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Les Chroniques de Londres
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Come to your senses (Ft. Leopold)

Jacob Evans
Jacob Evans
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Message() / Mer 30 Nov - 16:44
Jacob Evans
Come to your senses @Léopold Howley
ou arrêter de chercher de midi à quatorze heures

Il y avait déjà de cela quelques jours que Matthew avait quitté la demeure de ses parents pour se rendre chez son oncle pasteur. Il était évident que le tout jeune premier avait une foi inébranlable et un amour profond pour celui dont le sang était le même que sa mère. Cela avait été pourtant difficile pour lui de laisser sa famille et surtout son père encore en rétablissement, depuis que le docteur Healey avait pris soin de lui. Le jeune garçon avait été terriblement affecté du sacrifice que Jacob avait effectué à son égard pour le sauver des flammes. Depuis, il priait nuit et jour pour que son père aille vers le mieux. Chose qu’il ne savait pas, c’est qu’il n’était pas le seul dans cette famille.

Il était peu après la messe du matin quand Matthew croisa le regard de son père. Celui-ci venait d’entrer dans l’église, vide après le prêche, et se dirigeait vers le garçonnet. Sans demander son du, ce dernier laissa ce qu’il était entrain de faire pour venir embrasser son géniteur.

- Papa ! Vous m’avez manqué !


Passant sa main dans les cheveux de son fils, Jacob eut un vrai sourire pour la première fois depuis quelques jours. Appuyé contre une canne de sa main libre, il observa son fils attentivement.

- Vous avez une bien jolie soutane, mon fils. Vous me faites penser à quelqu’un…

- Oncle Léopold me l’a fait faire. Il a dit que je ferai un très bon enfant de chœur !

- Je n’en doute aucunement.

- Et plus tard, je pourrai aller au séminaire, vous pensez ?

- Vous ferez ce qui vous convient mon fils. Même si je pense que votre grand-père aimerait vous voir à mes cotés, je ne serai pas contre l’idée que votre oncle vous…

Jacob finit par lever les yeux en entendant des pas. Il était là. Comme la première fois qu’ils s’étaient vu au début de la saison. Le cœur de Jacob se serra un petit peu. Dire qu’à cause de Rose-Mary, Léopold semblait le detester. Pourquoi avait-elle ouvert sa grande bouche ? Il faut dire qu’il avait été soulagé quand Charlotte lui avait annoncé que Léopold acceptait de prendre son neveu quelques jours. Cela avait laissé du temps à l’avocat de récupérer correctement et de finir quelques affaires pour le cabinet. Après tout, ils partaient dans quelques jours à la campagne pour rejoindre les terres du barronet Evans. Et parfois, Jacob se demandait ce qu’il aurait été si il n’avait pas demandé sa main à Charlotte….

- Howley. Je suis ravi de vous revoir. J’espère que mon fils a été des plus tranquilles dans vos rangs. Il semblerait qu’il soit plus que prêt à suivre la voie du seigneur que celle des avocats….

Il portait une tenue plus simple que d'habitude. Peut-être parce que celle-ci ne le serrait pas et lui permettait donc de faire quelques mouvements de façon plus naturelle. Avec la chaleur de Londres également, il était plus agréable de rester avec des habits légers. Sous la lumière de la bâtisse, Jacob ne put s'empêcher d'espérer que Dieu soit clément.
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Léopold Howley
Léopold Howley
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Message() / Mar 6 Déc - 22:13
Léopold Howley

L'ange de la réconciliation passera t il ?
La paternité, voilà une expérience qu'il n'avait pas vraiment prévu d'expérimenter de ci tôt. Néanmoins, la proposition de sa sœur de garder durant quelques jours son neveu n'était pas pour lui déplaire. Bien sur, cela avait demandé tout une mise en place. ? Il n'était pas sur que son logis soit apte à recevoir un enfant et il avait fallu faire le tour avec  sa cuisinière et son majordome. Préparer une chambre, amener quelques jouets, changer l'édredon, mettre des fleurs fraîche et voir avec la cuisinière pour quelques friandises, pâtisseries, sucreries et autres choses que les enfants pourraient apprécier. Bien sur, il investi dans une peluche de lapin qu'il avait trouvé magnifique, une bible qu'il pourrait lui offrir et avait fait nettoyer le crucifix. Tout avait été fait pour que le petit prince soit au mieux et du moment ou sa mère l'avait déposé, le prêtre n'avait plus eu d'yeux que pour lui.

Charlotte était venu il y a trois jours de cela, Matthew lui tenant la main, petit ange blond souriant et sautillant. Il ne lui avait fallu qu'un instant pour bondir dans les bras de son parrain et que celui ci le sers contre son cœur comme si sa vie en dépendait. Bien sur, il fallu quelques temps pour que la mère, ne quitte les lieux, laissant l'oncle et l'enfant ensemble. C'est à ce moment que le rêve commençant. Des ballades, des chants, des histoires contait avant de s'endormir. Des prières bien sur, l'apprentissage de la bible, l'explication de ce qu'est Dieu, le livre saint, l’éden et le rôle d'un prêtre. Bien sur, il avait pris le temps d'enseigner à l'enfant ce qu'on lui avait demandé. Lecture, écriture, calcul. Mais il l'avait aussi gâté avec les gâteaux, les biscuits et les jeux, parce que...eh bien...aurait il un enfant un jour ? Méritait il seulement d'avoir un enfant un jour ? Lui qui n'étais point marié, n'étais pas sur de trouver femme un jour...et n'aimait rien de plus qu'observer l'enfant dormir, se disant combien il était beau, combien il ressemblait à son père. Oui, c'était pitoyable et pourtant il ne pouvait qu'aimer veiller sur la progéniture...de l'homme qu'il aime. Quelle pitié...tout ça pour un homme stupide, inapte à garder un secret qui pourrait leur coûter la vie à tout deux, l'offrant à une femme dont la langue pourrait aisément les trahir, elle qui n'avait aucunement hésité à lui dire de façon on ne peut plus limpide qu'elle savait tout de leur histoire, de leur péché.

