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Les Chroniques de Londres
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La peur aggrave le mal sans y remédier.

Invité
Anonymous
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Message() / Sam 14 Mai - 16:29
Invité
La peur aggrave le mal sans y remédier.
Adam Rose

Chapitre 1 - Nuit d'orage


@Adam Rose

Le relais était une nouvelle fois complet pour la semaine, la réputation du lieu était grandissante et notre situation financière ne faisait que s’améliorer au fil des jours. Comme chaque soir, mes deux frères s’activaient aux écuries avec les employés pour rentrer et nourrir les chevaux pendant que je m’occupais de mes hôtes à l’auberge.
L’endroit n’était pas très grand, mais l’ambiance y était conviviale et chaleureuse. Les visiteurs de passage, souvent des cochers, ou des messagers, y faisaient vite de nouvelles rencontres et les soirées étaient détendues autour d’un bon repas partagé ensemble, comme une grande famille.
Ici, pas de protocoles à respecter, de commérages insolents ou de regards malveillants. Seulement un repas et du bon vin.

Comme chaque soir, je fis le tour des chambres occupées, annonçant à nos convives que le dîner était prêt, s’ils souhaitaient se restaurer. Mes frères étaient déjà en place sur l’une des tables en bois épais, affamés.
Rapidement, toutes les places furent prises d’assaut et les conversations se lancèrent. Un rituel rondement mené que j’appréciais tant.
Évidemment, il n’y avait aucune obligation de se joindre à nous, mais rares étaient ceux qui loupaient un repas. Pourtant, ce soir-là, l’un de nos hôtes n’était pas présent.
Peut-être n’avait-il pas entendu lorsque j’avais frappé à sa porte ?
Par acquit de conscience, je décidais de me rendre une nouvelle fois à l’étage où étaient situées les chambres.

~ Monsieur. Je vous prie de bien vouloir m’excuser du dérangement. Souhaitez-vous manger quelque chose ? Je peux vous porter votre dîner dans votre chambre si vous ne voulez pas vous joindre à nous.

Aucun bruit, aucune réponse.

~ Monsieur, tout va bien ? … Monsieur ? C’est Mlle Berkelay. Allez-vous bien ? N’avez-vous pas faim ? Nous mangeons une viande délicieuse en bas, puis-je vous en servir une portion ? Je suis certaine que vous allez adorer !

Notre invité, un membre de la famille Rose, n’était pas du genre solitaire. C’était un homme poli qui n’aurait jamais osé m’offusquer. Il me répétait chaque jour depuis son arrivée, suite à un problème sur son attelage, combien il aimait mes plats. Mon coeur se mit à s’emballer, pris d’une terrible angoisse.
Jamais je ne me serais permis un tel acte dans d’autres circonstances, mais je décidais d’ouvrir la porte de moi-même. L’homme était étendu sur son lit, le teint pâle. Je m’approchais à petits pas et posais la paume de ma main sur son front. L’homme était brûlant et semblait à bout de forces, son souffle était saccadé et il respirait avec beaucoup de difficulté.

~ Vous avez de la fièvre Monsieur. Ne vous inquiétez pas, je reviens vite. Dis-je, sans savoir s’il m’entendait ou non.

Je courais dans la cuisine, tachant de garder mon calme pour ne pas semer la panique, je m’approchais de mes 2 frères, Darras et Christopher et murmurais à leurs oreilles.

~ Allez préparer un attelage le plus vite possible et ramenez moi un médecin de toute urgence ! Ne faites pas peur à nos hôtes, je vais m’occuper de finir le service seul. Dépêchez-vous !

L’air de rien, les deux hommes s’exécutèrent sans poser de question. Je tâchais de conserver mon sourire alors que tout mon être brûlait d’angoisse pour l’état de ce pauvre homme.
Le service fut plus bref que les soirs précédents et je ne conviais personne à jouer les prolongations. Tous les voyageurs partirent se reposer, repus.
Ne souhaitant pas m’attirer d’ennuis à traîner seule dans la chambre d’un homme, je montais la garde à l’entrée de la porte, faisant les cent pas dans le couloir jusqu’à entendre l’attelage faire son retour…J’étais fébrile, à bout de nerfs, terrorisée par la fièvre qui ne baissait pas malgré les linges humides posés sur le haut de sa tête, par les quintes de toux sans fin… C’était un cauchemar...



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Invité
Anonymous
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Message() / Jeu 26 Mai - 15:20
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Adam
Rose


La peur aggrave le mal sans y remédier

@Aelia Berkelay

Je venais tout juste de terminer ma journée, laissant les rênes de la gestion à mon jeune frère pour la soirée. Suite à l'incendie du marché, l'hôpital s'était rapidement vu prise d'assaut par une armée de blessés et de mourant. La cohue des premiers jours avait fini par s'estomper et laissa place à une certaine tranquillité et une veille assidue. Rapidement, j'avais instauré des équipes de travail se relayant jours et nuits tandis que moi et mon frère partagions la gestion de la même façon. Bon je dois avouer que j'en fais toujours un peu plus que demander, s'investissant corps et âme pour mes patients et Kamran doit continuellement me rappeler d'éviter le surmenage. Que ferais-je sans cet homme, mon fidèle ami et serviteur?

