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Les Chroniques de Londres
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grandes espérances, grandes déceptions || ft. Arielle

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Message() / Lun 25 Juil - 16:08
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grandes espérances, grandes déceptions
Deux semaines étaient passées depuis le tragique évènement du marché couvert. Londres commençait peu à peu à reprendre son élan, qui était resté en suspens le temps que tous ses habitants accusent le coup. Beaucoup de gens avaient perdu des proches durant l'incendie et avaient, de fait, perdu goût aux mondanités, ce qui était largement compréhensible; et la majorité des rescapés en étaient sortis terriblement traumatisés, voire gravement blessés. Pour ne rien arranger, l'on ignorait toujours ce qui avait provoqué la catastrophe; des murmures çà et là évoquaient une piste terroriste bien que rien n'eût encore été confirmé par les autorités compétentes. Néanmoins, cette simple suspicion était plus que suffisante pour laisser planer sur la ville l'ombre du doute et de la peur. L'on sortait pas, ou peu; Karl le premier, quoique sa blessure en était davantage la raison que l'angoisse elle-même.

Dans un premier temps, il lui avait été impossible de supporter la moindre sensation sur la peau meurtrie de son épaule: chaque mouvement, chaque toucher était une torture. La simple brise du vent à travers la fenêtre suffisait même à lui arracher parfois quelques grimaces d'inconfort. Cependant, il n'était pas le plus à plaindre, et il en avait parfaitement conscience. Si la brûlure était profonde et étendue sur la totalité de son épaule, elle n'en était pour autant pas un danger pour la vie du Prince et ne lui laisserait au final qu'une disgracieuse cicatrice. D'ailleurs, après deux semaines il en était déjà presque à la moitié de sa guérison et tolérait désormais la caresse du tissu sur son épiderme sans rechigner… à point nommer pour se rendre chez les Seymour, donc.

L'invitation qui avait répondu à sa lettre de remerciement à l'intention toute particulière d'Arielle avait autant ravi Karl qu'elle l'avait inquiétée. Wilhelm n'avait d'ailleurs pas perdu de temps pour confirmer ses soupçons, laissant souvent son tact de côté lorsqu'il s'agissait de s'adresser à son cadet en privé.

"Ils vont s'attendre à ce que tu la demande en fiançailles, tu le sais n'est-ce pas ?" avait alors lancé l'héritier de Prusse le matin même.

Bien qu'il s'était toujours efforcé de ne jamais y songer auparavant, Karl avait bel et bien conscience des rumeurs qui circulaient au sujet de cette amitié avec la fille du Duc de Gloucester. La mère de celle-ci avait probablement participé à en faire circuler quelques-unes, semblant nourrir de grands espoirs sur les attentions d'un prince envers sa progéniture. Comment lui en vouloir après tout ? Cette réaction était somme toute parfaitement naturelle. De plus, Karl était loin d'être naïf: il savait ce qu'un célibataire convoité dans son genre pouvait provoquer sur son passage. Alors, si jusqu'alors il s'était contenté de se complaire dans le plus parfait des dénis, feintant de ne jamais remarquer les sous-entendus qui fleurissaient à chacune de ses apparitions en compagnie d'Arielle Seymour, profitant simplement de cette amitié qu'il chérissait sans vouloir chercher plus loin que cela, il se savait désormais au pied du mur.

C'est pourtant avec assurance et sans l'ombre d'un doute qu'il s'avança sur le pas de la porte de la famille Seymour, attendant d'être annoncé par le valet et d'être mené dans le salon où on l'attendait probablement son arrivée depuis longtemps.
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Arielle Percy
Arielle Percy
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Message() / Mer 3 Aoû - 21:37
Arielle Percy


"Grand espoir...grande déception"

Si l'amour est assez grand pour qu'y renoncer soit admirable, il est assez grand pour que s'y jeter soit admirable - Thérèse Tardif



« Qu'on sorte notre plus belle porcelaine, l'argenterie et les diamants de la famille ! Son altesse Royale le prince de Prusse viens prendre le thé ! »

