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Les Chroniques de Londres
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It's been a while ft. Arielle

Elinor Gilderstone
Elinor Gilderstone
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Message() / Jeu 13 Oct - 18:04
Elinor Gilderstone


It's been a while


Dans la morosité ambiante, il y avait des éclaircis. Elles n’étaient pas nombreuses, il fallait bien l’admettre, toutefois cela n’empêchait pas le coeur de les accueillir comme des victoires. Un rayon, un éclat, un rien changeait le quotidien pour y ramener de la lumière. Elinor trouvait que ses proches, notamment ses amis, avaient le mérite d’altérer son humeur malheureuse en un rien de temps. Que dire de celle qui était la plus précieuse à ses yeux ? Arielle était cette âme espiègle qui la ravissait toujours par sa conversation. Pas une fois elle ne l’avait déçue. Non, pas une seule fois. Là était le véritable bonheur d’avoir une sœur n’ayant pas le même sang qu’elle.
La perte brutale de toute sa fratrie avait fragilisé la débutante, mais ces mains tendues  tournés dans sa direction avaient le mérite de rendre le deuil moins accablant. C’était donc avec un regain de joie qu’elle s’était pressée de retrouver la rouquine. Un rendez-vous, rien de très étrange en soi, le tout ayant été annoncé par missive.
Accompagnée de sa mère, la débutante n’avait pas tarder à rejoindre la demeure qu’elle avait côtoyé en étant enfant. Les Seymour étaient des semblables jusqu’à faire partie du paysage. Ils avaient eu le mérite de passer par-delà les frontières et les limites pour se muer en une autre branche de sa propre famille.

Pressée de discuter, Elinor se montrait vive. La démarche était précipitée en quittant l’intérieure de la voiture, à tel point que Francès contemplait ce spectacle avec surprise et désarroi, l’éventail logé entre ses phalanges.

« Allons, Elinor fais attention je te prie ! Personne ne va s’envoler. »

La benjamine, désormais fille unique, fit volte-face pour affronter les iris limpides de sa génitrice. Elle ne pouvait pas comprendre, peut-être était-ce mieux ainsi ? Les jointures quittant ses jupons pour interrompe sa hâte, la belle reprit entre deux respirations.

« C’est que je suis heureuse, maman. »

Un léger mouvement de tête de la part de la comtesse et voilà qu’elles se trouvaient côte à côté en haut des marches, l’une moins essoufflée que l’autre.

« Tiens toi bien. C’est tout ce que je demande. Je sais que ces mois ont été durs, que l’isolement t’a pesé... »

Un échange de regard compatissant, mais qui ne voulait pas vraiment dire grand-chose. Elles étaient bien face à face, mais la plus jeune avait laissé le fossé devenir un océan, à tel point qu’elle ne pouvait pas renouer avec cette mère si chère à son coeur. Le palpitant balbutiait timidement dans la poitrine quand la dernière fille se détourna pour se rapprocher de l’entrée.
Francès resta là, une lueur soucieuse dans le bleu de ses yeux.

Si seulement tu savais, maman…
Mais la comtesse était aveugle… Enfermée dans un idéal qui ne flétrirait sûrement jamais et sa fille ne pouvait pas se résoudre à tout gâcher, si tenter que le verbe fut juste.

Un premier coup contre la porte puis l’attente. On pouvait entendre par-delà le lourd battant un léger frémissement d’agitation : les invités étaient là et on se pressait pour demeurer prêt.
Le majordome ouvrit bientôt la porte avec courtoisie. Il courbait l’échine jusqu’à se casser en deux, pourtant l’homme d’un certain âge ne fléchissait pas. Il se redressa quasiment mécaniquement afin de désigner le hall d’un gant parfaitement impeccable.

