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Les Chroniques de Londres
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Lions donc connaissance [pv Jane]

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Message() / Lun 24 Oct - 14:50
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Lions donc connaissance
Le 23 juillet 1818

Les visites s'enchaînaient à Chatsworth. L'intersaison faisait que les nobles recherchaient massivement à passer du temps à la campagne.

Pour moi, le compte à rebours commençait afin d'être prête pour la saison prochaine et il y avait tant à faire entre parfaire ses connaissances, son art de la danse, de la musique et le meilleur : commander sa garde-robe.

Si le mariage pouvait représenter un gros enjeu pour certaines familles, j'avais la chance de ne pas subir de pression. La seule chose que mes parents exigeaient de moi était d'être heureuse. J'imagine également qu'éviter de mal tomber coïncidait avec cette exigence. Si la saison pouvait paraître être un véritable parcours du combattant, il fallait dire que les écueils étaient nombreux entre faire mauvaise impression et être séduite par un homme aux mauvaises intentions ou foncièrement mauvais tout court d'ailleurs. J'espérais que cela ne m'arrive pas mais la simple idée que ce soit le cas me stressait beaucoup. Même si j'avais le privilège d'avoir un frère aîné attentif et protecteur, quand j'entendais les histoires dans lesquels certaines femmes ou certains hommes tombaient parce qu'ils étaient amoureux de la mauvaise personne, cela me donnait la chaire de poule.

Mais passons mes états d'âme, l'été avait pour le moment bien commencé entre la visite de Miss Abélia et celle de William qui était toujours présent d'ailleurs, nous recevions cette fois Jane Macartney, la fille chérie d'un ami de mon père qui vit à l'étranger et avec qui il fait commerce. La dernière fois que je l'avais vue, nous étions toutes deux enfants. Je me demande bien comment son caractère a tourné avec l'âge. Est-elle toujours aussi chipie qu'avant ou s'est-elle assagie ?

J'allais bientôt le découvrir car l'annonce de l'arrivée de sa voiture avait été faite et nous étions déjà devant la maison, prêts à l'accueillir comme il se le devait. Je me tenais sagement à côté de ma mère. Lorsque la voiture arriva à notre hauteurs et qu'un domestique ouvrit à la jeune femme qui sortit de la voiture, mon père pris les devant et alla accueillir la jeune femme qui descendait, ma mère et moi à sa suite.

- Ma chère miss Macartney, je vous souhaite la bienvenue à Chatsworth. Votre voyage a-t-il été agréable ?
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Message() / Ven 4 Nov - 21:29
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Lions donc connaissance.

Alors que se distinguait à l’horizon la demeure des Chatsworth, l’espiègle Jane Macartney ne put se retenir que de pencher la tête à travers la fenêtre de la calèche pour tenter de distinguer plus clairement au bout du chemin la silhouette de cette maison de campagne. Et reprenant sa place, s’enfonçant dans son siège, un sourire vint parer le visage de cette dernière.


C’est par les amitiés que son père avait tout au long de sa vie réussi à nouer avec les compagnons de voyage qu’il avait toujours connu, que Jane Macartney se trouvait aujourd’hui invitée dans la demeure de Chatsworth, cette maison dont le nom étaient aux lèvres de tous depuis que la parution du roman Orgueil et Préjugé en avait fait la demeure du Lord Darcy. Le véritable lord de la maison était ainsi une vieille connaissance de la famille Macartney avec qui son père faisait encore à ce jour de nombreux commerces. Elle connaissait le Lord Smith car, si les souvenirs s’étaient depuis le temps un peu dissipés dans son esprit, Jane se souvenait en effet d’avoir connu cet homme et sa fille lorsqu’elle était encore enfant et vivait encore en Angleterre. Alors apprenant la présence dans la capitale de l’Angleterre de la fille de son vieil ami le Lord Macartney, Lord Smith lui avait fait parvenir une lettre l’invitant à profiter de l’intersaison au sein de sa maison. C’est ce même Lord Smith qui se tenait à présent au pieds de sa demeure en excellent chef de famille, entouré de part et d’autre par son épouse et sa jeune fille, afin d’accueillir leur invitée alors que cette dernière sortait finalement de la calèche.


