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Les Chroniques de Londres
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Kiss under the rain Ft Arielle

Aidan Percy
Aidan Percy
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Message() / Dim 4 Sep - 16:44
Aidan Percy


"Kiss under the rain" @Arielle Seymour

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Il y avait eu un diner où les deux coeurs s'étaient répondus. Il y avait eu un bal où l'intimité des prénoms avait été de mise. Il y avait à présent une sortie qui serait le début d'un espoir inespéré.

Cela faisant quelques instants qu’Aidan et Arielle marchaient côte à côte près de la Tamise. Surveillés par leur chaperon du jour, soit la très fidèle Joséphine marchant à quelques pas pour leur donner intimité, ils débattaient gaiement sur le bal qui avait eu lieu quelques jours auparavant et de l’arrivée du comte à la Seymour’s House quelques dizaines de minutes avant leur entrevue pour venir la chercher. Ils savaient tout deux qu’ils allaient être prochainement séparés de par la fin de la saison. L’héritière du duché retournerait dans le Gloucester, tandis que le comte rejoindrait son château à Nothumberland. Des contrées bien lointaines l’une de l’autre, comme les deux amourachés qui se plaisaient de la présence de l’autre.

Il n’y avait pas beaucoup de monde dans ce coin du parc. À vrai dire, peu de personnes s’y rendaient car il était réputé dangereux lors des orages. Hors, il n’y avait pas l’ombre d’un nuage à l’horizon.

- Un enfant vraiment, Arielle? Je n’étais pas comparable à un chérubin devant votre mère, arrêtez…Même si sa grâce m’impressionne de part sa prestance, j’ai juste fait ce qu’un prétendant à l’habitude de faire.

Ils s’appelaient par leur prénom depuis peu. Le comte avait fait sa demande officielle d’avoir accès à ce droit à la fin du bal et la jeune fille avait répondu par la positive. Pourtant, elle ne se doutait point que dans la poche de son veston, un petit écrin se trouvait. Il comptait faire sa demande officielle une fois la jeune femme ramenée chez elle. Et cela devant sa mère, ainsi que Lady Clifford qui prenait le thé actuellement avec elle. Avait-il eu une discussion avec le Duc également? Eh bien, au vues des validations de celui-ci durant les dernières semaines, Lord Percy se doutait bien que sa grâce serait de son côté. Pour son épouse, c’était encore une étape. Il fallait qu’il se déclare avant autrui. Surtout qu’il avait appris que le Prince avait tenté l’expérience. Mais au grand damne de Lady Seymour, sa fille avait refusé. On disait qu’elle avait un autre homme dans le coeur. Et qui ne tenterait pas de deviner qui il était!

- Au fait…j’ai entendu dire que vous aviez refusé la proposition du prince de Prusse et donc…

L’homme fronça les sourcils en entendant le tonnerre.  Une première fois, puis une deuxième fois. Levant les yeux et retirant son haut de forme, il sentit enfin la pluie tombée en rincée sur leurs deux corps. L’homme regarda alors sa partenaire.

- Nous devrions aller nous mettre à l’abri. Venez!

Se mettant à courir en prenant la main d’Arielle, ils se précipitèrent ensemble sous deux arches en pierre qui formaient un petit abri de la pluie. N’ayant pas lâché la main de la demoiselle, Aidan eut un rire.

- Si on m’avait dit que la pluie serait au rendez-vous en plein mois de juillet, j’aurais pris de quoi nous couvrir!

Cependant, il remarqua que le visage d’Arielle changeait au fil des coups de tonnerre.

- Arielle? Tout va bien?

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Arielle Percy
Arielle Percy
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Message() / Lun 12 Sep - 23:03
Arielle Percy


"Kiss under the rain" @Aidan Percy

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Un dîner. Instant fugace volé au temps qui avait permis à deux cœurs énamourés de se dévorer. Les étoiles autour de ces deux astres brillants de milles feux n'avaient pu qu'être témoins de cet éclats qui les faisaient briller aux yeux l'un de l'autre est accepter, succomber, au charme candide d'un amour naissant, d'une vie qui se dessinait, de deux cœurs qui étaient prêt à battre à l'unisson.
Puis était venu un bal, instant de fête et de danse ou les pas léger avaient été emporté sur des danses, des musiques joyeuses et pleines d'entrain, des sourires délicat, des joues rougissantes et l'envie de plus. L'envie d'une nouvelle danse, d'un nouveau rire, de deux mains qui s'étreignent malgré cette barrière de tissus que sont les gants d'une femme. Puis cette question, cette interrogation timide, sur une sorte d'intimité, sur une confiance, une amitié. S'appeler par son prénom. Ce n'est pas rien, surtout pour deux personnes du sexe opposé. Cela montre une attirance, une amitié, une façon de s'apprécier et la réponse avait été oui, une validation simple tangible, un regard qui avait dit bien plus que les mots, alors qu'elle avait quitté la salle de bal sur son prénom, le goûtant pour la première fois sur ses lèvres ailleurs que dans l'intimité de sa chambre.

Était finalement arrivé ce jour. Ce jour où le Comte avait demandé la permission de venir la chercher pour une promenade dans le parc non loin. Demande acceptée, bien évidemment, comment la jeune fille aurai pu refuser cette demande ? Certes, sa mère avait observé avec un air plus ou moins ravi cette demande, elle avait pourtant acceptée de laisser une chance au Comte et si le père n'y avait vu aucune impossibilité, pourquoi aller à l'encontre de son avis ?