Voila ce qu'avait lancé la Duchesse de Gloucester, tel un général préparant ses troupes en vue d'une guerre, d'une bataille épique digne des plus grands romans d'aventure et d'amour de l'histoire. Rien, absolument rien n'avait du être laissé au hasard. Et tout cela pour quoi ? Pour une histoire humaine ? Pour l'altruisme ? Arielle n'avait fait que ce qui lui avait semblé juste. Aider le prince, chercher à l'épargner, le sauver et elle aurai le même geste envers toute personne proche d'elle, qu'importe son rang. Mais il s'agissait d'un prince et aussitôt, la Duchesse en fit un monde si grand, qu'on ne savait plus si elle vivait encore dans la réalité ou dans la folie de ce rêve de voir sa fille devenir princesse. Ce n'était un secret pour quiconque en la famille et bien que beaucoup aient tenté de la dissuader, il avait fallut succomber à l'irénisme et subir sa folie maritale.

Depuis le retour de lettre du Prince, son acceptation à l'invitation de la Duchesse, chacun avait subi. Les enfants avaient ordre de faire silence le plus complet, de se rendre invisible à la présence du prince. Ils leurs  serait présenté une fois qu'il serait officiellement fiancé à leur sœur. Ce qui en soit, arrangé plutôt bien Simon, Ferdinand et Elizabeth. Bien qu'Elizabeth ai quelque peu bataillée dans l'espoir de rencontrer un prince, un vrai. Elle ne cessait d'ailleurs d'ennuyer sa sœur avec celui ci alors qu'elle ne pouvait cesser  d’ânonner à toute heure du jour et de la nuit, sur tous les tons possible qu'il n'y avait rien de plus que de l'amitié entre le prince et elle.

Durant deux semaine il y eu donc des essai de pâtisseries, il fallait les meilleurs plats pour son altesse royale. Il y eu aussi, des répétition pour la partition offerte par celui ci, des accords trouvé pour ajouté la harpe et le pianoforte qui seraient joué par des musiciens engagés pour l'occasion. La duchesse n'avait certes pas démérité, mais pas une seconde, elle n'avait pensé que tout cela ne servirait à rien. Ce qui agacé fortement sa fille prise emmi de tout cela. Au moins sa mère n'avait elle pas portée son attention sur un mirliflore de la pire espèce.

C'est ainsi que le jour venu, tout était parfait. Chaque membre de la famille présent pour recevoir le prince avait mis ses plus beaux habits. Les hommes dans des tenues élégantes, les dames dans des robes pleine de grâce et de simplicité, permettant de mettre en valeur leur beauté par le coupé et le tissus plutôt que par les fanfreluches et autres décorations. Bien sur, les plus beaux bijoux avaient étaient sorti pour habillé les dames, les coiffures étaient sophistiqué mais, il fallait que cela reste convenable pour un thé musical. Ce n'étais pas non plus une soirée, bien que, la duchesse le répétait à qui voulait d'un air émerillonné, le prince ferait sa demande ce jour. Étais ce pour cela qu'elle avait été si désagréable lors du dîner chez la comtesse de Cumberland ? Cherchant à avancer Apolline auprès du Comte ? Pensait elle donc que sa fille préférerait le faste et le titre d'un prince a l'affection évidente qu'elle portait au Comte ? Cette femme avait des œillères terrible, mais si il fallait en passait par un refus devant témoin, un reniement peut être même pour faire ce qu'on lui avait promis, a savoir épouser celui qu'elle aimerait et non celui qu'on lui imposerait car ce serait le meilleur partie.

C'est pourquoi elle se tenait là, assise droite, avec douceur et élégance. Une robe d'un rose crémeux lui donnant un air d'innocence pure, des bijoux délicat, un coiffure faite de boucles tenue en un beau chignon, laissant couler sa longue chevelure sur ses épaules et son dos. Elle était belle, comme toujours, mais avec simplicité et malgré le calme apparent, elle était en ébullition, craintive, morte de peur à l'idée de devoir ouvertement dire au prince et à sa mère qu'elle ne souhaitais en aucun cas devenir princesse de prusse.

