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Les Chroniques de Londres
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Mots d'enfants [PV Alistair]

Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
Rang sur le forum : Administratrice
Messages : 79
Date d'inscription : 14/02/2023


Message() / Sam 4 Mar - 16:35
Abigaïl Curzon
Children see magic, because they look for it
Alistair Graham  & Abigaïl Curzon.
Les premiers jours d’août. Chaud et ensoleillé. Des journées parfaites ou la ville de Londres, commence à devenir vivable, respirable, maintenant que la saison mondaine s'est terminée, que la cohorte des riches et des puissants à refait valises et bagages pour rentrer dans leurs domaines de campagne, se flattant de leur argent et de leur pouvoir, de la saison faite et espérant déjà voir venir la prochaine, car, pour avoir vécue cette situation, elle savait bien que la campagne pouvait être ennuyeuse. Du moins, sa campagne l'était, puisqu'elle n'avait pas la permission de recevoir ou de sortir à son gré, victime et prisonnière d'un geôlier qui ne cessait d'aspirer la vie de son corps et de son âme.
Pourtant, cela fait un peu plus d'une année et demi qu'elle était délivré. Surprise parmi les surprise. S'y était elle attendu ? Certainement pas et certains la voyait encore comme la baronne folle, qui avait éclaté de rire devant le cadavre de son époux étouffé d'un os de poulet en travers la gorge. On avait fait passer cela sur les nerfs, quoi de plus normal après tout, en un age si jeune que d'avoir les nerfs qui lâche devant le décès prématuré d'un époux soit disant aimé ? Néanmoins, elle s'était assez vite remise de ce deuil, du moins en intimité. Dans le monde, elle avait su être digne, elle le devait pour sa pérennité et celle de ses filles, mais à l'abri des regards, qu'elle avait pu fêter la disparition de cet homme, de ce démon.
Pourtant, aujourd'hui sonnait un tournant dans ce nouveau monde qui était le sien. Le Baron était mort, vive le nouveau baron. Mais si son frère Charles Crowley avait eu la bonté de la receuillir avec ses filles en sa demeure, sa belle sœur,  Mme Crowley, n'appréciait que peu avoir de la famille à demeure pour si longtemps et il avait été convenu qu'il était temps pour elle de quitter le deuil, le demi deuil et d'entrer enfin dans la monde à nouveau, prête à se trouver un nouvel époux qui pourrait prendre soin d'elle et de ses filles. C'était ainsi qu'aller le monde. Après tout, les choses étaient assez clair. On lui laissait la saison à venir pour trouver un époux qui accepterait de prendre à charge une femme et deux enfants. Ce n'était pas impossible, certes, mais ce serait certainement difficile. Sans quoi ? Et bien on la destinée à un couvent ou elle ne couterait plus à la famille. Quant à ses filles, la générosité de son frère allait jusqu'à les placer dans une école pour une jeune fille puis de les aider à trouver époux le moment venu. Après tout, une chose était certaine, le baron avait veillé aux dots de ses filles dès leurs naissance et celles ci étaient bloqué sur un compte jusqu'à leur mariage effectif. Au moins une façon de se rassurer pour la jeune veuve qui, si elle pouvait accepter de finir ses jours cloîtrer dans une cellule de couvent, refusait catégoriquement que ses filles soient malheureuses.
