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Les Chroniques de Londres
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Débine-toi, bipède ! [Léo]

Adrian Mountbatten
Adrian Mountbatten
Marquis
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Emploi : Il a accompli son devoir pour l'Angleterre dans l'armée et c'est assez. Désormais il finance des expéditions ainsi que des recherches. Il élève également des rapaces dans sa volière de Cornouailles. Il collectionne également les gemmes les plus rares.
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Message() / Jeu 5 Jan - 1:09
Adrian Mountbatten


DÉBINE-TOI, BIPÈDE !



Assis nonchalamment à son bureau, Adrian fait tourner le bijou entre ses doigts sans vraiment l'observer. Son regard est perdu dans le vague et sa main porte mécaniquement son verre de bourbon à ses lèvres. Il se mue dans cet espèce de silence passif, immobile et songeur. C'est comme si il éprouvait la sensation de la terre tournant autour de lui. On pourrait croire que ses pensées l'assaillent et partent dans tous  les sens, pourtant il n'en est rien. A sa propre surprise, sa tête lui paraît complètement vide de tout. Ou emplie de rien. Il ne ressent que la sensation froide du métal de l'objet que sa peau réchauffe à force de le manipuler. La pierre brille de tout son feu, reflétant le prisme de son éclat sur le visage du marquis qui la contemple à demi.

"Oui."
La fatidique réponse de Georgiana à cette question qu'il n'a jamais voulu lui poser. Il est venu jusqu'à chez elle contraint et forcé par sa mère et certes peut-être quelque part également par son honneur. Car quoique l'on puisse dire de lui quant à son caractère, personne jamais ne pourra clamer en toute crédibilité qu'il en est dépourvu. Le fait qu'il apprécie flirter avec le scandale n'est un secret pour personne, cependant il ne sera pas dit que le Marquis de BudeHeaven est un couard ou fuyard.
Cependant, si son devoir exigeait qu'il pose la question qui lui a écorché la langue autant que l'âme à lui en faire des nœuds au ventre, pourquoi diable a-t-elle accepté ?! Elle est veuve ! Si on peut parler de scandale étant donné la situation dans laquelle on les a surpris, on peut difficilement parler de déshonneur ! Elle avait la possibilité de dire non bordel de Dieu !
Avec un profond soupire, Adrian repose la bague sur le plateau de velours et appuie ses coudes sur son bureau avant de passer ses doigts dans ses cheveux bruns. Il est fiancé. Il SAVAIT que cette saison puait du derche avant même d'y foutre les pieds !
Toujours est-il que cela ne change rien au résultat. A présent qu'il se retrouve à devoir épouser Georgiana Giliam, il lui faut une bague. Elle est toute trouvée. Elle a été conçue dans ce but là après tout et l'appelle de sa beauté. La bague de fiançailles qu'il a offert à Juliet est une merveille incontestée. Sans doute une des plus belles pièces de sa collection. Pourquoi s'emmerder ? Elle fera très bien l'affaire.

D'un geste leste, Adrian repousse son fauteuil et se lève. Heaven le regarde faire de ses yeux curieux alors qu'il se dirige vers la porte de son bureau. Porte qu'il ne franchit pas. Le marquis serre dans sa paume le bijou et marque un arrêt.

- Et merde...

Mountbatten revient sur ses pas jusqu'à une armoire faite sure mesure où il garde quelques unes de ses plus belles créations joaillères.
Cette bague n'est pas pour Georgiana. Elle ne lui ressemble pas. Il devrait s'en foutre. Non, il s'en fout ! Mais son amour pour la gemmologie et son côté pointilleux quant à chaque pièce qu'il offre lui interdit un tel geste, n'est-ce pas ?
Le Marquis range la bague de fiançailles de son ex fiancée au fin fond de l'armoire. Il y a du progrès car d'habitude lorsqu'il la sort, c'est pour l'envoyer voler à travers la pièce en pestant contre elle de toute sa verve. Philip est celui prenant toujours soin de la ranger.
Avec précautions, il récupère une des gemmes qu'il préfère et qui lui parle à cet instant plus que toutes les autres, puis il sélectionne une monture et attrape son matériel de sertissage. Une heure plus tard, il souffle la poussière d'or et enferme le bijou dans son écrin avant de se mettre en chemin pour Giliam House.

- Milord, soyez le bienvenu, l'accueille le domestique.
- Je viens voir Lady Giliam.
- Je vais la faire prévenir instamment, milord. Si vous voulez bien patienter dans le petit salon...


A vrai dire non, il n'y tient pas et y est même quelque peu réticent. Après tout cette pièce a été le théâtre de la comédie qui s'est jouée la veille et dans laquelle il s'est trouvé être le bouffon... Aussi préfère-t-il demeurer juste là où il se trouve par pur esprit de contradiction. De toute façon il ne compte pas s'éterniser. Il lui colle la bague dans les mains et il repart.
C'est cela dit sans compter sur des voix qui s'élèvent du petit boudoir voisin. Le marquis n'y prête d'abord pas attention. Les commérages de soubrettes très peu pour lui.

- Si si, tiens elle doit être dans le secrétaire regarde !
- Comment as tu su ça ?
- J'ai vu Milady Georgiana la ranger et j'ai été curieuse ! On m'écrit jamais de lettre enflammée à moi je voulais savoir ce que ça faisait !


Plaît il ? Adrian fronce ses sourcils sombres et se rapproche de la porte. C'est quoi ce bordel encore ?! Ni une ni deux, il ouvre le battant à la volée face aux deux domestiques penchées sur le papier qui sursautent. Adrian s'avance et leur attache la lettre des mains.
Elle est en effet associée à Georgiana...

- Milord...

Le marquis la fait taire d'un doigt levé menaçant et cherche la signature sur le papier. Le curé ! Qu'est-ce qu'il veut encore celui-là ? Est-ce qu'il cherche encore à comparer les yeux de Georgiana à des améthystes ? Tsss. Fadaises idiotes...

- Milord s'il vous plait... On pourrait avoir des ennuis...

Mais il ne l'écoute pas. Ses yeux parcourent la lettre à toute vitesse, encore et encore et plus il la lit, plus ses doigts se crispent dessus. Sa mâchoire se fait si raide qu'il pourrait s'en casser les dents. NON MAIS POUR QUI IL SE PREND ?! S'enfuir en Ecosse ? Et d'où se permet-il un tel étalage de sentiments alors qu'il la sait fiancée ? Adrian prend l'affront en pleine face. La veine à sa tempe est prête à éclater. Il ne sera pas le dindon de la farce ! Pas une putain de seconde fois !
Sans un mot de plus, sans même attendre que celle qu'il est venu voir en premier lieu n'arrive, il jette la lettre parterre et sort de la demeure en claquant la porte. Il saute à cheval d'un bond souple et le lance au galop à travers les rues de Londres, en direction de l'église où le père Howley officie. Il met pied à terre avant que son cheval ne se soit totalement arrêté et pénètre le lieu saint tel le démon qui semble avoir prit possession de lui.
De son pas franc, le marquis remonte la nef tout en cherchant l'homme d'église des yeux. A cette heure ci il n'y a pas grand monde à l'église. Tant mieux ça arrange ses affaires !

- Howley ! laisse-t-il sa voix raisonner.

