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Les Chroniques de Londres
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Douceurs et confessions

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Message() / Lun 31 Oct - 15:54
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Douceurs et confessions
@Georgiana McLeod



En plein cœur de l’été, le soleil était toujours plus chaud et brûlant, enivrant. A l’image de ces prétendants qui frappaient à la porte et réchauffaient les cœurs meurtris, les cœurs des belles rêvant de robe blanche. Mais la saison londonienne, elle, n’en avait que faire du temps radieux et des saisons. L’été avait beau vouloir s’étirer pour l’éternité, la saison arriverait à sa fin quoiqu’il arrive, emportant avec elle les plus mélancoliques dans leur campagne reculée et ennuyeuse.

Et cette journée était à l’image de cette fin de saison, pluvieuse et grise, et en même temps douillette et plaisante. En d’autres termes plus simples, Juliet détestait l’intersaison et la perspective de son arrivée imminente lui enlevait un peu de joie. Mais en même temps, des choses pouvaient aussi s’y passer, de très bonnes choses et elle avait bon espoir. Elle aurait voulu accélérer le temps, précipiter les choses et être, enfin, une femme mariée.

Et puis Juliet détestait aussi la pluie, pourtant fréquente et habituelle, rendant le monde si terne, malgré cela elle n'était pas mécontente : elle allait revoir une amie, et averse et salon de thé se mariaient formidablement bien. Lady McLeod et elle ne se connaissaient pas encore très bien, ne s’étant croisées que quelques fois et du peu qu’elles se connaissaient, elles n’avaient pas tellement de points communs. Si ce n’était Adrian, pour des raisons fâcheuses. Mais Juliet appréciait la belle veuve, son franc parler, sa discrétion, son discernement aussi. Cette femme qui trainait avec elle un voile de tristesse, qu’elle ne comprenait pas et espérait lever, en partageant sa nature solaire…
C’était presque inédit pour l’égoïste Juliet, néanmoins ce n’était pas totalement par altruisme : sa curiosité la démangeait et elle aurait voulu connaître la nature de la relation entre Georgiana et Adrian… Mais seulement si les confessions venaient d'elles-mêmes...

Juliet était déjà assise à une petite table du merveilleux salon de thé de Gunter, à l’ambiance rose pastel, ne dénotant pas dans une jolie robe estivale aux tons orangés très doux et légèrement humide. Ici tout était gourmandise à l’état pur et devant elle était posé un plateau à étages garni de délices. Elle y résistait tant bien que mal en attendant l’arrivée de son amie, alors qu’elle avait commandé une spécialité de la maison comme boisson : un thé frais aux fleurs et aux fruits. Bien plus que lors d’un bal, ou chez la modiste, elles seraient ici tranquilles pour converser, dans un coin discret du salon.

En attendant, Juliet observait et jugeait silencieusement les couples qui se courtisaient, ou encore le groupe de débutantes dont l’une se pavanait avec une bague de fiançailles toute fraîche. Il y avait certainement un peu d’aigreur, oui et elle ne manquait pas de lancer quelques regards hautains par-ci, par-là.
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Georgiana Mountbatten
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Message() / Mar 1 Nov - 15:30
Georgiana Mountbatten



Douceurs & confessions.



La saison s’achèverait bientôt et la veuve Gilliam n’en était que plus souriante. Elle regagnerait son Écosse natale, au lieu de s’en retourner dans les terres de son beau-père, en compagnie de sa mère et de ses frères. Le voyage serait long, mais néanmoins, elle était impatiente. Sa saison s’achevait sur une demi-teinte, à mi-chemin entre la satisfaction et l’interrogation. Satisfaite d’avoir trouver le compromis le plus agréable qu’il soit pour la suite de son existence. L’interrogation, de ne jamais savoir pourquoi le marquis de BudeHaven avait fait d’elle la proie de sa mauvaise foi, sans compter le présent qu’il lui avait fait. Pour autant Georgiana n’irait pas se mettre martèle en tête, ni même chercher d’explication auprès de lui. Elle n’en avait pas envie, pas le temps, et surtout aucune énergie vaine à dépenser là-dedans. Le marquis, comme le reste de son existence passée, serait bientôt derrière elle. Seul comptait l’avenir.