- Lord Smith, je vous remercie pour cette invitation en votre charmante demeure. C’est un trop grand honneur que vous me faites mais je saurais me montrer au niveau de l’amitié que vous portez envers mon père.


Après avoir salué le chef de la maison tel qu’il était convenable dans la bonne société et s’être tourné afin d’offrir les mêmes politesses à l’épouse de ce dernier, la Jeune Jane Macartney avait offert un agréable sourire à la jeune enfant de la famille Smith.


- Lady Smith, vous êtes encore plus charmante que dans mes souvenirs. Je suis ravie de retrouver un visage familier après ces années passées loin de l’Angleterre.


En effet les deux jeunes femmes avaient joué ensemble lorsqu’elles n’étaient encore qu’enfant. Jane Macartney avait d’Emma Smith le souvenir d’une enfant plus douce et obéissante qu’elle ne l’était alors, une compagne de jeu à qui elle imposait déjà ses règles bien terribles. Oh, n’était-ce à cette pauvre enfant que Miss Macartney avait forcée de se joindre à sa bêtise de préparer pour les adultes un thé à base de fleurs arrachées dans la maison et de craie volée aux employés. Un mélange des plus terrible.


Oh, peut-être valait-il mieux qu’Emma Smith ne se souvienne de l’enfant que Jane était alors.


- Aucun voyage en calèche ne peut vous paraitre désagréable lorsque vous avez vécu la traversé depuis le Cap-de-Bonne Espérance.


Elle lui sourit, se demandant quelle jeune femme pouvait être Emma Smith à présent.


- Mais je suis enchantée de pouvoir enfin m’enfuir loin de la chaleur étouffante qui règne à Londres ces jours-ci.
copyright Bloody Storm
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Message() / Jeu 17 Nov - 11:00
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Lions donc connaissance
Le 23 juillet 1818 @Jane Macartney

Je souris lorsque notre jeune invitée s'adressa à moi après avoir présenté ses respects à mes parents.

- Lady Smith, vous êtes encore plus charmante que dans mes souvenirs. Je suis ravie de retrouver un visage familier après ces années passées loin de l’Angleterre.

- Je vous remercie miss Jane pour votre sollicitude. Vous me trouvez heureuse de vous apporter du réconfort après tant d'années d'absence. Lui répondis-je en souriant.

Je me souvenais parfaitement de la petite fille qu'était miss Macartney. Autant elle pouvait se montrer extrêmement gentille et agréable, autant elle avait pu montrer tout l'inverse. J'espérais que l'âge l'avait plus amenée du bon côté de son tempérament que du mauvais. Toutefois j'imaginais sans mal que j'allais rapidement avoir la réponse à cette question. Dans l'immédiat, je prenais le parti de ne pas en faire cas et surtout de ne pas relever l'espièglerie dont la jeune femme avait pu faire preuve par le passé.

Après ces brefs échanges, mon père invita tout le monde à rentrer dans la maison. Après une visite du domaine (afin de permettre à la jeune femme de se repérer dans les lieux avant tout). Au cours de nos déambulations, il pria son invité d'excuser l'absence d'une partie de la famille, partie avec un autre invité, le comte de Surrey, au village. La nouvelle sembla trouver un échos chez la jeune femme que je ne manquais pas de remarquer. Sans doute avait-elle fait la rencontre de ce monsieur à Londres et pourrait lui apporter plus d'informations sur ce dernier.