Et puis le moment était venu. La séparation. Charlotte, devait revenir prendre et il le regrettais déjà. Car il aurai plus qu'aimer pouvoir garder cet enfant avec lui, mais il devait le rendre à ses vrais parents, c'était normal. Pourtant, il espérait bien qu'on le lui confierai de nouveau rapidement. L'amenant ainsi avec lui à l'église, lui montrant la beauté des vitraux, la sacristie,les confessionnal, il fut...surpris de voir que ce n'était point cette douce Charlotte qui était venu récupérer son fils. Non, c'était Jacob, dans cette tenue d'un noir qui le mettait en valeur, son regard perçant croisant le sien cette mèche argentée ornant son front tel un couronne. Il se retint de déglutir, se forçant à conserver son regard en celui de l'homme qui venait. Observant la joie de l'enfant qui retrouve son père, la façon dont ses muscles joue sous sa veste. Il écouta, néanmoins et ne pu s’empêcher de laisser échapper un petit rire, passant sa main dans les cheveux de son neveu chéri.

« Vous serez ce que vous souhaitez être mon enfant. Tout comme votre cher papa et moi même. »

Un sourire radieu à l'enfant, puis un regard bien plus sévère à son père.

« Jacob. Charlotte n'était elle pas censé venir récupérer cet ange de Dieu ? Va t elle bien ? Ou avez vous simplement pensé qu'il rendrait les choses plus simple? »

Oui, la rancœur, la tristesse, la trahison continuait de battre en ses veines. Mais comment faire autrement quand l'amour est aussi fort ?

( Pando )
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Jacob Evans
Jacob Evans
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Message() / Mer 7 Déc - 12:02
Jacob Evans
Come to your senses @Léopold Howley
ou arrêter de chercher de midi à quatorze heures


Retrouver son fils enflammait le coeur du jeune père. Depuis la naissance de Matthew, ils n'avaient été que très peu séparés. C'était à se demander si il n'était pas du même corps. Jacob portait un amour sans précédent à chacun de ses enfants, mais l'enthousiasme d'un premier crée toujours un lien assez particulier. Il se souvenait encore des moments privilégiés avec son propre père, alors qu'Ana et Rose-Mary n'étaient même pas encore capable de marcher ou de gazouiller. Les longues balades dans le parc sans soucis, les heures à l'écouter raconter des histoires toujours aussi incroyables et saugrenues les unes que les autres. Les rares embrassades que Jacob avait chérit sans s'en rendre compte. Cependant, depuis que Mr Evans avait découvert les préférences de son fils, le lien avait été en quelques sortes brisé.

Oui, il comptait être le meilleur des pères pour Matthew. Et qu'importe qu'il soit avocat ou prêtre, il ne voulait que le bonheur pour son enfant. Pareil pour ses préférences en matière d'amour. Il le protégerait au lieu de le laisser à la dérive. Personne ne toucherait à ces boucles blondes pour lui faire du mal. Voir ce sourire et cet enthousiasme, c'est ce qu'il aimait chez son fils.

Matthew regardait les deux hommes avec un amour inconditionnel. Ses cheveux effleurés, il souriait avec toute la candeur qu'un enfant de quatre ans pouvait avoir.

- Votre soeur va parfaitement bien, je vous remercie. À vrai dire, c'est elle qui m'a envoyé ici. Elle devait passer chez la modiste pour trouver quelques nouvelles robes à porter pour la campagne et elle m'a demandé d'aller chercher Matthew. Cela afin de le préparer pour notre départ prochain.

L'homme gardait son visage amical. Il connaissait la rancoeur que l'homme d'église devait avoir.

- Vous souffrez toujours papa? La canne vous aide-t-elle à marcher comme grand-père?

Jacob regarda alors Léopold prononcer ses mots, avant de s'appuyer doucement sur sa canne pour se mettre à la hauteur de son fils.

- Je vais vers le mieux mon enfant. Le seigneur s'est montré clément avec moi et les soins de votre oncle Mark font également leur effet. Et vous savez bien que ma canne me sert surtout à défendre la reine et le peuple comme un chevalier, mais ça c'est notre petit secret n'est-il pas?

Matthew hocha la tête et se tourna vers son oncle.

- Vous savez papa, oncle Léopold protège aussi le peuple et la reine! Vous avez le même secret ça veut dire?  

Jacob eut un rire.

- On peut dire ça mon ange.