L’avenir, ce jour, c’était de retrouver la compagnie aimable de Miss Blooming, afin de prendre le thé en sa compagnie, dans un des meilleurs établissements de la capitale. Et que le temps soit maussade ne changerait rien à la bonne humeur qui était sienne dès lors. Elle était heureuse de revoir cette amie, pourtant si récente, si différente d’elle, mais le bavardage semblait si aisé avec elle. Sans qu’elle ne sache pour quoi. À dire vrai, Georgie n’avait pas eu le luxe de se faire beaucoup d’amie lors de sa saison à l’époque. Trop vite fiancée et mariée, ayant vécu dans les Highlands, presque enfermée dans ces terres, entourée de garçons. Juliet était la première femme de son âge, avec qui elle avait noué des sentiments amicaux. Même si l’avenir dira ce qu’il en adviendra, lorsqu’elles seront toutes deux hors des projets du monde.

Lorsque l’écossaise passa la porte, elle retira son chapeau avec élégance et rejoignit l’autre demoiselle avec un sourire aimable. Faisant fi des autres gens présents, qu’elle ne connaissait pas ou peut-être de vue. Sa toilette d’un mauve pastel rehaussant sans aucun doute le plus profond de ses si grands yeux, elle salua la demoiselle, avant de prendre place face à elle. « Juliet, je suis si heureuse de vous revoir ! » Lance-t-elle avec un sourire si grand, qu’on ne peut croire qu’il ne soit pas sincère. De toute façon, Georgiana ne ment pas. Pas dans ses relations en tout cas. L’odeur du thé lui chatouille délicatement les narines, éveillant sa soif et les mets accompagnants, son appétit. « Votre robe est si belle ! J’en serais presque jalouse. » Dit-elle avec bonne humeur. « Comment vous portez-vous ? » S’enquière-t-elle alors sérieuse, sachant pertinemment quelles horreurs avaient eu lieux dans la vie de son amie.


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Message() / Dim 6 Nov - 7:40
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    @Georgiana McLeod
   

   
   

   « Georgiana ! Moi aussi, cela fait si longtemps ! » Tant d'événements avaient eu lieu depuis leur entrevue chez la modiste, et surtout un particulièrement tragique. Elles n’avaient eu d’autres choix que de repousser.

Dès qu'elles furent assises toutes deux, un serveur vint immédiatement remplir leur jolie tasse si délicatement décorée ; de la porcelaine, absolument luxueuse et divine. Tout comme les petits gâteaux semblaient tout droit venir des cuisines d’un grand chef. Parfaitement réguliers, des couleurs gourmandes, des garnitures brillantes. Un festival pour les yeux avant même d'y avoir goûté.

« Voyons, vous êtes sublime en mauve ! » Et elle l’était, même si Juliet acceptait volontiers d’être la plus belle des deux et sa jalousie par la même occasion, même si elle l’appréciait : Cela flattait agréablement son égo. Il faut dire qu’elle était rayonnante : elle avait repris des formes, respirait bien mieux et la vie lui souriait autant qu’elle l’éclairait de son divin sourire, apaisant la douleur dans son cœur et le manque de sa chère mère.

« Je vais bien. Cette fin de saison s’avère pleine de promesses inespérées. Il ne se passe pas une journée sans une rencontre avec un prétendant… Vous connaissez mon empressement à trouver un époux.
Bien que j’ai hâte de ne plus avoir à supporter l’insupportable Vicomte Pennbridge.
» Ria-t-elle, alors. L’homme était affreux, soupolait et ridicule mais elle s’amusait à jouer les femmes conquises tout en riant de lui avec sa sœur. Au moins avaient-elles un point commun pour une fois. Même si Cordélia avait rencontré un parti très intéressant avec lequel elle ne semblait pas arriver à faire mouche, du fait d’avoir eu l’air trop conquise par Lord Pennbridge pensait-elle.

« Et vous ma chère ? Je vous ai vu danser avec le Père Howley au bal de la Reine, il semblait déterminé à passer du temps à vos côtés. » L'avait-il ennuyé ?
Direct dans le vif du sujet qui l’intéressait le plus, car à quoi bon garder le meilleur pour la fin ? Elle espérait cependant ne pas agacer d’entrée sa comparse, mais c’était aussi à peu près là où elle s’était arrêtée la dernière fois. Quoique de son côté, elle avait affirmé vouloir mettre le grappin sur Adrian. Ce qui s’était produit… En quelques sortes…

Comment en vouloir à Juliet ? Il s’agissait d’un sujet de préoccupation tout naturel. La jolie blonde prit délicatement un petit gâteau et croqua dedans.