Déambulant ainsi, à pas lent dans les allées, la fidèle et douce Joséphine à quelques pas derrière eux, elle discutait, souriait, s'amusait. Bien sur, il y avait le bal qui revenait en leurs mots, rappelant cette danse, cette tenue ou la façon dont elle avait fort peu apprécié sa rencontre avec Monsieur Nitot, le joaillier. Puis venait le sujet de cette saison qui venait doucement à sa fin. Elle n'était pas mariée, contrairement à ce que sa mère espérait. Elle avait eu quelques prétendants, mais ils avaient été débouté, un à un, peu d’intérêt de la demoiselle ne donnait pas envie de continuer à faire la cours. Puis il commençait à être...sous entendu que la fille Seymour avait une affection toute particulière pour un prétendant. A quoi bon en ce cas se battre quand l'on se doutait que cette affection était réciproque ?

Pourtant, il leur faudrait faire preuve de courage. La saison finissant, il serait bientôt temps d'un dernier retour pour elle à Gloucester, tandis que le Comte irait dans le Northumberland. Les mois jusqu'à la prochaine saison serait longue. Mais peut être, le Duc autoriserait il une correspondance surveillée entre les deux jeunes gens ?

Riant pourtant de la façon dont le Comte avait agi face à la Duchesse, pour demander l’autorisation, ils s'amusaient, un sourire jusqu'aux oreilles chacun.

« Mère n'est pas si impressionnante. Ce n'est qu'une femme. Et vous aviez clairement l'air d'un chérubin quémandant un assentiment Aidan. »

Aidan, un nom qu'elle aimait prononçait. La façon dont sa langue glisse contre ses dents en prononçant celui ci, le battement qu'il provoquait dans sa cage thoracique. C'était étrange d'avoir cette intimité avec un homme qui n'étais pas de sa famille, elle qui l'appelait « Le Comte » devant sa famille ou ses amies. Mais les choses s'étaient faite assez naturellement et elle qui pensait en début de saison finir dans un couvent, inapte à trouver un homme digne de sa main, s'imaginait dans de rares moment d'égarement, comme Comtesse. Cela déplaisait quelque peu à sa mère, voir même plus, que quelque peu. Après tout, elle avait fait comprendre qu'elle ne souhaitait pas épouser le Prince, ce qui revenait d'ailleurs sur le tapis dans la bouche du Comte, offrant un sourire amusé à la demoiselle.

« Vraiment ? Et vous m'en parlez car vous souhaitez que je confirme ou infirme cette rumeur ? »

Un sourire ourla doucement ses lèvres alors que les premières gouttes de pluie tombait sur le sol, la laissant lever les yeux vers le ciel.Oui, il vaudrait mieux se mettre à l'abri, la pluie était soudaine, les nuages ne semblaient même pas être là quelques minutes auparavant. Trottinant jusqu'à l'abri d'un grand arbre, elle observa les gouttes tomber au sol, la fraicheur revenir, l'odeur de la pétrichor la prendre au nez. Elle aimait ce genre de temps. Elle aimait cette main qui avait pris la sienne pour l'attirer sous l'arbre. Le rire qui s'était dégagé de ce visage. Néanmoins, elle apprécia nettement moins la zebrure du ciel, le son assourdissant du tonnerre...la sensation d'être à la merci de tout cela, vulnérable.

Se figeant un instant, elle se mit à trembler, sans pouvoir se controler, reculant d'un pas, son dos se collant à la rugosité du tronc, son regard écarquillé alors que de nouveaux coups de tonnerres grondé et que sa respiration se faisait haletant, son regard trouble, oubliant jusqu'à la présence du Comte, de sa bonne, du monde. Un nouvel éclair zébra le monde, suivi de prêt par le tonnerre qui cette fois, fit pousser un cri de frayeur à la débutante qui, posant ses mains sur ses oreilles, s'accroupit, tremblante. Pourquoi n'était elle pas chez elle ? Ou etait Liam ? D’où sortait cet orage ? Oubliant le monde elle n'entendit pas Joséphine s'adresser au Comte.

« Mademoiselle à une peur terrible des orages Mylord. »

Le regard de la bonne fut, plus que compatissant envers sa jeune maîtresse alors qu'elle allait doucement poser sa main sur son épaule.

« Mademoiselle, c'est Joséphine. Tout va bien, vous êtes en sécurité. »

L'avait elle entendu ? On aurai su le dire, mais les larmes de frayeur qui coulaient sur ses joues blêmes attestait de sa peur, plus que réelle, des orages.

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Message() / Mar 13 Sep - 9:11
Aidan Percy


"Kiss under the rain" @Arielle Seymour

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Quand on est comte, il est rare de pouvoir prétendre à la main de plus noble que soit. Pourtant, c’est ce que prévoyait de faire Aidan depuis quelques temps déjà. Il n’avait pas hésité à se rendre chez le fameux joailler pratiquement dès le lendemain pour faire les arrangements. Enfin, il avait fallu qu’Apolline se montre habile et rapide pour que la bague soit entre les mains du Percy quand celui-ci se rendait chez Nitot. Il l’avait un peu pressé avec une rente de rapidité. La saison touchait à sa fin, il n’y avait pas de temps à perdre.

