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Les Chroniques de Londres
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Rien n'est plus vivant qu'un souvenir.

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Message() / Mer 20 Juil - 21:34
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Michael & Aélia
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir
ft. Michael Lovewell



Quelques minutes plus tôt... a écrit:Elle aimait être loin de l’agitation londonienne, loin du bruit incessant, loin de ses responsabilités, loin des doutes qui l'habitaient quant à ce mystérieux héritage, loin de tout. C’était pour toutes ces raisons-là, qu’Aélia aimait prendre la fuite à cheval, accompagnée de son splendide étalon noir ébène, Arès. Alors que cette petite balade se déroulait à merveille, elle se laissait bercée par le son des sabots de l’animal et caressée par une légère brise rafraîchissante. Son esprit se laissait porter, loin des chemins habituels trop fréquentés à son goût. Elle entrait dans une petite forêt qu’elle avait appris à connaître comme sa poche, lançant Arès au galop dès qu'elle en eu l'opportunité, les cheveux au vent. Elle avait une confiance aveugle en son cheval, qu’elle avait dressé et éduqué seule car jamais il n’avait pris le parti de la mettre en danger tant il était courageux, fier et fiable et pourtant, ce jour-là…

Sans prévenir garde, l’animal fit un arrêt brutal, les deux antérieurs plantés dans la terre humide, projetant la jeune cavalière par-dessus bord sans le moindre état d’âme. Aelia se retrouvait à terre, sonnée et pleine d'égratignures. Ses yeux, embués par l’effet de surprise, découvraient un jeune homme à quelques mètres, allongé, seul à l’abri des regards. C’était de sa faute ! D'ordinaire si douce et bienveillante…de son regard aurait pu jaillir des flammes de colère, à cet instant là. Elle se mit alors à injurier l’inconnu sans retenue, sans respect ni pour lui, ni pour elle-même, tout en s’efforçant de retrouver ses esprits. Ses mains étaient recouvertes d’épines et la chance avait voulu qu’elle se jette tête baissée dans un buisson d’orties. Son visage la brûlait tout comme ses côtes endolories par la chute et ses cheveux qu’elle aimaient tant étaient couverts de terre. Toutefois, la raison revint à elle lorsque ses yeux se posèrent sur le jeune homme plus qu'une demi seconde. Son cœur crut alors sortir de sa poitrine, elle ravalait alors le prochain juron sur le point de sortir de sa bouche.

~~~~~~~~~~




Monsieur… Pardonnez-moi, je, je vous prie de bien vouloir m’excuser. Je suis confuse, excusez-moi, je suis vraiment navrée de m’être emportée.


Ses mains s’entremêlaient de honte. N’avait-elle pas qu’à mieux se tenir sur son cheval plutôt que de trouver un coupable ? En réalité, elle aurait pu continuer à profaner des injures pendant encore de longues minutes tant son corps avait été éprouvé par cette rapide descente à terre, mais elle l’avait reconnu. Elle l’aurait reconnu parmi des dizaines d’hommes malgré les années qui étaient passées.

Aélia avait toujours eu un amour inconditionnel pour son Père, malheureusement décédé quelques années plus tôt. Un Amour réciproque et sans limite. Ce dernier, bien qu'étant un simple paysan sans le sou, s’était toujours arrangé pour accompagner sa fille aînée chaque semaine dans sa boulangerie favorite. À deux, ils faisaient un long trajet pour faire plaisir à la demoiselle, qui salivait avant même d'entrer dans la petite boutique familiale. Le jeune homme qui se tenait devant elle, celui qu’elle venait de maltraiter sans vergogne l’avait régulièrement servi lors de ces visites. Les employés, s'étaient tous montrés si généreux, sans doute attendris par l'immense maigreur de la jeune femme il y a encore peu de temps. Les ressources de la famille Berkelay étaient à l'époque si faible, qu'Aélia offrait souvent ses repas à ses frères et soeur et le souvenirs des mignardises qu'elle dévorait avec hargne ravivait en elle de précieux souvenirs, réconfortants...

Alfons, son Père, n’avait cessé de faire des éloges sur les propriétaires de cet établissement. Il les trouvaient “tout à fait charmants et commerçants”. En réalité, il appréciait surtout la tolérance de ces derniers sur ces nombreux impayés… Mais ça, une jeune fille ne devait pas le savoir et tous avaient su rester discrets derrière de larges sourires.

Je vous reconnais. Vous êtes de la famille Lovewell. N’est-ce pas ? Dit-elle encore confuse.




