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Les Chroniques de Londres
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I never dreamt for success. I worked for it

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Message() / Sam 2 Juil - 14:28
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Winnifred~ Fiona ~ Aélia


I never dreamt for success i worked for it
ft. Les drôles de dames - Low Cast

@"Rosalie Egerton" & @Fiona Lovewell

Aélia avait le mal du pays, le mal de vivre. Parfois, le poids écrasant des responsabilités qui l’incombait dans cette nouvelle vie lui donnait des hauts le coeur. C’était donc tout naturellement qu’elle avait prit le chemin de l’imprimerie Egerton, dirigée par une amie. Rencontrée peu de temps après son arrivée à Londres, elle avait été accueillie avec bienveillance par Rosalie, devenue un modèle dans son esprit. Une femme forte, indépendante, qui dirigeait d'une main de fer son établissement dont la renommée n’était plus à faire. Un exemple de réussite féminine qui lui permettrait de retrouver un regain d'énergie, sans aucun doute.

A son arrivée, la porte était close.

Mademoiselle, l’imprimerie est fermée depuis plusieurs jours déjà. Il semblerait que la pauvre dame ait été grièvement blessée lors de l’incendie au Marché... Lui dit une jeune femme, de passage.

Comment était-ce possible ? Comment avait-elle pu être si négligente envers celle qu’elle admirait tant. Les journées avaient défilé à la vitesse de l'éclair, enfermant Aélia dans sa petite routine rondement ficelée. Par chance, elle n’avait pas été présente au Marché et bien qu’elle ai pu entendre un tas d’histoires atroces à ce propos, elle ne s’était pas douté un seul instant de la présence de Mademoiselle Egerton dans ce tragique incident. Elle qui se morfondait sur sa vie, plus que correcte, se sentait honteuse à l'annonce de cette affreuse nouvelle.

Comment allait-elle ? Souffrait-elle ? Les émotions se mélangeaient dans son esprit tant elle se sentait coupable de n’avoir jamais pris le temps de prendre de ses nouvelles avant ce jour. Elle qui était dotée d’un naturel bienveillant, avait fait preuve d'un égoïsme incommensurable ! Une petite voix intérieure lui criait de rentrer, trop lâche pour assumer cette maladresse, mais il en était hors de question ! Si les femmes de East end ne se soutenaient pas entre elles, qui s'en chargerait !? Aelia levait les yeux plus en hauteur, car elle savait que son amie habitait là, juste au-dessus d'elle.

Après une grande inspiration, elle se décidait à gravir les quelques marches qui la séparaient d’une porte, qu’elle espérait être la bonne.
Un vieil homme lui ouvrit après quelques instants, les traits tirés par la fatigue mais le regard doux et rassurant. Son Père, sans aucun doute. Le brave homme la conviait à entrer, sans appréhension, et lui indiquait le petit salon situé juste à côté, pour y retrouver sa fille.

Mademoiselle Egerton ? Rosalie ? C’est Aélia. Aélia Berkelay, puis-je m’avancer à vos côtés ?

Ne souhaitant pas être trop envahissante, elle fit le choix de s’annoncer avant de pénétrer davantage dans la pièce, c’était aussi pour elle une façon de se préparer au pire, ne sachant pas quel mal avait touché sa consœur. Aélia était une petite nature, bien plus fragile que beaucoup de femmes dans ce quartier, facilement émotive et maladroite à ses heures perdues...

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Message() / Jeu 14 Juil - 23:25
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I never dreamt for success
avec @Rosalie Egerton et @Aelia Berkelay


Le marché. Une expérience que je ne veux jamais revivre. Je n’arrive plus à dormir la nuit sans voir les flammes dans mes rêves, entendre les gens crier. Mais le pire, c’est de voir Connor disparaître sous ce drap et qu’on m’apprend qu’il n’a pas survit à ses blessures. Je me réveille toujours en panique ou bien de douleur à cause de mon bras. Cela fait quelques jours à présent que la boutique ne fonctionne plus et j’espère pouvoir retrouver une activité rapidement car il va falloir que je paye le loyer et ce n’est pas en faisant rien que je gagnerais de l’argent. Mais heureusement pour moi, cela va un peu mieux et je compte bien rendre visite à Connor après avoir appris qu’il m’avait sauvé malgré ses blessures. Je lui suis extrêmement reconnaissante et au fond de moi, mon cœur bat la chamade en me disant que mes sentiments pour lui sont peut-être réciproques.