Sa fureur ne le quitte pas. Bordel il aurait du emporter cette putain de lettre et la lui faire bouffer par le fiac ! Se foutant parfaitement que ce soit autorisé ou non - de toute façon Dieu et lui sont fâchés depuis perpète,- le marquis entre violemment dans la sacristie, déterminé à trouver le prétendu saint homme.
Aussitôt qu'il l'aperçoit, il fond sur lui et sans cérémonie, lui envoie sa gauche légendaire en plein visage. La douleur percute ses phalanges alors qu'il sent les os du visage du curé résister, mais il l'accueille sans ciller.
Comme toujours...

Si il n'était pas déjà destiné à l'Enfer, c'est sans doute à présent chose faite...


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Léopold Howley
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Message() / Sam 7 Jan - 20:45
Léopold Howley

Brebis peut cacher loup
Le lieu était propre. Rangé, soigné. Il y avait veillé avec attention depuis le départ de cet homme. Cet homme avec qui il avait encore une fois fauté, cet homme avec qui il avait dévoilé bien plus que ce qu'il avait jamais pensé pouvoir dévoiler à quiconque. Ses blessures, sa haine de lui même, sa colère froide, sacré, intime.
Pourquoi se haïr à ce point pour quelque chose qu'il ne semblait pas même comprendre à ce point ? Parce qu'il avait mal ? Parce qu'il savait que tout cela était impur, indigne, immonde pour une personne tel que lui ? Certainement. Parce qu'il était un homme de Dieu, parce qu'il lui avait offert son âme éternel, parce qu'il avait juré à cet entité deïfique des choses qu'il renié, qu'il bafoué encore et encore par ses baisers, ses mains, son corps. Il avait cédé ce jour en laissant Jacob le rejoindre à la sacristie. Il avait cédé en laissant leurs lèvres se joindre de nouveau, leurs corps s’emboîter avec pour toute protection une porte de bois, un tissus entre les lèvres pour éviter tout cri, tout gémissement. La haine qu'il ressentait pour lui même en cet instant le brûlais, le consommait encore et encore, tel les flammes de l'enfer qui continuent sans cesses de grignoter son âme de l'avaler, de l'amener vers les ténèbres des limbes.
Mais pour l'instant...pour l'instant il nettoyais, encore et encore le lieu ou il avait fait ce pêché. Il avait cherché à enlever toute trace, toute odeur de ce qu'il avait pu faire. Il avait cacher jusqu'à la dernière once de preuve et maintenant...maintenant...devrait il reprendre sa place dans l'église ? Devrait il y retourner ? Oui, certainement, car c'était ce que l'on attendait de lui. Alors il le fit. Il marcha de façon automatique, il marcha comme si le démon marchait en son corps, observant le monde par ses yeux, cherchant à dire au monde, voyait moi, observait moi, incarnation du pêché et de la luxure, hérésie à ce nom qu'est Dieu, parcourant cette Terre. Et pourtant...pourtant il sourit de cet air habituel, parlant avec les ouailles venant quérir conseil ou pleurer sur son épaule. Il parla avec les sœurs présentent en l'église, riant quelque peu aux compliments qu'elles faisaient de son neveu parti il y a une heure à peine.
Puis la discussion vint sur les objets rituel. La coupe du vin de messe. Le crucifix qui mériteraient bien un peu d'entretien et il acquiesça, prenant cela pour une demande, amenant l'objet vers la sacristie, sortant chiffon et crème pour polir doucement l'objet de métal ouvragé. Il tentait de se perdre en cet acte lent, répétitif, de refouler ces pensées qui ne cessaient de tourner encore et encore en son esprit, quand un bruit se fit. Des cris de surprises provenant de la nef, son nom hurlait par un homme et alors qu'il se retournait, se demandant bien ce qui pouvait se passer pour qu'on ose ainsi crier dans la demeure de Dieu.
Il n’eus pas tant le temps d'y réfléchir, voyant un démon arriver à sa rencontre, ses yeux d'un bleu de glace brulant, son poing partant avant qu'il n'eu le temps de prononcer un mot, le sentant s'écraser lourgement sur sa pommette, éclatant celle ci dans une douleur qui le brûla, qui fit gicler le sang et alors qu'il tombé dans un mouvement circulaire, il s'étala, à demi sur la table. Que venait il de se passer ? Qui l'avait frapper ?
N'avait il pas assez subit ? N'était il pas assez puni ? Pourquoi encore de la colère et de la haine ? Pourquoi encore chercher à lui faire mal ? Pensait on encore que, parce qu'il était un prêtre il allait tendre l'autre joue ? Non, certainement pas ! Il était agressé, battu, frappé, martyrisé ! Il n'avait rien demandé,  il n'avait rien fait de mal, il avait aimé, il avait voulu un homme avec passion, il avait aidé ses amies proposé son aide, chercher la compassion, l'amour, la justice, la bienséance et on le frappait ?
Tout se passa en quelques secondes, le temps d'un éclair, le temps d'une demi pensée, meme pas d'une pensée, d'une réaction, d'un appel de son corps, de son ame, de son esprit. Il n'avait jamais été violent, il n'avait jamais voulu faire mal, mais comme bien des hommes dans son université il avait pratiqué un peu de boxe, de lutte et si rien de tout cela ne lui venait à l'instant, sa poigne se referma, fermement sur la base d'un crucifix de métal, ouvragé, travaillé et il se retourna, utilisant son élan pour faire poids avec l'arme improvisé, la balançant de toute sa force contre le visage de son agresseur, sentant le poid du métal au moment ou celui ci tapa de son plat, sentant la force de résistance, la surpris, mais ce n'était pas le moment d'y penser. Il termina son geste dans un grognement de colère, les yeux brillant d'un rage que seul le démon qui parsemé ses plaies pouvait ressentir.

« COMMENT OSEZ VOUS FAIRE PREUVE DE VIOLENCE DANS LA MAISON DE DIEU MOUNTB ATTEN ?! »

( Pando )

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Adrian Mountbatten
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Message() / Mer 1 Fév - 18:05
Adrian Mountbatten


DÉBINE-TOI, BIPÈDE !



La rage qui l'anime, il en a rarement ressentit de semblable. Il a beau être une âme torturée constament en colère contre le monde entier, jamais encore il n'a été mué par une telle fureur. Il pensait avoir connu le pire de lui-même lorsqu'il a été confronté à l'horreur de découvrir sa fiancée enceinte d'un enfant qu'il croyait être le sien entre les bras d'un autre autre peu avant leur mariage, mais il se trompait.
Ce qu'il a ressentit à cause de Juliet et son amant qu'il a tué d'une balle entre les deux yeux, il le ressent au centuple à présent ! D'une façon si intense qu'il ressent littéralement sa hargne pousser sous sa peau comme pour s'en extraire, à l'étroit dans son corps ! Son enveloppe charnelle est trop fine, trop fragile pour contenir l'intensité de ce qui déferle en lui. Sa colère se paire à son traumatisme et l'enserre. Le venin l'empoisonne et le vrille.
Parce que ça ne peut PAS se reproduire ! Pas une seconde fois ! Ca ne peut pas lui arriver encore ! Il n'a peut-être pas eu le choix de se retrouver fiancé à Georgiana Giliam, mais à présent que c'est le cas elle est SIENNE et il ne laissera pas un curé ridiculement enamouré ou même n'importe quel autre abruti la lui enlever pour l'emmener !