   

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Message() / Mer 10 Aoû - 22:35
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Le temps est comme suspendu quand je me rends dans les bois, quand je peux me poser dans un coin pour écouter les oiseaux, loin des bruits incessants de la ville. J'ai toujours aimé me mettre un peu à l'écart, que ce soit pour trouver des morceaux de bois que je jugeais assez convenable pour pouvoir en tirer quelque chose pour mes sculptures, ou simplement pour me retrouver tranquille et profiter.

RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR
Regarder les arbres, les insectes et tout être vivant dans ces bois m'a toujours fait me sentir infiniment petit, parce que notre monde regorge d'être bien plus fascinants que nous. Allongé au pied d'un arbre, je me suis assoupi après une longue période de contemplation des branches qui pronaient au dessus de ma tête, insouciantes, voletant légèrement au vent comme si rien ne pouvait les atteindre. Le bruit dans les feuilles a fini par me bercer et je me suis laissé emporter. Mais là, j'avoue avoir été réveillé en sursaut par un bruit sourd, et un hurlement. Un cri strident puis ce qui me semble être un flot d'injures, du moins c'est ce que je pense discerner.

Je me redresse doucement et me frotte un peu le crane, avant d'ouvrir les yeux doucement et de chercher autour de moi ce qui a bien pu se passer. C'est à ce moment là que je remarque une jeune femme complètement hors d'elle et que je comprend que les fameuses injures qui volent depuis quelques secondes sont en fait pour moi. Gêné, je me redresse et me rapproche un peu pour essayer de comprendre quand elle semble se calmer, gênée. Elle finit par s'excuser  et je me sens complètement perdu. Pourquoi s'excuse-t-elle? Que s'est-il passé?

Je vous reconnais. Vous êtes de la famille Lovewell. N’est-ce pas ?

Elle me reconnait? Moi? Pourtant je n'arrive pas à me souvenir où est-ce que j'aurai pu.... Ah si, ces yeux, oui ces yeux là ne sont pas communs et je sais qu'il m'a déjà été donné de les voir à la boulangerie. Cela remonte tout de même un peu mais ma soeur m'a souvent dit que j'avais une bonne mémoire.

◊ Oui, je suis Michael. Et vous êtes..... Mademoiselle Berkalay non? .... Oh non, pardon, Berkelay je crois.

Bonne mémoire oui, mémoire parfaite non certainement pas. Et puis, je dois avouer que mes capacités de lecture ne m'ont jamais aidé pour apprendre les noms des clients de papa. C'était même plus courant pour moi d'en inverser certaines lettres.

◊ Vous allez bien? Je vous ai entendu crier...




◊ Paroles Michael : #009966
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Message() / Jeu 18 Aoû - 12:19
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Michael & Aélia
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir
ft. Michael Lovewell



Ah les femmes! D’étranges créatures capables de passer des rires aux pleurs, et inversement, en quelques secondes seulement. Après avoir vider son sac et hurler à tout va (heureusement, à l’écart de la ville), Aélia affichait désormais un visage souriant et sympathique à l’égard de l’homme qui se tenait en face. Ses lèvres s’étiraient davantage lorsque ce dernier l'a reconnu. Elle fut à la fois impressionnée par sa mémoire et fière d’entendre son nom prononcé à voix haute. Le nom de son Père, de son ami, de son confident... il lui manquait tant.

Quelle mémoire ! Avec tous les visages que vous avez vu défiler… Je m’appelle Aélia, Aélia Berkelay. Nous venions régulièrement à la boulangerie avec mon père… Que de beaux souvenirs ! Dit-elle, nostalgique, les yeux brillants.

La jeune femme baissait les yeux sur sa tenue, très peu présentable à présent. Sa robe était maculée de terre, tout comme ses mains, qui lui avaient permis d’amortir sa chute.

Je suis sincèrement navrée d’avoir été aussi injurieuse. J’avais la tête ailleurs et mon cheval a été surpris par votre présence dans les sous-bois… Je vous laisse imaginer la suite… Dit-elle en désignant son état.
Mais… que pouviez-vous bien faire dans ces bois, sans arme ni monture à l’horizon ?

La blondinette n’avait pas pour habitude de mâcher ses mots. Si d’ordinaire elle savait faire preuve de diplomatie et d'élégance envers ses clients fortunés qui passaient au relais, chassez le naturel et il revient au galop. Lorsqu'elle se retrouvait dans son monde, auprès des low cast, auprès des commerçants du secteur, elle en oubliait parfois les bonnes manières, laissant s’échapper ses pensées et ses interrogations sans filtres. Un trait de sa personnalité qui amusait beaucoup, à condition de ne pas être trop susceptible..

