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Les Chroniques de Londres
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Au détour des chemins, viens donc boire un verre de vin [Pv Alistair]

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Message() / Lun 9 Jan - 18:50
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Le chemin qui descend est un chemin qui va monter lorsqu'il faudra rentrer à la maison

La fête a pris fin, ou est sur le point de le faire. Alors que la foule se disperse lentement, simplement, que les stands se rangent, que l’orchestre, remballe ses instruments, la femme prend le bras d’un écossais au kilt arborant fièrement le tartan de son clan. Elle est heureuse en soit, qu’un homme tel que le lui ai remarqué. Qu’il lui a proposé de danser, qu’il lui a proposé de la raccompagner. Malgré toutes les jolies demoiselles qui étaient présente, bien plus jeune, plus jolie, plus en forme qu’elle. C’était vers elle qu’il avait tendu la main pour l’inviter à danser et cela lui avait fait chauffer le cœur comme un soleil. Aussi, quand il avait proposé de la raccompagner jusque chez elle, avait-elle accepté. Sa demeure était plus loin et il faudrait marcher un peu pour la rejoindre, mais après tout, cela permettrait de discuter, de se connaitre et de voir si ce monsieur était un simple gentleman souhaitant raccompagner une demoiselle ou s’il espérait un peu plus que la raccompagner simplement.
Aussi se mit elle à descendre lentement la place. Le soleil émergeant lentement, se levant à l’horizon. La vie commençait à reprendre ses droits sur la ville et le quartier. Les marchants avaient ouvert leurs échoppes, l’odeur du pain frais enivrant les sens. Des enfants comment à sortir de leurs maisons, prêt à rejoindre les écoles pour ceux qui ont la chance de ne pas avoir à travailler si jeune. Ils passent non loin, les yeux brillants, les sourires timides. Un vieil homme plus loin est assis devant sa maison. Il a passé l’âge de travailler et doit certainement attendre patiemment la fin de ses jours. Pourtant il sourit, sculptant avec agilité un morceau de bois entre ses doigts. A quoi pense t il donc ainsi assis sur son tabouret ?

« Venais-vous souvent dans les fêtes populaire Alistair ? On ne s’attendrait point à voir un monsieur tel que vous par ici, bien que j’aie depuis longtemps appris qu’un livre ne se juge pas à sa couverture. »

Quelques pas de plus et une rue qui tourne, de nouvelles échoppes, de nouvelles odeurs, des fleurs fraichement coupées parsème la rue, et elle s’accroche un peu plus au bras de l’homme alors que deux femmes les croisent, les observant avec douceur et intérêt. Elles parlent avec cette complicité qu’on voit quand deux personnes sont amies depuis longtemps.

« Ne lâchait point mon bras, il semblerait que vous ne soyez pas séduisant que pour moi et que d’autres pourraient apprécier que vous les raccompagniez. »

Un sourire plus grand, amusé, rieur, alors qu’ils continuent d’avancer et qu’elle ose poser la question.

« Voulez vous savoir pourquoi j’ai besoin de cette canne Alistair ? »

Oui, c’était une question qui pouvait être à double tranchant, car qui pourrait avoir encore de l’intérêt en apprenant que cette femme qui est à son bras à le corps couvert des cicatrices d’un feu qui avait emporté tant de vie il y a quelques mois à peine ? Elle-même avait du mal à s’observer nu, à passer ses mains sur les brulures qui la recouvrait, à ne pas pleurer en y pensant, à se demander si, le jour ou Théobalt reviendra il saurait encore la regarder, bien qu’elle sache qu’il ne reviendra jamais. Qu’il devait avoir une femme, des enfants, une vie, là-bas, aux Indes.

Nouveau tournant et les branches d’un arbre qui égrènent l’odeur d’un jour d’été qui s’annonce ensoleiller. Peut-être cela annonçait-il un changement pour le meilleur ?



drvgns.
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Message() / Lun 23 Jan - 15:23
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     @Winnifred Sanderson  
   

   
   
Laissant les festivités derrière eux, ils avançaient dans les rues d’une Londres en plein éveil, reprenant doucement leurs activités de la veille. Même si bien des hommes et des femmes avaient commencé leur labeur avant l’aube, à l'abri des regards indiscrets, dans le calme de la nuit que les hommes comme lui ne fréquentent guère. Quand le soleil se lève, comme les coqs à la campagne, la ville reprend vie. Dans certains quartiers, on les entend encore d’ailleurs, chanter à tue-tête, et c’est le cas ici, loin du cœur urbain où les habitants, plus pauvres, possèdent quelques animaux de basse-cours. Comme c’est agréable d’être réveillé par les coqs qui chantent.