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Message() / Mar 20 Déc - 17:42
Georgiana Mountbatten



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En remerciement des services, Georgiana offre un discret sourire au serveur, avant de mettre une toute petite cuillère de sucre dans son thé et de le mélanger avec délicatesse, tout en écoutant Juliet lui faire un compliment. L’Ecossaise n’a pas l’orgueil de la jeune femme en face d’elle, ou peut-être l’a-t-elle perdu depuis le temps. Les autres femmes de sa vie lui rappelaient à l’époque, à quel point la nature avait été conciliante avec elle. Le statut acquis aussi à l’époque, reconnaissance de sa bonne éducation et de sa beauté. Pour autant, pour ce que cela lui avait apporté à l’époque, pouvait-elle s’enorgueillir et s’en gonfler l’égo ? Non, pas vraiment. Juliet était, pour elle, bien plus belle et plus à même de faire tourner la tête de ces messieurs. Surtout maintenant qu’elle revenait au monde, comme on pourrait le dire.

La perte d’une mère, lorsqu’on l’a tant aimé, est une chose que Georgiana ne peut concevoir. Elle aime la sienne, malgré les difficultés inerrantes à son passé et aux œillères qu’elle s’est mise. Malgré sa participation dans le projet de la remarier, alors que ce n’était pas son souhait de prime abord. Mais pour tout l’or du monde, elle ne voudrait pas perdre la sienne, dans les mêmes horribles circonstances que Juliet. « Oh oui, j’ai bon souvenir de vos espoirs, et je suis ravie de voir qu’ils pourraient se concrétiser. » Qui pourrait en vouloir à Juliet. L’âge venait et elle avait encore deux jeunes sœurs après elle. Oui, il était temps de trouver époux, avant qu’elle ne soit cataloguée comme vieille fille pour de bon. « Oh mon Dieu, Pennbridge... Une véritable torture, comment faites-vous pour tenir face à lui. » S’amuse-t-elle alors, prenant un des délicieux gâteaux, qu’elle goûte alors avec gourmandise. « Il y a-t-il quelqu’un en particulier en qui vous placer vos espoirs, Juliet ? » Là aussi, directement dans le vif du sujet. Pourquoi faire des ronds de jambe après tout, elles sont aussi là pour échanger à ce sujet, comme le font toutes les débutants autour d’elle, comme les moins débutantes.

Ah le Père Howley, vaste sujet que celui-ci, pour Georgiana. Pour autant, un sourire sincère se dessine à nouveau sur ses lèvres. « Oui, très déterminé en effet. Oh, il ne m’a jamais caché sa volonté de me courtiser. Il est un peu maladroit, mais tout à fait gentil et charmant. Je vous avoue, Juliet, que je me laisserais tentée si d’aventure, il se proposait. Après tout, entre le couvent et devenir la femme d’un pasteur, l’idée est agréable. » Plus agréable en tout cas que celle de retourner dans une cage dorée d’un noble qui lui refera vivre l’enfer.  « Pour autant, rien n’est encore décidé bien sûr, même si mon beau-père est relativement satisfait de cette idée. » Relativement satisfait. Il y aurait sans doute meilleur parti qu’un pasteur, ce qui d’ailleurs ne plaisait pas à Fergus, mais il avait juré qu’il se plierait à la volonté de Georgie : trouver un homme doux et gentil. Seule condition à un remariage potentiel. Et oui, aussi étrange que cela paraisse, cela suffisait à la veuve.




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Message() / Mar 3 Jan - 9:37
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Douceurs et confessions
    @Georgiana McLeod
   

   
   

   Georgiana était une femme étrange et mystérieuse, belle et sombre à la fois, elle semblait porter tous les malheurs du monde sur elle et Juliet ne comprenait pas pourquoi ; la jolie brune avait bien évoqué un passé trouble mais ne lui avait jamais donné les faits. Si elle avait envie de partager son sourire radieux avec elle - sourire pourtant bien mis à mal - elle avait aussi un intérêt personnelle à se rapprocher de la jeune femme : sa relation étrange avec Adrian. Néanmoins Georgiana lui semblait être comme un petit oiseau délicat qui pourrait s’envoler et fuir au moindre geste brusque.