Soudain, son esprit s’embrumait. Ses yeux virent flous, ne distinguant plus que des traits difformes autour d’elle. En tombant, sa tête avait heurté le sol et son corps semblait la rappeler à l’ordre, trop d’euphorie n’était pas recommandé à l’instant présent.

Vous… Vous permettez que je m’assieds un instant… ? Je crois… je crois que je dois faire une pause.

Sans même attendre un accord, Aélia s’approchait de lui, laissant Arès, son cheval, vaquer à ses occupations dans les hautes herbes. Elle parvient laborieusement à se frayer un chemin pour rejoindre l’emplacement où le jeune homme s’était précédemment endormi, où son corps avait tassé le sol, rendant l’espace propice à une petite pause forcée…
Ses jambes frêles se dérobèrent sous elle, impatientes de s'étendre à terre pour reprendre des forces. L’air frais de la forêt vint caresser sa nuque, apaisant ses maux et faisant rougir de nouveau ses pommettes devenues pâles.
Malgré elle, mais sans remords aucun, Aélia venait d’imposer sa présence à Michael. Installée confortablement sans aucune gêne…

   

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Message() / Mer 31 Aoû - 11:36
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RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR

_ Quelle mémoire ! Avec tous les visages que vous avez vu défiler… Je m’appelle Aélia, Aélia Berkelay. Nous venions régulièrement à la boulangerie avec mon père… Que de beaux souvenirs !
Un instant elle semble triste, comme si parler de cette époque lui faisait mal et qu'elle avait enfouie ces sentiments au plus profond d'elle. De là où je suis, je ne peux pas dire que je vois son visage et ses traits changer à l'évocation de son père mais c'est du moins la sensation que j'ai. Je ne veux pas rentrer dans les détails puisque je pense que cela ne me regarde pas et parce qu'elle n'en a pas forcément envie alors je ne répond pas, j'acquiesce simplement.

_Je suis sincèrement navrée d’avoir été aussi injurieuse. J’avais la tête ailleurs et mon cheval a été surpris par votre présence dans les sous-bois… Je vous laisse imaginer la suite…
Injurieuse? Je ne me souviens pas l'avoir entendue parler de telle façon mais cela vient sans doute du fait que je me suis réveillé il y a peu et que mon cerveau est encore embrumé. Je regarde sa tenue, et sa robe qui est couverte de terre commence à me faire comprendre la situation. Elle est tombée de son cheval, et si j'ai bien compris ce qu'elle a dit, c'est ma faute car il a eu peur de moi.... Mince, je ne pensais pas que ma présence dans ces bois serait un jour un problème pour quelqu'un. Quand j'y pense, elle aussi est un peu fautive, après tout, je n'ai jamais vu une femme partir seule à cheval dans ce coin, qui n'est pas non plus le plus sur du monde.

_Mais… que pouviez-vous bien faire dans ces bois, sans arme ni monture à l’horizon ?
_ Je faisais une sieste.... et je n'ai ni besoin d'arme ni besoin de monture pour cela. Je pourrais vous retourner la question, seule à cheval?

Mais avant qu'elle ne me réponde, je vois son visage se fermer, ses yeux aussi et elle chancèle un peu, comme pour essayer de garder son équilibre. Soudain, elle fait quelques pas en ma direction, et avant que je n'ai pu dire ou faire quoi que ce soit, elle laisse tomber son corps à côté du miens.

_  Euh vous êtes sûre que ça va? Vous voulez que j'aille chercher quelqu'un?

Trop tard, la demoiselle s'est posée là contre moi, comme si le sommeil l'avait emportée en urgence. Bon, qu'est-ce que je fais moi? Si je vais chercher de l'aide, ce serait la laisser seule alors qu'elle vient de faire un malaise, et si je reste et qu'elle a besoin d'une aide que je ne peux pas lui apporter, comme un médecin par exemple, je serai dans de beaux draps.

_  T'es gentil tu ne t'enfuis pas, je ne veux pas que ta maitresse me tue quand elle se réveillera. dis-je alors en regardant son cheval un peu plus loin.

Je ne suis pas très doué avec les gens, et encore moins avec les chevaux, alors puisqu'il est un peu loin de nous cela me va, mais je ne souhaite pas avoir à lui courir après. S'il a de l'amour pour Mademoiselle Berkelay alors je pense qu'il restera dans les parages.