Alistair ne sait pas bien ce qu’il fait ici, d’une envie de promenade, il a suivi les sons et les lumières. Il ne sait pas bien non plus ce qu’il fait là, avec cette belle femme à son bras. Il sait juste que la raccompagner est une excuse, qu’il essayera de se montrer raisonnable une fois devant sa porte, mais il n’est qu’un homme, qu’il soit fils de Duc ne change rien, parfois les désirs sont plus forts que la raison. Le fait qu’elle soit de basse naissance ne l’aidant en rien à retrouver cette dernière.

« En Écosse, sur mes terres, il y a certaines fêtes pour lesquelles il serait bien mal avisé de ma part de ne pas faire une apparition. Mais ici, non. J’aime aller marcher lorsque je perds le sommeil un peu trop tôt, mes pas m’ont conduits jusque là et la curiosité a fait le reste. »

Que cela soit la guerre, la perte de sa femme, les terreurs nocturnes de ses filles, les raisons ne manquent pas pour que troubler le sommeil du Marquis. Il n’était pas sorti seul bien sûr, par soucis de sécurité, mais il avait discrètement congédié l’homme en question au moment de partir avec la jeune femme. Son regard le plus sérieux posé sur elle, il appuya sa main libre sur la sienne, l’enserrant pour lui assurer qu’il ne le lâcherait pas.

« Croyez bien que personne ne saurait vous éclipser. » Et comment ? Elle était plus belle que presque toutes les femmes qu’il avait pu croiser dans sa vie, avec son teint aussi rose que l’aurore et ses cheveux vifs comme les premiers rayons du jour, sans parler de ses yeux bleus limpide comme l'azur. Son sourire l’empêchait de détourner le regard, l’écossais était tout simplement envoûté. Et puis il appréciait étrangement sa familiarité, sa franchise aussi, sa fraîcheur. Alors il la regardait, elle et rien d’autre, il observait son regard se porter sur le moindre détail du paysage défilant autour d’eux, ces détails qu’il ne remarquait absolument pas.

« Cette fête était-elle à la hauteur de vos attentes ? »

De temps en temps son regard se portait sur sa canne, et alors il s’inquiétait d’aller trop vite ou de ne pas assez la soutenir avec son bras, mais il n’osait pas poser la question, se doutant que l’histoire qui se cachait derrière ne devait pas être heureuse. Et il ne voulait pas qu’elle arrête de sourire, quand bien même c’était idiot. Ce fut elle qui proposa d’ouvrir le sujet et c’était mieux ainsi.

« Je ne veux pas vous forcer la main. Si vous souhaitez en parler, je suis à votre écoute, mais vous n’êtes en rien obligé, mademoiselle. »

Il était si formel, c’était plus fort que lui…

   
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Message() / Sam 28 Jan - 16:58
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Le chemin qui descend est un chemin qui va monter lorsqu'il faudra rentrer à la maison

Le pas lent et mesuré, l'esprit aux aguets, la jeune femme qui tenais le bras d'un homme qu'elle ne connaissait pas le matin même s'émerveillait de la vie qui pouvait prendre lentement les rues de Londres qui il y a peu encore était endormi. Ensemble ils découvraient ces odeurs délicates de pain et de pâtisserie, de fleurs a peine sorti sur les devantures, de fraîcheur matinale qui enveloppait.
Elle appréciait ces façades et ces personnes qu'ils croisaient au fil de leurs pas et de leur discussion, car, quitte à amener un monsieur inconnu jusqu'à sa porte autant faire connaissance. Qui savait donc ce qui les attendraient une fois arrivée ?
Aussi, parla t elle simplement, posant une question évidente que celle de la présence de l'homme roux en cette fête paysanne, lui qui était visiblement un lord de quelque contrée. Néanmoins elle n'était pas prête à l'appeler par un quelconque titre, parce qu'elle ne le connaissait pas et que si il s'était presenté à elle de par son prénom ce n'était point pour qu'elle utilise un titre par la suite.
Elle fut donc agréablement surprise de l'entendre parler de ses terres en Écosse, un pays qui l'avait toujours intrigué et qu'elle aurai aimé découvrir si elle avait le loisir un jour de voyager, ce qui était on ne peut plus incertain et impossible. Elle hocha néanmoins la tête, intéressée et compréhensive.