« Quand il s’agit des prétendants, je sais faire preuve d’une patience à toute épreuve. Tant que j’ai leur attention, je m’en contente. En réalité, c’était une blague car j’ai mis fin à nos entrevues et à ses espoirs, je ne voudrais pas qu’il lui prenne l’idée saugrenue de demander ma main. De toute, quelqu’un est intervenu pour dire à mon père qu’il n’était pas un bon parti, une fâcheuse tendance à parier tout son argent. »

Juliet croqua avec gourmandise dans un petit gâteau, absolument délicieux et pris le temps d’avaler sa bouchée avant de répondre :

« Deux, à vrai dire : Le Marquis de Berkeley et le Comte de Surrey. Juliet baissa d’un ton pour éviter les oreilles indiscrètes. Toutefois Lord Lightwood a perdu de nombreux points en se montrant indélicat et peu ambitieux, même si j’avoue apprécier son mauvais caractère. C’est plus fort que moi, ou que nous toutes ? Nous aimons ce qui nous résiste. En parlant de mauvais caractère, je crois vous avoir dit vouloir reconquérir le Marquis de Budehaven… Après tout ce qu’il s’est passé dernièrement, j’ai changé d’avis pour m’ouvrir à ces nouveaux prétendants, et je ne le regrette pas. Je ne veux plus vivre dans le passé, je dois avancer et faire ce qu’il faut pour ma famille. »

Inutile de préciser qu’elle et Adrian étaient désormais amis, cela lui semblait être un détail inutile ou délétère. Elle l’avait vu embêter la jeune femme au bal de la Reine et elle ne voudrait pas avoir l’air de cautionner ses agissements. D’ailleurs il faudrait qu’elle lui en parle avant qu’il ne fasse une bêtise.

« Lord Berkeley m’a invité à passer quelques temps dans le Gloucester après la saison, et j’espère bien repartir de chez lui avec une bague au doigt. Il a tout ce que je souhaite après tout. » Elle agita son annulaire en rigolant et en profita pour renvoyer la balle sur le Père Howley. Un homme qu’elle connaissait un peu, puisqu’il faisait partie de ses prétendants même s’il était clair qu’il ne s’intéressait pas sérieusement à elle, et inversement. C’était pour faire bonne figure, pour tous les deux.

« Quand la famille est satisfaite, c’est déjà un grand pas… Pour le reste, il n’y a rien qui presse, j’imagine ? J’espère toutefois qu’il vous offrira la rédemption que vous recherchez tant. C’est un homme doux et agréable, pour le côtoyer un peu moi aussi. Je n’ai pas oublié ce que vous m’avez dit la dernière fois, vous savez. Aussi, si quelqu’un vous rend heureuse ou vous rassure, ou les deux, ne perdez pas de temps. Personne ne devrait avoir le droit de rendre malheureuses les femmes comme nous, les femmes tout court d’ailleurs. »

Juliet lui sourit doucement et porta la tasse à ses lèvres. Elle ne voulait pas forcer la confession, mais elle était si Georgiana voulait parler et elle savait écouter parfois, même si elle n’était pas la meilleure amie qui soit et qu’elle jouait toujours un peu double jeu.

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Message() / Sam 7 Jan - 14:31
Georgiana Mountbatten



Douceurs & confessions.



Oiseau prêt à s’envoler ou biche ayant trop été traquée, Georgiana est de ces animaux qu’on a blessé jusqu’au sang et pour qui accorder sa confiance est difficile et ce, à qui que ce soit. À part sa famille, a-t-elle seulement déjà évoqué ce qu’elle avait vécu ? Elle avait laissé entre-apercevoir à Lady Sutton, qu’il y eu de la violence dans sa vie, lorsqu’elle avait évoqué à mi-mot, le sort de sa harpe. Mais qu’est-ce que la violence face à un objet inanimé ? Chacun peut s’emporter face à du mobilier, cela n’en fait pas pour autant un monstre. Pour l’heure, l’écossaise écoute le récit passionné et passionnant de la blonde en face d’elle, tandis qu’elle-même sirote ce thé délicieux. « Effectivement, un tel homme ne vous conviendrait pas, ni à personne d’ailleurs. » Son propre mari eût trempé avec quelques escrocs, mais heureusement que son père veillait au grain.

Ainsi donc, Berkeley et Lightwood. Si Georgiana connaissait bien le premier, elle n’avait que rarement entrevu le second. Aussi prit-elle les confidences de Juliet avec sérieux. L’évocation d’un mauvais caractère lui tira cependant un frisson au creux de l’échine. Maximilian avait un mauvais caractère et par Dieu, elle ne voulait plus de ce genre d’homme. « Peut-être est-il des femmes qui aiment ce genre d’homme et d’autres, qui préfère ceux plus aimable et conciliant. Pour ma part, j’avoue avoir… assez donner en ce qui concerne les mauvais caractères. » Elle replonge alors ses lèvres dans son thé, ne relevant que ses si grands yeux bleus sur miss Blooming à l’évocation du marquis de BudeHaven, un sourcil étonné levé. « Je ne vous cache pas ma surprise, même si je suis évidemment, d’accord avec votre point de vue sur le passé. Je suis heureuse de savoir que vous avez pu mettre vos différents sur la table. Et j’espère que cela vous a été bénéfique à chacun. » La veuve ne souhaitait après tout pas s’appesantir sur le sujet de Mountbatten, dont elle n’avait cure évidemment. Même si ce dernier ne cessait de la tourmenté, comme si elle était un jouet.