Winston arrivant avec son assurance et son maintiens habituel, il annonça de sa voix forte et claire

« Son altesse royale, Karl de Hohenzollern, Prince de prusse »

Tous se levèrent. Tous offrirent une révèrence polie au prince de Prusse, avant que la Duchesse ne commence son cirque digne d'un paon cherchant à impressionné. Elle le remercia de sa visite, le complimenta sur sa tenue, son teint, sa santé, avant de l'invité à prendre place sur un divan sortant d'un air qui était...absolument...surjoué

« Vous souvenez vous de ma fille, Lady Arielle ? »

Dieu qu'il fut difficile de ne pas rouler des yeux. Il était venu sur invitation, après avoir invité celle ci au marché, après qu'ils se soient mutuellement aidés dans ce terrible événement et elle demandée si il avait souvenir d'elle ? Ne pouvant malgré tout réprimer tout à fait un sourire, elle lui offrit une nouvelle légère révérence au prince.

« Votre Altesse, c'est un plaisir de vous revoir en si bonne forme. J'étais fort inquiète de votre état suite à notre dernière entrevue. »

un sourire franc, elle le considérait comme un ami et cherchait plus...serait idiot de leurs parts à tous deux.

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Message() / Ven 9 Sep - 19:09
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grandes espérances, grandes déceptions
Comme il s’y attendait avant même de passer la porte du salon, le Prince mis les pieds dans une véritable pièce de théâtre. Chaque personne présente semblait connaître son rôle sur le bout des doigts, se tenant à la place qui leur avait été attribuée, suivant minutieusement le script écrit par la cheffe de la troupe ; mais chacun feignant, dans un jeu d’acteur plus ou moins convaincant, que le tout était parfaitement naturel et à peine étudié. Se fendant d’un sourire qui se voulait plus poli qu’amusé, Karl se prêta évidemment au jeu des convenances : exécutant parfaites révérences et salutations chaleureuses, remerciant et retournant chaque compliment qu’on lui faisait, offrant même des bouquets de fleurs à Lady Seymour ainsi qu’à sa fille aînée. Lui aussi devenu comédien, il récitait ses répliques avec assurance et naturel en prenant place où on lui indiquait, habitué à ce genre de petites mises en scène. En tout cas, il était certain que le Prince bénéficiait d’un meilleur entraînement que l’hôtesse de maison qui se laissait aller dans un surjeu qui frisait le ridicule.

« Voyons Lady Seymour, comment pourrais-je oublier la personne qui m’a sauvé la vie ? » répondit-il en rendant à Arielle aussi bien son sourire que sa révérence, sincèrement heureux de la revoir. « Je vais beaucoup mieux merci et n’ai à souffrir que de légères séquelles… grâce à vous, Lady Arielle. Sachez que ma gratitude va bien au-delà des mots. J’espère d’ailleurs que votre tête ne vous fait plus souffrir ? »

Au premier abord, on ne remarquait plus vraiment de traces de ce coup qu’elle avait reçu pour lui, néanmoins le Prince savait que cela pouvait provoquer plus de dommages internes et il craignait que la jeune femme n’ait à subir de telles séquelles par sa faute. Il se savait déjà responsable de cette blessure et ne souhaitait pas en être coupable pour le restant de ses jours. Heureusement, elle était radieuse dans sa robe rose et semblait se porter à merveille, ne laissant paraître aucun signe qui pourrait lui laisser supposer le contraire, ce qui le rassura.