« Il est vrai qu'il serai malvenu que le seigneur des terres ne soit pas présent à certaines fêtes d'importance. Néanmoins vous piquez ma curiosité Alistair. Qu'est ce qui peut donc perturber à ce point le sommeil d'un noble écossais tel que vous ? Pas assez de whisky sur les terres anglaise ? » 

Elle sourit amusée, cherchant à dédramatiser un possible problème de sommeil qui pouvait être dû à tant de choses complexe, tel qu'un corps dont les cicatrices vous font mal ou les cauchemars emplit de flammes cherchant à la réduire en cendres. Oui, elle savait ce que c'était que de ne pouvoir trouver le sommeil ou d'en être tiré de force en ne pouvant plus le trouver. Néanmoins, elle ne souhaitais pas s’appesantir dessus.

« Néanmoins, votre découverte est à mon avantage, j'aurai dû rentrer seule et avec ma mauvaise jambe cela aurait été fastidieux. »

Flatter un peu, dire que l'on était content, ravi de faire cette nouvelle rencontre qui pourrait amener vers d'autres lieux et d'autres rivages, c'était la base, la simplicité même. D'ailleurs, elle argumenta en serrant un peu son bras, non tant car elle souhaitait le garder pour elle que parce qu'elle sentait sa jambe douloureuse et avait peur de chuter lourdement. Cette fête avait après tout, était son retour à la vie mondaine.

Que cela soit la guerre, la perte de sa femme, les terreurs nocturnes de ses filles, les raisons ne manquent pas pour que troubler le sommeil du Marquis. Il n’était pas sorti seul bien sûr, par soucis de sécurité, mais il avait discrètement congédié l’homme en question au moment de partir avec la jeune femme. Son regard le plus sérieux posé sur elle, il appuya sa main libre sur la sienne, l’enserrant pour lui assurer qu’il ne le lâcherait pas. Bien évidemment, comme le gentleman qu'il était il lui fit un compliment qui la fit glousser.

« Vous êtes un charmeur monsieur. »

Oui, il l'était, mais cela faisait plaisir toute de même d'entendre cela, d'avoir un peu d’intérêt, de savoir qu'elle pouvait plaire encore encore. Enfin, du moins dans cet état, couverte, cachée, dissimulée sous ses couches de vêtements qui empêchaient de voir qu'elle n'était plus que l'ombre d'une femme. Il lui retourna par la suite la première question, celle de la fête et de l’Intérêt qu'elle avait pu avoir à celle ci. C'était plaisant d'avoir une discussion aussi simple, aussi plaisante avec un homme et elle acquiesça donc.

« C'était la première fois depuis longtemps que je participais à ce genre de festivité. Ce fut plaisant, même si je n'ai pas pu participer à tout. »

Y avait il plus à dire ? Elle n'en étais pas persuadé. Après tout, cela englobé assez facilement son ressenti et dire qu'elle n'avait pa spu tout faire et s'était longuement assise du à sa jambe ne ferait que la réduire à ce qu'elle ne voulait pas être. Une victime. Néanmoins, au vue des regards qui se portaient sur sa canne de temps à autre, elle posa la question, directe. Voulait il savoir ? S'interrogeait il ? Et bien qu'il lui laisse le choix, elle préféra en parler. Après tout, peut etre ne se reverraient ils jamais ? Ou peut etre étais ce la naissance d'une amitié.

« J'étais présente au marché couvert lors de l'incendie. J'en suis ressortie gravement blessée, mais en vie. C'est pour cela que je dois utiliser une canne et que...je porte sur ma peau les souvenirs de ce jour affreux. »

Moyen simple de dire qu'elle était couverte de cicatrice, qu'elle se sentait hideuse et que...eh bien. Elle ne savait pas. A flirter ainsi elle se demander si c'était de la politesse, de l'amusement ou de l’intérêt et si intérêt il y avait, elle ne voulait pas le surprendre.