Un sourire enchanté et même amusé para le visage de la brune, alors qu’elle terminait sa friandise, tout en écoutant parler des espoirs de Juliet. « Le marquis de Berkeley est évidemment un excellent parti et un homme des meilleurs en ce monde. Et il me semble que son inclinaison pour vous soit sincère. Le fait qu’il soit bel-homme n’est qu’un avantage de plus, je suppose ? » Lance-t-elle avec taquinerie avant de reprendre son sérieux lorsqu’est abordé son propre avenir avec – si Dieu le veut – le pasteur Howley. L’idée l’enchantait, il est vrai, tout comme elle satisfaisait son beau-père et sa mère. Son frère cadet ne se prononçait pas, car pour lui aucun homme ne serait digne de sa sœur. Le vrai problème résidait en l’aîné de ceux-ci, qui trouvait que sa sœur méritait mieux. Une façon déguisée de lui montrer son affection ou de trouver que le parti n’était pas financièrement assez louable. Georgie n’en savait rien.

Aussi, lorsqu’elle sortit de ses réflexions, la jeune femme posa ses doigts délicats sur la porcelaine fine de sa tasse. « J’aimerais autant que vous, ne pas avoir à subir une saison de plus, mais je ne suis pas pressée pour autant. Et le père Howley est, je pense, tout à fait en mesure de m’offrir la paix intérieure que je cherche. Je n’ai pas l’illusion de chercher l’amour, ni une situation avantageuse… J’ai l’espoir oui, qu’il puisse dans l’amitié réciproque que nous éprouvons, pouvoir à mon bonheur et à ma sécurité. Et son caractère aimable et doux est tout ce que je souhaite. » Ses grands yeux bleus se pose sur le liquide qui refroidit doucement dans la vaisselle. « J’ai assez connu la douleur et la violence, Juliet. À dire vrai, les quatre années qu’on duré mon mariage n’ont été que cela. Des cris, des larmes, des coups, des insultes… Pas un jour ne se passait sans que j’aie peur. » Nerveusement, elle replace une mèche de cheveux dans son chignon qu’elle sert toujours aussi fort, par peur qu’on attrape encore ses cheveux pour le tiré en arrière. « Je ne veux plus avoir peur, c’est la seule rédemption que je demande. Et de pouvoir, une fois au moins, posé les yeux sur l’enfant bien vivant que j’aurais porté en mon sein. » Inspirant longuement, Georgiana bat alors des cils pour ravaler ses larmes. « Vous êtes la première personne à qui je parle de cela. Pardonnez-moi, je n’aurais pas dû. »



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Message() / Ven 27 Jan - 11:02
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    @"Georgiana McLeod"
   

   
   

   Sur la table, ou plutôt sous la table… Par terre, sur le tapis pour être tout à fait exact. Mais Georgiana pouvait bien se passer des détails de leur réconciliation. Ce qui comptait c’est qu’ils arrivaient à être des genres d’amis, avec plus ou moins de succès. Et Juliet ne pouvait pas se vanter d’avoir beaucoup d’amis, alors c’était presque un petit miracle en soi. Juliet se retint de s’étouffer avec son gâteau et se concentra plutôt sur l’autre Marquis qui vint dans la suite de la conversation. Il était beau, grand et fort et hantait tous ses fantasmes, c’était indéniable. Aussi acquiesça-t-elle avec un sourire coquin, même s’il devait partager son esprit avec d’autres mâles tout aussi beaux et charmants. C’était ainsi. Juliet était bien incapable de se contenter d’un seul homme, à priori en tout cas… Peut-être qu’il saurait la combler suffisamment pour qu’elle n’en ait même pas l’envie, au moins pendant les premières années. Qui pouvait le dire ? Pour cela il fallait déjà qu’il la demande en mariage, puis que le mariage ait lieu. Et dans ses heures sombres, la belle blonde avait parfois l’impression d’être l’une de ces héroïnes tragiques dont le destin ne pouvait être que malheur et fatalité. Depuis le décès de sa mère, elle connaissait le désespoir et il lui arrivait, certains soirs, qu’il la dévore et qu’elle-même n’arrive plus à y croire. Une ombre traversa son regard azure.