Il n'avait aucune rancoeur en Jacob en cet instant. Celui-ci se trouvait simplement avec les deux personnes qu'il aimait le plus, si l'on pouvait être honnête. Une fois l'enfant parti gentillement, l'avocat tenta de se relever avec peine, vacillant. Il finit par se rattraper dans les bras du prêtre, avant de s'éloigner, reprenant contenance.

- Hm..Mes excuses, je peine encore à tenir sur mes jambes.

Il épousseta sa chemise avant de reprendre.

- Si je suis venu ici, c'est en paix, Léopold. Je respecte votre décision, bien qu'elle me soit douloureuse. J'espère seulement que cela n'entravera pas vos relations avec Charlotte. Elle vous aime, vous savez.

Il n'y avait pas de rancoeur, pas d'agressivité dans ses paroles. Il semblait en paix, sur le chemin de la guérison. Son esprit était bien plus penché sur les semaines à venir, le travail à rattraper et son fils qui se trouvait à présent bien loin de ces secrets. Pourtant, il était vrai qu'il aimait cet homme qui se trouvait devant lui. Cet homme de Dieu qui il le savait, semblait avoir pris sa décision.

- Et..je vous aime tout autant. Vous l'avez bien entendu de ma bouche lors de notre dernier échange en personne. Cependant, je ne veux plus me battre. Je veux votre bonheur et si il est loin de moi, je l'accepterai. Je vous ai beaucoup trop fait souffrir, je m'en rends compte.

Vouloir le bien de l'autre, voilà la plus précieuse des formes d'amour et il le savait.
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Léopold Howley
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Message() / Mar 13 Déc - 21:08
Léopold Howley

L'ange de la réconciliation passera t il ?
L'homme avait le regard triste, vide, désemparé. Pourtant il semblait en paix avec lui même malgré la tristesse qui semblait habité son être. Bien sur il souriait et il y avait cette étincelle de toujours dans son regard lorsque celui ci se posait sur le visage angélique de son enfant, mais il semblait avoir changé, comme un fantôme, comme un homme qui avait abandonné trop de choses, perdu trop de choses. Cela venait il du décès de sa mère il y a peu lors du tragique incendie ? D'une conversation avec sa sœur ? Son épouse ? Ou tout cela n'était il que le résultat d'une colère, d'une irrationalité, d'une peur viscérale provenant du plus profond de l'âme d'un homme qui ne savait si aimait lui était autorisé dans un monde ou chaque battement de son cœur pouvait lui valoir la corde, le déshonneur,  la damnation éternelle ?

Bien  sur, il n'était pas prêt à céder sur ses fondations, sur ses idées, sur ses mots. Non, il avait trop à perdre, trop à risquer, trop, toujours trop, comme cette explosion dans ses entrailles chaque fois qu'il le voyait, ce tremblement de terre qui remuait son cœur, ce tsunami qui semblait faire disparaître chacune de ses pensées, chaque parcelle de sa raison pour ne la remplacer que par une seule et unique chose, encore et encore à répétition. Un mot, un nom, une ancre, une appartenance, tel ces tatouages de marins qui s'encraient dans leur peau il avait ce prénom accroché à l'âme. Jacob. Jacob...mon doux Jacob, mon beau Jacob, mon tendre, mon merveilleux, mon éternel Jacob. Mais il ne pouvait écouter ce cœur qui lui hurlait dessus, cet organe qui ne comprenait pas ce que la raison de son cerveau lui imposait. Alors il gardait son visage de glace, son air austère digne du plus pur, du plus intransigeant, du plus pieux des prêtres. Il posa des questions, simple d'un ton placide, détaché, son regard cherchant tout de même le sien, voulant le sonder, l'explorer, le comprendre. Et cette réponse...aussi surprenant cela soit il, fit effleurer un sourire sur ses lèvres, rapidement renvoyé au loin, avant même qu'il puisse réellement prendre place.

« Cela ressemble bien à ma sœur. Les femmes et leurs manigances. Une chance pour moi d'avoir été guéri d'une ridicule obsession amoureuse et de ne point m'être marié. »

Un regard perçant, une nouvelle pique, faite pour blesser, alors même qu'il n'en a pas vraiment envie, mais parfois, la douleur appelle à ce genre de chose. A la recherche d'une réaction car une lettre...une lettre n'est pas assez, une lettre n'offre pas toujours de réponse qui pourrait permettre d'atténuer l'incendie d'un cœur meurtri, couvert des cicatrices de la honte, de la peine, de la souffrance, de la solitude et de la trahison vécue. Pourtant, toute réponse fut interrompu par la question d'un enfant de Dieu, qui fit reposer le regard du prêtre sur la canne. L'échange se fit et lui offrit cette fois un sourire tendre, se posant sur son neveu, sa main caressant doucement ces cheveux blond.

« Personne ne défend mieux le peuple et la reine que le sourire d'un enfant heureux Matthew. Car en lui réside tout l'espoir de l'avenir. »

L'enfant riant quelque peu avant de s'éloigner pour saluer quelques nonnes l'ayant cotoyé sur ces derniers jours, certainement pour lui dire au revoir, il rattrapa, l'homme qui, se relevant vacilla, le serrant bien plus qu'il ne devrait, son masque glissant un instant pour révéler quelques émotions alors que ses mains serraient ses épaules.