« Nous serons bientôt arrivé à la cirerie. C'est à quelques rues à peine. »


drvgns.
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Message() / Mar 31 Jan - 9:22
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     @Winnifred Sanderson  
   

   
   
« Quelque chose qui nécessite un bon verre de whisky pour en parler… » C’était dit sur un ton léger, mais ce n’était pas vraiment un trait d’humour contrairement aux apparences. S’il arrivait à garder ce ton, à ne pas se noyer comme s’était noyé sa femme, c’était uniquement parce qu’il y avait une demoiselle à ses côtés, douce et solaire, qui le maintenait à la surface. « C’est une histoire triste et tragique, que je vous raconterais si vous ne craignez pas de telles histoires, seulement pas ici. »

Séduisant. Charmeur. Il n’avait pas entendu cela depuis bien longtemps et cela lui faisait un bien fou. Un espoir qui renaissait, une recherche qui n’était pas complètement perdue… Il lui souriait, resserrait son bras quand elle se pressait contre lui. Et tant qu’elle souriait, tant qu’elle était heureuse, tout semblait aller étrangement bien. Elle était encore plus belle en plein jour qu’à l’aube naissant, si lumineuse que l’astre solaire devait la jalouser, ou l’admirer plutôt.

Bien qu’une ombre traversa doucement le paysage alors que le sujet se fit plus grave. Il fallait bien, lui-même avait été percé à jour et chacun d’eux semblait avoir ses démons. Alistair n’aurait pas été contre le fait qu’ils restent enfouis, cachés bien loin pour les laisser profiter d’un bonheur presque idiot. Pourtant il savait que la vie n’était pas ainsi faite, qu’on ne pouvait mettre de côté son passé, ni son statut. Si elle avait la force de lui en parler, il la trouverait lui aussi. Il s’arrêta pour l’écouter, puis eut simplement envie de poser sa main sur sa joue. Chose impossible en pleine rue, alors qu’ils n’étaient pas seuls. Il lui sourit tendrement, alors que son récit lui évoquait la guerre. L’incendie, il en avait entendu parler, il avait été scandalisé mais il n’avait pas été là, ni aucun de ses proches, fort heureusement.

« Je suis désolé, cela a dû être un événement terrible… Pourtant, je suis heureux que cet incendie n’ait pas volé votre sourire. » Elle souriait toujours, l’espoir perdurait, la vie continuait… Elle était forte et il était admiratif. Sa peau marquée, il s’en moquait, cela ne la rendait pas moins belle, même s’il ne la voyait pas, et qu’il n’en imaginait pas l’ampleur.

Ils reprirent leur marche et la jeune femme annonça qu’ils arriveraient bientôt à la cirerie, un sujet de choix pour terminer cette marche dans les rues de Londres et les occuper assez.

« Parlez-moi de la cirerie, c’est une entreprise familiale si j’ai bien compris ? Avez-vous de la famille qui y travaille avec vous ? »

Il était toute ouïe pour entendre tout ce qu'il y avait à entendre sur cette entreprise, et surtout ce qu'elle y faisait elle.
   
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Message() / Lun 13 Fév - 15:03
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Le chemin qui descend est un chemin qui va monter lorsqu'il faudra rentrer à la maison

Il était des blessures apparentes et d'autres invisible. Elle pouvait le comprendre, elle qui portait les deux, tel un fardeau constant sur son âme meurtrie et endolori. Après tout, elle était cette femme à qui le destin refusait le bonheur à cause de cette maladie qu'elle appelait sa malédiction. Bien sur, elle aurai pu faire comme sa mère et l'ignorait. Épouser l'homme qu'elle aimait, lui faire des enfants et les voir mourir, un a un en bas âge. Mais elle avait trop de respect, trop d'amour pour cet homme pour lui imposer cette douleur, cette pertes, cette malédiction qui les frapperait à coup sur. Alors elle avait repoussé ses avances et l'avait fait fuir jusqu'aux Indes. Alors oui, un whisky pour ouvrir les plaies d'une âme n'était point de trop, voir même point assez.
Elle souri donc, restant joviale et douce au bras de ce monsieur qui la mettait en garde sur son histoire, sur ses déboire et elle acquiesça lentement, gardant cet air enjoué qu'elle arborée depuis le début.