Et en parlant de charmant, le Père Howley n’était pas en reste, même si Juliet le laissait bien volontiers tout à son amie. Les hommes d’église n’étaient pas son style, trop coincés pour elle. Il lui semblait que cette histoire était déjà toute tracée, aussi elle ne comprenait pas bien qu’ils prennent autant leur temps, mais cela ne la regardait pas après tout et elle sourit et acquiesça hypocritement, songeant que le temps pressait pour elles tout en affirmant le contraire. Juliet n’en pouvait plus d’attendre ; la patience n’ayant jamais été son fort.

Alors qu’elle reprit une gorgée de thé, elle fut totalement prise au dépourvu par les révélations qui suivirent. Cette fois-ci elle avala de travers et toussa sur le dos de sa main tout en reposant vivement sa tasse. Puis elle prit la main de la demoiselle, et la serra doucement, à travers la dentelle. Elle était choquée et abasourdie.

« Ne soyez pas désolée. Jamais. Vous avez bien fait de m’en parler, et je comprends mieux maintenant… Ce que vous avez vécu est horrible, et inadmissible… J’espère que le Père Howley est aussi doux qu’il le prétend. Mais sachez que ma porte vous sera toujours ouverte. Aucune femme ne mérite de vivre dans la peur. »
Voilà qu’elle était presque en colère, mais surtout totalement scandalisée qu’on ait pu lui faire vivre ça. Cet homme était mort maintenant, il devait pourrir en enfer, et c’était bien fait pour lui même si elle n’oserait le dire à voix haute. Juliet repensa alors ce qu’elle avait dit un peu plus tôt et se sentit obligée d’éclaircir la situation.

« A propos de ce que je disais toute à l’heure… Sur le mauvais caractère... Évidemment, je ne sous-entendais pas de telles choses. Jamais je ne souhaiterais cela ! Mais il est vrai que Lord Lightwood a eu certaines réactions qui m’ont appelé à la méfiance… Quand bien même je le comprends après ce qu’il m’a confié... Disons qu'il a eu une enfance difficile, une tragédie similaire à la votre. Enfin, sans l’accuser de choses qu’il n’a pas commises, je dois avouer que je ne fais peut-être pas ressortir ses meilleurs côtés, et vice versa. Même s’il me plait beaucoup.
Moi qui ait toujours cru que trouver un époux serait une tâche facile et plier en une saison… Me voilà à comprendre qu’il faut aussi trouver un bon époux.

Si seulement je n’avais pas brisé le cœur de Lord Mountbatten à l’époque…

Mais vous le trouverez ma chère Georgie, et si je puis vous y aider d'une quelconque façon, n'hésitez pas. Pour quoique ce soit.
» Même mettre à l'épreuve leur façon de gérer la colère.

Juliet avait bien sûr parlé tout bas, voulant éviter que ses propos deviennent les prochains ragots de Londres.


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Georgiana Mountbatten
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Message() / Mer 1 Fév - 1:29
Georgiana Mountbatten



Douceurs & confessions.



Douloureuses confidences, que celle que fit alors Georgiana à Juliet, dans ce salon de thé, à mi-voix, à mi-mots ; à mots cachés. Car après tout, il est juridiquement accepté qu’un homme batte sa femme avec un bâton qui ne dépasse pas la largeur d’un pouce. Pour autant, feu le fils du baron Gilliam usait bien de plus que cela pour s’en prendre à son épouse ; s’en prendre à la vie qu’elle portait alors. Pour toutes ces raisons, Georgiana n’aimait pas les hommes de mauvais caractères, souvent imprévisibles et qui faisait se teindre d’effroi ses grands yeux bleus. Pour toutes ces raisons, elle n’était pas pressée de retrouver la ‘sécurité’ du mariage. Les deuils inachevés des enfants qui jadis grandirent en elle, sans jamais voir réellement le jour. L’espoir qui germait doucement en son âme. Tout cela n’avait pas encore réussi à tuer la mauvaise herbe de la peur et de la crainte en elle. Comme un phœnix, elle était parvenue à renaître quelques peu de ses cendres, mais comme lui, un rien la consumerait à nouveau, mais sans espoir de renouveau cette fois.