Cette visite ne manqua pas de se terminer par montrer à la jeune femme la chambre qui lui était allouée durant son séjour parmi nous. Il s'agissait d'une chambre fort simple avec un lit en baldaquin, fort lumineuse et dont les fenêtres donnaient sur le parc.

chambre à coucher:

Comme ce fut le cas pour les autres invités féminins que nous avions reçus à Chatsworth, j'avais orné la table de la chambre d'un bouquet de fleurs du jardin afin d'ajouter une touche de couleurs et d'embaumer la pièce.

Mon père l'invita à prendre ses aises et s'excusa de devoir nous laisser pour aller de s'occuper de quelques affaires d'importance, nous précisant qu'il nous retrouverait plus tard.

Ma mère resta en revanche avec moi afin de mener la jeune femme au petit salon pour une collation. Le voyage avait très certainement donné faim à la jeune fille. Elle profita du chemin pour préciser à la jeune femme les habitudes de la maison et notamment les heures des repas afin qu'elle ne les manque pas.

Une fois installées dans le petit salon, entre femmes, nous purent prendre plus nos aises. Je ne manquais pas de me faire servir une tasse de thé. Tout ceci m'avait donné soif. Je laissais le temps à miss Macartney de prendre ce qui lui convenait entre des petits sandwich et du thé avant de lui tenir la conversation.

- Etiez-vous à Londres pour la saison miss Macartney ?
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Message() / Lun 5 Déc - 23:17
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Lions donc connaissance.

Le seigneur de Chatsworth m’offrit alors une visite de son domaine que je suivais avec attention pour ne pas me perdre par la suite dans l’imposante demeure qui était sienne. Au cours de nos déambulations j’eu aussi le plaisir de répondre à certaines des questions qu’il avait sur la santé de mon père et la vie au cap de Bonne-Espérance, l’assurant avec un sourire que ce dernier se portait en très bon point. Je ne pouvais bien sûr lui avouer la véritable santé de mon père, que ce dernier se faisait vieux et que la fatigue avait gagné son corps après toutes les voyages et les aventures qui avaient étaient siennes. Il m’était plus impossible encore d’avouer la hâte que je devais donc montrer pour me marier et permettre enfin le repos de mon tendre père, lui permettre de retrouver les bras de la seule qu’il n’ait jamais aimé. Ces réflexions ne seraient jamais partagées, pas même avec mon tendre père qui ne devait rien savoir du regard que je posais sur lui et des angoisses que cette vision me provoquait.


Finalement, le comte dut se retirer afin de rejoindre l’autre partie de la famille, que je devinais comme être le frère ainé de Miss Emma, qui se trouvait au village en compagnie d’un autre invité dont le nom me fut familier.


- Le comte de Surrey ! Quel hasard ! J’ai eu le plaisir de discuter avec lui en quelques occasions à Londres et c’est un homme bien respectable en effet.


Après s’être excusé, le comte se retira et laissa les deux jeunes filles et la matriarche du domaine dans la chambre qui serait celle de Miss Macartney pour les jours à venir. Dans un coin, les serviteurs de la maison s’étaient déjà chargés d’apporter les caisses de Miss Jane et cette dernière profita de cet instant de repos pour défaire son chapeau et le poser là, sans trop d’attention, avant de le remettre de manière plus présentable. Il ne fallait pas qu’elle oublie que sa bonne n’était pas là pour ranger après elle.


La vue sur le jardin depuis l’imposante fenêtre de la chambre était tout à fait charmante et, de ce point, nul ne pouvait douter de ce que la jeune miss Bennet avait trouvé à la demeure. Un instant, la jeune Miss Macartney se trouva à observer la beauté de ce paysage avec une pointe de tristesse car une terrible question venait de lui traverser l’esprit et, se rendant compte qu’elle n’en connaissait plus la réponse, en était fort peinée. Elle ne se souvenait plus du paysage du comté de Lissanoure à travers la fenêtre de la chambre de son enfance. Bien que Jane ait toujours considéré Bonne-Espérance comme son seul foyer, là auprès de son père, cela ne pouvait effacer le fait que Lissanoure était le château de sa famille, de sa naissance, là où elle vivait lorsqu’elle avait pour la première fois rencontrée Miss Smith-Stanley… Et elle n’en avait plus aucun souvenir.