« Lady Gilderstone, je vais vous annoncer, veuillez patienter ici. »

Elinor le salua d’un sourire, se retenant de tourbillonner tant elle était heureuse d’être ici. Là, auprès d’une bonne âme qui lui parlerait d’autre chose ! Sûrement Arielle aurait-elle des récits fantastiques à faire ! La saison… La brunette en avait loupé tout une partie, mais cette rencontre serait peut-être le moment de renouer avec ces diktats sociaux jusqu’ici évités. Elle attendait calmement lorsqu’un bruit voisin attira son attention ; était-ce elle ? Ou sa mère ?

« Ma très chère amie, tonna Francès avec joie à la vue de son éternel soutien ! »

Ainsi les retrouvailles commençaient...Bientôt viendrait le tour des deux filles, ce n'était plus qu'une question de secondes. D'ailleurs, la silhouette auréolé d'une chevelure de feu apparaissait bien vite. Elinor se pressa pour la rejoindre, souriant avec un éclat à peine terni.

« Arielle ! Je suis si contente de te voir ! »

Un véritable cri du coeur.

 
 

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Arielle Percy
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Message() / Jeu 27 Oct - 11:16
Arielle Percy


"It's been a while"

It's been a while since I seen your face. Yet, I still find it so hard to erase


La saison arrivée à sa fin quand nous avions reçu la nouvelle. La famille Gilderstone revenait de son exil en terre campagnarde pour revenir vans la vie de Londres et la mère de ma chère Elinor était désormais remariée à un homme qui avait su lui faire oublier les chagrin que la vie lui avait offert cette année. Perdre autant d'enfant en une seule année, le monde était plus que cruel. Qui aurai pu croire alors qu'elle parlait avec Andrew et Mary il y a quelques mois de cela à peine qu'elle aurai du assister aux obsèques de celle qui avait périe dans les flammes du marché et que l'autre été porté disparu en mer. Son bateau avait il réellement échoué ? Submergé par les flots ?
Elle avait pleuré, tant est plus pour ces annonces macabres et morbide. Pour la mort de ses amis, pour la tristesse de cette famille qui était si proche de la leur et surtout pour l'absence prolongée de sa tendre Elinor. Elles étaient meilleures amies depuis le berceau, chaque chose qui se passait dans leurs vies, elles se devaient de le partager, de faire en sorte que l'une soit au courant, donne son avis, aide. Mais avec tous ces événements, cela avait été des plus difficiles, car on pourrait dire ce que l'on veut des échanges épistolaires, ils ne remplaceraient jamais une discussion autour d'un thé.

Pourtant, il y avait des choses à dire, à expliquer, à rire et à se réjouir. Mais elle n'avait pu le mettre par écrit, n'avait su se résigner à le coucher sur une lettre, car c'était un événement qui se devait d'être annoncé et qu'il était si récent, qu'elle avait voulu attendre, patienter ce moment ou son amie reviendrait vers elle pour qu'elle puisse admirer son beau visage, son expression, sa joie ou sa tristesse, car après tout, elle avait parlé longuement du Comte lors de thé précédent, lors de lettres, mais elle n'était pas certaine qu'ils se soient jamais rencontré. Peut être entraperçu à certain moment, mais il était difficile de se dire qu'elle allait épouser un homme que sa meilleure amie n'avait jamais vu et sur lequel elle n'avait pas d'avis. Fort heureusement pour elle, Apolline avait pris une place des plus importante dans son cœur, devenant une seconde sœur et son avis avait pallié à celui d'Elinor, mais tout de même...