La promptitude de Juliet la surprise quelque peu, mais sa main autour de la sienne l’apaisa un rien dans ces confidences, lui permettant bravement de conserver le fil de ses larmes derrières ses paupières. Non, l’écossaise ne se donnerait pas en spectacle. Elle avait assez pleurer pour et à cause de son bourreau. Désormais, il était mort et elle pouvait avancer ; elle devait avancer. La veux acquiesça doucement aux paroles de Juliet et la remercia d’un ‘merci’ murmurer, tandis qu’elle serrait la main de Miss Blooming dans la sienne.

Elle se plongea dans le récit qu’elle fit alors de Lord Lightwood, qu’elle ne connaissait point mais, pour qui elle ressentit alors une puissante compassion. Oui, la violence laisse des marques, qui jamais n’ont la même forme et la même force ; qui dépendent des individus. Ainsi, il y avait la jeune Gilderstone, que Georgie avait récemment croisé. Cette âme amie, qu’elle souhaitait aider de son mieux. Il y avait ce cher Aodh ; son cher Aodh. Ce chevalier devenu Baron qui se dressa un jour face à Maximillian. Il y avait le docteur Healey, pour le peu qu’elle eut croisé son regard au mondanité, elle avait lu. Et il y a Adrian Mountbatten... Toutes ces âmes infortunées torturées, blessées, bousculées, frappées et humiliées, qui laisse le monde ignorer cela ; toutes ces âmes jumelles dans la peine, qui souffrent en silence. « C’est une façon comme une autre, je présume, de survivre à la douleur, que de se forger un caractère plus affirmé sans doute. » Finit-elle par dire alors en soupirant longuement. « Pourvu que vous trouviez un bon époux, Juliet. Je vous le souhaite, de tout mon cœur. Un homme qui, s’il ne vous aime pas de toute son âme, saura au moins vous témoigné le respect et la politesse que nous sommes toutes en droit d’attendre. Nous devrions même, pouvoir l’exiger. »

Et les yeux de Georgiana scrutèrent un instant toutes les autres débutantes, ces mêmes jeunes filles qui tendait vers l’espoir d’un bon mariage, avant de chercher un bon époux. Mais finalement, elle reposa ses yeux bleus sur Juliet et toujours sur le ton de la confidence : « Vous lui avez briser le cœur ? » Demanda-t-elle alors circonspecte, revenant à la triste réalité du monde. Il n’y avait point de jugement, juste de l’interrogation et un peu de stupéfaction. Mais il faut dire que l’avis de Georgiana sur le marquis de BudeHaven est loin d’être flatteur... « Peut-être l’ai-je trouver, après tout. Ce ne sera sans doute pas une vie trépidante, mais cela me convient après tout. La précédente fût assez charger en émotion, pour le reste de mon existence. »



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Message() / Mar 21 Mar - 18:37
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    @"Georgiana McLeod"
   

   
   

« Oui nous devrions l’exiger. Nous devrions être traitées comme des Reines ! »

Ce qu’elle avait été avant de tromper son fiancé moult fois, de tomber enceinte et d’essayer de lui faire croire qu’il était le père… Il l’avait découvert, de quoi briser le cœur de n’importe qui. Et elle le lui avait bien piétiné, même si elle s’était simplement laissée porter par la saison, par son succès, par sa beauté désirable et à force de jouer à la poupée parfaite… Une situation complexe dont elle ne se sentait pas seule fautive, mais pouvait-elle tout dire à son amie Georgie ? Et surtout dans un salon de thé où des oreilles trainent un peu partout, même si elle faisait en sorte de baisser le ton dès qu’il s’agissait d’un sujet délicat.

« Je le crains. Adrian était un tout autre homme à l’époque, doux et charmant, presque un peu mièvre. Il était amoureux, à la folie, d’une jolie poupée blonde, aussi belle que parfaite… en apparence… »

Juliet sourit sincèrement à la belle brune.

« Je ne peux pas refaire le passé. J’ai commis des erreurs, qui m’ont obligé à rester loin de la société pendant des mois. Mais j’aimerais qu’il laisse tomber son cynisme pour redevenir l’homme charmant qu’il était. Même s’il est moins niais et que ce n’est pas désagréable. »

Évidemment, le sous-entendu avait été prononcé au plus près de l’oreille de sa camarade, presque dans un murmure. Et comme cela lui fit du bien de le dire sans le dire. Juliet soupira, étrangement soulagée de sa confession, peut-être que Georgiana ne comprendrait pas, et dans ce cas tant pis, mais si elle comprenait, elle espérait qu’elle ne la jugerait point. En tous les cas, elle se félicitait de sa subtilité, tout en se sentant heureuse de pouvoir avoir confiance en quelqu’un. Après tout, son amie s’était largement confiée elle aussi sur son triste mariage. Les deux méritaient bien de trouver un bon époux, et oui Juliet ne manquait pas d’air en pensant cela.

