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LA GARDEN PARTY DE PÂQUES-
Qui ne connaissent pas les fameuses Garden-Party de Pâques qu'organisait annuellement feu sa majesté la reine Charlotte ? En son honneur, la famille royale a décidé de perpétuer cette tradition ! Viendrez-vous nous rejoindre pour une chasse aux œufs ou une ballade en barque ? Venez Participer à la fête....
I just need to know that you are fine. Les gens parlaient encore et encore, se répétant, signalant des événements qui venaient de se produire. Seth n'avait pas été sur place lorsque le feu s'était déclaré mais il n'avait pas mit longtemps à apprendre ce qu'il s'était produit, il avait alors contacté son entourage et prit soin de vérifier que personne n'avait été blessé, que personne n'avait rien et que tout le monde autour de lui. Au beau milieu d'une conversation, un nom attira l'attention du jeune capitaine. Livia Rosenbach, il avait alors relevé la tête, écoutant attentivement ce qu'il se disait. Il n'avait aucun détail mais visiblement, la jeune femme s'était trouvé sur place, chose qui inquiétait le jeune homme qui se prit à espérer qu'elle n'avait rien de trop grave. Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas eu l'occasion de voir la jeune et jolie blonde qui faisait battre son cœur. Depuis qu'elle ne venait plus à la prison, depuis qu'il avait retrouvé son mouchoir. Le brun n'avait pas trouvé de raison valable pour se rendre chez elle et lui rendre le fameux mouchoir, ce même s'il n'avait qu'une envie : la voir. Il savait cependant qu'ils n'avaient qu'assez peu parlé bien que cela ait toujours été poli et agréable.
A l'instant où il apprit que la jeune femme se trouvait là, il avait prit la décision d'aller lui rendre le fameux bout de tissu. Il voulait s'assurer qu'elle allait bien, plus que le vouloir il en avait besoin pour espérer avoir l'esprit tranquille dans l'avenir. Ainsi une fois l'objet récupéré, il prit la route de la demeure où vivait Livia. Frappant, il se fit ensuite annoncer. Il fut contraint d'attendre que la jeune femme fasse son apparition. Il fut prit d'une certaine nervosité, comme s'il réalisait que la seule raison qui le poussait à être là n'était pas des plus valables et qu'il aurait mieux fait de ne pas se déplacer parce que là n'était pas sa place. Mais elle entra dans la pièce où attendait le brun. Il la vit, toujours aussi belle qu'elle l'était dans ses souvenirs, mais quelque chose était différent. Au lieu de lui faire face, la jeune femme se trouvait dans un fauteuil.
alors elle avait été blessée, quelque chose lui était arrivé, quelque chose de mal, le brun en était légèrement sur le choc mais tâcha de ne pas le montrer. Il la salua alors poliment.
- Miss Rosenbach, commença-t-il.
Il se redressa légèrement, posant ses yeux sur elle quelques instants, voulait-il vraiment savoir ce qui lui était arrivé? Alors qu'il avait tellement de mal à supporter l'idée qu'elle ait été au cœur du problème et qu'elle avait subi une blessure suffisamment grave pour l'empêcher de marcher? Il l'ignorait.
- Je suis navré de vous déranger ainsi chez vous, j'ai retrouvé votre mouchoir et je n'ai pas eu l'occasion de vous l'apporter auparavant, je me suis dit que vous souhaiteriez le récupérer...
Le jeune homme sortit alors le petit morceau de tissu pour s'approcher et le lui tendre, c'était après tout la raison pour laquelle il se trouvait là, il devait en premier lieu lui rendre ce qui lui appartenait.
« Et merde... » « Miss! Voyons! » « Pardon Agatha... » dis-je avec un petit sourire.
La vieille femme aux cheveux grisonnants devant moi secoue sa tête doucement avant de replacer les coussins correctement sur le petit sofa du salon et de quitter la pièce en me faisant promettre de faire attention à mon langage. Agatha a toujours été au service de ma famille, et même si nous n'avons plus la même notoriété qu'avant et que nos finances ne sont pas au beau fixe, elle n'a jamais douté de nous et a toujours voulu rester là. Elle répétait souvent que c'était sa maison, que nous étions sa famille, mais elle a toujours su garder un profond respect pour la hiérarchie. Et je l'ai toujours adorée. Elle est une très bonne gouvernante, et une irrésistible grand-mère de coeur.