Néanmoins, c'était la discussion et sujet d’inquiétude qu'elle pourrait avoir par la suite. Pour le moment- il était temps de profiter de l'été, de l'intersaison et surtout de ses filles. Ses merveilleuses petites filles aux longs cheveux roux et au rire haut perché qui la faisait se sentir si heureuse, si complète. Bien sur, elle ne voulait pas se remarier, mais, si c'était là, une condition pour qu'elle garde ses fille, elle épouserait celui qu'il faudrait, tant qu'il les traite correctement. Qu'importait son sort au final, seules ses filles comptait.
Alors, pour profiter de ces moments de calme et de quiétude, de répit avant la tempête qui s'annonçait pour les mois a venir, la dame décida de sortir avec les enfants. Bien sur, Nanny les accompagnerait afin de l'aider à veiller sur les enfants, mais aussi lui servir de chaperon. Il était drole de voir qu'une femme veuve et mère de famille, ayant donc, bien entendu, connu les affres de l'amour et de la passion, devait repartir dans cette stupide idée qu'il lui fallait avoir un chaperon pour éviter toute inconvenance. Quoiqu'au vue de ce qui était arrivé à cette pauvre Georgiana, cela pouvait être compréhensible. Aussi ne se fit elle pas plus de mourron que cela, s'habillant convenablement dans une jolie tenue bleu qui, si elle laissait comprendre qu'elle était une femme et non plus une débutante, montrait aussi que sa période de deuil était terminé. Ses filles vêtue de leurs  manteaux aux couleurs pastel, les cheveux agrémentés de nœud et de chapeaux, elles partirent, toutes ensemble vers le parc, marchant tranquillement, observant les fleurs, les paysages, les écureuils courant sur les troncs d'arbre et bien sur les canard caquetant sur la surface de l'eau sillonant au travers le grand parc.
Hortense, la plus grande des filles de la jeune femme s eprit de passion pour elle, posant des questions sur leur plumage, leur famille, si la maman canard était gentille, ou était le papa canard. Des questions auxquels la veuve répondit avec patience et douceur, cherchant à ne pas raviver dans le cœur de l'enfant la perte de son père. Après tout, qu'importe comment il se comportait avec elle, il restait, en principe, le père de ses filles et elles l'avaient aimé, tel des enfants aiment leur père.
Finalement, la discussion vint sur les prénom que pouvaient porter les canards, ce qui était un peu infantile, car les canards n'ont pas de prénom et pourtant, elle laissa l'enfant les nommer. Il y eu ainsi Daisy, Donald, Andrew et le petit qui s'amusait à plonger en montrant son popotin fut nommé Neal. Des noms choisi par une enfant mais qui fit rire la mère. Du moins jusqu'à ce qu'elle demande à Rebecca si elle voulait nommer un canard et qu'elle ne la trouve pas.
Aussitot la panique la prit, la faisant appeler encore et encore le nom de son enfant, avant de la remarquer un peu plus loin semblant parler à un homme à la chevelure rousse accompagné, lui même de deux jeunes filles.
S'approchant avec autant de dignité et de rapidité que possible, elle arriva à temps pour entendre sa cadette de quatre ans demandé, innocemment à l'homme