« Jacob... »

Il ne le retins pas, bien sur quand il repris contenant, l'écoutant, surpris de tant de résilience, d'abandon, d'acceptation. Bien sur il y eu un mot qu'il coupa rapidement. Trop d'oreilles indiscrètes étaient présente pour qu'ils soient prononcé en ce lieu. Au lieu de quoi, il interpella une nonne avec sourire.

« Soeur Marie-Cunégonde, pourriez vous garder un œil sur mon neveu ? Mon beau frère souhaiterai s'entretenir quelques instant en ma compagnie. Je vais donc l'accompagner au presbytère, qu'il puisse s'asseoir alors que nous discutons. »

Bien sur la sœur accepta et avec un signe de main il invita l'homme à le suivre dans cette pièce, ce bureau qui était le sien en l'église, fermant la porte à loquet pour que personne ne puisse entrer.

« Êtes vous donc fou pour prononcer ces mots devant tant de monde ? Souhaitez vous donc que nous finissions pendu sur la place publique ?! »

Sa voix n'avait pas monté d'un octave, mais son regard brûlait de consternation et d'irritation. Étais ce là, l'exemple qu'il donnait à sa sœur ? Étais ce pour cela qu'elle était si...désinvolte ?

Le laissant pourtant reprendre sa phrase, il s'appuya à son bureau, invitant l'homme à s'asseoir, prenant le temps de la réflexion, visiblement soucieux, concentré... après quelques minutes pourtant, il repris.

« Vous qui clamez de grand mots tel le poète, vous me prouvez aujourd'hui qu'il sont vain et creux. Des mots récitez pour la beauté du mot sans le sentiment qui l'accompagne... »

Son regard plongea en celui de l'homme, le masque tombé, le trouble présent.

« Votre sœur aurait pu nous faire pendre à parler si prestement et vous de même à l'instant. Pourtant, je n'attendais que des excuses, qu'une discussion, qu'une preuve... j'espérais vous voir à ma porte, oui c'est égoïste et j'ai déjà subit mon châtiment pour ce pêché, mais j’espérai que vous pourriez me prouver que cela valait la peine de risquer la corde. Hors...vous abandonnez...aussi facilement alors que je vous ai moi aussi ouvert le cabinet de mon âme... »

Cela coûte, on l'entend à sa voix, à son poing qui se serre, à l'émotion qui envahi son visage... la colère, le dépit, le déni, la tristesse, la résignation, la déception...cet amour n'étais pas aussi fort qu'il l'aurai cru si pour une dispute, celui que son cœur chérissait été prêt à abandonner... Pourtant, la tête basse, les mains appuyée sur le bois du bureau, il ne put retenir un tressautement dans sa voix, une larme traîtresse qui s’écrase sur la surface...pourquoi l'amour fait il si mal ?

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Jacob Evans
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Message() / Sam 17 Déc - 15:00
Jacob Evans
Come to your senses @Léopold Howley
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Jacob savait ce qu’il risquait. À chaque mot, chaque regard adresse au prêtre, celui qui devinerait les sentiments entre ces deux êtres clamerait cela comme un péché. Cependant, l’avocat semblait avoir abandonné la partie. La mort il l’avait vu de près. Et si finalement c’était cela qui l’attendait? Et si il était destiné à mourir avant ceux et surtout celui qu’il aimait?

Le premier échange fut cordial, juste ce qu’il fallait. Un échange entrecoupé de mots d’un enfant bien curieux. Quelle joie que la jeunesse, pensa Jacob. Quelle joie que cette innocence que Matthew avait encore en son coeur. Pourtant, son attention se reposa sur Léopold et ce fut un petit coup au coeur qui frappa l’avocat. L’image du prêtre avec la jeune Georgiana avait été comme un cauchemar pour celui qui était encore au lit quelques jours auparavant. Cependant, il ne fit aucune remarque à ce sujet. Enfin…presque.

- Ne dites point cela Leopold. Un jour, vous trouverez la personne qui vous conviendra et qui fera de vous un homme comblé.

On les observait. Il fallait se la jouer fine. Enfin, la plus fine possible. Même si l’intention première de Jacob était de récupérer son fils. Enfant qui interrompit l’échange très rapidement avec des questions sur l’état de son père. Le sourire d’un enfant heureux, Jacob n’aurait pas pu dire mieux. À cet instant, il releva le regard sur le prêtre et sembla voir une lumière l’éclairer d’une certaine façon. Encore une fois, il essaya de ne rien en faire. Se relevant, le jeune père trébucha, tombant dans les bras de l’amour perdu. Leurs regards se croisèrent un instant, avant que Jacob ne s’excuse, reprenant contenance. Ce ne fut pas le cas du prêtre qui prononça son prénom d’une façon qu’il n’oubliait jamais. L’homme fit sa déclaration sans se soucier des oreilles indiscrètes, avant de se faire interrompre.

S’appuyant sur sa canne, il attendit que l’enfant fut enlevé encore une fois pour suivre sa destinée. Quand le prêtre les enferma, l’avocat se redressa légèrement, écoutant ces paroles si autoritaires.

Il finit pourtant par s’installer, écoutant la suite du discours du pasteur. Leurs regards se croisant, sans sourciller. Puis, il l’entendit. Ce petit tressautement. L’avocat poussa alors un soupir, posant sa main sur celle du prêtre et entrelaçant leurs doigts.

