite alors pour prendre une gorgée de thé et un morceau de tarte au citron. « Il n’y point de mal. » Dit-il en réponse aux excuses formulés, faisant lui-même une silencieux contritions d’avoir lancé un sujet dont l’évocation pouvait, d’une façon ou d’une autre, déplaire à la dame.

La question lui revient, évidemment, il s’en doutait et l’excitation remonte en flèche chez les deux demoiselles, le faisant à nouveau sourire. « J’aime assez l’équitation, il est vrai. » Répondit-il dans un premier temps. « Et bien que l’idée de voyager m’ai souvent tenté, je n’en ai jamais vraiment eu l’occasion. » Sauf peut-être à travers son imagination débordante, lorsqu’il s’en allait à travers diverses contrées sauvages sauvé la princesse Livia des griffes d’un féroce dragon. Ou qu’il naviguait aux confins du mondes pour la rejoindre sous les flots, dans le royaume des sirènes. « Mais, mon passe-temps préféré demeure l’escalade et… » Il marque volontairement un temps d’arrêt, observant la réaction des enfants lorsqu’il énoncerait ce que beaucoup détestait. « Les mathématiques. » Et il rit un instant en voyant les moues se déconfirent.


 
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Message() / Mar 29 Aoû - 14:18
Abigaïl Curzon
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Un titre illusoire que celui de Gentleman ou de Lady. Certes, cela pouvait valoir aux yeux de certains, après tout, il avait été en Prison et n'avait certainement que peu d'espoir d'en sortir et pourtant, le voici aujourd'hui libre dans les jardins de la demeure de son frère à profiter de l'instant en compagnie de ses enfants et d'elle même. Certain la jugeront certainement folle d'avoir ainsi permis à ses filles d'approcher un homme qui a fait de la prison et pourtant. De par les mots qui volent au vent, rumeurs et ragot, elle avait entendu le délit qu'il avait commis. Le meurtre d'un mari violent pour sa sœur bien aimée. C'était là, à des années lumières de ce qu'a jamais fait Archibald pour elle. Cela, le plaçait à ses yeux comme un homme à qui on pouvait se fier. Pourtant aux mots de celui ci, elle comprenait le poids qui était sur ses épaules. Peu importait sa libération ou autre, il aurait toujours le titre de meurtrier et de repris de justesse tatouer à l'encre des rumeurs sur le front. Ce qui, en l'occasion n’arrêta pas la dame.

« Qu'importe la société Sir Rosenbach. Vous êtes un gentleman à mes yeux, acceptez au moins cela. Vous avez fait pour votre sœur, ce qu'un malheureux accident à fait pour moi. J'aurai aimé avoir un frère de votre courage. »

Demi mots et sous entendu. Il n'avait point besoin d'en savoir plus alors qu'ils allaient s'installer pour prendre ce goutter tant attendu. La question de l'anonymat ne nécessitant à son goût rien de plus qu'un assentiment, une preuve de compréhension. Prenant ainsi place, servant chacun et chacune, elle surveillée ses filles. Une demoiselle se devait d'avoir des manières, surtout en présence d'un invité et si elles étaient jeune, il était important qu'elles apprennent au plus vite car qui savait, si elle pourrait encore leur enseigner quoique ce soit la saison terminée ? Avec un mari peut être, mais sans...elles seraient séparées.
Une chose à laquelle elle ne souhaitait pas penser alors que ses filles, fort occupée à faire la conversation semblaient s'animer face à cet homme qui se mettait à leur hauteur, tirant à la veuve des sourires amusés. Horthense se vantait de ses peintures. Des gribouillis d'enfant, mais elle aimait cela et l'encouragerait à développer ses dons.

« Oui ! De la vraie peinture ! Même que j'en ai de la rouge, de la bleue, de la jaune, de la verte et plein d'autres couleurs ! Mère dit que je suis déjà une artiste, mais que je dois hmmm...me quaraliser. »

« Canaliser ma chérie. Cela signifie que vous partez dans plusieurs direction au lieu de vous concentrer sur une chose à la fois comme je vous l'ai conseillé. »

LA demoiselle eu un large sourire avant de se remettre dans son assiette, sa sœur reprenant avec une excitation digne d'une sauterelle à l'idée d'avoir un invité à son thé imaginaire.