L'horloge fini par sonner l'heure et quelques instant plus tard, alors que la nervosité commençait à se faire sentir chez la jeune rousse, Winston vint, annonçant l'arrivée de la Comtesse et de sa fille. Aussitôt, le cœur de la demoiselle se mit à battre la chamade alors que sa mère l'invitée à la suivre. Elles avaient pris cette habitude quand la demoiselle avait été en âge de recevoir.  Mère recevait ses invité dans le salon privé et  Arielle dans le salon du rez de chaussée. Descendant ainsi l'escalier quelques pas derrière sa mère, elle l'observa, bras tendu rejoindre son amie d'enfance, une femme qui, comme elle avait connu les affres de la vie, du temps, de la maternité, mais aussi du deuil et de la douleur. A n'en point douté qu'elle serait ainsi avec Elinor d'ici quelques années. Elinor, qui dont le visage pale se trouvait à quelques pas de celui de son aînée, dont la douce chevelure cascadé tel une rivière de soie. Dieu que son amie avait toujours été une beauté, mais en cet instant, cela lui bondissait aux yeux, comme si quelque chose d'imperceptible avait changé dans son expression. Le chagrin certainement. Ce qui ne l'empêcha pas d’accélérer le pas pour venir étreindre cette demoiselle en son giron, la serrant tout contre son cœur.

« Oh Elinor ! Quel plaisir que de te revoir ma tendre amie. »

La serrant brièvement, je la relâchais, laissant mère et la comtesse commençaient leurs discussion alors qu'elles montaient déjà les marches vers le salon privatif tandis que j'emmenais mon invitée vers le salon du rez de chaussée.

« Tu m'as tant manqué Elinor, j'ai tant de choses à te dire ! As tu reçu toutes mes lettres ? »

Question importante, car si ce n'était pas la cas...il y aurai bien plus à dire. Néanmoins, pour l'instant, elle cherchait à cacher quelque peu sa main. Aucune raison qu'elle ne voit la bague à son annulaire gauche avant qu'elle ne la lui mette sous le nez en versant le thé...

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Message() / Mer 30 Nov - 0:08
Elinor Gilderstone


It's been a while


Se défaire de la surveillance. Fuir le regard pressant d’une mère qui ne comprenait pas. Elinor n’attendait que ça ! Cette sortie était une aubaine en plus de lui permettre de se replonger au contact de sa semblable. Arielle était l’une des dernières personne à qui elle pouvait faire confiance, à qui elle pouvait parler au travers d’un silence fragile. Mary n’avait pas eu cette capacité contrairement à la rouquine et c’était un motif suffisant pour que la benjamine de la fratrie disparut vit en elle une sœur dès les premières années de l’enfance.
Le temps avait fait son office en les réunissant dès que possible, à tel point que les deux familles semblaient éternellement entremêlées en dépit de certaines différences. Aujourd’hui encore, c’était dans une atmosphère conviviale que les mères, comme leurs filles, fêtaient ses retrouvailles dans des effusions toujours contenue, car le protocole l’exigeait ainsi.

A peine écartée de l’étreinte de sa rousse favorite, la débutante la contempla avec un soin particulier. Jour et nuit semblaient se heurter l’un à l’autre en cet après-midi funeste puisque si l’une rayonnait de bonheur, l’autre s’était ternie. Une dualité impossible à ne pas percevoir, malgré les divines robes qui pesaient sur leurs frêles épaules d’une pâleur laiteuse.

« Plaisir partagé, répondit la jeune femme dans un sourire teinté d’un dernier éclat de soleil. Tu es superbe ! »

Les compliments étaient de mise pour cette grande occasion ! Mieux valait s’attacher à ces détails qui captaient le regard plutôt que de mentionner les fâcheux évènements qui s’étaient produits ; du moins c’était la démarche la Gilderstone tandis qu’elle suivait sa comparse d’une marche tranquille.

  « Ma foi, j’ai eu la majeure partie de ta correspondance, mais mon état ne m’a pas permis d’avoir un souvenir parfaitement clair de chacun de tes récits. Tu m’en vois navrée. »

Une excuse que la jeune femme rechignait à user. Néanmoins, entre fièvres, détresse et deuil, les lignes étaient devenues de vagues souvenirs dont elle avait perdu le sens profond. Cette correspondance comptait à ses yeux, mais cette importance presque viscérale ne pouvait tout effacer tant elle s’était perdue dans ce dédale de deuil, de fièvre et de pleurs…
La vie en elle-même n’avait plus que le goût des larmes. Une senteur salée, presque proche du parfum des étendues d’eau où ses frères s’étaient vu emportés. Triste comparaison. Triste vérité.