Etait-il nerveux? Il ne pouvait trop le nier. Ce n’était pas tout les jours que l’on demandait sa main à une demoiselle et à vrai dire, il ne l’avait jamais prévu dans son programme. Enfin, pas de cette façon là. Pas pour des sentiments non controlés. Mais l’amour était une chose qu’on ne pouvait s’attendre. Car oui, même si Aidan Percy ne pouvait réellement mettre des mots sur l’accélération de son coeur en présence de la rousse ou le pincement de celui-ci quand il avait appris que le Prince pensait pouvoir prendre sa place, il était clair qu’il était tombé follement amoureux de la Lady qui se tenait à ses cotés. Il se souvenait du jour où son demi-frère lui avait annoncé vouloir demander en épousailles l’ainée des Tottenham. Ses yeux brillaient et il était tel un enfant qui attendait son cadeau d’anniversaire. Il ne tarissait pas d’éloges sa future fiancée et quand la demoiselle accepta, il avait couru et sauté de bonheur dans tout le manoir. Tel l’extraverti qu’il était.


Aidan n’était clairement pas comme Colin. Il était même le contraire, quand on connaissait les deux jeunes hommes. Cependant, leur coeur était pur et leurs intentions également.

Arielle riait de son comportement face à la duchesse, se moquant amicalement de lui. Le comte continuait pourtant de sourire, face à ses accusations.

- Ce n’est pas de ma faute, si les femmes sont impressionnantes. Vous savez que le beau sexe m’a toujours inspiré respect. Et puis, nous ne pouvons pas le nier. Les mères ont tout droit sur leurs progéniture. Cependant, j’insiste et je persiste, je n’ai pas cillé face à votre mère. J’ai juste démontré ma gratitude face à ce…moment.

En vérité, il avait un peu peur de la duchesse, il est vrai. Elle avait tout pouvoir sur leur future union et un refus pourrait entrainé de nombreuses conséquences. Et si sa Grâce décidait de marier sa fille à quelqu’un d’autre durant l’intersaison? Si elle lui retirait le droit qu’il allait quémander? Après tout, cela ne faisait-il pas depuis l’incendie que Lady Seymour tentait de renouveler les accords entre les Suttons et les Percy? Le comte finit par évoquer le prince, comme si cela allait dans la conversation. La demoiselle répondit amusée, comme si elle s’attendait à des aveux de la part du jeune homme.

- Je vous en parle, car cela ne m’étonnerait pas que vous l’aillez fait. Enfin, je pense…

Puis la pluie arriva et avec elle, l’accélération des mouvements de cette promenade. Même si cela était un de ces temps favoris, se retrouver humide jusqu’au fin fond de ses chausses, n’était pas des plus agréables. Une fois à l’abri, les choses prirent une autre tournure. Sur le visage d’Arielle, la peur prit place et l’inquiétude s’imiça dans les yeux du comte. Elle se plaquait contre l’arbre à leurs cotés, terrifiée. L’homme ne sachant que faire, se fit doubler par Joséphine qui lui expliqua la situation. Une peur terrible des orages? Il se souvint alors de ces temps terribles durant les guerres napoléoniennes où bravant la pluie, il avait vu plusieurs de ses soldats comme pétrifiés face aux éclairs qui les attendait. Un éclair zébra encore une fois le ciel et ce fut un autre souvenir qui lui vint en tête.

C’était le visage de Colin, face au sien. Couvert de larmes face au déchainement des pluies et des éclairs. Il devait avoir à peine 10 ans.

Alors sans hésitation, le comte s’accroupit aux cotés de Joséphine qui tentait de calmer sa maitresse. Il retira sa veste de ses épaules et la glissa sur celles de la Lady. Regardant ensuite au loin, il remarqua alors qu’il allait leur falloir attendre encore un peu pour quitter le parc.

- Puis-je? Demanda-t-il à la bonne qui se glissa sur le coté pour laisser la place au comte.

Celui-ci se place alors face à Arielle, posant ses mains sur celles sur les oreilles de la jeune femme. Il les prit alors délicatement pour les serrer dans les siennes, essayant de capter le regard fou de la jeune femme.

- Arielle, regardez-moi…Joséphine a raison. Nous sommes là pour vous. Vous êtes en sécurité. Vous n’avez pas besoin de parler, mais suivez le son de ma voix d’accord?

Sa voix calme et grave couvrait quelque peu le bruit de la pluie.

- Vous souvenez vous des mots que nous nous sommes échangés devant le tableau au musée? Cette histoire que vous m’avez raconté? Comment commençait-elle déjà?

- Chaque nuit, le ciel devenait une salle de bal…

Il regarda Joséphine avec un sourire, avant de reposer son regard dans celui de la Lady.

- Ah oui. Chaque nuit, le ciel devenait une salle de bal où les étoiles et la lune se retrouvaient. La lune était noire et personne ne souhaitait l’approcher. Mais au petit matin, alors que le bal tirait à sa fin, le soleil apparaissait, astre splendide et que tous les tenaient à l’écart…


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Message() / Sam 24 Sep - 14:44
Arielle Percy


"Kiss under the rain" @Aidan Percy

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Les mots s'étaient éteint, disparu dans le méandre d'un esprit qui ne parvenait plus à faire le point sur ce monde, glissant doucement vers un lieu de ténèbres et d'obscurité, de peur intense qui remontait aux premières années de vie de la demoiselle. Pourquoi avait elle si peur de l'orage ? S'en souvenait elle seulement ? Non, car elle était bien trop jeune, bien trop petite pour se rappeler du souvenir qui avait déclencher cette frayeur qui la prenait au tripe, la transformée en une créature étrangère à elle même, faible, effrayée, minuscule.