« Pourquoi vous portez une jupe monsieur ? C'est pas pour les filles les jupes ? »

Grand dieu ! Il faudrait rapidement, lui expliquer l’existence des kilts mais pour l'instant, surtout présenter des excuses.

« Rebecca, ma chérie, n’importunait pas ce gentleman je vous prie. Veuillez accepter mes excuses mylord, ma fille est encore bien jeune et n'avait pas encore eu le plaisir de voir un écossais en kilt. »

Offrant un sourire d'excuse des plus doux à l'homme elle espérait qu'il ne lui en voudrait pas et n'aura pas pris ombrage de la question pour le moins saugrenue de sa fille. Rapidement rejointe par nanny et sa seconde fille, elle pris sur elle de les présenter à l'homme.

« Permettez moi de vous présenter mes filles. Lady Hortense Curzon et Miss Rebecca Curzon, fille de feu le baron de Scarsdale. Rebecca, présenteriez vous vos excuses à ce gentil lord je vous prie ? »

La petite s’exécuta dans une tentation de révérence plus ou moins...bancale.

«Pardon Mylord d'avoir dit que vous portiez une jupe.»

Tout resté à espérer qu'il n'en tienne point rigueur et qu'elles puissent continuer leur promenade estivale.



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Abigaïl écrit en olive
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Message() / Mer 15 Mar - 15:39
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Children see magic, because they look for it
Alistair Graham  & Abigaïl Curzon.
Quelle journée radieuse s’annonçait ! Alistair était de fort bonne humeur depuis le coup de sifflet final de la saison, pour des raisons qui n’appartenaient qu’à lui. Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi heureux, ni aussi bien. Alors que le Duc était en route pour l’Écosse, le Marquis préparait son départ pour le Norfolk pour le lendemain, et par cette belle journée sans nuage, il offrit à ses filles une sortie au parc en famille, avec la délicieuse conviction qu’il y en aurait tant d’autres et celle encore plus douce que la famille s’agrandirait.

Munies de leur bateau en bois, les filles jouaient autour de la fontaine du parc, faisant tourner en bourrique leur gouvernante. Elles poussaient leur embarcation sur l’eau, regardaient le vent opérer son miracle et espéraient être la gagnante d’une course sans véritable direction. Un peu plus loin, leur père en kilt les observait, le visage rieur, bienheureux spectateur.

Jusqu’à ce qu’une petite voix bien assurée le sorte de ses pensées pour lui poser une question d’enfant, tout simplement adorable. Alistair lui sourit.

« Parce qu’il ne s’agit pas d’une jupe mademoiselle, mais d’un kilt. Une tenue traditionnelle écossaise. »

Il n’eut pas eu le temps de s’inquiéter que leur mère intervint, s’occupant de faire les présentations et de demander à la jeune fille de s’excuser. Alistair les regarda avec tendresse, alors que Deirdre était déjà revenue se coller à lui, ne voyant guère d’un bon œil qu’une autre enfant s’approche de son père - déjà qu’elle devait le partager avec sa cadette, mais elle n’avait que cinq ans. Aussi la gouvernante fit revenir Ceana afin de saluer poliment tout le monde.

« Enchanté Lady Hortense, Miss Rebecca. Permettez-moi de vous présenter Lady Deirdre Graham et Miss Ceana Graham. »

D’une main dans le dos de chacun, il les poussa à saluer et celles-ci s’exécutèrent, s’inclinant en des révérences aussi petites qu’elles, néanmoins les manières commençaient à rentrer.
« J’accepte bien évidemment vos excuses, Miss Rebecca. »

Puis Alistair le regard vers leur mère qu’il salua, supposant donc avoir devant lui Lady Curzon, il se présenta lui-même.

« Lady Curzon, toutes mes condoléances pour votre époux. Alistair Graham, Marquis de Graham et de Buchanan. » Puis il se tourna vers les gamines à nouveau. « Lady Deirdre, Miss Ceana que diriez-vous de montrer vos frégates à Lady Hortense et Miss Rebecca ? »

« Non. » Alistair ne put s’empêcher de rire fugacement face à la réponse immédiate et affirmée de la jeune tête rousse. A trois ans, elle était dans l’âge du refus systématique. « Oh mais ce n’était pas un véritable choix, mademoiselle. » Le ton ferme du Marquis ne laissait place à aucune négociation, et ainsi, bien que bougon, Ceana n’eut d’autres choix que de faire avec, alors que Deirdre jouait à la bonne élève : « Tu veux pousser mon bateau ? » fit-elle à l’intention d’Hortense. En deux temps trois mouvements, les quatre filles furent en train de jouer ensemble autour de la fontaine sous la surveillance de leurs gouvernantes et de leurs parents.

« Quels âges ont vos filles Lady Curzon ? »



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Abigaïl Curzon
Abigaïl Curzon
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Message() / Jeu 23 Mar - 16:11
Abigaïl Curzon
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@Alistair Graham  & Abigaïl Curzon.
La question de l'enfant était en soit légitime. Quand dès l'enfance la plus tendre on vous explique que les robes sont pour les dames, il peut paraître étrange de voir un homme en kilt. Après tout, si cette tenue est des plus digne et culturelle, elle n'en reste pas moins, aux yeux d'un enfant tel une jupe. Ainsi, la baronne avait elle pu comprendre la question de la fillette de quatre ans, bien qu'elle aurai préféré qu'elle lui posa la question directement plutôt qu'aller l'offrir directement à un inconnu. Bien des messieurs auraient pu se sentir vexé par telle question, après tout, ne disait on pas que certains écossais avaient le sang chaud quant à leur culture ?