« Avez-vous aimé la partition que je vous ai fait parvenir ? J’ai pensé qu’elle sonnerait à merveille avec votre instrument. J’espère ne pas m’être trompé cependant, n’étant pas un mélomane aguerri. »

Karl connaissait la musique et la pratiquait, évidemment, comme le Prince parfaitement éduqué qu’il était. Néanmoins, ce n’était pas cet art qui avait sa préférence, et il devait bien avouer manquer parfois d’intérêt pour cette discipline. C’est pourquoi il avait opté pour une partition d’un compositeur célèbre de son pays. Ainsi, les chances de faire fausse route étaient plus faibles.
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Message() / Lun 26 Sep - 15:24
Arielle Percy


"Grand espoir...grande déception"

Si l'amour est assez grand pour qu'y renoncer soit admirable, il est assez grand pour que s'y jeter soit admirable - Thérèse Tardif



Les mots de ma mère étaient obséquieux et pleins de bon sentiments qui étaient bien trop feint, trop joués pour être honnêtes. Nous le savions tous, nous les acteurs de la famille qui restaient dans l'ombre de sa pièce de théâtre, cet espoir tangible qu'elle avait alors que nous savions, tous, sans aucun doute que mon cœur était pris. Ils l'avaient tous senti lors du dîner chez la Comtesse de Cumberland. Cette attirance, cet amour, ce désir entre le Comte et ma personne. Il était mon prétendant, officiel et si je lui menait parfois la vie dure de par mes mots, mes pensées, nos échanges brûlants, j'avais une affection toute particulière pour lui. Une seule question restée à être posée, du moins de mon sentiment, mais je savais que mère, depuis notre discussion espérée toujours que la balance penche en un sens différent, un espoir de mariage royal, d'atteinte des plus hautes sphère, d'un amour digne des contes de fées, sans comprendre que je pouvais le vivre autrement qu'aux bras d'un prince.

Son Altesse royale était, néanmoins des plus aimable avec ce sourire d'apparat qu'il offrait à la duchesse, bien que la petite étincelle d'amusement que je perçu au coin de son regard me donna envie de rire. Il n'était pas dupe non plus. Après tout, les rumeurs sur mère étaient certes amusante mais fondée. Prête à tout pour marier ses enfants et si Liam avait encore le bénéfice de pouvoir attendre, je n'étais pas dans cette situation et je plaignais par avance ma sœur qui ferait son entrée dans le monde la saison prochaine. Quoique...elle apprécierait sans nul doute bien plus les attentions de notre mère. L'attention s'amenant sur ma personne, je souris, sincèrement ravie de revoir le prince, lui offrant la révérence adéquate, prenant des nouvelles de sa personne. La réponse fut d'une grande gentillesse et d’intérêt.

« Vous me faites trop d'honneur votre altesse. Je n'ai rien fait de plus que quiconque. Puis vous m'avez sorti des flammes avec l'aide de Lord Berkeley. C'est moi qui n'ai que gratitude à votre égard. Quant à ma blessure elle est guérie et je me porte bien mieux. Mais je vous en prie appelez moi Arielle. Après l'épreuve que nous avons vécu cela ne me semble que justice votre altesse. »

Un large sourire se saisit de mes lèvres alors que, par cette invitation à m'appeler par mon prénom j'offrais au prince une reconnaissance de notre amitié, de la confiance que j'avais en lui. Bien évidemment, mère ne le prit absolument pas de la sorte. S'éventant déjà tel une poule ébouriffée, elle semblait persuadée que cela amenait à certaine finalités qui ne seraient en aucun cas mon attente. Néanmoins j’espérais, que le prince de Prusse ai saisi le message et ne nourrisse à mon égard, aucun espoir marital. Reportant la conversation sur le présent qu'il avait envoyé, j'acquiesçais doucement, les yeux pétillant de joie.

« L'aimer n'est pas assez fort. Je l'ai adorée ! Elle est empli de douceur et de joie de vivre. Lorsque je l'ai joué la première fois, j'ai eu l'impression de laisser sortir des cordes de mon violoncelle le printemps lui même. Mais vous pourrez en juger vous même plus tard. »

D'un geste délicat, j'invitais le prince à prendre place sur le divan. Chacun prenant place là ou mère le souhaitait. Père et elle prirent place sur le divan face à nous, tandis que Liam, Ferdinand, Simon et Elizabeth s'attablaient un peu plus loin pour simuler un jeu de cartes, l'oreille aux aguets. C'était presque pitoyable de voir combien Elizabeth était fébrile à l'idée qu'un prince demande sa sœur en mariage. Quant à Apolline. Pour une raison inconnue, mère l'avait écartée, l'envoyant chez la modiste pour quelques nouvelles tenues pour les événements à venir, ainsi que la modification de certaines toilettes pour son deuil qui se voudrait encore long.