Toute trace de la lady avait disparu, ne laissant qu'une enfant, accroupie, à genoux sous un arbre, plaquant ses mains aussi fort que possible sur ses oreilles, les larmes effleurant lentement l'ourlet de ses paupières, prêtes déjà, à glisser le long de ses cils et de ses joues. Elle n'entendait que faiblement la voix douce de sa bonne, pourtant habituée à la voir en pareil état lorsque les tempêtes de saison se déchaînées sur les rives du Gloucester. Bien sur, elle savait également ou la chercher si, par malheur l'orage avait éclaté en pleine nuit, réveillant la demoiselle qui allait automatiquement se réfugié auprès de son aîné. Si cela était mignon et adorable durant l'enfance, avec l'âge, les corps changeant ils savaient, que cela pourrait amener à certaines...rumeurs malvenue et indélicate, mais elle n'avait jamais réussi à faire autrement que chercher un peu de réconfort lors de ses peurs et en cet instant, elle n'en avait pas. Elle était seul dans ce monde qui semblait floue, vacillant, uniquement rythmé par le flash des éclairs, le roulement du tonnerre.

Lui offrant des mots doux et réconfortant, la jeune bonne tentait de lui caresser doucement le dos, main délicate et rassurante qui ne parvenait pourtant pas à la rasséréner. Étouffé par ses mains, sa frayeur le tonnement. Pourtant, avec une certaine surprise, ce fut le comte qui prit le relais. Bien loin d'être effrayé ou rebuté par la vision de la demoiselle il s'était accroupi face à elle, prenant avec une fermeté délicate ses mains, qu'elle eu du mal à lui laisser prendre, cherchant au début à les ramener sur ses oreilles, lui jetant un regard tétanisé d’où les larmes avaient commencée à rouler doucement. Ses yeux, d'un bleu gris délicat l'observaient, avec une douceur extrême alors qu'il lui parlait de cette voix chaude et profonde qu'il possédait, la forçant à se concentrer sur celle ci, la forçant à chercher à oublier l'orage qui continuait la pluie s'intensifiant au delà de la frondaison des arbres. Bien sur, elle acquiesça légèrement, tel une enfant apeurée alors qu'il cherchait à lui parler de choses qui évaderait son esprit. Ce tableau, ce sublime tableau de deux danseurs rappelant ce conte pour enfant qu'elle avait entendu qu'on lui avait conté pour lui expliquer le cycle lunaire, les éclipses, l'astronomie. Même si elle avait depuis appris autrement, elle affectionnée tout particulièrement ce conte.

L'écoutant avec attention, elle déglutit, une dernière larme coulant sur sa joue, ses mains serrant doucement celles du comte dont elle ne lâchait plus le regard. Le laissant commencer, elle reprit d'une voix tremblotante, chevrotante de peur.

« Avec le temps... la lune tomba amoureuse du soleil... et força un jour pour rejoindre celle ci l'invitant à danser. La première éclipse.... Elle ne dura... que le temps d'une danse, mais... le soleil eu le temps d'aimer la lune... et sa lumière l'habita, la faisant briller dans la nuit. Depuis... la lune attends son aimé et c'est grâce à leur amour qu'elle illumine la nuit. »

Un léger sourire, tremblotant alors qu'un nouveau coup de tonnerre lui arrachait un cri de frayeur la faisant se recroqueviller un peu plus sur elle même, ses mains serrant plus fort celles du comte. Il lui fallut quelques instant pour relever la tête, observant le Comte d'un air mal assuré.

« Merci...j'ai...un peu peur de l'orage... »

Un sourire timide...un peu peur était...bien loin de la vérité. Mais elle ne savait trop que dire d'autre alors que Joséphine les chaperonnaient avec la ferveur d'une excellente dame de chambre, ne tolerant les mains tenu que par la séparation des gants et le moment qui était des plus...particulier pour sa maitresse.

« Mylady semble se calmer Lord Percy. Peut etre pourriez vous aller quérir un attelage pour la ramener prestement en sa demeure ? Je resterais avec elle en vous attendant. »

Suggestion ou ordre ? La question se posait au ton et au regard de la bonne qui, malgré toute sa déférence et son maintiens en tant que domestique d'une famille ducal n'avait aucun mal à faire comprendre les intérêts de sa maitresse.

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Aidan Percy
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Message() / Sam 24 Sep - 17:08
Aidan Percy


"Kiss under the rain" @Arielle Seymour

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Il avait l'impression de retourner des années en arrière. Quand il venait d'arriver au château, tel l'enfant illégitime qu'il était. Il avait été impressionné par la richesse des décorations, la douceur des tableaux. Tout lui paraissait comme un rêve. Et puis, il avait rencontré Colin, son nouveau frère. Lui qui vivait auprès de leur tante de temps à autre, quand sa mère lui l'autorisait. Après tout, Aidan n'était pas sensé être considéré comme un noble. Cependant, pendant la régence de Lord Clifford sur les terres des Percys en attendant la majorité de Colin, tout le monde se devait d'accepter le fils adoptif du comte. Certes, il y avait eu quelques problèmes, comme une tentative d'assassinat entre autres sur sa personne, mais Aidan ne pensait pas négativement à cette période. Elle était très différente de ce qu'il avait pu vivre en Ecosse.