Mais avant cela, je décide d’aller rendre une visite à Rosalie. J’ai appris qu’elle avait été grièvement touchée lors de l’incendie et je n’ai pas pu lui rendre visite quand j’étais à l’hôpital car c’était interdit. Cependant, j’ai appris qu’elle était revenue il y a peu et je compte bien la voir pour essayer de lui remonter un peu le moral, le mien avec. Je glisse donc mon bras dans un tissu autour de mon cou pour le soulager et prend un petit panier avec quelques douceurs et un petit bouquet de fleurs.

En sortant, je remarque que la rue est plutôt calme. De nombreux commerçants ont été touché par cet incendie ainsi beaucoup de boutiques sont fermées en attendant que les personnes se remettent doucement.

Je monte donc vers l’appartement de mon amie et frappe à la porte. Je salue son père et celui-ci me laisse passer. Je me dirige vers la chambre de Rosalie et toque doucement.

- Coucou Rosalie, c’est Fiona. Je suis venue pour voir comment tu te portes et je t’ai apporté des petites douceurs.

En ouvrant la porte, je remarque qu’il y a déjà une présence à son chevet.

- Bonjour. Je ne veux pas déranger, je repasserais plus tard.

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Message() / Lun 25 Juil - 12:08
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I never dreamt for success, i work for it
Retour à domicile. Une bonne chose en soit, une façon de signifier que je suis assez remise pour pouvoir quitter l’hôpital, le lit aux draps blanc, les soins infirmier journalier qui m'ont fait hurler et pleurer durant des jours complet. Je sais bien, que tous les soins qui m'ont était offert étaient parmi les meilleurs, qu'Adam en bon médecin qu'il était s'était assuré de cela, me prodiguant lui même les soins quand c'était possible. Mais désormais, j'étais de retour à la maison, femme bandée que j'étais, ne pouvant plus travailler à l'imprimerie pour l'instant, mes mains me faisant bien trop souffrir, mes jambes me soutenant à peine. Il avait fallu engager une personne pour nous aider père et moi. Bien sur nous avions les moyens d'avoir une personne, mais savoir père à l'imprimerie travaillant malgré son âge et ses problèmes de santé m'attriste beaucoup.
Installée tel une grande souffrante sur un siège, mes jambes relevées, un livre entre les mains , je me sens inutile et bête. Je me sens d'autant plus gênée qu'Adam passe chaque jour pour vérifier mon état, m'aider à changer mes bandages. C'est un médecin, je sais bien que je ne devrais pas être gênée de le laisser ainsi voir mes jambes et mes cuisses pour un soin, mais il est aussi mon prétendant, l'homme que j'aime et l'idée qu'il puisse être dégoûté par ma chair flétri, cloquée, couverte de cicatrices de brûlure...me peine et m'angoisse.
Tournant mon visage en direction de la fenêtre, admirant le ciel bleu au loin et me demandant si l'air est agréable, si il ne fait pas trop chaud, si le travaille à l'imprimerie avance correctement, j’entends la sonnette de la boutique sonner, le bruit du poing sur la porte menant de la boutique à notre logement à l'étage et la voix d'une amie. Surprise de sa visite, je me redresse un peu, gémissant de douleur, attrapant une couverture que je pose aussi doucement que possible sur mes jambes avant de hausser la voix pour inviter la jeune femme à monter.
J’attends quelques seconde, tentant de sourire, mes cheveux détachés glissant en une longe cascade rousse sur mes épaules, mon air fatigué par les nuits courtes et les douleurs. Je veux pourtant faire bonne impression et la salue d'un petit signe de main alors qu'elle entre dans la pièce de vie.

« Aelia, quelle belle surprise. Comment vas tu ? »

Je lui indique un siège non loin de mon propre fauteuil.

« Pardonne moi, je ne suis pas encore capable de me lever comme je le souhaite... »

Je rougis, me sentant bête de ne pouvoir accueillir convenablement mon amie. Je suis prête d'ailleurs à lui demander si elle souhaite un thé ou des biscuits, je devrais lui indiquer ou trouver tout cela, mais ce pourrait être sympathique non ? Malgré cela, je fus coupé en quelques seconde sur l'arrivée d'une seconde invitée en la personne de Fiona. Je l'accueillis d'un large sourire. Elle aussi avait subi l'incendie bien qu'elle s'en soit bien mieux tirée que moi sur les blessures.