Mais Miss Macartney repris vite ses esprits pour suivre la mère et la fille au petit salon pour une collation qui était, en effet, bien nécessaire après le long voyage qu’elle venait d’observer. Alors après avoir remerciée la maitresse de maison pour sa gentillesse et son hospitalité d’ainsi l’accueillir en sa demeure, Miss Macartney fut bien heureuse de trouver de quelques petits sandwichs à déguster ainsi qu’une chaleureuse tasse de thé.


- Pas pour la mienne miss Emma mais pour celle de Miss Stauton, dont les parents ont la bonté d’assurer ma protection en l’absence de mon père.


Elle reposa ensuite sa tasse de thé sur la table.


- Je ne ferais mes débuts qu’à la prochaine saison. Sera-t-il de même pour vous ?

copyright Bloody Storm
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Message() / Ven 9 Déc - 12:04
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Lions donc connaissance
Le 23 juillet 1818 @Jane Macartney


Je tiquais légèrement lorsque Jane nous révéla qu'elle avait déjà rencontré le comte de Surrey à Londres et me senti quelque peu rassurée qu'il ait la réputation d'être un homme respectable. Toutefois je me doutais qu'il y avait plus à en apprendre sur lui et sa vie à Londres.

- Pas pour la mienne miss Emma mais pour celle de Miss Stauton, dont les parents ont la bonté d’assurer ma protection en l’absence de mon père.

Connaissant l'intelligence de Jane, elle en avait très certainement profité pour y glaner des informations importantes afin de préparer sa saison prochaine dans les meilleures conditions. Je n'allais pas tarder à creuser sur cette question.

- Je ne ferais mes débuts qu’à la prochaine saison. Sera-t-il de même pour vous ?

- C'est effectivement ce qu'il est prévu, je vous le confirme. Répondis-je en lançant à mon amie un sourire timide.

Sentant soudainement qu'elle était de trop, me mère reposa sa tasse de thé et prétexta une correspondance importante qu'elle ne pouvait plus remettre à plus tard pour s'éclipser, nous laissant seules avec Jane. Intérieurement, je la remerciais car cela allait nous permettre d'échanger avec moins de formalisme que nous ne l'avions fait jusqu'à maintenant. Une fois seules et n'y tenant plus, j'interrogeais Jane sans ménagement.

- Allons Jane, dites-moi tout. Comment est Londres ? Est-ce une jungle si dangereuse qu'on le prétend ? Est-ce vrai qu'il y a tant de choses à voir ? Est-ce beau ?

Un millier de questions se bousculaient dans ma tête et je retins mal mon impatience. Maintenant que nous étions entre nous, je n'avais plus besoin de faire ma petite fille modèle et nous étions suffisamment amies avec Jane pour savoir qu'elle partagerait avec moi ses connaissances sur Londres et la vie là-bas.
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Message() / Dim 11 Déc - 22:53
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Lions donc connaissance.

Sa réaction manqua sûrement d’empathie mais en entendant la comparaison qu’Emma Smith peignait de Londres, Miss Macartney ne trouva en elle nul autre réaction que celle d’être amusée. Mais elle ne souhaitait pas se moquer. Simplement, les craintes de cette jeune fille à l’idée de découvrir une ville si proche que l’était Londres avait quelque chose d’attendrissant pour celle, qui élevée aux récits de voyages dans des pays inconnus de son père, n’avait jamais connu la moindre crainte à la pensée de traverser le globe entier durant un voyage de trois mois en bateau.


- Croyez en les paroles d’une jeune fille qui a connu la véritable jungle africaine où règnent lions et autres éléphants, Londres n’a rien d’une jungle.