Il se souvenait à présent de Colin tremblant dans leur chambre commune, quand ils vivaient ensemble chez Bernice. Dès qu'un orage éclatait, l'enfance se réfugiait sous le bureau, se bouchant les oreilles comme la jeune femme en face de lui présentement. Des larmes coulaient sur ses joues, il avait ce regard paniqué, comme un animal effrayé. La première fois que cela était arrivé, Aidan n'avait su que faire. Il avait immédiatement appelé leur tante qui avait su rassuré le chérubin. Le futur comte avait analysé calmement ses gestes, son comportement envers Colin, ses dires. Et lors de la deuxième occasion, le Percy avait effectué les mêmes gestes.

Calme et rassurant auprès de celle qui faisait battre son coeur, il était en quelques sortes transformer. Adieu l'homme froid et distant. Il y avait à présent une nouvelle douceur dans son regard et ses gestes. Heureusement pour lui, Arielle répondit à son appel et balbutia un peu leur histoire commune. Le temps d'un instant, il crut la récupérer, mais l'orage reprit très vite le dessus. Pourtant il ne lâcha nullement ses mains. Si elle devait avoir un pied dans la réalité par ce biais, c'était parfait.

- Ne vous en faites pas, j'avais compris...Chacun possède ses propres peurs.

Nouveau cri. Il entendit les paroles de Joséphine à travers le bruit de l'orage. Partir? Et la laisser seule? Il faisait bien confiance à Joséphine, il savait qu'elle ferait tout pour le bonheur et la sécurité de sa maitresse. Cependant, si il la laissait là...qu'est-ce qui pourrait se passer? La pauvre demoiselle semblait grelotter dans sa veste bien trop grande pour elle. Lui aussi semblait trempé par la pluie, laissant sa chemise blanche légèrement plus transparente que d'habitude. Ses cheveux longs et blonds tombaient sur ses épaules, humides comme l'air autour d'eux.

Il finit par regarder la bonne.

-Je ne sais pas si l'attelage arrivera jusqu'ici... mais je vous fais confiance, Joséphine. Laissez-moi juste un instant avec elle.

Replaçant son visage face à la rousse, il planta fermement son regard dans le sien.

- La lune n'abandonnera pas le soleil cette fois. Elle compte bien le faire briller à ses cotés jusqu'à la fin des temps.  

Métaphore bien menée, quand on savait ce que représentait les deux astres pour eux. Il hésita un instant, avant de courir à travers la pluie en direction de la sortie du parc.

C'est finalement trempé que l'homme revint avec un parapluie pour ramener les deux femmes à l'attelage. Laissant passer les deux jeunes femmes, il prit place rapidement et ils démarrèrent. Quelques dizaines de minutes plus tard, les voilà chez les Seymour. Aidan ayant récupéré sa veste entre temps, ils étaient toujours aussi trempés jusqu'au os.

- Mon Dieu, vous voilà! Nous étions inquiètes pour vous avec cet orage. s'écria Lady Clifford en se levant de sa chaise.

- Nous avons été stoppé par celui-ci, ma tante. J'ai préféré raccompagner ces demoiselles au plus vite. D'ailleurs, j'ai quelque chose à faire présentement, si sa grâce l'autorise...

- Allez vous changer premièrement, jeunes gens. Lord Percy, nos domestiques vous prêterons quelques affaires. Il me semble que vous faites les mêmes dimensions que mon ainé, voir de mon mari. Nous prendrons ensuite le thé et vous pourrez.

Les jeunes gens furent alors emmener à l'étage pour se changer, afin d'être plus présentables. Heureusement pour Aidan, les vêtements du duc lui allèrent parfaitement. Ils descendirent ensuite dans le grand salon pour le thé.

- Que vouliez-vous donc, Lord Percy?

- J'aimerais épouser une de vos filles.

La duchesse le regarda alors droit dans les yeux, buvant une gorgée de thé, avant de reprendre.

- Mylord, sachez que je convoite déjà de trouver un meilleur parti pour Lady Sutton. Vous arrivez un peu tard.

- Ce n'est pas Lady Sutton que j'envisage de prendre comme épouse.

Et à ces mots, il descendit de son fauteuil pour mettre genou à terre devant Lady Arielle et sortit son écrin.

- Arielle, il y a de cela quelques semaines que j'envisage de me présenter devant vous de cette façon. Alors, Lady Arielle Seymour me feriez-vous l'honneur de devenir mon épouse et par la même occasion, comtesse de Nothumberland?


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Message() / Mar 27 Sep - 12:56
Arielle Percy


"Kiss under the rain" @Aidan Percy

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Une chaleur douce et délicate. Semblable à celle d'un feu qui vous réchauffe par les froids jours d'hiver, pareil à cette boisson chaude, chocolatée, douce au palais qui est arrivée des Amérique et qui ravi petit et grand. Une chaleur qui se répand dans la poitrine avec lenteur, douceur, un pas après l'autre alors que les mots, que la voix, que les yeux et le très léger sourire empli de réconfort du Comte de Northumberland la rassure, telle une enfant, lui rappelant que la peur est naturelle, que chacun en possède une portion et ne doit pas en avoir honte, que c'est être humain que d'avoir peur. Certes, elle avait toujours cru que le courage n'était pas le manque de peur, mais la force de dépasser cette peur. Or, en cet instant, il lui était totalement impossible de terrasser cette peur qui la prenait par les tripes, l'immobilisant tel un lapin de garenne sous le regard d'un loup prédateur.
Fort heureusement, Joséphine était là. Douce et délicate Joséphine caressant son dos sous la veste du Comte, lui parlant à voix basse, mesurée, comme on le ferait avec une enfant. Bien sur, l'orage ne s'était pas arrêté en si bon chemin, continuant son roulement, son grondement. Elle continuait de trembler, de crier, de se recroqueviller sur elle même, enfant dans l'âme qui sous ses atours de dame ne savait faire face à une chose aussi futile qu'un élément naturel. Pourtant, cela allait bien mieux lorsqu'elle était chez elle, protégée. Que ce soit de jour ou de nuit, elle se savait en sécurité, elle cherchait bien sur la compagnie de Liam mais parvenait à se maîtriser. Ici, dans un parc, sous un arbre, à la merci des éléments, c'était une tout autre chose.
De leurs côté, la bonne et le Lord, bien qu'ils soient à coté d'elle parlaient de choses qu'elle ne parvenait pas à saisir totalement, bien trop concentré sur elle même, se répétant encore et toujours le conte de la lune et du soleil pour se calmer, fermant avec force les paupières pour laisser transparaître sur la peau rosée de ses paupières close les scènes de ce bal céleste. Elle compris, néanmoins, que le comte allait chercher de quoi les ramener prestement à Seymour's house et lui en était fortement reconnaissante, le laissant partir avec un éclat de reconnaissance dans ses pupilles aussi troublé que les vagues d'un soir d'été.