« Fiona ! Quelle belle surprise, entre je t'en prie. Connais tu mon amie ? Aelia Berkelay, elle est venue me rendre visite également. Tu me pardonnera je ne peux pas me lever. »

Il n'y avait que mon pied qui dépassait de la couverte, mais celui ci étant bandé comme le reste de ma jambe...laissé deviner que mes blessures étaient toujours présente.
‹c› Vanka
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Message() / Mer 17 Aoû - 17:53
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Rosalie ~ Fiona ~ Aélia


I never dreamt for success i worked for it
ft. Les drôles de dames - Low Cast

Lorsque la douce voix de Rosalie retentit, conviant la demoiselle à se joindre à elle, ses angoisses s’envolèrent instantanément. Elle ne décelait aucune rancœur à son sujet malgré sa négligence évidente. Ravie, Aélia s’avançait dans la pièce où était installée son amie, couverte de bandages sur de nombreuses parties de son corps. Cette vision prit en otage le souffle de la jeune femme, qui prenait alors conscience de l’ampleur des blessures qui jonchaient la peau de son amie. Elle n’avait aucune idée de comment réagir de façon appropriée face à ce désastre, n’ayant jamais été confronté à pareille situation auparavant…

Rosalie… mon dieu…tu étais présente au marché toi aussi...je ne ne le savais pas… Ne bouge surtout pas ! Je suis tellement navrée de ne pas être venue plus tôt t’apporter mon soutien…

Par chance, une seconde jeune femme fit son entrée dans la même pièce, permettant à Aélia de retrouver ses esprits. Une certaine Fiona dont le visage lui était particulièrement familier. Plongeant dans sa mémoire, Aélia comprit très vite qu’elle avait en face d’elle, la fameuse fleuriste dont son frère lui parlait tant. Elle n’avait jamais eu le plaisir de la rencontrer de si près, se contentant de la saluer à travers la vitrine tôt le matin, mais c’était à elle qu’elle devait les splendides bouquets qui agrémentaient l’auberge. C’était également à elle qu’elle devait les nombreux récits de Cristopher à chacune de leurs commandes…

Je suis enchantée de vous rencontrer, je pense ne pas me tromper en affirmant que vous êtes la gérante de la splendide boutique de Fleurs, n’est-ce pas ? Aux dernières nouvelles, la famille Berkelay vous donne du fil à retordre… ! Dit-elle en rigolant.

Son regard se détournait de nouveau vers Rosalie, qui tentait de faire bonne figure en affichant de beaux sourires, masquant à la perfection la douleur qui devait ronger son être entier. La blondinette s’avançait davantage, déterminée à changer les idées de son amie avec de bons commérages dont elles avaient le secret. Qui de mieux placé que ces trois demoiselles, chefs d’entreprise, pour être au cœur de tous les meilleurs ragots ?

Comment te sens-tu Rosalie ? Préfères-tu rester au calme ou pouvons-nous passer un moment ensemble ?


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Message() / Dim 30 Oct - 21:20
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I never dreamt for success
avec @Rosalie Egerton et @Aelia Berkelay


Mon bras bandé et mon panier dans l’autre main, je pars en direction de l’appartement à côté du mien afin d’avoir des nouvelles de mon amie. Je sais qu’elle était présente au marché mais n’ayant pas eu l’occasion d’aller la voir avant à cause de mon bras, je m’y rends quelques jours plus tard. J’espère qu’elle se porte bien et qu’elle n’a pas été trop touchée par cet incident. Je frappe donc à la porte et son papa m’ouvre la porte avant de me laisser me rendre à la chambre de mon amie. En ouvrant celle-ci, je remarque qu’il y a déjà une personne présente. Je m’excuse alors en lui expliquant que je peux repasser plus tard mais elle me fait signe d’entrer et je referme donc la porte derrière moi.

- Je te pardonne pas tu le sais très bien. Enchantée de vous rencontrer Aelia. Je suis bien la gérante de la boutique à côté. C’est votre frère qui vient régulièrement à la boutique c’est ça ?

Il est plutôt mignon d’ailleurs. Je dépose ensuite mon petit panier sur la table dans sa chambre avant de m’installer à ses côtés.

- Qu’est-ce que tu as eu du coup ? Je suis désolée je n’ai pas pu passer plus tôt, j’ai légèrement eu un petit souci. Mais je t’ai apporté des petites douceurs et un bouquet pour me faire pardonner.

Je lui montre mon bras avec un petit sourire. Je crois que de nombreuses personnes ont été touchées car je sais que Connor a eu pas mal de séquelles également mais je le remercierais jamais assez de m’avoir sauvé la vie.

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Message() / Sam 19 Nov - 22:07
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I never dreamt for success, i work for it
De la visite, des choses que je n'avais pas eu depuis un certain temps et c'était une surprise des plus merveilleuse que d'avoir quelques personnes qui puissent venir prendre de mes nouvelles, moi la pauvre vieille fille qui n'a personne à part son père. Bien sur, j'étais quelque peu mal à l'aise qu'elles me voient ainsi, qu'elle soient les témoins de ma fragilité, de ma difficulté, de mes blessures, de ma tristesse. Pourtant, je les accueil avec plaisir, souriant, tentant d'être forte, cachant un peu mes blessures, cherchant à être digne et quand Aelia apparaît, m'offrant cette pitié, cette tristesse que je n'avais pas encore reçu, je ne pu que sourire, apathique, les larmes me montant doucement aux yeux, ânonnant doucement la tête alors qu'une larme de douleur glisse de ma paupière vers ma joue.