Pendant qu’Emma cachait sa timidité derrière une tasse de thé, la mère de cette dernière prétexta une urgence à régler pour quitter la pièce et nous laisser à nos discussions de jeunes filles, ce que j’appréciais grandement. Je n’avais de cette dernière que de vagues souvenirs de ma petite enfance, ne pouvait sûrement pas me considérer comme proche de sa personne pour pouvoir sans la moindre gêne discuter avec Emma de sujets. Voilà qui était bien l’esprit d’une femme mariée de la bonne société, savoir se retirer au bon moment, savoir exactement le prochain mouvement en société.


Au départ de sa mère, il sembla soudainement qu’Emma fut libéré d’un poids car elle se montra immédiatement plus amicale et direct avec Miss Macartney. Voilà qui ressemble plus à l’enfant que j’ai connu, ne put s’empêcher de remarquer la jeune fille. Alors Jane reposa à son tour sa tasse de thé et se pencha un peu plus vers sa camarade.


- Calmez-vous… Calmez-vous… Je vais essayer de vous en dire assez pour répondre à vos questions mais laissez moi le plaisir de vous garder encore quelques informations secrètes, que vous ayez le même plaisir que j’ai eu à découvrir cette ville.


Elle lui offrit un sourire complice, le même qu’elle lui offrait enfant quand elle lui offrait de se joindre à elle dans une bêtise.[/b][/color]


- Londres est une ville des plus surprenantes ma chère Emma, mais si épuisante. Il y a chaque jour de la saison une chose différente à découvrir ou à faire, les musées, les magasins, les balades, les festivités… Il y a tant de choses à faire que je pense bien qu’une jeune fille populaire se doit de faire des choix entre toutes les invitations qu’elle reçoit.


Sans aucun doute, ce serait son destin à la prochaine saison après avoir été, elle l’espérait de tout son cœur, nommée diamant de la saison et vu tous les regards se tourner vers la saison. Il lui faudrait être intelligente, et bien jouer les cartes entre ses mains si elle souhaitait rapidement se voir mariée à un parti répondant à tous ses critères.


- Je serais cependant incapable de vous dire si Londres est dangereuse, je ne me suis que très peu aventurée loin de la surveillance de Lord et Lady Stauton. Je crains aussi qu’ayant grandi au Cap de Bonne-Espérance, je sois bien plus habituée au crime que vous qui avez grandi dans cette charmante campagne…


Miss Macartney attrapa une part de sandwich au concombre et croqua dedans avec plaisir.


- Et ce sera plus formidable encore que de s’y trouver pour notre première saison, de véritablement participer aux célébrations durant les soirées. Mais n’ayez aucune inquiétude Emma, nous nous amuserons bien et je suis certaines que vous aurez énormément de succès durant la saison.


Miss Macartney lui offrit un sourire pour accompagner son compliment, qui bien qu’il puisse en sembler n’avait rien d’un mensonge de politesse. Emma Smith était une jeune fille très charmante, venant d’une famille au nom réputé et avec une importante fortune, et son charactère timide et doux plairait sûrement bien plus aux jeunes hommes que celui confiant et effronté de Jane Macartney. Il fallait simplement prier qu’elle ait l’esprit assez fait pour ne pas faire partit de ses jeunes filles qui souhaitent à tout prix se marier par amour comme des héroïnes de roman, quitte à trainer le nom de leurs familles dans la boue par un mariage embarrassant. Mais assurément, Emma aurait d’esprit pour ne pas faire partie de ces dernières.




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Message() / Ven 16 Déc - 11:07
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Lions donc connaissance
Le 23 juillet 1818 @Jane Macartney


Je souris à miss Jane, rassurée par ses propos. Intérieurement, je saluais sa sagesse de me laisser une part de mystère afin que je puisse me délecter de la découverte de la capitale et des nombreux divertissements qu'elle offrait. Nos voyages n'avaient pas été nombreux depuis le mariage de Thomas. Le jeune couple présentait bien plus d'intérêt que l'ancien aux yeux de la bonne société de sorte que mes parents avaient pris l'habitude de surtout se sociabiliser avec la noblesse des environs de Chatsworth.