Son poing part si vite et avec une telle puissance qu'il ressent la raisonnance du coup dans tout son bras ! Même sur le ring de box, il ne cogne pas souvent ses adversaire aussi fort aussi vite... Généralement il réserve cela lorsqu'il en a assez de combattre et souhaite les étaler. Dans ce lieu Saint pourtant, le marquis n'a plus aucune retenue et le prêtre en fait les frais. L'homme d'église part à la renverse et rencontre violemment une table dans un bruit de fracas alors que le marquis avance vers lui, prêt à amorcer le second coup !
C'est sans compter sur la réactivité de Leopold qui réagit promptement et se retourne en brandissant un crucifix en métal dont Adrian à tout juste le temps de parer le coup de son avant bras qui en ressent douloureusement l'impact. Il remercie ses réflexes de boxeur aguerri qui lui épargnent de recevoir la lourdeur d'un tel objet en pleine face puis l'agrippe afin de prévenir tout risque d'un potentiel nouveau coup du curé.
Ses yeux aciers assassinent son opposant qui lui hurle au visage son outrance de se voir attaqué sans la maison de Dieu. Comment il ose ? Et lui alors ! Howley a porté le premier coup, bien que non physique ! Est-ce d'avantage moral que de courtiser une femme déjà promise et de lui offrir la fuite ?  

- Dixit le prêtre qui frappe à coup de crucifix ! se moque Adrian avec un rire mauvais.

Il arrâche l'objet des mains du pasteur et l'envoie valser plus loin avant de choper l'homme au col pour le plaquer au mur blanc de la sacrisitie en une prise ferme.

- Ce n'est pas très chrétien mon père ! Qu'en est-il de l'évangile 21 préconisant de 'tendre l'autre joue' ?

Une connerie sans nom d'ailleurs si on lui demande son avis que cet écrit biblique mais il n'a jamais prétendu être un très bon pratiquant religieux ni même un fervant croyant. Dieu l'a oublié depuis longtemps, si il a même déjà seulement posé les yeux sur lui...
En revanche qu'un curé et fils d'évêque renie toute humilité chrétienne ? Tss tss tss.

- Ecrivez vos torchons ou approchez vous de prêt ou de loin de MA fiancée encore une fois et je vous garantis que cette entrevue vous paraitra semblable à la quiétude d'une croisière sur la Tamise !

Adrian relâche l'homme sans douceur mais garde ses poings crispés contre ses cuisses pareilles à des poteaux tant il est tendu. Son sang frappe à ses tempes et l'angle de sa mâchoire déjà naturellement carré s'intensifie tant il la serre. Avoir la rêve aux dents n'avait jamais eu plus de sens qu'en cet instant.
Il sent la colère aller et venir en lui telle de puissantes vagues alors qu'il revoit défiler devant ses yeux les mots couchés par le curé sur le papier adressé à sa fiancée. Lui offrir la fuite vers l'Ecosse... C'est lui qui va être expédié en Ecosse et par la voie des airs ! Les compliments dont Howley a tartiné sa fiancée prennent Adrian au corps au point qu'il doit faire appel à tout son sang froid pour ne pas sauter à nouveau à la gorge du saint homme afin de les lui faire ravaler. Il ne lui appartient plus de dire de telles choses à Georgiana !





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Léopold Howley
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Message() / Jeu 2 Mar - 12:15
Léopold Howley

Brebis peut cacher loup
La douleur dans son visage, sa pommette et brûlante, dévorante. Son œil ne cesse de verser des larmes de douleur alors même que son esprit et son âme ne sont plus abîmé que par le démon de la rage et de la colère. Qui donc est cet homme pour oser ainsi venir dans la maison de Dieu et faire preuve de violence ? Qui est il pour oser l'attaquer de la sorte pour une raison qui, il n'en doute pas un seul instant, n'est pas valable, ni raisonnable ? Pourquoi faut il que ce soit aujourd'hui, alors qu'il tente de se remettre de la perte de celle que ce butor idiot, empli de testostérone à corrompu et souillé de ses pêchés ? Qu'il prie pour que Dieu lui pardonne le pêché de chair qu'il a commis ce jour même avec un autre homme, y prenant tout le plaisir que le ciel avait bien voulu lui offrir pour ce moment, cet acte, cette trahison envers son Dieu et sa foi ?
Bien sur, le coup l'avait blessé, bien plus qu'il ne l'avouerai car il ne s'était jamais pris avant cela tel coup et si il avait un peu vue le combat lors de ses études, il n'avait jamais été homme à utiliser ses poings pour résoudre les conflits, il préférait de loin les mots, la logique, la diplomatie. Des termes qui semblaient être absents du vocabulaire de l'homme qui lui faisait face, petit garçon rageur qui semblait en colère de quoi ? D'avoir un nouveau jouet ? A moins que ce soit le fait qu'on lui ai mis dans les quelque chose qu'il désirait mais qu'il ne veut plus maintenant qu'on l'oblige à le garder ? Il ne peut penser sur l'instant que tout cela viens des lettres, car celles ci étaient privé, sincére, emplit de douceur et de compassion, de sentiments et qu'il n'avait aucun doute que, jamais, lady Georgiana McLeod aurai eu l'indécence d'en parler ou de les faire lire à cet homme. Alors pourquoi ce coup ? Et pourquoi son corps à t il réagit ainsi ?
Pourquoi, alors qu'il s'effondrer sur l'autel non loin, il avait saisi le crucifix pour en envoyer un coup rageur vers son assaillant, qui, bien évidemment para. Que pouvait on attendre d'autre de Lord Adrian Mountbatten, Marquis de Budehaven, que de paraît les coups avec l'aisance de ces héro de romans intouchable et invulnérable ? Mais qu'importe. Car il fait une remarque qui offre un sourire mauvais, un sourire que le prêtre n'a jamais sur le visage.

« Peut etre pouvez vous me reprendre sur mes manières. Mais je pense qu'en matière de religion, j'en sais bien plus que vous ! Connaissez vous le pêché de luxure ? Le respect d'autrui ? Pensez vous vraiment que le seigneur nous dit de nous laisser battre en tendant l'autre joue ? Relisez votre bible et sortez votre pauvre être insipide du lit des catins avec qui vous forniquez pour venir à la messe ! Alors peut être pourrez vous tentez de me donner une leçon sur les paroles du seigneur Mylord ! »

Tendre l'autre joue. Pour qui se prenait il ? Savait il seulement ce que cela signifiait ? Dieu a dit de tendre l'autre joue lorsque l'on est blessé par des mots, des circonstances, non quand on est directement attaqué. Pense t il vraiment que le seigneur dirait à ses enfant de se laisser martyriser et tuer sans se défendre pour la beauté de leur foi en sa toute puissance ? Savait il seulement quelque chose sur la religion cet homme impie ? Bien sur, puisque cet homme était poussé par la puissance de la colère, il n'eu aucun mal à lui arracher le crucifix des mains, pas plus qu'a le plaquer contre le mur, ce à quoi le prêtre n'eu aucune vergogne à lui envoyer un magnifique coup de genou dans les parties, repoussant le marquis.

« Luc 22.36, que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et en achète une. Exode, 22.2-3  Si un voleur est surpris en train de commettre un vol, qu'il soit frappé et qu'il meure, on ne sera pas coupable de meurtre envers lui »

Il toisa un instant le marquis avec une colère qui brûlait si intensément en son regard qu'elle aurai pu faire descendre l'enfer même sur terre. Néanmoins, il ne chercha pas à le blesser plus. Il n'attaqué pas. Il défendait pourquoi ? Car le mal attaque et le bien défend, c'est que tous apprennent quand ils ont un tant soit peu de culture religieuse. Les démons attaque et les envoyés du seigneur défende, encore et encore.