« N'ai crainte...j'avais besoin de temps pour...renaître. »

Un haussement d'épaule, que dire de plus ? Comment ne pas se plaindre de la sorte ? Comment ne pas faire encore plus pitié qu'on ne le pourrait ? Heureusement, Fiona arriva et alors qu'elles se présentaient l'une à l'autre, elle eu le temps d'essuyer cette larme qu'elle espérait que personne n'ai eu le temps de voir, reprenant son sourire d’apparat, de convenance, de façade.

« Non, non restez, je n'ai que peu de visite, cela me fait plaisir de vous voir. Je suis désolé, je ne peux même pas vous préparer du thé, je peux à peine marcher.... »

Nouveau sourire, gêné, alors que le rouge monte doucement aux joues de la rouquine et que la question de Fiona, la laisse coït quelques instant. C'est demandé avec tant de désinvolture qu'elle ne sais que répondre sur l'instant. Il lui fallu plusieurs secondes, inspirations, expirations pour répondre.

« Ma robe à pris feu dans le marché. Je ne pourrais plus jamais marcher sans canne. Mon mollet ressemble à du charbon et les brûlure monte jusqu'à ma poitrine. Voila ce que j'ai. »

Le ton avait été un peu sec, mais elle n'avait su l'adoucir. Passant sa main sur son visage pour effacer les larmes qui avaient coulé de nouveau, elle renifla, fort peu élégamment avant de tenter de sourire a nouveau.

« Mais je te remercie pour les douceurs, j'espère que tu n'a pas été trop blessée toi même et que Connor va bien. »
‹c› Vanka
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Message() / Sam 26 Nov - 10:17
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Winnifred ~ Fiona ~ Aélia


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ft. Les drôles de dames - Low Cast

Aélia était bien trop fragile et sensible pour réussir à contenir ses émotions. La douleur de son amie était palpable et elle aurait tout donné pour en prendre une partie et apaiser ses maux si cela avait été possible.
Elle posait délicatement ses doigts sur la main fébrile de son amie en guise de soutien en écoutant le récit tragique de cette dernière, les yeux remplis de larmes. Cet incident était horrible et elle ne pouvait s’imaginer la douleur de brûler vive sous les flammes d’un marché en feu. Aélia avait eut une chance folle de ne pas avoir été présente lors de cet évènement.

Mon dieu… dit-elle la voix tremblante…
Je suis certaine que je pourrais te fabriquer une canne digne de ce nom, tu seras radieuse, j’en suis sûre !

Particulièrement douée pour la ferrure des chevaux qu’elle exerçait en toute discrétion, elle se lancerait un nouveau défi avec néanmoins quelques doutes sur ses capacités à faire une canne aussi belle qu’elle avait l’audace de le prétendre. Elle détournait le visage au fil des paroles des deux jeunes femmes pour ne pas perdre une miette.

C’est bien mon frère… et il ne cesse de parler de vous à chacune de ses visites ! Si vous cherchez de la main d'œuvre pas chère, n'hésitez pas, je suis sûre qu’il serait prêt à tout pour vous beaux yeux. Dit-elle en riant.

Assez parlé de ces affreux événements ! Je suis certaine que vous avez tout un tas de potins croustillants à partager.

La tension et la souffrance qui régnait dans la pièce était palpable et Aelia n’en avait pas la force. Elle étouffait, se sentait incapable de regarder avec pitié une femme si courageuse que Winnifred Sanderson. Elle se relèverait plus forte, elle en était persuadée !
Sans véritablement demander la permission, elle prit place sur l’un des fauteuils attenant pour ne pas heurter la jambe meurtrie de son amie.

Avez-vous déjà entendu parlé de Ulysse Nigthingale, le Marquis de Northampton ? Il est venu récemment au relais et j’ai besoin d’en apprendre plus à son sujet.

Que chercher ? Où chercher ? Aélia n’en avait aucune idée mais espérait ainsi disperser la conversation et sortir Winnifred de ses tourments l’espace de quelques minutes.