« Je vous attendrez... »

Que dire de plus ? Son esprit n'était pas apte à chercher quelques métaphores sur la lune et le soleil comme ils s'étaient amusés à le faire durant toute la saison. Néanmoins, elle le laissa partir, prenant les mains de sa bonne offerte à la place des siennes, acceptant une étreinte amicale et chaleureuse de sa part, une berceuse même douce, délicate...

« Lalalou....lalalou...oh ma petite, n'ai pas peur... »

Une berceuse de son enfance qui lui réchauffait l'âme et le cœur, lui rappelant qu'elle était en sécurité, malgré le tonnerre, qui la calma, bien plus qu'elle ne l'avouerai jamais. Combien de temps le comte parti t il ? Elle n'aurai su le dire, se concentrant sur la contine qui était chantée en boucle par la jeune domestique. Pourtant, c'est avec reconnaissance qu'elle accueillit son retour, son parapluie et le bras qu'il lui tendit, bras auquel elle s'accrocha telle une damnée jusqu'à pouvoir monter dans l'attelage.

Enfin installée sur la banquette, tirant les rideaux pour cacher les éclairs à sa vue, restant bien sur en compagnie de sa dame de chambre. Elle s'autorisa enfin à soupirer un instant, une main portée sur son cœur.

« Merci...Aidan. »

Un sourire fin, timide presque alors qu'elle remarque pour la première fois l'état du Lord, ses cheveux dégoulinant, sa chemise blanche laissant entrapercevoir sa peau et sa musculature, lui faisant détourner prestement le regard, gênée qu'elle était bien qu'elle se doute approximativement de ce à quoi ressemble un homme. Elle avait des frères et dormait parfois avec son ainé, mais ce n'était pas là son aîné et il ne provoquait pas les mêmes....réactions.

Une dizaine de minutes plus tard, tout le monde était rentré, trempé jusqu'aux os, mais sain et sauf. Il n'en fallut pas plus pour que la Duchesse et la Comtesse n'arrive vers eux au pas de course, accompagnées, vous en serez peut etre surpris, par un Liam protecteur qui vint prendre sa sœur par les épaules.

« Arielle, vous allez bien ? J'ai été si inquiet, je connais votre peur des orages. Comment allez vous ?! »

Souriant faiblement à l'assistance, la jeune femme tenta, de se recomposer une attitude, une contenance, offrant des regard reconnaissant à son frère, comme à sa mère.

« Tout va bien. Nous avons été surpris par l'orage. Lord Percy m'a mise en sécurité sous un grand arbre avec Joséphine puis est aller chercher de quoi nous ramener. D’où le triste état de ses vêtements. »

Le dit comte expliquait, lui aussi à sa tante leur mésaventure, souhaitant faire quelque chose qui devrait attendre au vue du ton impérieux de la matriarche Seymour. Elle était, on ne pourrait le contredire, tout à fait d'accord pour aller enfiler quelques vêtements sec et laissa un valet emmener le Comte à sa suite vers l'une des chambres réservées aux invités tandis qu'elle même se retirée vers sa chambre pour passer quelque chose de plus convenable.

Ainsi, tandis que la fille du Duc montée à l'étage, ou étaient les appartements privé, le Comte fut mené vers une des chambres du rez-de-chaussée pour se changer, un valet lui amènerait quelques vêtements pour se changer. Et dans tous cela, alors que la Duchesse et la Comtesse reprenaient place au petit salon, que le Duc sortait de son bureau pour rejoindre son épouse, ravi d'apprendre que le petit groupe était rentré sans encombre, l'héritier au titre suivi le comte. Toquant doucement à la porte pour s'annoncer, attendant l'invitation pour entrer, observant le comte détrempé avec un regard...amical, bien que ferme.

« Lord Percy. Je tenais à vous remercier d'avoir pris soin de ma sœur lors de cet orage. Arielle à...comme vous avez dû le constater une peur terrible des orages depuis sa plus tendre enfance...je regrette de n'avoir pu être là comme habituellement pour la rasséréner. Mais suis soulagé de savoir qu'elle à pu s'appuyer sur quelqu'un. »

Offrant un léger signe de tête à l'homme, l'héritier s'apprêter déjà à quitter les lieux, faisant demi tour, s’arrêtant, main sur la poignée de porte, sans offrir le moindre regard à l'homme.