« Cessez de vous prendre pour un homme de connaissance ou de foi. La bible n'est pas un marché ou l'on prend ce que l'on veut en laissant le reste ! Peut être votre père aurait il dû accentuez votre éducation religieuse en plus du reste. »

Néanmoins, la réponse à sa question primordiale, que celle de la présence du marquis, de sa colère, de sa violence, lui furent offerte. Monsieur avait lu les lettres qu'il avait écrit à lady Georgiana et en avait prit ombrage. Quelle surprise. Ne dit on pas que seule la vérité blesse ? Y a t il vu le reflet de sa faute ? L'obligation qu'il offre à cette dame de l'épouser pour sauver son honneur et sa vertue ? La force de celle ci de se soumettre à sa faute et à sa pénitence plutot que fuir avec une personne qui l'aurai chéri et honoré bien mieux qu'un homme emplit de haine et de colère ? Après tout, le marquis de Budehaven n'a plus sa réputation à faire.

«Ainsi donc, vous êtes en plus du  reste un voleur, qui lis les courriers de la femme que vous avez piégé ? VOTRE fiancée est MON amie. A moins que vous ne vous pensiez si important que vous puissiez dire à autrui qui il peut avoir en ami ou non ? J'ai pensé chaque mot que j'ai couché sur le papier que vous avez volé tel le petit gredin insolent que vous semblez être monsieur le marquis ! Mais je suis assez adulte pour savoir rester à ma place d'ami quand une dame me dit non. Et vous ? »

Il haussa un sourcil, poings serrez, la voix toujours emplit de ce ton de colère sans pour autant crier. Non, il s'affirmait juste dans ses mots, observant le marquis avec froideur. Cet homme, ce noble qui se pensait si haut placé, si plein de droit parce qu'il avait un titre. Qui mettait les personnes dans le scandale. N'avait il pas déjà perdu une fiancée ? A son attitude, pas la peine de se demander pourquoi.

« Sur ce, si vous avez fini avec vos infantilité d'enfant noble gâté, Mylord. J'ai des choses à préparer. Vous serez certainement heureux d'apprendre que VOTRE fiancée, m'a demandé d'officier votre mariage et que cela à déjà été accepté en haut lieu. »

( Pando )

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Message() / Ven 3 Mar - 16:30
Adrian Mountbatten


DÉBINE-TOI, BIPÈDE !



Qu'il se débatte. Qu'il tente de le frapper si il le veut. Adrian tient bon. Il n'existe aucune douleur physique que le prêtre lui infligera qu'il n'ait pas déjà éprouvé au centuple sous le joug de son père ou les enclumes qu'il cotoie de temps à autres au Blimey Club. Il lâchera sa prise lorsqu'il l'aura décidé et pas avant !
Les doigts d'Adrian se serrent autour de l'aube religieuse dont le curé est vêtu et ses lèvres se fendent d'un sourire cynique alors que son adversaire lui prêche sa bonne parole sur lui. Si il savait combien c'est superflu... Voilà bien longtemps que le marquis n'écoute plus aucun sermon ! Qu'il soit religieux ou non !

- Je vous accorde cela.

En même temps le contraire serait plutôt affolant non ? Adrian concède volontiers au père Howley qu'il en sait plus que lui quant à la religion, étant donné qu'il n'en a pour ainsi dire pas grand chose à faire...
Combien de fois petit, a-t-il fait sa prière avant de rejoindre son lit ? Combien de fois a-t-il abmimé ses petits genoux sur le sol, ses mains jointes et a-t-il supplié le Seigneur avec toute la ferveur son coeur de rendre ses sourires à sa mère ? De ne pas laisser mourir ses frères ? De faire retrouver la lumière à son père ? Combien de fois recroquevillé dans son lit d'enfant, le chapelet de la Comtesse entre ses doigts tel un doudou réconfortant, a-t-il demandé au Tout Puissant d'apaiser le feu qui lui déchirait la peau, juste pour qu'il parvienne à s'endormir ne serait-ce que quelques heures ?
Rien. Aucune réponse. Dieu était resté sourd et aveugle à lui. Adrian avait essayé de s'y raccrocher, comme sa mère était fort pieuse, mais avec le temps il avait abandonné toute trace de foi en son coeur. Pourquoi croire en un Être qui lui causait tant de douleurs ? On disait que Dieu avait ses propres dessins, que Ses voies étaient impénétrables, mais qu'on lui pardonne, il ne comprend pas ce qu'il a bien pu faire à peine sorti du ventre de sa mère pour mériter tout ce que ce vieux fou perché là haut a imaginé pour lui...
Il ne pense rien de ce que dit le Seigneur, pour la simple et bonne raison qu'il n'en a strictement rien à foutre !

- Vous parlez de respect... souffle-t-il avec froideur et amertume.

Est-ce respectueux que d'écrire de telles lettres à la fiancée d'un autre ? Qu'on lui permette d'en douter ! Voir même d'immédiatement le réfuter !

- Peut-être que vous devriez appliquer vos propres conseils à reverso. Moins prêcher et d'avantage forniquer dans le lit des catins histoire que vous sachiez un peu de quoi vous parler, ça vous dériderait !

La suggestion provoque une vive réaction chez le prêtre qui attente à ses parties intimes. Adrian dévie à moitié le coup de son genou, mais pas totalement et accuse la douleur qui lui coupe le souffle.
Dur au mal, il ne lâche pas pour autant et applique une nouvelle poussée rageuse sur le torse du prêtre :

- Qui de nous deux est le voleur, Howley ?!

Si son Exode 22.machin dit qu'un voleur surpris en train de commettre un vol peut être frappé, en mourir et qu'on n'en sera pas coupable, le Marquis est donc dans son bon droit ici !
Amen !

- Je n'ai rien pris à Georgiana qu'elle n'ait bien voulu me donner, ne vous en déplaise ! Si vous la vouliez vous n'aviez qu'à vous remuer au lieu de l'assommer de toutes vos mièvreries !

Il ne se remettra jamais de la comparaison qu'il a faite d'elle avec une améthyste... Non mais FRANCHEMENT ! Une améthyste ! Qu'a-t-elle d'une améthyste ?! POURQUOI une améthyste ?! Lui vivant, sa femme ne portera jamais cette pierre. HORS DE QUESTION ! Ni de près, ni de loin ! Il fait un rejet. Yerk !

A l'évocation de son père cependant... Adrian se fige. D'abord destabilisé, sa prise en sol se raffirme alors que son regard prend la teinte du ciel avant la tempête. Ses maxilaires se crispent soudain si fort que l'angle déjà appuyé de sa mâchoire s'en dessine d'avantage. Ses doigts serrent près du cou du saint homme mais avant de faire quoique soit qu'il regretterait, il lâche le curé et s'éloigne de lui de plusieurs pas, tournant un instant tel un lion en cage tant la fureur le ravage.
Leopold ne saura jamais le sang froid dont le marquis vient de faire preuve et ce à quoi il a échappé. Adrian lui-même en a le souffle court et le choc au corps. Il se sent si en tension qu'il pourrait physiquement imploser ! Il s'intime pourtant au calme, repoussant la présence de feu le Comte qui cherche à se faufiler sous son derme afin de le torturer comme il le fait encore bien trop souvent.