Refonte du personnage de Rosalie:

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Message() / Mer 7 Déc - 21:11
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I never dreamt for success
avec @"Rosalie Egerton" et @Aelia Berkelay


Je ne m’attendais pas à ce que mon amie ait déjà de la visite en ce jour et je lui propose alors de repasser plus tard afin de ne pas les déranger. Mais elle refuse, me disant qu’elle ne reçoit que peu de visite alors cela ne lui fera pas de mal de se changer les idées j’imagine.

- Ne t’en fais pas, ce n’est pas grave. De l’eau suffira amplement.

Je lui offre un sourire tandis que la jeune femme présente de l’autre côté du lit de Winnie, Aelia, me parle alors de son jeune frère qui se rend régulièrement dans ma boutique. Je ris alors quand elle m’annonce que si je recherche de la main d’œuvre, son frère viendra m’aider avec grand plaisir.

- C’est très flatteur. Mais j’ai déjà embauché une personne, je suis navrée pour lui. Néanmoins, il est toujours le bienvenu.

Je me tourne alors vers Winnie afin de savoir comment elle s’est faite cette affreuse blessure et elle m’apprend alors que c’est sa robe qui a pris feu et que sa brûlure monte jusqu’à sa poitrine. Je prends alors sa main et la serre dans la mienne.

- Je suis navrée… Si vous avez besoin de quoi que ce soit, surtout n’hésitez pas à me solliciter, je vous aiderais avec grand plaisir. Pour ma part, j’ai eu mon bras écrasé et je me retrouve à l’avoir en écharpe un petit moment. Quant à Connor, il a été bien blessé aussi mais il va s’en remettre doucement.

Je compte lui rendre visite dans peu de temps pour voir comment il va réellement et pour le remercier comme il se doit après ce qu’il a fait pour moi. Aelia demande alors à ce qu’on change de sujet afin de parler de choses plus joyeuses et un sourire se glisse sur mon visage. Elle nous demande alors des informations sur un certain Ulysse Nightingale et une petite moue s’affiche sur mon visage.

- Je suis désolée, je ne connais pas cette personne. A vrai dire, je ne côtoie pas tellement les gens de bonnes familles.

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Message() / Jeu 8 Déc - 9:55
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i worked for it.

Devoir gérer seule le bar s'avérait être un challenge, plus que ce qu'elle n'avait pu le penser au départ mais elle s'en sortait tant bien que mal. Ce qui était le plus dur en vérité, ça n'était même pas la gestion des stocks, la comptabilité ou le travail physique. Ça elle savait très bien faire, elle n'était pas une potiche après tout. Non, ce qui était le plus dur c'était de devoir se battre sans cesse contre la réticence des fournisseurs et autres clients de la voir elle, une femme, être à la tête d'un tel établissement. Déjà parce que la plupart ne pouvaient concevoir qu'une femme sache faire cela, mais surtout parce que ça dérangeait. Pour ne pas dire que ça irritait carrément certain de voir qu'elle n'était pas complétement larguée et que même, le bar tournait mieux depuis que sa gestion était passée aux mains de la veuve qu'elle est.

Elle avait donc du s'assurer de pouvoir laisser l'endroit en des mains sûres quelques heures avant de pouvoir enfin rendre visite à son amie et ça n'avait pas été une sinécure. Les choses pouvaient dégénérer tellement vite parfois, elle devait être certaine que si ça devait arriver, son remplaçant pourrait veiller à ce que tout ça se règle au plus vite et avec le moins de dégâts possible. Cela fait, elle pouvait donc enfin honorer son amitié avec la jeune Sanderson et la visiter, chose qu'elle n'avait pu encore faire depuis l'incident. Elle a d'abord pensé à ramener un gâteau. La nourriture a ce don magnifique de servir de pansement émotionnel parfois, mais elle s'était dit que les connaissances et proches de la demoiselle avait déjà du avoir cette attention là envers elle. Aussi voilà pourquoi, elle fait le choix de lui apporter une bouteille de liqueur à la place. Oui, je sais ce que vous vous dites, mais d'une, elle en avait sous la main au bar, et de deux, c'est un médicament comme un autre pour tromper la douleur, s'il le fallait. Pas l'idéal non plus, vu sa condition, mais c'était quand même le geste qui comptait aussi non ? Au pire, elle ferait de la bouteille ce qu'elle voudrait, ça elle s'en fichait bien. L'essentiel c'était de ne pas arriver les mains vides.