Fort heureusement, l'homme sourit, visiblement amusé par pareille question alors même que la mère de la petite effrontée venait déjà prendre les devant, obligeant sa fille à présenter quelque excuse avant de les présenter. C'était ce que voulait l'étiquette et elle avait assez insistait sur l'importance des manières pour apprécier qu'elles fassent chacune une révérence à la hauteur de leur petite taille. Certes, quelque peu maladroite, mais cela viendrait avec le temps. Bien rapidement, deux autres demoiselle rejoignirent le groupe, les filles de l'homme au kilt qui firent naquirent sur les lèvres de la baronne un sourire des plus éclatant. Elle adorait les enfants et voir de jeunes demoiselles telles que celle ci la ravissait plus qu'elle ne pourrait jamais l'admettre. Poussant doucement ses filles à saluer les demoiselles elle leur offrit un signe de tête bienveillant.

« Enchantée Lady Deirdre, Miss Ceana. Vous avez de magnifique prénoms. »

Laissant sa plus jeune verbaliser ses excuses qui furent accepter de bonne grace par l'homme face à elle, elle opina du chef délicatement à ses mots sur le départ de son époux. C'était ce que l'on attendait d'elle, puis, fit une légère révérence au marquis qui se présentait ainsi.

« Lady Abigaïl Curzon, Baronne de Scarsdale »

C'était encore son titre, après tout elle le conservait en tant qu'héritage de son mariage jusqu'à...eh bien le prochain certainement ? Elle savait qu'un nouveau baron avait pris place en lieu de son défunt époux et qu'il avait une épouse qui avait elle même le titre de baronne. Mais cela serait arrangé...D'ici la fin de la saison prochaine à n'en point douter. Le temps de cette légère réflexion, le marquis avait d'or et déjà invité les quatre demoiselles a aller jouer prêt de la fontaine avec de petits bateaux pour le moins adorable. D'un regard vers la gouvernante, celle ci comprit qu'elle devait rejoindre sa consœur pour aider à surveiller les demoiselles tandis que quatre jeune demoiselle se mettait en marche vers leur jeu.

« N'oubliez pas de remercier ces demoiselles de vous laisser vous amuser avec elles. »

Souriant aux deux petites rousses qui semblaient déjà avoir oublié leur mère, celle ci fit face au marquis avec un sourire des plus radieux. Rien ne lui faisait plus plaisir que voir ses filles heureuses ou parler d'elle.

« Hortense à six ans bientôt sept. Tandis que Rebecca viens de fêter ses quatre ans. Et vous mylord, quel âge ont ces magnifiques demoiselle ? »

Jetant un œil rapide vers les deux filles du marquis elle tenta d'estimer leur âge avant sa réponse, se doutant bien que, si leur mère n'étaient point avec eux c'était qu'il y avait une histoire qui n'était pas sienne de connaître.

« Je vous présente par ailleurs de nouveau mes excuses. Rebecca est une enfant des plus curieuse et j'ai parfois du mal à suivre ses pensées. Quelques instants avant qu'elle ne vous accoste elle m'expliquait la vie des canards qui nagent plus loin et les nommés. Néanmoins au vue de son jeune âge je ne lui ai pas encore parlé de l'Écosse et des coutumes de ce pays. Nous venons du Derbyshire. »

Une excuse comme une explication. Elle se doutait bien qu'il n'en tiendrait point rigueur, du moins elle le pensait, mais cela ne coûtait rien de présenter une excuse rapide avant de reprendre.

« Venez vous profiter du parc avant de vous en retourner sur vos terres Lord Graham ? Le voyage n'est pas trop fatiguant pour ces demoiselles ? »

La question était là...le voyage pour les demoiselles. Car elle savait que les enfants n'avaient que peu de patience et que de long voyage étaient pour le moins éreintant autant pour elle que pour leurs parents.



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Abigaïl écrit en olive
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