« Oh oui ! Je vous présenterez ! Peut être qu'on peut dire que vous viendrez bientôt ? N'est ce pas mère ? Sir Rosenbach pourra venir prendre le thé avec Lord Nounours, Lady Pimprenelle et moi ? »

« Oui ma chérie, vous pourrez lui présentez vos amis lors d'un thé. Mais pour cela il faudra vous entraîner à l'écriture. Une lady envoi une invitation en bon et dû forme. »

La demoiselle eu un instant de panique dans le regard. De l'écriture ! Elle n'écrivait pas vraiment bien, chose normal pour une fillette de quatre ans qui en était encore à apprendre les lettres et les consonances, mais elle savait écrire son prénom. Pourtant ce regard tira une interaction amusante, puisque Horthense se pensant discrète dit à sa sœur en chuchotis entendu par tous, qu'elle l'aiderai si elle l'invitée aussi. Il fallut une certaine dose de volonté pour éviter à leur mère se mettre à rire dans son thé. Évitant soigneusement le regard de leurs invité, puisque certaine que si contact il y avait, ils riraient tout deux. Par ailleurs, elle lui tendit un piège. Il avait voulu jouer, eh bien qu'ils jouent !
L'annonce de son amour des rubans attira aussitôt l'attention de sa fille et son désir de le coiffer. Certes il lui offrit un regard indigné d'homme trahis, mais elle l'ignora, préférant se concentrer sur sa patisserie alors que les demoiselles faisaient meilleures connaissance avec l'homme qui tenta de se tirer de ce traquenards sous le sourire de la baronne.

« Puis je prendre rendez vous avec sir Rosenbach pour le coiffer mère ? »

« Vous pouvez Horthense. Je dirais même que, si vous le souhaitez et que Sir Rosenbach est disponible, vous pourrez le coiffer après le goûter. Mais il vous faudra lui demander vous même. »

« Sir Rosenbach vous avez du temps après le goûter ? J'ai plein de beaux rubans et vous pourrez même les ramener chez vous, mais il faudra me les ramener pour le thé avec Rebecca et Lord Nounours »

« Et Lady Pimprenelle ! Il faut pas l'oublier, c'est une lapine avec beaucoup de caractère ! »

Nouvelle force de volonté pour se retenir de rire alors qu'un sujet plus difficile viens et que l'enjouement générale se calme quelque peu. Ce n'était point là son but, mais...les mauvais souvenirs n'avaient pas leurs place dans les moments heureux. Elle préféra ainsi reprendre la conversation, retournant les question à l'homme.

Toute furent ravi d'entendre le mot équitation. Les filles souhaitaient depuis longtemps monter, mais les finances ne le permettaient pas. Il fallait donc se contenter d'amener pommes et carottes aux chevaux et de les caresser. L'escalade fit se raidir quelque peu la baronne. L'idée des hauteurs ne lui plaisait que fort peu mais les filles elles...

« Vous escaladez quoi ? Vous êtes déjà monté très haut ? Est ce que vous êtes monté plus haut que la maison d'oncle Archibald ? »

Des questions d'enfant encore et toujours bien que le mot mathématique ne leurs tire à chacune une grimace

« C'est pas un passe temps les mathématiques ! Nous on aime pas ça ! »

Grand hochement de tête de Rebecca qui souhaite ainsi montrer son assentiment.

« Mesdemoiselles, chacun trouve son plaisir ou il le souhaite. Je vous rappelle que vous appréciez toute deux la lecture. Peut être n'est ce point la un des passe temps favori de Sir Rosenbach. Il ne faut jamais juger les goûts d'autrui. Demandons plutôt à Sir Rosenbach ce qu'il aime dans les mathématique. »

Le sourire de la baronne était doux alors qu'elle posait son regard sur l'homme, qu'elle commençait à voir comme un ami potentiel. A qui elle resservi un peu de thé, l'écoutant avec patience répondre avant que, les demoiselles ayant fini leurs assiette, la nanny ne les invite à la suivre pour se débarbouiller rapidement, laissant les adultes seul avec une bonne. Un chaperon était indispensable.

« Vous semblez beaucoup aimer les enfants Sir Rosenbach. C'est un plaisir que de vous voir converser avec mes filles, vous leur avez fait forte impression. J'espère que vous ne m'en voudrez point pour les petits pièges tendus, je ne pouvait résister à leurs expressions émerveillés. »

Un sourire de contrition et d'amusement avant qu'elle ne reprenne.