Reprenant mon souffle, je me remet dans ma partition de musique, mon violoncelle appuyé contre moi. Ma récente blessure m'empêchant de sortir, je n'ai pu accompagner ma mère et mon frère pour une visite chez de vieux amis de la famille pour les remercier d'avoir aidé Max à sortir de prison. Je me suis donc motivée à travailler un peu ma musique, même si j'ai toute la peine du monde à me concentrer tant la douleur de ma jambe est incommodante. Elle est loin d'être insupportable, mais à l'heure actuelle, elle me gêne juste énormément pour poser mon instrument comme il se doit pour pouvoir m'appliquer. Et je n'aime pas me tromper. Voilà pourquoi, à bout de nerf, il m'arrive de jurer. Cela ne m'arrive que très peu souvent, mais depuis l'incendie, cela arrive relativement souvent, ce qui fait souffler Agatha autant que ça la fait sourire.
Alors que je tourne les pages de ma partition pour en revenir au début, deux petits coups résonnent à la porte avant qu'elle ne s'ouvre sur Elliot, notre majordome, un monsieur aussi vieux qu'Agatha, et pour cause, il s'agit de son mari.
« Pardonnez-moi Miss, mais un visiteur...» « Qui-est-ce? » dis-je alors en écartant légèrement mon violoncelle de moi. Je n'attendais personne, et personne n'avait émis le souhait de venir à la maison. « Le Capitaine Reynolds Miss. »
Un sourire doux et des yeux polis se mettent à tanguer devant mes yeux, et un instant mon coeur s'arrêta. Est-ce qu'il est là pour voir Max? Est-ce qu'il y a un problème et qu'on vient rechercher mon frère? Je pose légèrement ma main sur ma bouche et prend une respiration. Non, tout va bien, Max a été libéré et les gens ont compris ce qu'il s'était passé, le capitaine n'est pas là pour le ramener! Je tends alors mon instrument à Elliot qui se charge de le déposer sur son présentoir et je me met à faire tourner mes roues pour rejoindre le petit hall d'entrée. La maison n'étant pas très grande, j'y arrive assez rapidement, ce qui ne me demande pas non plus trop d'efforts. Lorsque je le vois, si droit et si respectueux, je me demande encore une fois la raison de sa venue, et puis la seconde d'après, je suis contente de le voir. Cela fait si longtemps, et j'aimais bien le peu de conversation que nous avions eu l'occasion d'échanger.
- Miss Rosenbach.
Il s'incline doucement pour me saluer, et je vois que la simple vue de ce fauteuil a du le choquer. Beaucoup ont cette réaction quand ils me voient, et beaucoup laissent échapper une pitié incontrollable. Hors, il n'y a rien de cela dans les yeux qui me font face, et c'est très appréciable.
« Capitaine Reynolds, quel plaisir vous amène? » - Je suis navré de vous déranger ainsi chez vous, j'ai retrouvé votre mouchoir et je n'ai pas eu l'occasion de vous l'apporter auparavant, je me suis dit que vous souhaiteriez le récupérer...
Il se rapproche de moi et sort le petit mouchoir que je cherchais depuis plusieurs semaines. Effectivement, je l'avais perdu à la prison sans doute, et je pouvais encore demander à Agatha si une domestique ne l'avait pas retrouvé. J'ai tellement l'habitude de perdre mes affaires que ça ne la choquait jamais. Quelle gentillesse! Ce jeune homme est toujours fidèle à lui-même et si bon. Faire le déplacement pour me le rapporter peut bien lui permettre un petit encas en remerciement.
« Oh! Je l'ai cherché partout! Comme c'est gentil de me le rapporter! Peut-être voudriez-vous vous joindre à moi pour le thé? Je voudrais vous remercier d'avoir pris de votre temps pour moi. »
Un petit coup d'oeil à Elliot et il comprend ce que je pense. Il faut faire monter du thé et des petits biscuits, et faire venir Agatha. Malheureusement, même si j'ai confiance en nos domestiques, et que j'ai déjà eu un époux, je ne veux pas risquer un scandale qui pourrait entacher la réputation d'un homme si respectable et si bon que le capitaine.