Il se refuse à rentrer là dedans. Non. Il ne le fera pas. Le Marquis darde avec mépris ses yeux gris sur le curé dont la bassaisse des propos à cet instant le dégoûte au plus haut point. Pour un homme d'église il le trouve bien virulent...
Adrian se garde de rentrer dans ce jeu puérile des insultes et lui feule plutôt son avertissement, le laissant ainsi comprendre enfin la raison de sa venue et de cette altercation. Le prêtre une fois de plus l'accuse de vol, mais le Capitaine des Limiers de Sa Majesté ne relève même pas, pas plus qu'il ne cherche à le détromper ou à lui expliquer les circonstances dans lesquelles il en est venu à découvrir la teneur de ces lettres. Il est habitué à ce qu'on se fourvoie sur lui... Il a cessé de s'en soucier depuis bien longtemps. Il se moque éperdument de ce que peut bien penser ce prêtre de sa personne. La seule chose qu'il veut, il l'a énuméré très clairement.

- Ca vous débecte hein ? sourit-il avec satisfaction.

Il est là au fond, le centre du sujet ! Le prêtre est jaloux ! Evidemment qu'il l'est ! Et il pense que son rival de marquis a piégé Georgiana quand il n'en a pourtant rien fait. Dans cette histoire, Adrian s'est retrouvé tout aussi piégé qu'elle par leurs parents respectifs...

- Cela vous plairait n'est-ce pas, que je l'ai piégé ?! Ce serait plus simple à avaler pour vous !

La fierté en serait moins touchée, à n'en pas douter !
Adrian toise le curé avec l'air le plus supérieur dont il est capable afin de soutenir ce combat de coqs qui se joue entre eux et qui ferait sans aucun doute soupirer sa mère de lassitude profonde...
Il déteste entendre Leopold parler de Georgiana ! Il déteste qu'il lui jette leur lien au visage et plus encore, il déteste qu'il revendique la sincérité de tout ce qu'il a couché sur le papier ! Le marquis contourne l'autel et s'avance vers le prêtre, prêt sans doute pour le second round, mais il se fige lorsque Leopold évoque le refus de Georgiana quant à sa proposition évoquée de façon épistolaire.

"Non"...
Elle lui a dit "non" ?

"Oui, Milord".

Et au père Howley, elle lui a dit "non"...
Le visage jusqu'à présent froid d'Adrian s'apaise, visiblement confus. Il observe le bordel qu'ils ont mis à eux deux dans la sacristie et accuse la nouvelle annonce de l'homme d'église presque les yeux ronds.
Georgiana a demandé à ce qu'il officie leur mariage ?

"Oui, Milord".

- Elle... elle vous a dit non...? demande-t-il d'une voix plus penaude qu'il ne le voudrait tant il est stupéfait.

Il n'a à l'évidence que lu le courrier du prétendant et non de la courtisée. Adrian ignore ce que Georgiana a bien pu répondre au curé. Comment pourrait-il le savoir ? Il était en tout cas certain qu'ils étaient tous deux en train de comploter leur fuite vers l'Ecosse. Il se voyait déjà humilié et délaissé pour la seconde fois par une fiancée...

Elle a dit non. Et à lui, elle a dit oui...


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Léopold Howley
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Message() / Sam 11 Mar - 11:54
Léopold Howley

Brebis peut cacher loup
Se débattre, grogner. Quoi de plus normal dans cette situation ? Quelle personne un tant soit peu censée, se laisserai simplement plaquer au mur  sans chercher à se défendre ou à se libérer ? Le prêtre n'était en soit pas différent d'autrui. Pas violent non, il évitait cette violence autant qu'il le pouvait, autant qu'il lui était possible, mais quand la violence venait à lui, comment ne pas se défendre ? Comment en pas chercher à protéger son corps et son âme ? Le seigneur n'étais pas non plus pour la violence, après tout, n'avait il pas offert sa vie pour nous laver de nos péchés ? De notre violence, de notre bêtise ? Mais il avait été clair dans ses écrits. Il fallait défendre sa vie et son intégrité quand on été attaqué. Sans compter que la religion, qu'importe la religion, avait toujours était au final une histoire de violence pour les hommes qui ne savaient lire dans les écrits que ce qui leur plaisait. Un peu comme ce marquis qui lui parle de tendre l'autre joue. N'a t il donc jamais entendu parler des croisade ? Des meurtres des païens ? De la mise en esclavage de certains ? On pouvait dire ce que l'on voulait sur l'anglicanisme, le christianisme et toutes les religions. Mais il y aurait toujours des hommes pour se croire élu de Dieu et ainsi avoir le droit de faire justice et violence en son nom. Quelle hérésie. Personne ne peut faire justice pour Dieu. Seul Dieu peut nous juger et le comportement du marquis face à lui, de la bête tapis sous le titre et pour le moins déshonorante et stupide. Néanmoins, il lui accorda une chose, celle de s'y connaître mieux que lui en religion. Quelle blague...

Néanmoins il continuait, encore et encore de chercher à s'extirper de la poigne du marquis. Non pour se battre en retour, ce n'était pas son style, simplement pour mettre une distance entre eux et bien que la colère l'emporte d'être ainsi traité par un homme qui n'avait de principe que le nom, qui semblait prendre ce qu'il souhaitait en se trouvant mille et une excuse sur son comportement, car quelle autre explication y aurai t il pour le voir ainsi dans cette église à faire preuve de force et de violence qu'une excuse bien trouver qui pourrait justifier ce comportement pour le moins blasphématoire ? Cela n’empêcha ainsi pas le prêtre de dire cruement ce qu'il pensait du marquis. Non tant pour l'insulter, le prêtre n'avait jamais insulter gratuitement, mais lui dire, en face à face, puisqu'il n'avait d'autre choix que celui ci, la main de l'homme autour de son cou, que de le faire. Certes, l'homme pourrait prendre cela pour injure. Quoi de plus normal que de se sentir insulter quand une personne disait tout haut ce qu'elle pensait de vous. Pourtant, le prêtre aurait juré une chose. Il n'était pas le seul à penser cela de cet homme qui semblait se croire tout permis de par son titre et avait le comportement d'un voyou.
Il lui parla de respect. Oui, le respect était une chose importante. Respecter les opinions des autres, respecter l'espace personnel, la vie privée. En soit, tout le respect que l'homme face à lui ne semblait connaître que lorsque cela l'arrangeait. Lui l'homme qui avait du aller bien plus que son temps dans les différents bordel de la ville. Cela titilla d'ailleurs celui ci, lui parlant des catins et du fait qu'il pourrait y aller pour se dérider. Pauvre marquis, croire que tous doivent se coucher dans la fange.  Le prêtre eu un petit sourire amusé à ces mots.

« Il est vrai que pour vous, savoir contrôler ses envies et ses instincts doit sembler hérésie Mylord ! Peut être devriez vous plus prier et moins forniquer pour apprendre à vous tempérer ! »

Cela dit, il tenta de le repousser, de nouveau, envoyant son genou dans ses parties précieuse. Ce que le marquis reçu mais ne changea rien à son comportement. A croire que rien ne pouvait toucher cet homme et qu'il n'était donc, point de chair et de sang, mais d'acier, insensible à tout. Pourquoi la reine ne l'a t elle pas envoyé sur le front ? Il aurai pu détruire l'armée Napoléonienne tout seul avec cette capacité.

Néanmoins, ce que nous pourrons appeler, une conversation, continua, le pretre appelant l'homme par ce qu'il était a ses yeux, un voleur et la réponse du marquis encore une fois, donna au prêtre l'impression que cet homme, ne vivait pas dans le même monde que les autres, mais s'était fait le sien, empli de ses vérités à lui et non de celles des hommes.