Servant ainsi le thé au prince, lui proposant les habituel sucre et crème, ainsi que quelques biscuits fraîchement sorti du four de Madame Patmore notre cuisinière.

« Avez eu des nouvelles du Marquis de Budhaven ou de celui de Berkeley ? Je n'ai pu en prendre moi même et reste inquiète de leur rétablissement. Je vous promet que nous ne parlerons plus de ce triste incident après cela. »

Le sourire s'élargissant je n'avais pas plus envie que lui de m’appesantir sur l'incendie, mais, j'avais eu connaissance de liens d'amitiés entre les hommes et ils m'avaient secouru, il était donc normal de prendre de leurs nouvelles.

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Message() / Dim 26 Mar - 18:19
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grandes espérances, grandes déceptions
Rassuré d’entendre que la blessure de la jeune femme était pour ainsi dire guérie, le Prince hocha la tête, satisfait. Il se sentait déjà suffisamment honteux d’avoir été secouru par une demoiselle plutôt que l’inverse, alors la savoir souffrir de séquelles aurait été intolérable à ses yeux. Mais puisque le pire était passé, chacun pouvait désormais oublier et aller de l’avant, ce qui était la meilleure chose à faire.

« J’accepte avec grand plaisir, mais uniquement si vous m’appelez Karl en retour, cela va de soi. »

Karl savait évidemment que cette proposition n’avait pas de sens aussi profond que l’on aurait pu y voir… contrairement à Lady Seymour qui semblait déjà s’affoler plus ou moins discrètement derrière son éventail. Mais, après tout, comment le lui reprocher ? Elle était une mère aimante et dévouée, et comme telle, elle ne souhaitait que le meilleur avenir possible pour ses enfants. Il était donc naturel qu’elle perçoive dans l’affection réciproque de sa fille aînée et du Prince toutes sortes de possibilités ; quand bien même il ne s’agissait là que d’une simple amitié. A vrai dire, c’était déjà bien plus que ce que certains couples pouvaient espérer lors d’une union. Oui, il y avait sort plus terrible que d’épouser une amie, et nul doute que celle-ci possédait toutes les qualités que l’on pouvait attendre d’une potentielle princesse. Cependant, bien que jamais le sujet n’eût été évoqué de manière explicite entre eux, il savait parfaitement que la jeune femme ne nourrissait aucune ambition de ce genre envers lui. Il s’agissait là d’une relation purement platonique, voilà tout.

Suivant le geste d’Arielle, Karl prit place sur le siège qui semblait lui avoir été attribué.

« Vous me voyez ravi d’apprendre que cette partition fait votre bonheur, et il me tarde de vous écouter ! C’est d’ailleurs la première fois que j’aurai le privilège de vous voir à l’œuvre, mais j’ai entendu dire que vous étiez une musicienne très douée, paraît-il. Et je ne doute pas que ces rumeurs soient fondées. »

Non pas que le Prince portait grande importance à ce qui pouvait être raconté tout bas, mais il était néanmoins assez rares d’entendre des éloges plutôt que des critiques dans ces cas-là. Mieux valait donc en garder le positif.

« Je crains avoir manqué l’occasion de croiser ces deux gentlemen dernièrement, hélas. Mais il me semble que tous deux se portent mieux depuis » dit-il d’un air contrit. « Qu’en est-il de votre chère amie, Lady Sutton ? J’ai malheureusement eu vent de sa terrible perte, et puisque je n’ai pas le plaisir de la croiser aujourd’hui, j’espère que vous lui transmettrez mes plus sincères condoléances. »
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