« Allons nous installer dans le petit salon. »
Après tout, ce petit salon a une très belle vue sur notre petit jardin extérieur et les roses dont s'occupe ma mère a longueur de journée.
codage par aqua
« Paroles de Liv »
Invité
Invité
() / Ven 28 Oct - 20:09
Invité
I think this is yours Seth & Livia
I just need to know that you are fine. Le capitaine n’aurait su dire ce qui lui avait pris lorsqu’il avait ainsi décidé qu’il allait rendre visite à la blondinette qui lui plaisait temps. Une pulsion incontrôlable s’était saisie de lui, le poussant de toute ses forces vers la douce jeune femme. Peut-être qu’il s’agissait d’une très mauvaise et qu’à l’avenir il regretterait son acte qui pourrait sembler malvenu aux yeux du plus grands nombres. Livia avait d’ores et déjà épousé un homme et s’était retrouvée veuve très jeune, Seth quant à lui n’avait jamais épousé qui que ce soit, ce qui ne l’empêchait pas de savoir qu’il ne supporterait pas d’épouser quelqu’un qui ne souhaiterait pas le faire, cela pourrait signifier qu’il deviendrait irrespectueux et que la femme contrainte de vivre avec lui ne pourrait atteindre aucune forme de bonheur, ce qui n'était pas son but. Oh ça non, son but était… Eh bien d’être quelqu’un de bien aussi bin en privé qu’en société, qui ne serait pas perçu comme un tyran et quelqu’un qui ne possédait aucun respect pour les gens qui l’entouraient. S'il devenait un jour quelqu'un d'aussi néfaste cela signifierait qu'il avait tiré un trait sur toute ses convictions et que tout honneur l'aurait quitté. Heureusement pour lui, Seth Reynolds était loin d'être le genre d'homme odieux que tout le monde haïssait profondément pour son manque de valeur et il remerciait ses parents pour l'éducation qu'ils lui avaient donnée, celle qui faisait de lui ce qu’il était devenu.
Là, une fois entré dans la demeure des Rosenbach, son cœur semblait peser lourd dans sa poitrine tandis qu'il se demanda comment réagirait la blonde ainsi que l’état dans lequel il la retrouverait. Bien qu’il espérât tout au fond de lui qu’elle ait pu s’en sortir sans aucunes séquelles, il savait qu’elle n’aurait pas de honte à avoir si elle avait été blessée dans l’incendie du marché couvert. Elle s’en était sortie vivante et c’était sans nul doute ce qui importait le plus au jeune homme. Mais lorsqu’il l’avait vu, il avait su qu’elle avait dû vivre un événement plus que douloureux. Parc que plus qu’une blessure physique, le fait de ne pas pouvoir marcher devait être éprouvant et difficile à accepter. Mais alors qu’il lui rendit son mouchoir il vit que cela lui faisait plaisir et un minc sourire poli apparut sur son visage. Il n’était pas du genre à montrer quelque pitié que ce soit, préférant encourager les gens à aller de l’avant et traiter de la même façon toute personne qui se trouvait face à lui. Le tissu dans les mains de la blonde, Seth pensa qu’il ne possédait désormais plus aucune raison de se déplacer pour avoir une discussion avec la douce qui habitait son esprit et son cœur. Il accorda un mouvement de tête amical à la jeune femme.
- je l’ai retrouvé sur le banc à l’entrée de la prison lorsque j’en suis sorti. J’aurais dû m’arranger pour vous l’apporter plus tôt, je suis navré que vous ayez dû le chercher si longtemps. , commença-t-il. Cela serait un honneur pour moi de me joindre à vous pour un thé si vous êtes certaines que je ne suis pas de trop. Je ne souhaitrais pas m’imposer.