« Qui de nous deux vole le courrier de sa promise ? Qui de nous deux à déshonorée une dame qui s'est retrouvée forcée d'accepter une demande en mariage qu'elle ne souhaitais pas ? J'ai de l'honneur moi monsieur et je ne prends pas ce que je veux tel un enfant gâté ! Je suis fier d'avoir courtisé Lady Georgiana et d'avoir su gagner quelque chose qui vous fera longtemps défaut. Son cœur ! »

Etais ce imprudent ? Oui. Attisait il la colère du marquis ? Peut etre. Mais si un prêtre, un homme de Dieu, connu pour aider les brebis les plus égarées à rejoindre le droit chemin ne pouvait dire à cette sorte de bouc noir  courant dans les paturages du seigneur sans se soucier des règles et des loups qu'il avait tort et devait revenir vers le troupeau. Quel genre de berger serait il pour sa communauté ? Car quoiqu'on en dise, quoiqu'il puisse penser envers le marquis, il faisait partie de la communauté religieuse. Néanmoins, après quelques mots de plus, une question se posa, plus une réjouissance malsaine de la part de l'homme aux yeux de glace. Cela le débecte ? Non. Cela lui plairait ? Non. Mais le marquis semblait se réjouir de son idée et alors qu'un certain calme reprenait le prêtre qui regardait ce fou dans les yeux il répondit.

« Non. Je ne suis ni dégoûté, ni ravi de la situation. Néanmoins, si vous avez mes lettres. J'ai les siennes et une chose est claire dans son discours. Elle s'est laissée piégée par un diable mais à assez d'honneur assumer les conséquences de sa faute, quoique cela puisse lui en coûter et aussi effrayée soit elle. »

N'étais ce pas ce qu'avait dit lady Georgiana dans sa lettre ? Qu'elle était piégée ? Qu'elle était effrayée ? Qu'elle se devait d'assumer ? Cette femme n'était pas une améthyste. C'était un diamant et le marquis ne serait, aux yeux du prêtre, jamais assez digne pour cette joyaux. Continuant son discours, il expliqua plus clairement qu'elle avait refusé de fuir. Après tout, c'était là l'ensemble du discours et certainement la crainte du marquis d'être ridiculisé, de nouveau. Sa première fiancée n'avait elle pas fuit ? Cela en disait beaucoup sur l'homme. Mais le fait de savoir qu'elle avait dit non, l'avait en quelque sorte apaisé et l'avait pousser à relacher le prêtre qui se massait déjà la gorge. Il aurait un magnifique bleu, heureusement que la soutane pourrait le cacher. Mais pour le reste, il devrait faire avec...

« En effet. Lady Georgiana a refusé ma proposition de la sortir d'une situation qu'elle ne désirée pas pour vous épouser et assumer ses écarts. Nous nous sommes également promis amitié sincère et j'officierai vos épousailles sur sa demande car, bien que je sois attristé de la voir épouser un autre que moi. Je suis assez adulte pour savoir accepter un non d'une dame. »

En voulait il au marquis ? Absolument. Mais les choses étaient faite. On ne pourrait revenir en arrière, on ne pourrait réécrire l'histoire et il était impensable qu'il aille à l'encontre des souhait de la lady. Néanmoins...

« Sachez que je ne toucherais mot de notre entrevue à votre fiancée. J'ai assez de respect pour elle pour ne pas souhaiter la blesser, mais j'espère que vous...aurez assez d'intelligence pour lui confesser votre intrusion dans sa correspondance privée. »

( Pando )

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Adrian Mountbatten
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Message() / Mer 22 Mar - 14:34
Adrian Mountbatten


DÉBINE-TOI, BIPÈDE !



Adrian masse machinalement son avant-bras douloureux. Il a presque l'impression que le crucifix avec lequel le prêtre l'a frappé a laissé sa marque dans ses os. Pourtant il ne s'y intéresse pas. Pas vraiment. La douleur passera le moment voulu. Elle passe toujours, lorsqu'elle est physique. Ce n'est pas un fardeau bien lourd pour le marquis tant rôdé à celle plus cruelle du mal interne. Celui qui s'installe et ronge jusqu'à ne plus rien être d'autre qu'une compagne de vie à laquelle on ne pense même plus. Elle pèse chaque jour sur ses épaules depuis tant d'années que sans sa présence, Adrian se sentirait probablement désemparé. C'est comme si elle le définissait désormais au point qu'il ne sait plus où il commence et où elle finit. C'est une cicatrice au plus profond de son être. Une chose qu'il ne peut réparer et qui demeurera toujours il en est certain et s'y est fait. Il a beau tendre à prétendre parfois qu'elle n'existe pas, il est piégé dans son passé où la souffrance est tout ce qu'il connait.
Pour autant, il n'est pas le monstre que beaucoup semblent croire. Le curé peut dire ce qu'il veut, prétendre ce qu'il veut, Adrian s'en tient à sa version. Il n'a rien volé ou arraché à Georgiana. A part sa robe certes... Mais cela était un incident. Curieux comme tout le monde ne retient que ce qu'il veut ! Certes le tissu a craqué, dévoilant son corset mais personne n'a retenu qu'il s'est dévêtu lui même afin de lui offrir son veston ! Dont elle n'a rien fait d'autre que le serrer contre elle... Mais tout de même, le geste était là !

Le Marquis laisse parler l'homme d'église sans même plus chercher à le détromper quant à ce qu'il avance. Il s'en moque bien de ce que ce type peut bien penser de lui. Ses opinions glissent sur lui comme sur une toile cirée. Howley n'est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier à se fourvoyer quant à ce qu'il est et n'est pas. Ca lui passe au dessus. Qu'il le prenne pour une voleur de lettres. Il n'en a rien fait en revanche les deux soubrettes auraient des choses à dire. Qu'il le prenne pour un enfant gâté. Adrian en rirait presque. Les préjugés ont la vie dure. Parce qu'il est né fils de comte on lui imagine une enfance dorée ? Tout ce qu'il a aujourd'hui il s'est démené pour l'avoir. Ce qui est venu de son héritage à la mort de son père il l'a laissé en pleine jouissance à sa mère à l'exception de son titre qu'il se doit de porter mais qu'il n'utilise jamais. De plus, il vit sans doute bien plus simplement que la plupart des semblables écclésiastiques de Howley !
Adrian secoue la tête, toujours son petit sourire insolent à ses lèvres. C'est risible oui. Tous ces gens qui croient tout savoir de lui. Que le curé le prenne pour un débauché, froid et insensible si ça lui chante. Adrian entretient lui même cette image depuis trop longtemps pour vouloir s'en défendre. C'est son armure la plus efficace pour maintenir les autres à distance. Que lui importe que le saint homme pense qu'il a déshonoré Georgiana. Il n'en a rien fait. Il est beaucoup de choses, mais il a de l'honneur. De l'amour propre aussi ! Il n'a jamais forcé une femme et le Dieu de ce satané curé là haut en est témoin, Georgiana a voulu ce moment entre eux autant que lui. Il ressent encore ses doigts fins se serrer sur son vêtement pour l'attirer à elle alors qu'elle lui offrait sa bouche pour le laisser l'embrasser comme il doutait qu'elle l'ait déjà été. Bon sang ça l'avait rendu dingue...
Quant à être forcée d'accepter sa demande en mariage, elle n'a pas été la seule contrainte dans cette histoire ! Il était d'ailleurs des deux sûrement le plus surpris par la tournure des événéments car lorsqu'il avait pénétré les lieux, il était persuadé d'en ressortir célibataire...