« Si ce que vous vouliez faire est ce que je pense. Sachez que vous avez mon assentiment. Bien que seul compte celui du Duc et de la Duchesse. »

Ainsi, Liam Seymour quitta t il la compagnie du Comte, rejoignant le petit salon, affirmant à sa mère qu'on amenait à celui ci des vêtements qu'il offrait de bon cœur à l'homme tandis qu'à l'étage, une jeune fille, aidée de sa femme de chambre, cherchait à essuyer rapidement sa chevelure, quittant sa robe humide pour une nouvelle robe d'un bleu gris aussi clair que la lune. Cela ne prit pas bien long, avant qu'elle ne puisse rejoindre l'assemblée, un sourire contrit aux lèvres alors qu'elle prenait place parmi les invités, le Comte les rejoignant peu après son retour. Les vêtement prêté lui allaient parfaitement et il ne fallut pas long, avant que la Duchesse ne reprenne leur conversation, demandant avec une certaine douceur ce que celui ci souhaitait dire précédemment. Bien sûr, à aucun moment la jeune lady ne s'était attendue aux mots qu'il allait prononcé, le regard d'un air plus stupide et surpris qu'autre chose, car, si sa mère voulait jouer sur les mots, elle, avait parfaitement compris.

Pourtant, la Duchesse, avec un calme à toute épreuve lui signifia qu'Apolline n'était pas disponible ou plutôt qu'elle n'était pas disposée à lui offrir sa main. S'en doutait elle ? Bien sur, elle n'était pas idiote, mais si il voulait demander sa fille en épousailles, il devrait être bien plus précis. Fort heureusement, il repris rapidement, mais plutôt que demander à celle ci ou à son époux la main de leur fille aînée, il se tourna vers elle, posant genou à terre, laissant tout le monde admirer le spectacle. Si le Duc observait d'un air...paternel et doux, la Duchesse elle, avait un air bien plus sérieux. Sans compter Liam qui avait un sourire des plus amusé sur le visage à la réaction plutôt...stupide de sa sœur qui regardait le Comte comme si il venait de faire la chose la plus surprenante et idiote qu'elle ai pu voir.

Arielle, elle observait, le cœur battant, les yeux papillonnant, le comte, suivant du regard ses mains, l'écrin qui s'ouvrit doucement sur une bague magnifique et les mots qu'il lui offrait, la demandant officiellement en mariage. Grand Dieu. Cela arrivait. Réellement.

Relevant rapidement le regard pour observer ses parents, cherchant un quelconque assentiment, elle pris un instant. Pour voir son père, hocher presque imperceptiblement de la tête. Sa tête semblant pousser un soupir, résigner, ayant bien compris qu'elle ne pourrait rien y faire. Après tout, sa fille n'avait elle pas dit aimer un homme ? N'avait elle pas dit face au prince de Prusse qu'elle ne l'avait jamais vu que comme un ami, douchant ainsi ses espoirs maternel ?

Reportant son regard vers le Comte et sa bague, elle sourit pourtant, observant autant l'homme que le contenu de l'écrin.

« Eh bien...je...je serai ravie d'accepter mais...pourquoi ? Pourquoi, désirez vous m'épouser ? »

C'était une question qu'elle avait besoin de poser. Une question qui lui été chère, elle qui s'était jurée à elle même de n'épouser qu'un homme qui répondrait à ses attentes, à ses espoirs de vie. Et si elle pensait que le Comte saurait y répondre...elle avait besoin de certitude. Ce qui fit rouler des yeux à son frère et sembla amuser ses parents. La fille Seymour n'était pas du genre à dire oui comme cela...ne restez qu'a espérer que le comte prononce les mots qu'il faut.

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Message() / Mer 28 Sep - 18:06
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J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Au sein de l’attelage, Aidan remarqua bien la gêne que les deux femmes avaient face à sa tenue. Après tout dans cette société, la nudité était proscrite avant le mariage. Cependant, cela ne l’empêcha pas de regarder le paysage pendant le voyage.

Il fut plutôt surpris de l’accueil des hommes de la famille Seymour à son encontre. Surtout de la part de l’héritier en titre. Ils n’étaient pas aussi proches qu’on laissait à penser, Liam avait été ami avec Colin, mais Aidan ne le connaissait que comme le frère de celle qu’il comptait épouser.

Un valais lui emmena quelques vêtements et tandis qu’il se changeait, le futur duc entra.

« Lord Percy. Je tenais à vous remercier d'avoir pris soin de ma sœur lors de cet orage. Arielle à...comme vous avez dû le constater une peur terrible des orages depuis sa plus tendre enfance...je regrette de n'avoir pu être là comme habituellement pour la rassurer. Mais suis soulagé de savoir qu'elle à pu s'appuyer sur quelqu'un. »

- Ce n’est rien, milord. Je n’ai fait que mon devoir, dit il en enfilant les boutons d’une chemise sèche.

Mais alors qu’il enfilait une veste, mettant l’écrin dans sa poche intérieure, Liam Seymour l’interrompit.

« Si ce que vous vouliez faire est ce que je pense. Sachez que vous avez mon assentiment. Bien que seul compte celui du Duc et de la Duchesse. »


- Merci.

Ce fut le dernier mot qu’il lui adressa, finissant de se préparer. Il fut pourtant le dernier à revenir, mais le seul à s’agenouiller quelques minutes plus tard. Demandant enfin la jeune femme en épousailles, Arielle l’interrompit.

Certes, il ne s’était pas attendu à cette question. Dans son idée, la demoiselle aurait simplement accepté. Cependant, venant d’Arielle Seymour et de leur relation, il aurait fallu qu’il s’en doute. Prenant respiration, il commença alors son discours.