- Leopold, je n’abandonne pas.

Ses mots étaient prononcés d’une voix bien différente de celle douce qu’il avait accordé à son enfant. Il y avait une certaine vérité dans cette voix. Mais surtout elle était celle d’un homme fatigué par sa douleur.

- Comment croyez-vous que je me suis senti quand je vous ai vu avec Lady Mcleod?… Pourtant, je me suis dit que si votre bonheur était avec elle… alors je devais l’accepter, malgré que cela me brise le coeur. Et pour un coeur brisé…

Il remonta doucement sa manche pour lui montrer ses bandages.

- J’ai compris que votre soeur vous avait envoyé quelques lettres. Elle n’est pas très discrète, vous savez. J’ai parlé avec Rose-Mary et cet échange m’a quelque peu secoué. Je ne suis sur pieds que depuis quelques jours. J’ai préféré vous laisser tranquille et puis, Charlotte a voulu vous amener Matthew….

Le jeune père releva doucement le visage du prêtre pour croiser son regard.

- Leopold, si je venais à partir plus tôt que je ne l’espèrais, je veux que ce soit vous qui preniez en charge l’éducation de Matthew. Mais en attendant, sachez que si vous me détestez toujours autant, j’aimerais tout de même vous offrir quelque chose.

Il approcha alors son visage de celui de l’homme qu’il désirait pour lui offrir un tendre baiser mêlé de quelques larmes, avant de tenter de se lever avec difficulté.

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Léopold Howley
Léopold Howley
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Message() / Jeu 5 Jan - 13:09
Léopold Howley

L'ange de la réconciliation passera t il ?
Il espérait qu'il trouve ? Il espérait sincèrement qu'il trouve une personne qui lui conviendrait alors que cela faisait des années qu'il souffrait de le voir marié à sa sœur ? Sa propre sœur ? Il était malade de cette situation, de cet inceste par alliance qui le faisait désiré un homme qui devait être son frère selon les liens sacré de l'église et du mariage. Pourtant cela avait été ainsi. Tout était sa faute. Tout venait de sa faiblesse, de sa stupidité. Pourquoi avait il présenté cet homme à sa sœur ? Parce qu'elle lui avait demandé ? Parce qu'il l'aimait plus que tout et aujourd'hui encore ? Est ce pour cela que son dos est couturé des pêché de son âme qu'il cherche à expier ? Est ce pour cela qu'il pleurait la nuit ? Oui, sans aucun doute.
Car alors qu'il emmenait l'homme a travers la salle de bal, il se souvint des mots qu'ils avaient échangés.

« Ou allons nous ? »

« Je vais changer votre vie Monsieur Evans. »

« Fort bien...en ce cas, je vous suis. »

Puis il s'était arrété devant elle. La demoiselle aux boucles rousses, aux yeux identiques au sien. Elle était belle,douce, fraiche et délicate. Elle rougit face à l'avocat, elle fit une révérence alors que le frère, le cœur serrer derrière un masque de facade faisait les présentation.

« Puis je vous présenter Charlotte Howley ? »

« Howley ? »

« Ma jeune sœur. »

« C'est un plaisir de vous rencontrer monsieur. »

et il s'était doucement éloigné, les laissant discuter et danser, observant au loin ce qui se tramait, ce qu'il avait déclenché. Leur père les avaient mariés. Puis il y avait eu l'annonce d'une grossesse et alors que les étoiles du ciel ne cessaient de choir sur le dos du prêtre, le ciel lui même semblât tomber en milles éclats de verre transperçant sa peau, encore et encore pour lui faire ressentir la douleur et l’ignominie de ses envies démoniaques. Alors, l'entendre dire aujourd'hui, après toutes ces années, ces regards, ces baisers volé et ce moment ou il s'était offert au démon lui même par amour qu'il espérait... non c'était trop. Cela se bloqua dans sa gorge, l'étouffant, alors qu'il détournait le regard, préférant le silence à la bêtise de se dévoiler en pareil lieu. Et pourtant...

Pourtant, il avait confié son neveu à l'une des vieilles sœur du couvent jouxtant l'église, il avait amené son beau frère dans le presbytère pour discuter et il avait...céder. Tel une digue envahie par les eaux de la douleurs et de l'espoir fané. Il avait confié sa peine et sa douleur, sa rage et son malheur. Il avait voulu qu'on se batte pour lui, malgré toutes ses incohérences et ses bêtises. Il avait voulu qu'on lui prouve encore que l'amour était cette force dont parlait tout le temps la bible, mais rien n'était venu. Car cet amour était impur, interdit, proscrit. Parce que c'était pas normal qu'il aime un homme, que son regard le trouble, que ses sourires lui fasse prendre le feu aux joues, que cette mèche grisonnante éveil un feu qu'il n'avait jamais ressenti là, entre ses reins. Pourtant, l'homme l'avait abandonné, fatigué de courir après un lièvre qui ne se laissait pas attraper, qui ne savait pas ce qu'il voulait et il savait, au fond que c'était sa faute, mais il avait si peur, si mal, il était perdu dans les limbes d'un monde et d'un esprit qui ne cessait de lui répéter combien c'était et pourtant...pourtant...

«Leopold, je n’abandonne pas.»