Bien sûr que passer un moment avec Livia lui plairait, c’était une perspective plus qu’agréable. Mais il ne souhaitait pas qu’elle se sente obligée de l’inviter à rester si elle ne le voulait pas. Mais elle semblait décidée et l’invita à la suivre dans le petit salon. Il acquiesça et se demanda si l’usage voulait qu’il lui proposât son aide ou non. Après tout, ils n’étaient pas si proches que cela et il ignorait si cela serait ou non bien vu.
- Allons-y dans ce cas. Désirez-vous de l’aide ?
Si cela provoquait une quelconque réaction négative, le jeune homme pourrait toujours s’excuser, mais la proposition n’était née que de bienveillance de son côté, si elle refusait, il ne se permettrait pas d’insister.
Peut-être aurait-il été d'usage d'expliquer au Capitaine Reynolds la raison qui me contraignait à rester dans cet horrible fauteuil, afin de le mettre un peu plus à l'aise et lui éviter ce regard penaud et choqué à chaque fois que ses yeux se posent sur moi, mais je ne peux m'y résoudre. Car bien souvent, expliquer ce que j'ai vécu fait justement naitre de la tristesse dans le coeur des gens et je n'ai pas envie. Je veux passer un moment tout à fait normal, avec quelqu'un de tout à fait normal et neutre, qui n'a pas vécu ce que j'ai vécu. Pour une fois, je veux parler d'autre chose, même si je sais que c'est inévitable et qu'il me faut le lui expliquer. Tôt ou tard.
- Cela serait un honneur pour moi de me joindre à vous pour un thé si vous êtes certaines que je ne suis pas de trop. Je ne souhaiterais pas m’imposer.
Un instant je me suis demandé si ma proposition n'était pas trop osée, si je n'avais pas outrepassé les limites de la bienséance, n'étant pas réellement habituée à jouer mon rôle de maitresse de maison. Il est vrai qu'après la mort de Timus, je n'ai pas remis les pieds dans notre domaine, le laissant en gérance à mes domestiques tant la vision de cette maison me mettait à mal. Je ne m'en occupe que très peu, et je suis revenue vivre dans la maison familiale, pour être proche de mon père et pouvoir l'aider et pour mon frère. Du coup, ce n'est en général pas moi qui propose du thé à nos invités, j'espère ne pas me planter en beauté. Heureusement pour moi, le Capitaine ne semble pas mal à l'aise, et peut-être un peu heureux de cette proposition, car cela fait toujours plaisir quand on vous remercie d'un acte de pure gentillesse, que l'on reconnait ce que vous avez fait et qu'on ne vous remercie pas simplement avant de vous diriger vers la sortie. Peu de gens accordent de réelle importance à un geste insignifiant de nos jours.
« Ne dites-pas de sottise, je suis persuadée que vous êtes d'excellente compagnie. » - Allons-y dans ce cas. Désirez vous de l’aide ?
J'hésite à lui répondre, car dans un sens, cela reviendrait à admettre que je peux être faible et à l'image de mes jambes, inutile, et j'ai peur que cela retombe sur ma famille. Mais je sais que le jeune homme en face de moi n'est pas du genre à aller crier sur tous les toits, il voit passer tellement de choses dans les prisons et est tenu au secret professionnel, je pense qu'il doit aussi l'appliquer dans sa vie de tous les jours et être respectueux de tous.
« C'est si gentiment proposé, je ne peux refuser. »
Alors que nous entrons dans la petite pièce, je vois qu'Agatha est de retour et se pose dans un coin pour chaperonner cette entrevue sans que nous n'ayons l'impression qu'elle soit là. Elle a apporté un pile de linge de table qu'elle va sans doute plier tranquillement afin d'avancer tout de même ses taches pour la maison.
« Désirez vous que nous nous mettions près des fenêtres, il fait encore si beau, autant profiter de ce beau soleil non ? »
Le petit salon possède beaucoup de fauteuils puisque nous sommes quatre dans cette maison et que chacun a ses habitudes pour boire le thé. Mère et moi nous mettons souvent dans les petits fauteuils de velours bleu ciel près des fenêtre pour qu'elle puisse surveiller ses roses et m'en parler, tandis que mon père aime être bien installé dans le grand sofa au centre de la pièce, afin de ne pas être trop gêné par la lumière du soleil qui pourrait l'empêcher de lire son journal tranquillement. Max lui avait toujours l'habitude de rester debout et de bouger un peu partout, s'asseyant là où ses humeurs l'emportaient.