Maevis se présente donc à son tour à la résidence de la rouquine et arrive, un peu comme un cheveux dans la soupe, dans la pièce déjà bien remplie. « Eh bien, il semblerait que toutes vos amies aient eu la même idée aujourd'hui, très chère. Peut-être devrais-je alors repasser et ne pas vous affaiblir d'avantage alors que vous avez besoin de toutes vos forces pour vous remettre. » lâche-t-il dans un petit rire nerveux, s'excusant de son intrusion d'un petit sourire contrit. « Enchantée mesdames. » ajoute-t-elle quand même par politesse. Leurs visages lui sont vaguement familier malgré tout. Elle ne saura dire leurs noms mais elle les a déjà probablement croiser par le passé. Après tout, il semblerait bien qu'elles aient toutes une amie commune, ça ne serait donc pas si illogique que ça qu'elles évoluent toutes dans le même cercle d'une façon ou d'une autre.
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Message() / Mar 3 Jan - 20:33
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Elle avait été quelque peu dure dans ses paroles. Elle en avait conscience, elle avait été...touchée, blessée, par cette façon désinvolte de Fiona de demander ce qu'elle avait elle. Comme si elle passait d'une personne blessée à une autre dans ce terrible incendie. Alors, oui, c'était peut etre le cas. Combien avaient souffert de cette tragédie ? Combien n'en avaient pas même réchappé. Mais ainsi dans ses bandages, la douleurs brûlante, lancinante de sa chair blessée ne lui laissant que peu de repos, l'obligeant au laudanum pour parvenir à dormir quelque peu, le temps que cette chrysalide de douleur laisse place à la nouvelle femme qu'elle serait, elle n'avait pas aimé ces paroles. Elle était peut être simplement trop sensible, susceptible. La douleur n'aidait pas vraiment en ce genre de circonstance.
Néanmoins, elle était désolée de voir l'effet que ses paroles avaient eu sur Aelia qui semblait tout bonnement horrifiée à l'idée de ce qui lui était arrivé et elle ne put qu'offrir un sourire aussi doux que mélancolique à la demoiselle, surtout lorsqu'elle lui proposa de lui confectionner une canne.

« Tu es un ange. Nul doute que je serai la plus jolie demoiselle du quartier grâce à ta canne. »

Il n'y avait aucune malice, aucun sarcasme. Juste un remerciement, de vouloir l'aider et prendre soin d'elle. Néanmoins, Fiona repris, parlant du frère de la première, d'emploi, puis des malheurs qui lui étaient arrivés lors du marché, ce qui fit doucement hocher la tête à la jeune rousse.

« Je suis soulagée, de savoir que tu n'a rien eu de plus grave et que tu te remettras rapidement de cette blessure. Et tu as raison Aelia, assez parler de ce malheureux moment, tournons nous vers l'avenir. »

Nouveau sourire alors qu'elle enjoignait ses amies à préparer du thé. Autant pour être une hôtesse convenable que...eh bien, elle aurai bien bu un thé avec une larme de cet alcool qui dormait dans le placard. Après tout, cela l'aiderait à oublier les douleurs non ? Elle écouta la discussion sur un certain Ulysse Nightingale et elle ne put que...eh bien, ânonner lentement de la tête.

« Je suis désolée très chère. Malheureusement je n'ai que peu de ragot coincée entre ces quatre murs. Mais parle nous donc de ce monsieur qui semble t’intéresser autant. »

Cela changerait agréablement la discussion, quoi de mieux que les potins sur les messieurs pour glousser et rire ? Mais la porte toqua de nouveau et une quatrième femme entra. Un nouveau sourire se fit sur le visage de la rousse qui l'invitait à entrer.

« Vois tu comme je suis bien entourée ? C'est un bonheur que d'avoir de la compagnie, je n'en peux plus d'être coincée ici. Entre donc, installe toi que je te présente à mes autres amies. Voici Fiona, la tenancière de la boutique de fleur et Aelia qui gére celle du forgeron. Mesdames, voici Madame Maevis Crowley, la veuve du tenancier de bar qui a repris son affaire. Nous aurons un point de chute pour nos soirées entre filles maintenant. »

Elle ris un peu, cherchant à se redresser en une grimace de douleur avant de reprendre son faciès doux. Elle ne voulait que l'on s'inquiéte plus que cela.

« Comme je le disais je ne peux faire du thé, mais ces dames allaient m'en préparer. Tu en prendra bien une tasse ? J'ai même de quoi l'agrémenter dans le petit placard là bas. »
‹c› Vanka
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Message() / Sam 7 Jan - 9:40
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Winnifred ~ Fiona ~ Aélia ~ Maevis


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Peser ses mots, les choisir avec tact. Aélia ne voulait pas raviver les souvenirs douloureux de ce tragique incident qui avait bouleversé la vie de tant de monde. Bien trop chanceuse de ne pas s’être tenue là-bas, au mauvais endroit, au mauvais moment, elle était déterminée à faire diversion et utiliser une arme fatale : les commérages.