_ Mademoiselle....

Je me tourne vers elle et tapotte doucement ses joues pour la réveiller, mon coeur s'emballant un peu trop fort à l'idée qu'elle puisse avoir pris un coup sur la tête.





_ Paroles Michael : #009966
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Message() / Sam 3 Sep - 14:08
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Michael & Aélia
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir
ft. Michael Lovewell



La voix de Michael Lovewell s’était répandue dans son esprit confus, elle l’avait entendu mais n'avait pas trouvé la force de lui répondre. Son corps était sonné et Aelia eut besoin de quelques minutes de repos pour retrouver sa vivacité légendaire. Tout allait mieux à présent, le calme et la fraîcheur des bois avaient été fort appréciables après une telle chute.

Ses yeux s’ouvraient délicatement après avoir senti les mains de Michael se poser sur ses joues pour la réveiller. Tout lui semblait désormais plus clair et sa tête avait arrêté de tourbillonner sur elle-même. La jeune femme fit un bref état des lieux, elle se trouvait à quelques centimètres à peine du fils de boulanger et se reculait donc légèrement, à présent consciente qu’elle avait très clairement pris place dans l’espace du jeune homme. Ce dernier semblait cacher sa panique, il scrutait l’étalon noir avec insistance, visiblement peu rassuré par la situation. Elle lui sourit et se souvenait à présent de ses paroles.

Il est vrai que cela n’était pas très malin de ma part de venir jusqu' ici en solidaire, mais c’est tellement calme… Bien différent des parcs en ville qui grouille de cavaliers et de promeneurs. N’est-ce pas ?

Cet endroit était reculé de l’agitation londonienne, seule deux raisons pouvaient pousser un homme à venir s’y reposer : la première était la fuite. Se cacher, s’enfuir, mais Michael était bien trop calme pour être un fugitif en cavale. La seconde, tout comme elle, il venait chercher refuge dans la forêt pour savourer la sérénité de l’endroit. Un point commun que partageaient bon nombre de Low cast, en quête d’un peu de répit au milieu d’une dure vie de labeur.

Ne vous inquiétez pas, c’est un brave cheval malgré l'incident du jour. Il partage ma vie depuis ses premiers mois d’existence, il ne partira pas. N’aimez-vous pas les chevaux ?


Les yeux clairs de la jeune femme contemplait l’animal pour qui elle avait tant d’amour. Elle leur dédiait tant d’énergie au relais qu’il lui était impensable d’imaginer sa vie sans eux, sans Arès. C’était son échappatoire, sa bulle de réconfort.

Comment se fait-il que vous soyez aussi loin de la boulangerie ? J’espère qu’elle n’a pas fermé ?! Voilà plusieurs années que je n’ai pas pu m’y rendre.

Pour elle, il était évident que ce genre de commerce se transmettait de génération en génération, c’était donc tout naturellement qu’elle imaginait Mr Lovewell passer le flambeau à son fils. Faisait-elle fausse route ?


   

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Message() / Mar 13 Sep - 10:21
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RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR

Au bout de quelques secondes qui me semblent bien plus longues, je vois enfin les yeux de Mademoiselle Berkelay qui s'ouvrent doucement et je reste sans bouger, attendant qu'elle se remette de sa chute et que tout se remette en place. Je n'ai pas envie de risquer de prendre une gifle d'une femme qui penserait que je lui veux du mal en me voyant si près d'elle après avoir oublié que c'est elle qui s'est jetée à cet endroit précis. Quand elle prend conscience de notre proximité elle se recule légèrement pour que cela ne soit plus réellement inapproprié, bien que même à cette distance, seuls dans les bois, beaucoup pourraient penser ce qu'ils veulent.

_ Je préfère effectivement ces bois aux parcs. A vrai dire, je n'ai jamais eu vraiment l'habitude d'y aller en famille ou seul, je ne pourrai pas réellement faire une comparaison. Mais je le sais, c'est ici qu'est ma place.

Elle lance un regard à son cheval qui n'a pas bougé comme je le pensais et je l'espérai. Je n'aurai pas aimé me prendre un savon à son réveil si je n'avais pas essayé de retenir son cheval.

_Ne vous inquiétez pas, c’est un brave cheval malgré l'incident du jour. Il partage ma vie depuis ses premiers mois d’existence, il ne partira pas. N’aimez-vous pas les chevaux ?