« Alors dites-moi Capitaine, comment allez-vous depuis? »
codage par aqua
« Paroles de Liv »
Invité
Invité
() / Ven 18 Nov - 23:47
Invité
I think this is yours Seth & Livia
I just need to know that you are fine. Jamais Ô grand jamais Seth ne se permettrait des questions considérées comme indiscrètes. Il s’était déjà rendu dans la demeure des Rosenbach sans y avoir été convié, il n’avait aucunement l’intention d’être en plus de cela un viciteur désagréable ou impoli. Le jeune homme était déjà soulagé dans le fond, malgré son inquiétude au sujet de la si jolie jeune femme qui faisait chavirer son cœur, de savoir qu’elle était suffisamment en forme pour recevoir du monde. Cela ne serait pas le cas si elle allait plus mal. Malgré tout, il n’avait pas prévu de s’éterniser ayant pensé déranger les plans qu’aurait la blonde pour la journée, mais visiblement elle était contente de le voir et cela lui faisait chaud au cœur de penser que sa présence puisse lui faire assez plaisir pour lui tirer un sourire.
Seth était un soldat entrainé, il avait subi différents examens pour vérifier son aptitude à devenir capitaine et la neutralité ou l’autorité donc il pouvait faire preuve à la tour, il était quelqu’un qui pouvait se montrer gentil et agréable, c’était même bien plus habituel de le voir être courtois et aimable avec les gens que de le voir s’énerver. C’était peut-être la raison pour laquelle il devenait impressionnant lorsqu’il haussait la voix, on n’y était pas préparé et son habituelle gentillesse était remplacée par une fureur dont il valait mieux ne pas être la cause. Et malgré le fait qu’il soit entrainé et qu’il soit capable de gérer maintes situation, il n’était pas très sûr de la façon dont gérer les choses avec Livia. Parce que tenir une conversation était aisé, oui, mais lorsque l’on parlait à quelqu’un qui faisait l’effet qu’avait la blonde sur le capitaine était tout autre chose. Il se demandait si elle réalisait combien il était étrange qu’il soit venu avec pour seule excuse un mouchoir en tissu qu’elle avait perdu quelques temps auparavant déjà, il était venu juste à ce moment-là, quand quelque chose s’était produit et qu’il avait eu besoin de s’assurer qu’elle allait « bien ». Il savait être capable d’être de bonne compagnie mais il n’avait encore jamais eu l’occasion de prendre un thé avec la jeune Rosenbach.
- Eh bien je vais tâcher de l’être puisque vous m’invitez si gentiment à passer un moment avec vous.
La blonde accepta alors son aide, et Seth lui adressa un doux sourire. Il comprenait que la situation puisse être compliquée pour elle et sa famille, il ne voulait pas qu’elle se sente mal à l’aise avec lui parce qu’elle n’avait pas à l’être. Si elle avait refusé, il n’aurait pas insisté, il aurait simplement laissé la jeune femme se débrouiller, et il ne se serait pas permis d’interférer. Mais puisqu’elle acceptât un peu d’aide il hocha la tête et s’approcha pour pousser son fauteuil dans la pièce qu’elle lui désignât. Lorsqu’il entra, il observa la pièce, les meubles qui l’ornaient ainsi que la lumière du jour qui filtrait des grandes vitres qui ornaient un mur et qui laissait voir un jardin agréable et qui lui semblait charmant.
- Près des fenêtres, cela me semble parfait, la vue me parait très agréable et profiter d’une telle lumière me fera le plus grand des biens.