  « Je te sens bouillonner du désir de te confier. Je t’écoute ! Peu importe si je t’ai déjà lu ou non. Raconte-moi tout ! J’ai loupé tant de choses, confia doucement la brunette. Il me tarde de t’entendre mentionner certains visages connues et j’imagine qu’il y a eu des mariages ? Des histoires à faire pâlir, ou rougir, la capitale ! Je veux tout savoir ! »

L’appétit revenait en mangeant et la langue se déliait en parlant. Il était bon de renouer avec une insouciance factice, car au moins la belle pouvait la manipuler à sa guise.
Glissant son bras dans celui de son hôte, Elinor inspira profondément.

«Même tes petits secrets de dame, plaisanta finalement la demoiselle dans un rire léger. »

 
 

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Message() / Mer 30 Nov - 13:44
Arielle Percy


"It's been a while"

It's been a while since I seen your face. Yet, I still find it so hard to erase


La joie de revoir une amie proche, une amie chère, une sœur presque. Voila qui ferait l’effet de millions de petites bulles dans le ventre de n’importe qui, surtout après tous les évènements de cette saison. Dire que la reine avait posé ses espoirs sur Elinor et que le destin, démon cruel en avait décidé autrement. Ce n’était en soit rien de bien grave pour le choix de la reine, mais pour Elinor…on ne pouvait qu’espérer des jours meilleurs maintenant que ce nuage obscur qu’était la saison de 1818 finissait de disparaitre vers la lointaine contrée du passé.
Prenant le compliment au vol, gloussant de plaisir à celui même, la jeune femme passe son bras autour de celui de sa prestigieuse invitée du jour, apposant par la même une douce pression amicale sur l’avant-bras ainsi pris.

« Tu es adorable, mais tu es bien plus splendide que moi ! Une vraie beauté, ton retour à Londres va encore faire tourner les têtes de tous ces messieurs ! »

Gloussant quelque peu, offrant un petit coup de bassin taquin et amicale à cette sœur de toujours, elle l’entraina avec joie vers le salon ou elle pourrait la recevoir. Elle aurait apprécié qu’Apolline soit présente également pour mieux connaitre Elinor, mais ce n’était que partie remise. Après tout, elle était la pupille Seymour mais pas leur prisonnière et elle avait comme tout à chacun le droit de vivre sa vie et de faire ses sorties. Ramenant la conversation sur leur correspondance et par sous-entendu sur ce qui s’est produit durant la saison, elle fut heureuse d’apprendre qu’elle avait reçu ses lettres et ne releva pas l’information sur son état. Elle préféra le balayer d’une nouvelle étreinte pleine d’affection. Après tout, elle avait connu Andrew et Mary. Elle les avait appréciés, aimés. Ils avaient été ses amis, ses conseillers et les voir disparaitre si soudainement lui avait fait un mal qu’elle ne pourrait jamais exprimer. Certes, ce n’était pas sa famille, mais elle avait assisté avec toute la famille Seymour aux obsèques, pleurant a chaudes larmes ces amis disparu trop tôt Néanmoins, ainsi installée dans le salon, la théière fumante prêt d’elle, l’invitation à parler de ce qui s’était passé était fort bienvenu.

Arielle n’avait jamais été le genre de demoiselle à se répandre en ragot. Elle fonctionnée d’une manière simple. Si cela ne la concernait pas, cela ne l’intéressait pas. Certes, le whistledown était une parenthèse bienvenue qu’il fallait prendre en connaissance car si tout le monde l’avait lu, il serait gênant de se retrouver à être la seule personne à n’en point avoir pris connaissance. Pourtant, quand on voulait lui parler d’une personne la règle était simple. Cela consistait en trois filtres qu’elle avait repris à Socrate. Est-ce vrai, Est-ce bien, Est-ce utile ? Si cela n’entrait dans aucune des trois catégories, elle préférait ne pas savoir que d’être troublée par quelques médisances. Pourtant à la demande d’Elinor, elle ne pouvait se retenir de lui faire le compte des informations de cette saison.