Le prêcheur se vante alors d'avoir remporté le coeur de la jeune femme. Le Marquis hoche la tête. Il était un de ces niais autrefois... Un de ceux qui pensent qu'une femme est capable d'offrir cette partie là de son être à un homme. Il y a sincèrement cru. Mais ce temps là est révolu depuis longtemps. C'est presque adorable que Howley pense avoir reçu une chose qu'une femme est incapable de donner gratuitement.

- Mais je vous en félicite !

Est-ce qu'il le prend pour un idiot ? Oui... Mais en même temps son interlocuteur ne se prive pas alors autant lui rendre la pareille.
Les poings du marquis se serrent pourtant. Pour une raison qui lui échappe, il n'aime pas savoir que Leopold Howley a des lettres de Georgiana en sa possession. Sa mâchoire se contracte à en accentuer l'angle de son visage.
Il ne s'apaise que lorsque le prêtre lui révèle que la lady a refusé de le suivre dans ses plans de fuite. Georgiana lui a dit non... Il lui a proposé de partir, de lui éviter ce mariage et elle a refusé. Pourquoi ? Elle a beau avoir conscenti à l'épouser, Adrian sait pertinament qu'elle n'en pensait pas un mot comme l'a si délicatement souligné Howley. Et pourtant, elle a choisi de le suivre jusqu'à l'autel. Elle l'a choisi lui...

Adrian passe une main nerveuse sur son visage puis repousse ses cheveux en arrière. On ne l'a jamais choisi. Pas une fois dans sa vie. La raison qui a poussé sa fiancée à faire cela n'est pas des plus romanesques il en convient, mais le fait reste le même : elle - l'a - choisi...
Le capitaine des limiers disparait. Le Comte et le Marquis disparaissent. Il ne reste plus que lui, perdu dans cet océan d'incertitudes et de questions qui le noie soudain. Son miocharde bat étrangement contre sa cage thoracique. Ca lui ferait presque mal et en même temps, c'est...!
Il n'en sait rien. Il n'arrive pas à mettre de mot sur la sensation. Adrian se laisse choir sur la première chaise venue et observe le prêtre de ses yeux gris qui traduisent combien il est dérouté. Voilà une chose dont Leopold pourra se vanter !

- Elle vous a dit non... répète-t-il pour lui-même.

Il n'y a plus une once de colère en lui. La tension parait avoir quitté tout son corps qui apparait comme amorphe après avoir été poussé dans ses extrèmes.
Bon sang ce qu'il donnerait pour savoir ce qu'elle a écrit dans leurs échanges épistolères. Il devrait s'en moquer comme de ses premières langes mais la curiosité le dévore. Il crève d'envie de savoir ce qu'elle a bien pu dire sur lui. Sur ce qui les a mené où ils en sont. Le prêtre a évoqué "ses écarts"... Est-ce que cela signifie que Georgiana n'a pas porté toute la faute de ce baiser sur lui ?
Pourquoi ? Le diaboliser dans une lettre aurait été aisé pour se laver de toute résponsabilité dans cette histoire. Ca ne l'aurait même pas étonné car n'importe quelle autre femme l'aurait probablement fait.
Et pourtant...

Adrian glisse sa main dans sa poche et en sort cette bague qu'il s'en était allé apporter à sa fiancée avant qu'il ne découvre cette correspondance qui lui avait fait claquer la porte de chez elle comme un diable. Il regarde le bijou sans trop savoir ce qu'il cherche à y voir. Pourtant il l'y voit elle. Indéniablement.
Le souvenir de leur étreinte revient le frapper avec tant de force qu'un instant il en est paralysé. Son parfum floral, ses courbes, ses cheveux entre ses doigts, sa façon de s'accrocher à lui. Ses yeux... Toujours ses yeux ! Depuis le premier où il les a croisé c'est comme si il ne voyait qu'eux. Cette pierre qui orne la bague de fiançailles qu'il a réalisé pour elle, elle en porte les exactes nuances. Lorsqu'il l'a vu, il l'a voulu. Il n'a même pas regardé à la dépense et bien qu'il a refusé de reconnaître la raison première de cet achat déraisonné en se délestant de ses pièces de monnaie, il est bien forcé de constater alors qu'il la tient entre ses doigts et fait danser son prisme dans la lumière divine de la sacristie, qu'il l'avait acheté à cause de Georgiana.

Le Marquis range finalement l'anneau dans sa poche et plonge son visage entre ses mains comme si il cherchait à en effacer la confusion qui y reigne. Cette femme chamboule tout. Elle ne fait rien comme elle le devrait. Rien comme il s'y attendrait.
Et qu'il soit foudroyé sur place mais depuis qu'il est fiancé avec elle, il éprouve cette notion étrange de possessivité à son encontre. Il ne veut pas d'elle et de ce mariage ! Pourquoi en voudrait-il ?
Et pourtant il est devenu comme fou en découvrant qu'elle aurait pu partir... Il en a tabassé un prêtre que diable ! Bon sanf si sa mère apprenait ça !
Adrian relève doucement son visage et détaille l'homme d'église qu'il a fort malmené sous le coup de la colère. Il a beau être parfois quelque peu explosif dans colères, il ne frappe jamais en dehors d'un ring de boxe ou des bagarres de pub. Un point d'honneur auquel il a sévérement dérogé...

- Je suis tombé sur cette correspondance grâce à l'indiscrétion de deux domestiques et je pense que vous comprendrez aisément que je me sois emporté en la découvrant. Néanmoins, le coup de poing était de trop...

Est-ce que cela ressemble à des excuses ? En tout cas si ce n'est pas le cas c'est à s'y méprendre !
Adrian se retient d'ajouter que cependant, ce n'est pas comme si Leopold ne l'avait pas mérité... Il a tout de même voulu lui ravir sa fiancée !



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Léopold Howley
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Message() / Mer 19 Avr - 12:29
Léopold Howley

Brebis peut cacher loup
Le marquis était pantois de savoir que sa future épousée avait refusé de fuir avec le prêtre, acceptant plutot le triste sort qu'était celui de devenir la femme d'un homme tel que lui. Parce que oui, il savait que Georgiana était une femme empli de douceur, mais aussi d'honneur et que si elle jugeait qu'elle se devait d'épouser cet homme pour laver celui ci, elle le ferait. Elle était une âme bien trop pur pour ce monde, une femme incroyable et dont il le savait, son cœur pleurerait un moment sa disparition. Parce qu'il n'était pas dûpe. Si il n'y avait aucun amour romantique pour elle en son cœur, il y avait celui de l'amitié, de l'affection, de la sympathie. Elle était une personne qu'il estimait au plus haut point, d'ou certainement, ses lettres pour l'aider et la sauver si tel était son souhait.

Pourtant, elle avait refusé et ils étaient à présent dans cette situation. Il avait mal à la machoire, un hématome devant certainement se former, tout comme il devrait garder trace des doigts du marquis autour de son cou pour quelques temps, ce serai à cacher tant bien que mal. Non pour protéger ce manant que pour ne pas inquiéter ceux qu'il pourrait rencontrer le temps que ces marques de violence ne disparaisse de son corps. Se massant quelque peu celle ci, il écouté l'explication de la correspondance, de l'indiscrétion et si ses mots pouvaient avoir la tonalité d'excuses, il doutait qu'elles puissent être sincère. Cet homme, dieu l'en pardonne avait perdu toute sympathie et toute possibilité de foi en une redemption aux yeux de l'homme d'église qui ne le voyait et ne le verrait plus que comme un mouton noir dans le troupeau de ses fidèles. Pourtant, il restait un prêtre et ils étaient dans la maison de Dieu. Ce qui signifiait faire preuve d'abnégation, de gentillesse, de charité.