_ Disons que je ne suis pas vraiment doué avec eux, et ils doivent le sentir. Certains sont faits pour ça, d'autres pas. Je les aime bien, mais c'est eux qui semblent ne pas vraiment m'aimer. Je dois leur faire peur.

Approcher un cheval semble déjà bien compliqué, c'est pour cela que je ne sais pas monter à cheval. Je n'ai jamais appris, de toute façon dans la famille nous n'avons pas les moyens d'avoir de chevaux, et puis j'ai toujours aimé courir. Pourquoi avoir un cheval? Un regard en direction de Mademoiselle Berkelay et je peux voir à quel point elle tient à lui, à peu près autant que l'inverse, et même plus. Les humains ont tendance à s'accrocher à ce qu'ils possèdent.

_Comment se fait-il que vous soyez aussi loin de la boulangerie ? J’espère qu’elle n’a pas fermé ?! Voilà plusieurs années que je n’ai pas pu m’y rendre.
_ Oh non non n'ayez crainte, la boulangerie va très bien.

Il est vrai que même si je n'y passe pas beaucoup de temps depuis que j'ai trouvé un emploi, je sais qu'elle ne venait plus depuis un bon moment, la raison m'ayant échappé au détour d'une conversation de mes parents que je n'écoutais pas réellement.

_ C'est simplement moi qui n'y avais pas ma place. Je suis ébéniste.... enfin, apprentis. Pourquoi n'êtes vous plus venue depuis tout ce temps?




_ Paroles Michael : #009966
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Message() / Ven 23 Sep - 14:04
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Michael & Aélia
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir
ft. Michael Lovewell



La vie était étrange, faite de surprises, de rencontres inattendues et d’imprévus. Si parfois, elle était brutale et sans scrupule, d’autrefois elle se montrait plus douce et agréable à l’instar de ce moment hors du temps. L’endroit était si paisible qu’Aélia se sentait comme dans une bulle hors du temps, loin des responsabilités qui l’incombaient. Elle n’était pas dupe, à son retour, plus tardif que d’ordinaire, ses frères se feraient un malin plaisir de la sermonner mais cela ne l’impactait plus depuis bien longtemps déjà…

Michael Lovewell lui semblait bien différent que dans ses souvenirs. Ces derniers remontaient à plusieurs années déjà et tous deux n’étaient encore que de jeunes adolescents, les choses avaient bien changées depuis. Elle tournait la tête pour l’écouter attentivement et contrairement à d’autres, impossible pour elle de lire dans son regard, il était impénétrable. Discret, peu démonstratif et particulièrement calme. Un trait de caractère qui déteignait sur la jeune femme, aujourd’hui si calme, d’ordinaire tant dynamique. Je suis certaine que vous vous trompez, les chevaux, contrairement aux gens, ne jugent personne. C’est sans doute pour cela que j’apprécie tant leur compagnie. Vous devriez essayer, à l’exception de quelques chutes malheureuses, c’est plaisant. Disait-elle en regardant ses vêtements en si piteux état. Elle aurait dû avoir honte de son image si négligée, pleine de terre et de brins d’herbe ici et là mais elle ne sentait aucun jugement à son égard de la part du jeune homme alors, à quoi bon culpabiliser ?

Ce dernier semblait avoir pris un tournant de vie bien différent de celui pour lequel elle le destinait. Ébéniste ? Comment avait-il pu développer une passion pareille ? C’était un métier si dur, si méticuleux… Sa curiosité poussée à vif, elle détaillait avec discrétion le moindre détail de Mr Lovewell. Ses mains étaient celles d’un travailleur, écorché à certains endroits et son costume lui donnait un air nouveau, plus sophistiqué. C’était un bel homme, de toute évidence. Aucune jeune demoiselle saine d’esprit ne pourrait le nier, mais sa beauté émanait davantage de sa simplicité que de sa stature.

Voilà une reconversion pour le moins surprenante. Où exercez-vous ? Votre Père ne vous en veux pas trop de ne pas avoir repris le commerce familial ?

De quoi se mêlait-elle…
Consciente qu’elle était un peu trop intrusive et qu’il n’avait de compte à rendre à personne et encore moins à Mademoiselle Berkelay la fouine, elle marquait une courte pause avant de reprendre.

Au décès de notre Père, mes frères et moi avons…nous avons hérité d’une auberge et d’un relais à chevaux. Nous y travaillons tant que je n’ai pas pris beaucoup le temps de vivre à côté. Mais cela me ferait si plaisir d’y retourner, vos gâteaux étaient si délicieux.