Le regard se leva, surpris, empli de détresse et d'incompréhension. Bien sur qu'il abandonnait. Il comprenait, ne se mettrait pas contre sa volonté, ne chercherait pas à le contredire. Il ouvrit la bouche, comme si il cherchait à parler, mais rien ne vint si ce n'est le silence et cette bouche qui se referme, stupide et inutile. Pourtant Jacob avait encore des choses à lui dire et il écouta. Il écouta avec intérêt, curiosité, stupeur. Lady Mcleod, oui, il avait eu espir de l'épouser, d'oublier l'avocat qui se tenait face à lui, d'avancer sur le chemin de Dieu, mais de nouvelles ronces avaient envahi le chemin qu'il souhaitait emprunter, l'obligeant à en prendre un bien plus difficile encore. Il dégluti alors. Observant les manches blanches se relever sur des avants bras bandés certes, mais ferme, musclé, fort, qui ne lui donnait qu'une seule envie, se sentir étreint par ceux ci. Mais ce n'était pas le lieu, pas le moment. Il acquiesça pourtant doucement aux paroles de celui ci.

« En effet, Charlotte m'a écrit sur votre état. J'ai préféré la laisser se charger de cela, je savais que rien ne vous arriverez. Et je refusais de laisser ma faiblesse prendre le pas sur ma colère, aussi mal cela soit il...la colère est un pêché pour lequel j'ai déjà payé... »

la mortification, encore et encore sur un dos qui était recouvert de bandages...mais c'était sa croix, son chemin vers la rédemption. Le comprendrait il ? Qu'il avait eu besoin de s'accrocher à cette colère car, en l'instant c'était tout ce qu'il lui restait ? Tout ce qu'il pensait lui rester ? Puis vinrent les mots les plus effrayant qu'il eu jamais entendu. Partir? Eduquer Matthew ?

L'avocat tenta un geste, une approche, mais le prêtre le repoussa avant qu'il ne puisse effectuer celui ci, prenant son visage entre ses deux main, l'observant de l'air fou d'un malade qui pense se voir retirer la chose la plus précieuse au monde.

« Comment osez vous dire cela Jacob ?! Comment pouvez vous même penser à quitter ce monde avant moi ? Affirmer que je vous hais alors que la douleur qui me détruit jour et nuit est dû à l'amour que je vous porte ?! »

Un léger trémollo dans sa voix. Un  arret, des paupières qui se ferment. Trop fort, pour chasser l'émotion avant de replonger dans ceux de l'avocat.

« Je vous ai aimé du jour ou je vous ai vu. De ce jour ou vous m'avez volé un baiser. Et je brûle. Me consume de l'intérieur depuis ce moment. De vous voir avec ma sœur, de vous voir père de famille, de vous savoir sien, alors que je vous voudrais mien. Mais tout cela est pêché et je paie, chaque jour que Dieu fait...je... »

Sa voix se brisant de nouveau, il relacha l'homme se reculant un peu, ne lachant pas son regard alors qu'il defait les boutons de sa tenue, la laissant glisser au sol, tremblant, gêné, une larme roulant sur sa joue alors qu'il retire sa chemise et...lentement...se retourne dévoilant une chair à vif, couturé, cicatrisant par endroit, blessée par d'autres. Un champs de bataille...

« Chaque jour...je prie Dieu de me délivrer de ce pêché...de cet amour pour vous. Et pourtant...malgré tout cela, il ne fait que se renforcer alors...n'osez plus jamais...jamais. Me dire que je vous hais Jacob. Car...vous êtes en ma chair, bien plus que quoi que ce soit d'autres... »

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Jacob Evans
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Message() / Dim 8 Jan - 15:44
Jacob Evans
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ou arrêter de chercher de midi à quatorze heures

En la maison du seigneur, Jacob se sentait libre de tout aveux, de toute confession. Il savait que celui-ci le guidait, même s’il s’était parfois avoué un peu dur. La condition de l’avocat en témoignait bien évidemment. Cependant, il avait sacrifié sa peau pour sauver un enfant, son enfant. Ce petit être qu’il chérissait bien plus que n’importe qui sur cette terre. Devenir père avait été sa destinée, à défaut de liberté d’aimer l’homme qui se trouvait face à lui, emplit de colère et de tristesse. Mais à présent, il s’ouvrait. Il s’ouvrait totalement évoquant la mort prochaine qui viendrait peut-être toquer à sa porte. Il s’était forcé quand Charlotte lui avait demandé d’aller chercher le chérubin. Enfin forcé n’était peut-être pas le bon mot. Il avait forcé sa raison. Sa raison qui acceptait la décision de Léopold de le supprimer de sa vie. Cependant, il y avait ce manque et ce désir si profondément ancré en lui.