« Eh bien, il s’est passé beaucoup de choses. Mais je vais tenter de te résumer les plus importantes. Je suis si heureuse que tu sois de retour, nous allons pouvoir profiter de la fin de saison ensemble. »

Prenant sa tasse de thé en main, l’expression devenant celle même d’une conspiratrice elle se lanca.

« Tout d’abord tu avais manqué le bal des Conisburg. Un moment de pur délice masqué, extrêmement intéressant. J’ai failli dévêtir un gentleman en marchant sur la cape de sa toge ! Imagine-tu le scandale si c’était arrivé ? Fort heureusement cela passa presque inaperçu. Tout le monde n’avait d’yeux que pour Lady d’Orthez, elle avait une tenue absolument splendide j’aurai voulu que tu puisses la voir. Il y avait aussi ce monsieur dont je t’ai parlé, l’inconnu au masque à corne qui s’est finalement être avéré Lord Percy, le comte illégitime anobli par sa grâce il y a quelques années. »

Instant d’attente, que la demoiselle puisse assimiler l’information tandis qu’elle boit une gorgée de son thé avant de reprendre.

« Suite à cela, j’ai fait la connaissance de ce comte lors de différentes entrevues, figure-toi qu’il est même venu se présenter comme prétendant officiel, mère en était toute pâle de contrariété, mais il s’avère que c’est un monsieur fort sympathique avec qui j’ai rapidement lié amitié, je le trouve même fortement intéressant si tu veux tout savoir et il a de magnifiques yeux bleus. »

Nouveau gloussement, digne de jeunes filles qu’elles sont avant de reprendre.

« J’ai également dû expliquer à ma mère lors d’une entrevue avec son Altesse Royale Karl de Hohenzollern que nous n’étions qu’ami et qu’il n’y avait pas la moindre étincelle de romance entre nous… J’ai cru qu’elle allait défaillir pour être mais j’en avais assez qu’elle me pousse vers lui. Sans compter qu’il avait le même ressenti que moi. Puis tu m’imagine ? Moi princesse ?! C’est bien plus un titre pour toi que pour moi ! »

Un sourire bienveillant teinta le visage de la rouquine, elle avait toujours vu les plus hautes réussites pour son amie. Elle qui était si belle, si douce, si généreuse. Elle ne pourrait que finir princesse d’un pays puis reine. Elle était certaine que c’était là, sa destinée et que si elle n’était pas mariée elle finirait demoiselle de cour à suivre sa reine partout en gloussant dans de jolies tenues et parlant politique étrangère.

Néanmoins, tout n’était pas terminé et il fallait continuer. Elle aurait pu parler du marché couvert mais…Elinor en savait déjà assez sur le sujet pour qu’on ne le lui remémore pas. Bien qu’elle en parlera de façon indirecte au minimum.

« Mère a également fomenté une sorte de plan avec le Marquis de Nightingale, un nouveau venu en ville qui connais bien la famille d’Apolline notre nouvelle pupille. Je crois qu’elle cherche à arranger un mariage car Apolline est un peu plus âgée que nous et qu’elle souhaite assurer son avenir, mais je ne suis pas sûr que le marquis se laissera avoir si aisément. »

Il était maintenant temps du moment le plus excitant, celui qu’elle n’avait pu écrire, celui qu’elle attendait de vivre avec cette sœur de toujours. Prenant un biscuit, elle croqua dedans le tenant d’une façon qui ne pouvait en aucun cas laisser ignorer la bague de fiançailles qui se trouvait à son annulaire gauche.

« Ces gâteaux sont vraiment délicieux. En as-tu gouté un ? »


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