« Mais puisqu'elle ne reviendrons pas avant quelques minutes, j'aimerais mieux faire votre connaissance. Après tout, je ne peut laisser quiconque prendre le thé avec Lord Nounours, c'est une sommité dans les environs voyez vous ? »



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Message() / Lun 19 Fév - 17:58
Maximilien Rosenbach

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Maximilien avait-il été courageux ou fou ? La frontière est-elle à ce point mince entre le courage et la folie ? Peut-être bien. Car c’était un acte aussi courageux, qu’audacieux et un irréfléchit. En faisant cela, il s’était condamné, mais il aurait pu entrainer sa famille entière dans la disgrâce. Pas étonnant alors, qu’ils soient si peu à agir, même en connaissance de cause, lorsque ce genre d’évènement ont lieu. Et si, il avait eu défié feu son beau-frère en duel officiel, les conséquences auraient été tout aussi désastreuse. Il aurait dû partir en exil et sa famille aurait été regardé d’une autre manière. Bref, même s’il ne parvenait pas à regretter son geste, il n’en avait pas moins nettement conscience qu’il avait de la chance de n’être simplement que déchu d’un titre imagé et regarder comme un animal de foire. Cela aurait pu être bien pire. Vraiment pire.

Canaliser. Il avait tellement entendu ce mot dans son enfant, qu’il le vomirait presque. Toujours canaliser. Même si dans le cas d’Hortense, il suffisait sans doute d’un peu plus de concentration pour que se canalise son imagination débordante. Ce qui, il le pensait, viendrait avec le temps et la maturité de l’âge. Là où lui ne serait jamais vraiment canaliser. Max se levait avec le soleil et se couchait avec lui, une fois qu’il était parfaitement vidé de son énergie, d’une manière ou d’une autre. Son sourire ne quitta pas son visage, lors de la connivence entre les deux sœurs afin de lui envoyer une invitation en bonne et due forme pour ce fameux thé avec Lord Nounours et Lady Pimprenelle, comme le souligna parfaitement Rebecca par la suite. Quelle honte que d’oser oublier cette noble lapine. Le sourire qu’il offrit en retour fût un peu plus contrit. « Malheureusement, Lady Hortense, je vais devoir décliner. Je me dois de me rendre à un rendez-vous fort important après ce thé. Bien que cela me navre le cœur, ce ne sera que partie remise, bien entendu. Je pense d’ailleurs, qu’il sera de bon ton que vous démontriez vos talents de coiffeuse, juste avant le fameux thé, afin que je sois à mon avantage pour rencontrer lord Nounours ET Lady Pimprenelle, il va sans dire. Qu’en dites-vous, ma chère ? » Même si Maximilien est bon enfant, il se voyait mal paraître au sanatorium où était interner son père avec des rubans dans les cheveux. Ce serait un coup à rester enfermer là-bas.

Lorsque s’évoqua le souvenir de ses moments d’escalade, Rosenbach leva les yeux vers le sommet de la maison d’Archibald, comme s’il évaluait la hauteur. « Hm… j’ai déjà escalader plus haut, en effet. J’escalade des rochers, des montagnes et des falaises. Même des arbres aussi. » Max reprit une gorgée de thé, amusé par la réaction provoquée par l’évocation de son affection pour les mathématiques. Qu’y trouvait-il de si passionnant ? Cela était plus compliqué à expliquer qu’on ne le pensait. Il mit un temps avant de répondre. « La logique. Tous les calculs ont une logique et un raisonnement qui leur sont propre. Le défi devant une série de nombres qui n’ont pourtant pas l’air de vouloir coopérer et qui finalement démontrent le contraire dans une apothéose étonnante. Mais, je comprends que cela ne soit pas le cas pour tout le monde. » Dit-il en reposant sa tasse.

Resté seul avec Abigail et la bonne alors que les demoiselles faisaient un brin de toilette, Maximilien termina son gouter et sa tasse de thé, avant de sourire en coin devant les observations de Lady Curzon et sa curiosité à son égard. « Je comprends fort bien, ne sont introduits auprès de Lord Nounours que l’élite de la société, madame. » Dit-il sur le ton de la plaisanterie avant de légèrement hausser les épaules. « Qu’ai-je à vous dire de plus que vous n’avez déjà vu, Lady Curzon ? Je suis le fils d’un Baronnet, j’ai hérité mon titre en avance à cause de la longue maladie incurable de mon père. J’ai une sœur qui est le soleil de mes jours et que j’ai défendu contre l’indéfendable. J’aime les enfants, peut-être parce que dans le fond j’en suis toujours un. Je ne suis pas aussi coincé que mes pairs, parce que de toute façon, ma réputation ne peut pas descendre plus bas qu’elle ne l’est. Et vous connaissez déjà mes passions principales. Si vous voulez mes défauts ? Je suis un fieffé rêveur et peut-être un idéaliste par moment. »



 
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