La porte d’entrée s’ouvrait de nouveau et une nouvelle dame, à la silhouette fine et aux beaux cheveux bruns fit son apparition. Si le visage de Fiona lui était familier par les nombreux éloges de son frère cadet, elle n’avait encore jamais vu cette demoiselle et Winnifred prit le soin de faire les présentations.

Je suis ravie de faire votre connaissance Maevis, venez donc vous joindre à nous. Voilà une belle nouvelle que de savoir que nous avons désormais un endroit pour faire la fête !

La pièce était remplie, remplie d’amies bienveillantes, remplie de femmes courageuses prêtes à briser les codes de la société qui les renvoyaient inéluctablement au rang de potiches à la botte de ces messieurs. Elles étaient pourtant bien plus, téméraires et femmes d'affaires accomplies.

La blondinette ne perdit pas un instant, elle prit le chemin de la cuisine qu’elle pouvait apercevoir dans la pièce attenante pour faire bouillir de l’eau et préparer des tasses chaudes pour chacune des dames assises aux côtés de son amie. Une dizaine de minutes plus tard, elle déposa le plateau sur la table après avoir réparti le liquide fumant de façon équitable.
Tout était parfait, digne d’une réunion entre amies pour bavarder et passer un agréable moment. Malgré tout, la vue des nombreux bandages qui recouvraient les plaies de Winnifred lui donnait la nausée. Elle aurait aimé pouvoir la délester de sa douleur le temps de quelques heures, raviver l’étincelle dans ses yeux d’ordinaire si pétillants.

Confortablement assise dans l’un des fauteuils, elle reprit la conversation, déçue de ne rien pouvoir apprendre sur ce marquis mystérieux.

Le Marquis de Northampton est venu déjeuner à l’auberge récemment. Un drôle de personnage malgré tout poli et à la conversation intéressante. J’ai remarqué sur sa veste un blason qui me semblait familier.


Fouillant dans sa besace en cuir, les mains tremblantes, elle en sortit une enveloppe et pointa du doigt sur cette dernière le sceau qui la fermait auparavant.

Voyez-vous, à la mort de mon Père, j’ai reçu ce courrier. Un acte de propriété pour le relais et l’auberge, me donnant la jouissance de l'intégralité des bâtiments ainsi qu’une coquette somme pour remettre ce lieu en état. Il n’y avait rien de plus, aucune lettre, une signature à peine lisible…
Ce dessin que vous voyez là, c’est exactement le même que celui brodé sur la veste de cet homme ! J'en suis presque certaine ! Ne trouvez-vous pas cela étrange ? J’ai l’impression de devenir paranoïaque.


Ses yeux étaient confus. Etait-elle vraiment folle ? A chercher des liens où il n’y en avait pas ? Sa famille était particulièrement pauvre et jamais, oh grand jamais, son père n’aurait eu les moyens d’économiser pour un tel héritage. Sa Mère était restée silencieuse, sans émettre le moindre signe d’étonnement et l’ensemble de ces détails mis bout à bout rendait l’affaire douteuse.

Pardonnez-moi, je dois sans doute m’emporter. Il est évident qu’un Marquis ne peut être lié à une famille de paysans.
Dit-elle en se forçant à rire, pour adoucir ses interrogations dévastatrices et masquer ses craintes.

Quels sont les potins de votre côté Mesdames ? Enfermée entre ces murs, Winnifred à bien besoin de se mettre à la page ! Dit-elle, souriante, en trempant ses lèvres dans la boisson chaude.

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Message() / Dim 26 Fév - 20:51
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I never dreamt for success
avec @"Rosalie Egerton" et @Aelia Berkelay


Changer de sujet. Voilà une bonne idée. Si nous pouvons éviter de raviver des souvenirs douloureux en lien avec cet événement, je ne vais pas dire non. La demoiselle en face de moi nous parle alors d’un Lord Nigthingale et nous demande si nous le connaissons. J’avoue côtoyer que très peu les bonnes familles donc je n’ai malheureusement pas grand-chose à lui apporter comme information. Mais nous n’avons pas le temps d’en savoir davantage qu’une nouvelle personne fait son apparition. Ne connaissant pas ce nouveau visage, Winnie fait alors les présentations et je lui fais signe de venir s’asseoir à mes côtés.

- Bonjour Maevis, enchantée de vous rencontrer. C’est une bonne chose que d’avoir un nouveau lieu de rendez-vous pour nos fin de soirée.

Je lui offre un sourire tandis qu’Aelia part dans la cuisine afin de nous préparer du thé. Je l’aurais bien aidé volontiers, mais ne possédant qu’un seul bras, je ne vais pas réellement l’aider. Je profite donc de la compagnie de mon amie ainsi que celle de Maevis.