Depuis l'incendie, je constate qu'il est le seul capable de me raisonner et de m'apaiser. Ma tigresse, ma précieuse Rosie, fût gravement brûlée dans l'incident du marché et depuis ce jour funeste elle séjourne dans une chambre, ici à l'hôpital. Personnellement si ce n'était de mon fidèle majordome, je ne serai qu'un pâle fantôme veillant fidèlement à côté du lit de sa bien-aimée jour et nuit.

Comme je m'apprêtais à quitter l'hôpital, laissant mon fidèle ami veillé ma tigresse pour moi, je vis arriver en trombe deux jeunes hommes dans la cour de l'établissement. Ceux-ci paraissaient passablement agités et cherchaient l'assistance d'un médecin. Malgré ma fatigue apparente, je ne pouvais faillir à mon devoir, ni à mon serment d'Hippocrate. Je me présentai alors aux jeunes gens et je tentai de connaître leur préoccupation. Hélas ceux-ci avaient peu de réponses pour moi si ce n'est que je devais les accompagner sur le champ jusqu'au relais. Je pris alors place, avec ma mallette de médecine, dans leur attelage, attendant patiemment que ceux-ci me conduisent vers mon patient mystère. Si seulement j'avais des informations supplémentaires sur la gravité de l'état de santé du malade, je pourrais amener du matériel plus approprié, mais devant l'inconnu je ne peux que me contenter de ma trousse de base.

Le retour se fit sans encombres et une fois arriver à destination, je fus conduit à l'étage où je trouva une jeune femme qui ne tenait pas en place plus de dix secondes. L'inquiétude et l'angoisse pouvaient se lire aisément sur son visage légèrement blafard.

"Mademoiselle je suis le docteur Rose. Que se passe-t-il?"

Codage par Libella sur Graphiorum

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Invité
Anonymous
Invité


Message() / Sam 28 Mai - 11:08
Invité
La peur aggrave le mal sans y remédier.
Adam Rose

Chapitre 1 - Nuit d'orage


@Adam Rose

Le temps me semblait interminable, l’attente était insoutenable et tout mon être était en panique. Depuis l’ouverture du relais, nous n’avions jamais été confronté à une telle situation, nous n’avions jamais été les proies du scandale londonien. Il était hors de question que cela commence ce soir, avec un drame dans l’une de nos chambres.

Je n’avais aucune connaissance en médecine, mais l’état général de notre invité ne semblait guère s’améliorer. Son souffle était saccadé, parfois même j’avais l’impression qu’il ne respirait plus. Sur son front, perlait de petites gouttelettes de sueur dûes à la fièvre encore présente.
J’avais pris le soin de disposer sur sa nuque et le haut de sa tête, des linges humides et frais pour tenter de faire chuter la température de son corps, en vain.

Soudain, j’entendais les roues d’un attelage sur les graviers de notre cour d’accueil. A cette heure-là de la soirée, cela ne pouvait être que mes frères, partis un peu plus tôt chercher de l’aide. Je priais pour qu’ils n’aient pas faillis à leur tâche.

~ Monsieur, tout va s’arranger. Nous allons avoir du renfort. Reposez-vous. Dis-je en chuchotant, aux oreilles du malade sans avoir la certitude qu’il m’entende vraiment dans cet état.

Les pas dans l’escaliers se rapprochaient à vive allure et lorsqu’une silhouette inconnue se dessinait à ma vue, mon cœur s'apaisait. Ils avaient trouvé de l’aide…enfin… un médecin… Mr Rose ? Mon coeur reprit de plus belle, se serrant plus intensément encore. J’avais l’impression qu’il pouvait sortir de ma poitrine à tout instant.

Le malade à son arrivée (Flashback) a écrit: *Bonjour Miss Berkelay, auriez-vous une chambre disponible pour quelques nuitées ? Mes chevaux sont épuisés et l’un d’eux à perdu un fer. Je suis un membre de la famille Rose. *

- Vous avez de la chance, il nous reste une dernière chambre à l'étage. Je vous laisse me suivre.
Ce souvenir me percutait l’esprit lorsque notre sauveur se présentait à moi. Le Karma était-il en colère contre moi ?

~ Enchantée Docteur Rose, je suis ravie que vous ayez pu vous libérer. Notre invité a une forte fièvre et il respire avec beaucoup de mal. Vous devriez l'ausculter au plus tôt. Dis-je en désignant la chambre. Puis, je repris la parole. Monsieur Rose, j’espère me tromper… l’homme dans cette pièce m’a spécifié à son arrivée… appartenir à la famille Rose…

Je baissais le regard, désespérée par la situation.




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