« Je doute avoir du whisky, mais j'ai du vin de prune. Quant à votre histoire, je saurai vous prêter mon oreille si vous désirez me la conter. Si non, nous nous contenterons d'un vin de prune ? »

Un gloussement amusé, elle ne forcerait pas quelqu'un à lui révéler les noirceurs de son âme et de son histoire si il ne le souhaitait pas. Néanmoins, elle se devait de sortir quelques lambeaux de ses ténèbres, quelques morceaux roussi et calciné, qu'elle n'aimait pas, détestée même, mais se devait de présenter, d'amener au grand jour, car ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait réellement cacher en soit. Alors, elle expliqua, calmement, se détachant au maximum de ce souvenir, de cette expérience de vie affreuse. Elle parle de ses blessures, de ses cicatrices et attends. Attends qu'il retire son bras, qu'il la juge, lui dise que c'est répugnant et sale et laid, qu'elle ne mérite pas son attention, sa gentillesse. Mais non, il se contente de serrer un peu plus son bras, en un air protecteur, la rassurant, la complimentant même, faisant encore s'élargir son sourire.

« Il faut toujours sourire à la vie. Car c'est une chance que de pouvoir vivre un jour de plus qu'importe les obstacles, le ciel redeviens toujours bleu n'est ce pas? »

Affirmation ou interrogation ? Elle ne le savait pas vraiment elle, elle n'avait aucune de idée de savoir si elle demandait une confirmation ou une approbation, car le ciel pouvait il redevenir bleu ? L'herbe pouvait elle repousser ? La vie, pouvait elle vraiment continuer ?

La marche arrivant à son terme, le lieu de travail de la femme s'approchant, elle en fit part à l'homme qui s’intéressa aussitôt à celui ci, pour son plus grand plaisir.

« Elle appartiens à mon père, qui la tiens de son père. C'est moi qui l'ai reprise. Je fais quasiment tout, père est trop âgée et je n'ai plus d'autre famille que lui. Mais nous avons un employé qui nous aide. Surtout pour porter les choses trop lourdes ou pour les livraisons de cire. Mais il y a fort a parier que vous ayez déjà éclairer vos nuits grâce à l'une de mes bougies. »

un nouveau tournant, des enfants qui ris, les parfums d'un magasin de fleur, celui de Fiona, puis la pancarte de la cirerie, le nom de son père qui s'y affiche et le sourire de la dame alors qu'elle s’arrête doucement face à celle ci.

« Et nous voici arrivez chez moi. Nous vivons au dessus de la cirerie. Ce n'est pas grand chose, mais c'est confortable, bien que ce doit être fort peu en comparaison de vos châteaux d’Écosse, vous y êtes le bienvenue si vous souhaitez...un vin de prune...ou autre chose. »

l'invitation était ouverte, que ce soit pour discuter, pour boire ou pour faire plus ample connaissance. Après tout, elle avait remarqué qu'elle plaisait à l'homme et au vue de sa situation, il vaudrait mieux pour elle tenter, surtout qu'il était loin d'être déplaisant.


drvgns.
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Message() / Dim 12 Mar - 8:01
Invité

     @Winnifred Sanderson  
   

   
   
Le soleil montait dans le ciel qui reprenait son plus bel azur. Le jour était là, les hommes et les femmes sortaient de leur maison, les voitures, calèches et cavaliers se faisaient de plus nombreux dans les rues alors que les bruits de la ville s’intensifiaient, les bruits de la vie.

Elle était belle comme le jour, plus rayonnante encore que ce soleil matinal, bien plus désirable qu’un verre de whisky ou de vin de prune… Et le jour, la vie, rappelaient aux responsabilités, aux devoirs, à la raison. Et la nuit désormais, il penserait à elle en soufflant sur la flamme de sa dernière bougie.

Penserait-il à elle en regrettant d’avoir cédé à ses pulsions plutôt qu’à sa raison ?

Ils approchaient de la cirerie dont elle parlait avec passion, croisant un couple alors qu’ils arrivaient devant la porte. L’écossais n’était pas dupe quant à ses propres arrières pensées, quant à la direction vers laquelle ce verre les emporterait.

Mais l’astre du jour était trop haut dans le ciel désormais pour qu’il se laisse aller à un comportement trop primitif et peu honorable. Aussi se détacha-t-il de la demoiselle pour lui dire au revoir, aussi belle et désirable soit-elle, il ne pouvait décemment pas être goujat, être autre chose qu’un gentilhomme ramenant une demoiselle chez elle.
Pas en plein jour.

A l’évidence, il était trop tôt pour un verre et s’il passait cette porte, ce ne serait pas pour un verre mais pour elle. Et son devoir était de refuser.

   
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