- Cela n’est pas trop compliqué de gérer le bar le soir avec tous ses hommes ?

J’imagine qu’il doit y en avoir quelques pénibles qui doivent essayer de la courtiser ou lui demander ses faveurs après avoir bu plusieurs verres.

Aelia revient alors et je la remercie accompagné d’un sourire avant de poser ma tasse sur la table qui se trouve à mes côtés. J’écoute alors le discours d’Aelia et cela semble vraiment l’embêter. En même temps il y a de quoi se demander. Je regarde alors l’emblème qu’elle nous montre avant de lui répondre.

- Peut-être est-ce un membre de votre famille que vous n’avez jamais croisé auparavant ou que votre père ne vous a jamais présenté ? C’était un emblème que seul votre père possédait ?

En tout cas, c’est une histoire fort intéressante et j’espère qu’elle aura le fin mot de cette histoire.

- Ne vous excusez pas voyons, c’est normal que vous vous inquiétiez. Peut-être est-ce de la famille éloignée ?

La demoiselle change alors le sujet afin de nous demander quelles sont les nouvelles de notre côté. J’avoue que pour ma part, c’est plutôt calme.

- Il n’y a pas grand-chose de mon côté je dois dire. Je dois rendez visite à Connor dans quelques jours afin de savoir comment il se porte depuis le marché. Mais sinon rien de bien particulier.

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Message() / Dim 12 Mar - 14:43
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I never dreamt for success, i work for it
Il est des instants qui vous réchauffe l'âme et le cœur. Des instants qui vous font croire que, peut importe ce qui arrivera à l'avenir, il y aura toujours un peu de lumière vous permettant de survivre, de grandir, de s'en sortir. Ces lumières en l'instant étaient les amies de la jeune rousse, jeune femme blessée, brûlée, qui se demandait depuis l'instant de l'incendie si elle pourrait avoir quelque chose une fois sortie des flammes, avec leurs souvenirs, leurs baisers sur la peau. Pourra t elle un jour sortir de cela ? Non, certainement pas, elle aurai toujours mal, elle aurai toujours un souci avec ces cicatrices qui parsèment sa peau, mais elle était vivante et les femmes autour d'elle, ne la laisserait pas tomber.
Avec un sourire amusé elle les écoutés, intéressée, ne parlant que peu, faisant attention à sa position, à sa couverture cachant les bandages. Elle souriait, encore et encore, les mains devant elle, laissant ces trois bonnes fées aller et venir chez elle, préparer du thé, sortir des petits gâteaux. C'était comme si rien ne s'était passé. Comme si elle n'était pas brûlée et que ce moment, cette visite était l'une des visites qu'elles avaient l'habitude de se faire les unes les autres pour parler, boire, rire et s'amuser.
Aelia parlait d'un monsieur, Fiona de Connor et Maevis...eh bien au vue de son époux fraîchement décédée, elle devait certainement être bien plus intéressée par l'idée de se faire plaisir avec différents messieurs que de se retrouver un amant fixe, un futur époux et toutes ces choses. D'ailleurs ou en était elle , elle ? Bien sur elle couchait régulièrement avec le marquis de Budehaven, mais...avec ses blessures il serait fou qu'il souhaite encore d'elle, même pour s'amuser. Quant à son cœur...son cœur était sous le soleil et la chaleur des Indes, aimant une autre femme, élevant des enfants qui ne seraient jamais les siens. Elle avait tout perdu il y a bien longtemps de cela et elle le savait. C'était pour le mieux. C'était pour lui. Mais en cet instant ou elle avait mal et ou elle se forçait à sourire sous sa couverture, devant ses amies, elle eu un sentiment abjecte de solitude. Et en les entendant parler...elle ne put retenir une première larme, puis une seconde, avant de se mettre, très bêtement à pleurer, comme une idiote.
Elle pleurait sa douleur, ses brûlures, sa solitude, sa tristesse. C'était stupide, stupide de pleurer ainsi devant ses amies, mais que pouvait elle faire d'autre en l'instant ? Il lui fallut quelques instants pour se calmer avec l'aide de celles qui l'entourait avant de dire, clairement et ouvertement qu'elle était simplement fatiguée, que c'était les nerfs et qu'elle avait besoin d'un peu de repos. C'était fort peu. Une excuse banale, triste et stupide. Mais elle avait ce besoin de dormir, ce besoin de se reposer de tout ce qui tournait en son esprit, promettant déjà à chacune qu'elles se reverraient très bientôt, car elle les aimaient et qu'elle ne se voyait pas sans elles. Ses amies de toute une vie.
‹c› Vanka
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