Si elle était particulièrement fière de la croissance exponentielle de l’activité du relais depuis leur arrivée, elle était toujours mal à l’aise sur le sujet. Un héritage tombé de nul part, eux qui étaient pauvres au point de ne pas manger à leur faim. Le mystère planait encore sur l’origine de celui-ci, peut-être Michael aurait-il entendu des rumeurs à ce sujet ? Les low cast étaient souvent aux meilleures loges pour écouter les ragots…



   

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Message() / Sam 1 Oct - 23:42
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RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR

_ Je suis certaine que vous vous trompez, les chevaux, contrairement aux gens, ne jugent personne. C’est sans doute pour cela que j’apprécie tant leur compagnie. Vous devriez essayer, à l’exception de quelques chutes malheureuses, c’est plaisant.

Essayer de monter à cheval? Voilà une idée qui s'est déjà imiscée au plus profond de moi sans pour autant voir le jour. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas fais plus d'efforts de ce côté, si c'est la peur de ne pas faire correctement, ou bien celle de décevoir ma famille parce que je n'y arrive pas, mais au fond de moi, je me suis souvent imaginé être sur le dos d'un magnifique cheval comme celui de Mademoiselle Berkeley, galopant au grès de mes envies, sans jamais avoir à me justifier. Je me suis souvent imaginé partir loin de Londres, pour voir ce qu'il y avait au loin, un ailleurs, un autre monde. Sans doute l'herbe est-elle plus verte ailleurs, mais je n'ai jamais osé aller vérifier.

_Voilà une reconversion pour le moins surprenante. Où exercez-vous ? Votre Père ne vous en veux pas trop de ne pas avoir repris le commerce familial ?

Oui, tout le monde pense que parce que nous aidions nos parents à la boulangerie quand nous étions jeunes, nous allions reprendre le flambeau plus tard. Beaucoup d'enfants travaillent avec leurs parents, car nous sommes  des petits gens et nous n'avons pas le luxe d'avoir accès aux études ou des activités manuelles, ce qui fait que bien souvent, nous faisons ce que nous connaissons et ce que l'on a vu et revu depuis l'enfance, à savoir le métier de nos parents. De plus, dans une entreprise familiale comme la notre, il est courant de se passer le flambeau de génération en génération. Malheureusement pour mes parents, nous sommes déjà trois à ne pas avoir voulu devenir boulanger. Attention, je respecte beaucoup mes parents et leur travail est formidable, mais j'avais sans doute besoin de faire autre chose, de me prouver à moi-même que je pouvais être autre chose qu'un dyslexique comme dit le vieux Thomas. Je sais aujourd'hui que je peux être apprécié pour mon talent et j'aime ça.

Mademoiselle Berkelay continue avant même que je n'ai pu lui répondre, comme si elle s'en voulait d'avoir posé une question si personnelle. Ses lèvres se pincent légèrement et elle semble gênée. Peut-être est-ce ce qu'elle vient de dire, ou alors le discours qu'elle fait sur son père. Venir à la boulangerie lui manque, nos gâteaux lui manquent, et je devine que son père aussi.

_ Vous devriez prendre du temps pour vous, il faut savoir lacher prise parfois. Mon père dit toujours qu'une pause gourmande devrait être obligatoire pour toute personne qui travaille. Cela remonte toujours le moral.

Je ris un peu de voir que je me répète encore cette devise et qu'elle est particulièrement vraie depuis que je travaille chez le vieux Thomas. J'ai l'impression que dès que je suis à bout, et que je prend un gâteau cela va beaucoup mieux. Le sucre a un effet relaxant c'est indéniable.

_ Je travaille dans une boutique en ville, un vieil homme a vu un jour les petites sculptures que je faisais et m'a proposé de m'apprendre le métier. Je pense que j'étais destiné à être là bas et que mon père l'a toujours su. Il ne m'en a jamais tenu rigueur. Il disait aussi que je mangeais trop de gâteaux et que pour tenir un commerce, il ne faut pas manger toute sa marchandise.





_ Paroles Michael : #009966
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Message() / Sam 8 Oct - 14:42
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Michael & Aélia
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir
ft. Michael Lovewell



Aélia écoutait attentivement le jeune homme lui raconter son parcours, un parcours atypique auquel elle ne s’attendait pas mais qui semblait convenir à Michael et ça, c’était le principal.

Voilà des paroles pleines de sens, votre père à entièrement raison ! J’ai perdu l’habitude de prendre du temps pour moi, à l’exception de mes quelques balades en solitaire et légèrement imprudentes. Mais vous avez raison, je dois remédier à cela !