Se raclant quelque peu la gorge le prêtre répondit donc à l'homme, son regard n'ayant malgré ses mots aucune trace de sympathie.

« Vous avez peut etre l'apparence d'un adulte, mais vous semblez garder l'âme d'un enfant lord mountbatten. Vous laissant porter par vos émotions et vos croyances plutot que par la raison. Vous allez épouser cette femme, tentez donc de lui offrir une once de votre confiance. »

Remettant quelque peu les lieux en etat, ramassant le crucifix, lissant les nappes, il reprit.

« Maintenant que vous vous êtes défoulés et que la vérité à été rétabli, je pense que vous n'avez plus rien à faire dans la maison de Dieu. Je vous prierais donc de bien vouloir partir, a moins que vous n'ayez quelques confessions à confier. Sans quoi, j'ai du travail. Des noces à préparer. »

Oui, il parlait bien de ses noces, de ce mariage qui, si il avait pu douter, peut etre porté par une rancoeur ou un mécontentement de voir celle qu'il désirait au bras d'un autre, etait désormais incompréhensible pour lui. Néanmoins il poursuivit.

« Je vous laisserait expliquer votre comportement à votre futur épouse. Aucun doute que les marques que vous m'avez fait lui ferons se poser quelques questions et je ne suis pas du genre à mentir. »

( Pando )

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Message() / Mer 17 Mai - 15:33
Adrian Mountbatten


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Les gens ne voient le monde qu'à travers leur propre perspective et il est plus facile de croire ce que l'on pense être vrai plutôt que de s'embêter à comprendre les autres. Cela, Adrian l'a très vite appris et le prêtre lui prouve une fois de plus combien cela est une vérité vraie.
Le père Howley le traite d'enfant. En cela, il n'est pas le premier à le faire. Philip le fait également fort régulièrement. Adrian n'est pas - plus - de nature aussi impulsive qu'avant. Il est en général réfléchi et très analytique.
Pourtant avec elle, il est bien forcé de reconnaître que oui il se laisse porter par ses émotions. Ca ne lui était pas arrivé depuis longtemps mais pour la plus obscure des raisons, Georgiana a cet effet là sur lui. Lui toujours si froid et distant du reste du monde, se réchauffe dès lors qu'il s'agit d'elle. Il bouillonne même. Et il a cru devenir fou lorsqu'il a cru qu'elle allait partir, lui préférer autrui, comme il ça a déjà trop été le cas par le passé. Ses pensées sont centrées sur l'inquiétude, pour ne pas dire la peur si il est honnête, qu'il a ressentit et ça le rend soucieux. A la fois de réaliser qu'elle puisse partir et que ça le préoccupe. Adrian se sent ébranlé à l'idée qu'elle ait fini par représenter quelque chose pour lui ; quelque chose de plus qu'un simple divertissement, si elle a seulement déjà été que cela.... Quelque part en cours de route, il a commencé à se soucier d'elle et bordel de dieu ça le terrifie.

Il ne cherche pourtant pas à se justifier auprès de Leopold dont l'avis depuis sa perspective, est valide. Adrian est un univers de secrets à lui tout seul et il n'est pas prêt à les dévoiler. Surtout pas à cet homme là. Le père Howley l'intime à avoir une once de confiance en sa fiancée mais outre le fait que cela soit une chose extrêmement compliquée pour le marquis que d'accorder sa confiance à une femme, c'est en lui-même, que sa confiance fait le plus défaut.
Aux yeux de tous il est un héro de guerre. Un homme si plein d'assurance qu'il donne presque, voir même complètement, l'impression d'être arrogant et fier. Mais en lui il est si éraflé qu'il tient à peine debout. Si incertain de par tout ce qu'il a vécu et subi qu'il ne voit pas comment on pourrait le choisir. On lui a toujours appris, dit, répété ou fait comprendre qu'il n'était pas assez. Qu'il ne suffisait pas. Pourquoi devrait-il penser le contraire aujourd'hui, surtout après la façon dont il a titillé cette femme au cours de la Saison ?
Certes ils ont partagé un moment absolument inouïe dans les salons de lady Berlekey mais Adrian porte trop de stigmates pour croire que cela avait suffit à la retenir auprès de lui. En lisant que Leopold lui offrait une porte de sortie, il avait juste été persuadé que comme Juliet elle s'y jetterait à corps perdu. Que comme son père, elle préfèrerait quiconque d'autre que lui. Que comme sa mère, un à côté était préférable...

Adrian observe l'homme d'église remettre un peu d'ordre dans la sacristie et se lève pour faire de même, replaçant sur l'autel tout ce qui en avait chuté et qui se trouve à ses pieds malgré son bras qui l'élance toujours douloureusement.
Leopold le prie de partir et très franchement le marquis n'a pas envie de s'éterniser plus qu'il ne l'a déjà fait. Des choses à confesser, il en aurait des tas mais il se refuse à se prêter à ce jeu là. Il ne croit plus en le pouvoir de la confession depuis longtemps pas plus qu'en le pardon Divin. Dieu et lui son fâchés depuis bien trop d'années. Et après son coup d'éclat du jour dans Sa maison, il craint qu'ils ne soient brouillés pour toujours...

Le Marquis remet un peu d'ordre dans sa mise, puis rejoint la porte prêt à quitter l'église lorsque le curé l'apostrophe une dernière fois. Ses mains de part et d'autres de la porte, il marque un arrêt, une sensation étrange au creux de son ventre. Il n'a jamais été homme à regretter ses actes mais d'avantage à les assumer.
Pour autant, la perspective que Howley révèle ce qui s'est passé aujourd'hui lui procure un goût amer au fond de la gorge et tend son corps d'une étrange tension. Une fois de plus, il revit le baiser qu'il a partagé avec Georgiana puis la visualise le repousser après que le prêtre se soit confié. Il a la sensation que son estomac lui tombe dans les talons et se retourne vers le saint homme, son regard d'un gris acier se posant sur lui.

Un instant, il hésite à revenir sur ses pas et lui demander de ne rien dire de leur entrevue à Georgiana mais est-ce que cela ne serait pas puérile et une fois de plus, enfantin ? Lâche ? Il est bien des choses mais il n'est pas un couard. Et encore une fois, il assume ses actes. Lui non plus n'est pas du genre à mentir.
Leopold lui a dit d'accorder une once de sa confiance à sa fiancée. Il va essayer de faire ça et s'évertuer à croire que si elle découvre ce qui s'est passé aujourd'hui entre eux et décide de le confronter à ce sujet, elle lui pardonnera. Ou tout du moins le comprendra...

- Portez vous bien mon père.

Sur ces mots, il se retire et remonte la nef jusqu'à la sortie, ses bottes raisonnant sur les lourdes pierres pavées. Il serre et desserre son poing contre sa cuisse et se hisse sur son cheval une fois dehors. Il lève son visage vers le ciel et ferme ses yeux, soupirant profondément.
La bague qui a retrouvé sa place dans sa poche, lui parait soudain peser une tonne. Presque à l'en faire pencher sur sa monture. Alors qu'il met l'animal en route et déambule dans les rues perdu en lui-même, Adrian prend conscience de ce qu'il vient de faire. De la démesure de sa réaction qui lui rappelle un passé pas si lointain... D'à quel point il était prêt à tout pour empêcher Leopold de lui enlever Georgiana. Et il réalise surtout combien même le plus brisé des cœurs peut encore être anéanti.

Et ce combien, porte visiblement le prénom de Georgi...



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