Les paroles de Mark tournaient en boucle dans sa tête. Le médecin, lui, avait repoussé son penchant pour la luxure masculine. Il s’était pourtant tourné vers la liberté de combler autant de femmes qu’il le voulait. Aurait-il du faire cela lui aussi au lieu de marier la sœur de son âme-sœur ? La douleur aurait été moins vive, il est vrai. Et ils ne seraient pas dans ce presbytère en train de s’avouer leurs sentiments. Et pourtant…

Les mots qu’il prononça face à sa tirade ne le stoppèrent pas dans son discours. Certes, Charlotte était là pour lui, même si elle avait pris du temps à appeler le docteur Healey. Qu’elle avait laissé moult médecins essayer de le soigner, le rendant plus malade que de raison. Il se souvenait encore du jour où Leopold l’avait soigné du peu qu’il le pouvait. Ses mains sur lui, ses mots d’amours avaient été plus efficaces que n’importe quelle saignée. Mais est-ce que le prêtre en avait-il vraiment conscience ? Il ne le pensait pas. La distance, voilà qui avait fait souffrir l’avocat plus qu’auparavant. Les livres n’avaient pas tort ; l’état physique était lié aux émotions.

Alors qu’il allait lui offrir un dernier baiser, Leopold lui enleva ce privilège, plongeant son regard dans le sien. Et là Jacob la vit : cette détresse. Cette détresse qu’il avait refoulé depuis des années. L’idée de le perdre encore une fois semblait perturbé totalement le prêtre. L’avocat ne tenta pas de répondre. Il l’écouta sans un bruit, profitant de ces mains sur son visage, mais entendant également cette douleur.

Alors il l’aimait. Non, il brûlait d’amour pour lui. Le cœur du rescapé commença alors à battre plus fort que de raison. Comme si il y avait enfin un fin mot à cette histoire. Jacob n’avait pas été le seul à sentir cette flamme le consummer lorsque ses yeux s’étaient posés pour la première fois sur celui qui allait devenir son beau-frère. Il se souvenait d’ailleurs parfaitement de cette soirée à la maison Percy, lorsque l’ancien comte était encore de ce monde.

- Au-delà de vos versets, n’avez-vous jamais pensé à l’amour, Howley?

- Je ne vois pas où vous voulez en venir ?

- Vous évoquez l’amour que nous porte Dieu depuis que nous nous sommes rencontrés. N’avez-vous jamais pensé à l’amour que se portent les hommes entre eux ?

- Eh bien, chacun doit aimer son prochain, oui, mais…

- Je ne parle pas de cet amour, Howley. Je parle de celui qui vous embrase le corps. Celui qui vous perturbe l’esprit nuit et jour. Celui qui vous dévore quand il n’est pas réciproque et qui vous met en joie quand il est partagé. N’avez-vous jamais pensé à cela ?

- J’avoue que je ne peux vous mentir, Evans. Je n’ai jamais ressenti ce sentiment pour personne.

- Alors peut-être que je devrais vous le faire découvrir ?

Et cela avait été les prémisses de leur relation. Un baiser échangé à l’abri des saules pleureurs. Après cela, Leopold avait disparu, laissant Jacob sur une phrase prononcé les joues rougies.

- Dieu est amour, c’est un fait. Cependant, l’amour est partout. Vos prédécesseurs avaient tout simplement un esprit peu épanoui. J’ai toujours été persuadé que ses paroles ont été transformées pour s’adapter à ces sociétés austères et fermées d’esprit.

Il ne l’avait recroisé que plus tard, quand Howley lui avait présenté Charlotte. Et s’en était suivi les évènements qu’ils connaissaient aujourd’hui.

Leopold finit par le lacher, ce qui fit froncer les sourcils de l’avocat. L’homme se deshabilla alors devant l’incompréhension de son interlocuteur.

- Leopold je…

Mais il n’eut pas le temps de parler plus. Lorsque l’amour de sa vie se retourna, Evans fut sans voix. Son dos était couvert de cicatrices plus grandes les unes que les autres. Certaines étaient encore fraîches. Un homme parfaitement sensé se serait levé et serait parti sans un mot face au péché exposé. Pourtant, c’est, certes avec fragilité, que Jacob se leva, s’appuyant sur la cane qui lui servait d’appui et s’approcha du Howley. Posant une main sur son épaule, il murmura presque.

- Je n’aurais jamais pensé que mes mots prononcés sous le saule pleureur deviendraient réalité…

Puis il déposa sa canne contre le bureau et vint enlacer l’homme de foi par derrière. Embrassant les quelques cicatrices sur ses omoplates, il continua jusqu’à arriver jusqu’à la dernière cicatrice et se retrouver à genoux derrière le prêtre. Puis il se releva avec difficulté, en s’appuyant sur le coin du bureau. Il finit par déposer finalement son menton sur l’épaule de celui qu’il aimait profondément, entourant à nouveau ses hanches de ses bras..

- Je n’aurais jamais imaginé que tu t’infligeais autant de douleur par ma faute, Leopold, souffla-t-il. Je n’ai jamais désiré que tu en souffres autant. Pardonne-moi…Pardonne-moi, je t’en prie… Je n’ai fait que m’éloigner par amour, pour que tu sois tranquille et non aussi tourmenté que cela.

Son cœur battait contre sa poitrine d’une manière bien déterminée. Si le prêtre y était attentif, peut-être le sentirait-il dans son dos. Il embrassa son épaule tout en reprenant.

- Ne laisse pas la colère te dominer. Si je veux que tu t’occupes de Matthew à ma mort, c’est parce que je sais qu’il sera entre de bonnes mains. Cependant, celle-ci ne sera pas avant de très longues années, je te le promets.