Le jeune homme se dirigea donc ver les fenêtres, pour prendre place une fois qu’il y fut invité d’un geste. Il appréciait la lumière bien que ce ne soit pas la lumière dominante que l’on trouvait à la prison où il travaillait. Ainsi, sur son temps libre, il passait un certain temps en extérieur pour s’aérer et cela lui permettait souvent de réfléchir. Seth regarda encore une fois autour de lui et il s’habitua pleinement à la pièce. La demeur était bien plus grand que l’appartement qu’il occupait seul, de ce fait il avait besoin de bien moins d’espace. Et le capitaine vivait selon sa classe, s’éstimant déjà très heureux d’avoir un tel lieu de vie quand il savait le genre de vie que devaient mener certains. Il se satisfaisait parfaitement de ce qu’il avait et retrornait fréquemment dans la maison de sa famille afin de rendre visite au reste de sa fratrie ainsi qu’à ses parents, avec qui il s’entendait vraiment bien.
- Oh, je vais très bien, je vous remercie de vous en soucier. Les choses ont été un peu compliquées dernièrement avec tout ce qu’il s’est produit mais j’ai la chance de n’avoir eu à intervenir qu’après coup… , commença-t-il. Et vous, comment allez-vous malgré la situation à laquelle vous devez faire face ?
« Alors dites-moi Capitaine, comment allez-vous depuis? » - Oh, je vais très bien, je vous remercie de vous en soucier. Les choses ont été un peu compliquées dernièrement avec tout ce qu’il s’est produit mais j’ai la chance de n’avoir eu à intervenir qu’après coup… , Et vous, comment allez-vous malgré la situation à laquelle vous devez faire face ?
Je laisse mon regard se perdre sur le jardin, sur le soleil qui éclaire la jolie pelouse que nous avons et les magnifiques fleurs de maman. Malheureusement pour moi, depuis que je me suis retrouvée dans ce fauteuil, il m'est impossible d'aller me promener seule dans la cour, les quelques marches y menant me bloquant la route. Faut dire, je pourrais essayer de me lever, après tout, le médecin a dit que de la rééducation et un travail sur moi ne me ferait pas de mal pour remarcher, mais je ne suis pas d'avoir le courage d'essayer, mais plutôt peur de voir que je n'y arrive pas. Reposant mon regard sur le capitaine Reynolds, je sais qu'il ne pense pas à mal en posant cette question, et pour une fois, je vois une réelle inquiétude.
« Je suis heureuse que vous n'ayez pas eu l'occasion d'être au marché ce jour là.... »
Bien trop de gens ont souffert d'avoir décidé d'aller se balader pour l'inauguration du marché couvert, et beaucoup ont subi des des traumatismes qui sont maintenant, indélébiles. Si le capitaine avait été lui aussi dans cet incendie, la ville aurait peut-être perdu quelqu'un de valeur et cela aurait été dommage.
« Je sais que j'ai eu peut-être plus de chance que certains.... Si on peut dire... mais j'avoue qu'il est parfois compliqué de vivre comme ça.... »
Une domestique entre dans la pièce avec un plateau chargé de biscuits et une autre avec un plateau où tronent deux tasses ainsi que la théière. Elles déposent tout devant nous et cela me permet de me contenir, la conversation étant difficile par moments. Quand elles repartent, je m'empresse de prendre la théière pour servir le Capitaine puis moi.
« Mais je fais avec, je sais que c'est temporaire, et qu'il faut que je reste tranquille un moment avant la rééducation pour laisser le temps à mon genoux de se remettre. » dis-je en servant doucement les tasses de thé.« Heureusement pour moi, j'ai de quoi m'occuper ici, et j'ai de la visite. »
Un nouveau sourire au capitaine et je repose la théière doucement sur le plateau afin de pas laisser les gouttes qui perlent du bec verseur couler sur la table. Le plateau de petits gâteaux à côté de nous me fait de l'oeil mais il est légèrement trop loin pour que j'arrive à l'attraper pour en proposer à mon invité.
« Souhaitez-vous du sucre ou bien du lait? Et surtout, servez-vous en petits gâteaux, vous verrez ils sont plutôt bons. »
J'avoue, je les ai goutés plusieurs fois, ayant du temps à passer, j'aide assez souvent les cuisinières à faire de la pâtisserie tant j'aime ça. Le plus compliqué étant simplement de réussir à aller jusqu'à la cuisine, le personnel étant obligé de me porter pour que je puisse descendre les quelques marches.
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