- Je suis heureuse que nous puissions passer cette étape ensemble Jane. Croyez bien que malgré la distance, je ne vous ai pas oubliée chère amie.

Je lui souris avec sincérité. Alliant le geste à la parole, je lui pris un instant la main et la serrait délicatement avant de revenir à ma position initiale.

- C'est une chance pour vous d'avoir pu avoir un aperçu de ce qui nous attend lors de la saison prochaine. Avez-vous repéré quelques personnes d'intérêt pendant votre séjour ? Vous a-t-on mise en garde à propos de certains gentleman ou de certaines débutantes qui seraient à craindre ?

La question était d'importance et je souhaitais autant préparer la saison prochaine, forte de ces informations que m'enquérir également de l'identité de la femme qui occupait les pensées du comte de Surrey. Sans doute, sans le savoir, Jane m'apporterait des informations fort utiles sur ce point. Toutefois, je ne doutais pas aussi que le comte soit quelqu'un de plutôt secret et qu'elle n'en sache rien. Nos échanges de ces derniers jours avaient particulièrement changé la donne par rapport à l'intérêt que je portais à ce monsieur mais je ne souhaitais pas non plus m'engager sur un chemin sans avoir une parfaite connaissance du terrain qui m'attendait.

En outre, le comte n'étant pas la seule personne d'intérêt, je voulais également avoir une idée des options qui allaient s'offrir à moi, même si bien sûr, certaines nouvelles personnalités allaient sans doute faire leur apparition durant la prochaine saison.
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Message() / Dim 25 Déc - 22:22
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Lions donc connaissance.

La main d’Emma Smith-Stanley se saisissant de celle de Miss Macartney, une proximité amicale qui émue étrangement la jeune fille du Cap de Bonne-Espérance depuis trop longtemps privée de la présence d’une véritable amie. Et plus elle y pensait, plus elle trouvait qu’il y avait une étrange ressemblance de charactère entre Emma Smith Stanley et sa tendre Helena qu’elle avait abandonné derrière elle en quittant sa terre d’abandon en Afrique et bien que les deux jeunes filles continuent d’échanger de leurs nouvelles par lettres, ce n’était pas la même chose que de pouvoir la prendre dans ses bras.


- Ai-je donc été si cruelle avec-vous que vous n’ayez jamais pu m’oublier ?


Le rire qui accompagna cette remarque était plus taquin qu’autre chose mais, il était basé sur une part de vérité car Emma Macartney n’avait pas toujours été la plus agréable des enfants. Emma comme Helena, mes deux avaient trop souvent dû subir les caprices et les colères de la petite fille qu’elle avait alors été. Bien heureusement elle s’était calmée, oh bon seigneur oui !


- Eh bien les personnes d’intérêts sont partout à Londres que je ne saurais vous dire de noms exact… Vous trouverez assez vite des relations qui partageront votre charactère doux et féminin cela est certains…


Elle lui offrit un doux sourire, certaine en effet qu’Emma n’aurait aucun problème à se fondre dans la bonne société.


- Quant à la menace des gentlemans je ferais en sorte de vous indiquer les quelques impolis lors des soirées mais votre mère saura sûrement aussi vous protéger, n’ayez aucune crainte.


Elle attrapa sa tasse de thé sur la table.


- Et bien que je connaisse, il faut craindre miss Lucinda Conisburgh dont le titre de diamant risque d’attirer le regard de bien des jeunes messieurs ainsi que la très appréciée miss Blooming. Sa sœur fera son entrée dans le monde à nos côtés mais, elle sera une bonne amie n’ayez crainte.


Jane Macartney continua de discuter tout en prenant quelques gorgées de thé.


- C’est la jeune miss Seymour qui m’apporte aussi quelques craintes, sa sœur ainée à fait de très bonnes fiançailles en cette fin de saison et sa mère ait connu sous le doux surnom de dragon…





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