Il marquait un point et la demoiselle n’avait plus d’excuses désormais ! Si quelques années plus tôt les finances des Berkelay ne suffisaient même pas à nourrir la famille entière, les affaires se portaient bien au relais et elle devait apprendre à se faire davantage plaisir. Comme beaucoup de Low cast, elle vivait dans la crainte d’une nouvelle famine, d’un coup dur, de la maladie, alors, elle mettait tout son argent de côté par sécurité en oubliant que sa vie n’était plus la même et qu’elle n’était plus aussi pauvre qu’autrefois.

Je suis certaine que vous devez être très doué et que votre père doit être fier de votre réussite ! J’aimerais beaucoup venir voir votre travail si vous le permettez, nous améliorons sans cesse l’image de l’auberge et peut-être pourriez-vous nous aidez en ce sens ! Nos meubles et notre décoration sont vieillissants et un coup de neuf ferait le plus grand bien ! Il me semble que vous êtes le frère de Fiona ? C’est une bonne amie, nous allons régulièrement en ville dans sa boutique, je pourrais m’arrêter dans la vôtre.

Aélia et Fiona étaient très amies depuis leur rencontre chez Mlle Egerton. Des femmes fortes, travailleuses, ambitieuses qui menaient d’une main de fer leurs commerces respectifs. A n’en point douté, Michael Lovewell était tout aussi gentil que sa soeur, pour le plus grand plaisir d’Aélia qui manquait cruellement d’amis dans cette si grande ville.

Je.. pensez-vous.. est-ce que je peux me permettre de vous tutoyer ?

Elle voulait briser la glace d’avantage et se frayer un chemin dans les bonnes grâces du jeune homme avec l’espoir qu’ils puissent se voir de temps en temps, pour briser ce sentiment de solitude qui lui rongeait le coeur. Aélia était trop bavarde, trop téméraire, trop rêveuse et naïve à la fois mais c’était une amie fidèle sur qui l’on pouvait compter les yeux fermés.



   

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Message() / Mer 26 Oct - 19:50
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RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR

_Je suis certaine que vous devez être très doué et que votre père doit être fier de votre réussite ! J’aimerais beaucoup venir voir votre travail si vous le permettez, nous améliorons sans cesse l’image de l’auberge et peut-être pourriez-vous nous aidez en ce sens ! Nos meubles et notre décoration sont vieillissants et un coup de neuf ferait le plus grand bien ! Il me semble que vous êtes le frère de Fiona ? C’est une bonne amie, nous allons régulièrement en ville dans sa boutique, je pourrais m’arrêter dans la vôtre.

Je ne savais pas que Fiona avait gardé contact avec Mademoiselle Berkelay, elle n'e m'en a pas parlé, ou même ne serait-ce évoqué les faits au détour d'une conversation. Enfin, peut-être qu'elle l'a fait, mais je ne suis pas toujours tout ce qu'elle me dit, elle a beau être ma soeur et avoir une grande place dans mon coeur, elle n'en reste pas moins une femme et une vraie pipelette.

_ Oui c'est ma soeur et si vous êtes une de ses amies, alors vous devez avoir bon gout pour la décoration. Si vous souhaitez redonner un coup de neuf à vos bâtiments, je pense que nous pourrions vous aider oui. Ma soeur connait bien la boutique où je travaille, n'hésitez pas à passer, je suis sûre que mon patron en serait ravi.

Après tout, si je lui dit que j'ai une potentielle nouvelle cliente, il ne pourra qu'accepter qu'elle vienne voir ce que je sais faire de mes mains. Et elle a l'air honnête et plein de bonnes intentions.

_Je.. pensez-vous.. est-ce que je peux me permettre de vous tutoyer ?

Me tutoyer? Il est vrai que je vouvoies très peu de monde, ma dyslexie ne m'aidant parfois pas trop à faire la différence quand je m'adresse à quelqu'un. J'y arrive avec le vieux Thomas et quand je discute avec une demoiselle, même s'il m'arrive de me tromper un peu. Bien sûr, ceux qui savent qui je suis ne s'en offusquent jamais et voient que je fais des efforts pour me reprendre. Peut-être que ce sera plus simple de la tutoyer aussi, puisque nous sommes amenés à nous revoir par la suite, ne serait-ce que par l'amitié qu'elle partage avec ma soeur.

_ Oui, je n'y vois aucun problème. Je préfère même. Comme ça ce sera plus simple de te prévenir de quand je viendrai faire mes siestes, pour éviter... tu vois... que tu ne m'écrase avec ton cheval....