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Message() / Lun 9 Jan - 17:54
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Message() / Lun 9 Jan - 23:20
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Message() / Sam 14 Jan - 11:24
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Message() / Dim 15 Jan - 21:19
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Message() / Lun 30 Jan - 16:46
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Message() / Mar 7 Fév - 17:18
Jacob Evans
(TW -18) Come to your senses
ou arrêter de chercher de midi à quatorze heures



Embrassant sa peau, laissant son coeur se calmer, il ne s’attendit pas à ce geste. Le prêtre bougea son bras en direction d’un tiroir de la commode. Tiroir auquel l’avocat n’avait fait que peu attention jusqu’à ce qu’il soit ouvert. Il en sortit un écrin semblable à celui qu’on offrait lors d’une demande en fiançailles ou lors d’un cadeau à un être aimé. Aimé. Ce mot sortit justement de la bouche du jeune homme, tandis que son ainé fronçait les sourcils face au présent. Son anniversaire n’étant pourtant que dans quelques semaines…

- Qu’est-ce donc…?

Se relevant un peu et se retirant, l’avocat s’appuya contre le bureau en prenant l’écrin dans ses mains. Il resta près du corps épuisé de l’être aimé, observant l’écrin sous toutes ses coutures. Puis il finit par l’ouvrir. Son coeur s’arrêta de battre un instant.

Il s’agissait d’une chevalière semblable à celle du prêtre. Il piqua alors un fard avant qu’un léger sourire traverse ses lèvres.

- J’aurais pensé à une demande en fiançailles moins tardive, mais tout vient à point qui sait attendre, non?



Et dans un rire, il vint embrasser doucement les lèvres de son amant. Puis il se rhabilla, avant d’aider le prêtre à faire de même.

- Je suis très touché par ton cadeau, finit-il par chuchoter. Je la garderai précieusement et la mettrait plus tard pour ne pas attirer les regards.

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Message() / Mar 14 Fév - 11:59
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Message() / Dim 5 Mar - 17:26
Jacob Evans
 Come to your senses
ou arrêter de chercher de midi à quatorze heures


Tirer un trait sur un évènement sans le vouloir. Une case de cochée. L'avocat observait avec intérêt le bijou dans l'écrin qu'on venait de lui offrir. Une pierre rouge flamboyante. Comme les joues de Léopold à chaque fois qu'ils se voyaient. Comme le sang qu'ils avaient versés. Comme l'amour interdit qu'ils vivaient. Pourtant à ce moment-ci, Jacob se sentait complet, heureux. Comme une jeune vierge venant d'enfin recevoir un amour qu'elle avait attendu des années durant. Il était loin de cette image quand on le regardait. La mèche grisonnante pendant sur son front de sueur affirmait le fait qu'il était un homme dans la force de l'âge. Le baiser qu'ils échangèrent pourtant furent celui de deux amants épris. La fièvre que prit Leopold lorsque leurs lèvres s'entrecroisèrent fit sourire l'avocat qui en profita pour le serrer contre lui.

- Comment pourrai-je ne pas apprécier un cadeau provenant de toi?

Un sourire, une caresse. L'homme se lava rapidement, avant de se rhabiller complètement. Il se recoiffa rapidement par la même occasion, avant de donner le feu vert au prêtre qui le précéda dans leur sortie. Jacob en profita pour glisser l'écrin dans sa poche de veste, tandis qu'ils rejoignirent son fils et la très chère soeur qui avait été si patiente. Matthew rejoint les cotés de son père, tandis que Leopold entamait la fin de discussion.

- Nous serons ravis de vous recevoir, mon cher. Et ne vous en faites pas, vos affaires seront bien gardées. Je vous écrirai une fois la mise en place terminée au cabinet.

Ces mots pouvaient avoir du sens et aucun à la fois. Une fois Matthew ayant saluer son oncle, le duo quitta l'église.

- Pourquoi souriez-vous papa?

- Parce que je suis heureux de vous retrouver, Matthew et que l'intersaison risque d'être heureuse, je l'espère.

Ils arrivèrent bien vite à la demeure des Evans, mais ce que Jacob n'attendait pas....c'est une surprise de sa jeune épouse...À peine avoir déposer son manteau, son majordome lui indiqua que son épouse l'attendait à l'étage.

- Qu'est-ce qui me vaut cet honneur, Charlotte? questionna intrigué l'avocat en voyant sa femme tenir un verre de whisky en sa direction, tandis qu'il fermait la porte de son bureau.

- N'ai-je point le droit d'attendre mon époux pour fêter le retour de notre fils?

- Cela ne vous ressemble pas...

- Tout le monde peut changer. dit-elle en posant une douce main sur son ventre.

- La dernière fois que vous m'avez attendu de la sorte c'était pour...

Jacob se stoppa. Que Diable Dieu lui mettait encore à travers du chemin? Il posa sa main sur son coeur, endroit où l'écrin se trouvait dans sa veste. Coeur qui rata un battement...La demoiselle hocha la tête.

- Je n'ai pas voulu vous brusquer pendant votre convalescence...mais je n'ai pas saigné depuis deux mois...

Et sans dire un mot de plus, Jacob vint serrer sa femme dans ses bras, sentant une larme couler sur sa joue. Non pas une larme de joie. Mais une larme de tristesse...

Les choses risquaient d'être encore plus compliqué à présent.


Fin


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