« Je l’espère pour vous ma chère amie. Que vous ayez ce à quoi vous aspirer, et surtout un époux doux et aimant. La vie vous a offert une seconde chance de trouver le bonheur, dieu soit loué. Je pense en tout cas que Sir Howley est un homme bon qui ne ferait jamais de mal à une femme. »

Juliet finit sa tasse et reprit un petit macaron.

« L’heure tourne, il serait peut-être temps que nous retrouvions nos familles respectives. A moins que vous ne souhaitiez marcher un peu d’abord ? »

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Georgiana Mountbatten
Georgiana Mountbatten
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Message() / Mar 2 Mai - 0:17
Georgiana Mountbatten



Douceurs & confessions.
ft.   @Juliet Blooming &  @"Georgiana McLeod"



Jamais Georgiana n’avait exigé quoi que ce soit de son existence. Enfant, il lui avait été inculqué à la dure, qu’elle n’était qu’une femme et à ce titre, qu’elle était à la disposition de son futur époux. Qu’elle devrait être mère, qu’elle devrait être sa représentation dans la société, qu’elle n’avait rien à demander. Aussi, la fille McLeod n’avait jamais osé être capricieuse. Son père ne la regardait qu’à peine, ayant soudainement découvert lorsqu’elle eut seize ans, qu’elle était belle. Du moins, ce sont là les seules aimables paroles que feu le baronnet avait un jour prononcer en la regardant. ‘Au moins, vous êtes belle, ma fille. Belle et douée.’ Puis, il s’était détourné et ne s’était presque plus jamais adressé à elle, sauf pour lui annoncer son futur mariage. Désormais, la veuve voulait au moins exiger cela : le respect. Le sourire qu’elle offre alors à Juliet est teinté d’une sorte d’espoir, tout autant que de compassion. Car oui, les femmes souffrent pour des hommes qui ne les regardent pas toujours réellement.

Confessions. Georgie plisse un instant ses sourcils tandis qu’elle écoute avec une attention débordante, ce qui sort des lèvres de Miss Blooming. Elle comprend, oui, ce qui se cache derrière tout cela. Elle ne comprend peut-être pas l’entièreté de la trahison ; ne l’entrevoit sans doute pas. Mais elle saisit oui. Comment ne le pourrait-elle pas ? Elle fût diamant de sa saison, les hommes se pressèrent autour d’elle, comme une nuée de charognard sur une carcasse. Elle en avait eu le tournis et la tentation était grande de se laisser charmer. Juliet avait succombé et Georgiana était bien en mal de lui en vouloir. La brune prend alors sa tasse de thé et la termine dans un pieu silence, tandis que les informations font leur chemin. Adrian gentil et doux… Une chimère aux yeux de la veuve Gilliam, mais elle ne pouvait douter des paroles de Juliet. « Je suppose que nous faisons tous des erreurs dans la vie. L’important, c’est d’en apprendre, pour ne pas recommencer. » Dit-elle avec un sourire sincère. « Cela n’enlève en rien, Juliet, l’affection sincère que je vous porte. Et il ne tient après tout qu’à Mountbatten, de sortir de cet état dans lequel, il s’est mis seul ; d’accepter enfin d’avancer. » Les confessions s’arrêtent. Une sorte d’absolution de péché est ainsi donnée, même si elle n’a pas grand sens lorsqu’elle n’est pas donner par un représentant de Dieu.

Et même si, pécheresse donc est Juliet, cela n’enlève rien aux vœux que la brune prononçait alors. « Vous avez droit, tout autant que moi, à une seconde chance. Et que celle-ci soit la plus heureuse possible. » Après tout, la Bible dit que les péchés ne peuvent être juger que par Dieu et lors du passage vers l’au-delà. Personne, et surtout pas Georgiana, n’a le droit de juger quelqu’un. À son tour, l’Écossaise termine son petit gâteau. « En effet. » Dit-elle alors, en s’essuyant grâcieusement la bouche de sa serviette. « Permettez, que je vous raccompagne ? Cela me ferait du bien de marcher et en ma qualité de veuve, je n’ai pas besoin de chaperon pour rentrer ensuite. » Dit-elle en un sourire à la fois un peu espiègle et aimable. « L’intersaison me privera bientôt plus que nécessaire de votre sympathique présence. »



CODAGE PAR AMATIS


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