Je souris légèrement et je finis par secouer la tête pour retenir un petit rire. Le fait qu'elle soit une amie de ma soeur me met un peu plus à l'aise j'avoue.

_ Ou que tu t'écrase de ton cheval.




_ Paroles Michael : #009966
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Message() / Ven 28 Oct - 18:02
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Michael & Aélia
Rien n’est plus vivant qu’un souvenir
ft. Michael Lovewell



Le temps s’était arrêté dans l’esprit d’Aélia et pourtant, cela devait bien faire une petite heure que la demoiselle se prélassait dans les bois en compagnie de Michael Lovewell, le frère de son ami Fiona.

Me voilà ravie, je passerai très prochainement ! Je suis certaine que nous pouvons faire affaires ensemble

Quelques mois plus tôt cela aurait été impensable tant les finances des Berkelay battaient de l’aile mais, à présent, tout allait mieux et malgré le début de l’intersaison, les réservations et les visiteurs imprévus continuaient d’affluer au relais. De quoi renflouer les caisses et leur permettre d'investir dans du mobilier de qualité. Ravie par ces retrouvailles charmantes, Aélia devait toutefois se presser de rentrer. Ses frères ne supportaient pas l’idée qu’elle sorte seule à cheval, qu'elle sorte seule tout court d’ailleurs. Au vu des nombreuses tâches de terre qui jonchaient ses vêtements, elle allait devoir se faire discrète et se faufiler aux écuries sans que personne ne s’en rende compte. S’ils venaient à apprendre qu’elle était tombée de cheval, s’en était fini pour elle et ses sorties solitaires.

Je suis enchantée de t’avoir revu Michael, j’espère que nous pourrons nous croiser prochainement ! Je vais devoir me sauver, mes frères sont des êtres sans pitié !  Et je te promets de ne plus t’écraser ! Dit-elle en riant.
Passe le bonjour à Fiona de ma part.

Sans perdre plus de temps Aélia rejoint Arès, son beau cheval noir pour se hisser de nouveau sur son dos. Contrairement à toutes les demoiselles bien nées, elle ne sortait que très rarement en amazone car il lui était alors impossible de grimper seule. Elle mit le pied à l’étrier et se retrouva perchée sur l’étalon en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.

Le visage rayonnant et tout sourire, elle adressait un dernier au revoir au jeune homme avant de détaler au galop. Visiblement, elle n’avait peur de rien et n’apprenait pas de ses erreurs… Il ne restait plus qu’à prier pour qu’elle reste en selle, cette fois-ci.



   

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Message() / Mar 1 Nov - 13:30
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RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR


Ma mère répète souvent que quand une chose est agréable, c'est comme si le temps s'arrêtait. Pour le coup, c'est comme si nous n'avions pas vu que le temps pouvait encore défiler et que la vie ne nous attendait pas. Voilà plus d'une heure que nous sommes là, qu'Aelia a fait sa chute et que nous discutions de tout et de rien, comme si le temps s'était arrêté. Mais il est vrai que la demoiselle a une entreprise à gérer, alors que je ne suis qu'un simple employé, et je n'ai pas les responsabilités qui peuvent gérer sa vie. Voilà pourquoi il est temps pour elle de s'en aller.

_ Je vais devoir me sauver, mes frères sont des êtres sans pitié ! Et je te promets de ne plus t’écraser !
_ Je sais ce que c'est, après tout, j'ai une soeur aussi.

Si elle devait partir seule dans les bois et qu'il lui arrivait quelque chose, même en étant plus jeune qu'elle je pense que je pourrais moi aussi devenir fou. Je ne peux que comprendre que ses frères soient protecteurs avec elle.

_Passe le bonjour à Fiona de ma part.

_ Ce sera fait! Rentre bien Miss Berkelay.

Elle s'empresse de rejoindre son cheval et de monter dessus avec une aisance que je n'aurai jamais et je la regarde partir au galop comme si elle avait fait ça toute sa vie. Le bruit des pas de son cheval résonnent un moment dans les bois et quand le silence fait de nouveau rage autour de moi, je me décide à partir moi aussi. La journée passe vite quand on la passe à faire autre chose que travailler, et je préfère en profiter encore un peu avant de retourner travailler demain. Peut-être que je vais lire un peu, et m'entrainer pour que cela puisse être plus facile de prendre les commandes des clients, oui c'est une bonne idée, je vais faire ça.





_ Paroles Michael : #009966
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