- Il serait facile de dire que votre beauté dépasse votre intelligence, mais ce ne serait qu’être banal et condescendant.

Et il était vrai. Tout les hommes qui l’entouraient, autant intelligents soient-ils se pâmaient surtout pour la beauté des femmes. Lui, il en était autre chose.

- Nous n’avons pas eu un coup de foudre, comme dans les nombreux livres que je vous ai offert. Ni l’un, ni l’autre. Je n’ai pas pensé vous épouser à la seconde ou je vous ai vu. Disons le, je n’avais jamais pensé faire ce geste de ma vie. Pour moi, vivre dans la solitude aurait été le plus simple. Cependant, il y a eu une attirance, de ma part, que je n’aurais imaginé. Une attirance qui a grandit de rencontre en rencontre. Notre premier échange au musée me laissait penser que vous me trouviez arrogant, froid, voir insensible. Jugement fort justifié par ma première approche. Quand à moi, je pensais que vous étiez une jeune fille prude, à peine sortie de l’enfance. De plus, de part votre statut que j’appris par la suite, je vous voyais seulement intéressé par un mariage convenable. L’association était compliquée, nous avons trouvé un lien plus fort: nous sommes d’abord devenu amis. J’ai, et j’espère que ce fut également votre cas, pris tant de plaisir à votre compagnie, que nous ne pouvions rester séparés longtemps. Je n’ai jamais été un grand bavard, ma tante peut le témoigner, mais avec vous…converser à toujours été facile. J’attendais chacune de nos rencontres avec impatience

Il marqua un temps avant de reprendre.

- J’aime admirer votre regard quand vous attendez une réponse ou que vous réfléchissez à contrer mes arguments. Votre rire face à mes maladresses ou mes attentions. Votre sourire en ma compagnie. Vos mains sur vos instruments. Trouver une belle femme est une chose, mais trouver en votre meilleure amie, la plus belle et la plus maligne des femmes est une grâce exceptionnelle. Et il a fallu, je vous prie de m’en excuser, la présence du prince, l’incendie et encore cet orage, pour que je réalise que je ne voulais pas que vous soyez seulement une amie, je voulais que vous deveniez ma femme. Je voulais discuter avec vous à chaque instant. Entendre votre avis sur mes réflexions, sur mes lectures. Partager un rire avec vous ou encore une danse.

La pierre de lune brillait à la lumière extérieure.

- Comme je vous l’ai dit, La lune n'abandonnera pas le soleil . Elle compte bien le faire briller à ses cotés jusqu'à la fin des temps.  Vous êtes la dame soleil du bal des Conisburg, Arielle. J’étais l’homme au masque à cornes, l’homme de la lune auquel vous avez offert votre fleur. Je l’ai très précieusement fait greffé à ma montre pour marquer ce moment. Et je crois que ce n’est clairement pas que de l’amitié que je ressens envers vous. C’est bien plus…

Il n’osait pas le dire, surtout devant la famille. Cependant, le regard de sa tante et des autres autour semblait confirmer qu’il comprenait une chose: Aidan Percy aimait profondément Arielle Seymour.

- Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ma chère? Chuchota le Duc à l’oreille de son épouse.

- J'espère que cette justification est suffisante à vos oreilles, Arielle, termina Aidan en plongeant son regard dans le sien.

Puis Lord Percy se tourna vers ses grâces.

- Evidemment, j’espère que vos grâces ne voient pas d’inconvénients à cette demande et que les familles Seymour et Percy pourrons prochainement donné lieu à un héritage commun.


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Message() / Mer 28 Sep - 21:02
Arielle Percy


"Kiss under the rain" @Aidan Percy

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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La question avait claqué dans le silence qui avait suivi la demande en mariage du Comte. Après tout, bien qu'elle l'apprécie énormément, voir plus, mais elle ne l'avouerai pas si aisément en public. Elle souhaitée, raison garder.

Lors de ses débuts dans le monde, il y a plusieurs mois de cela, quelques semaines même, avant qu'elle ne fasse officiellement ses débuts dans le monde, alors que sa famille n'avait pas encore migré du Gloucestershire pour la ville sulfureuse ou se déroulée la saison, elle avait pris le temps de discuter avec son père, de ce moment si important dans la vie d'une jeune fille. Bien sur, elle en avait fait autant avec sa mère, mais les enjeux et les discussions n'étaient pas les même. Pas plus que les rapports, car si elle s'entendait parfaitement bien avec son père, il y avait eu quelques étincelles de rébellion envers sa mère qui cherchait un peu trop à l'enfermer dans une image de jeune fille qui ne lui avait jamais réellement sied.
De cette discussion étaient sorti différentes choses.

La première était qu'elle devrait faire honneur à sa famille et se comporter en toute circonstance avec le rang qu'on attendait d'elle. Bien que son père puisse être un peu plus doux que sa mère sur certains points, il mettait un point d'honneur à la bienséance et à l'étiquette et cela, elle le savait continuerait même une fois mariée.
La seconde qu'il acceptait de laisser sa fille faire son chemin dans le monde et se choisir un époux qui lui conviendrait dans les limites du raisonnable. C'était déjà un beau geste que de laisser à celle ci une si grande liberté, mais elle avait des limites. En soit, si sa femme avait espéré un Duc ou un Prince, lui accepterait un baron, si réellement sa fille en était éprise et qu'il trouvait l'homme correct pour elle. Mais il n'aurai jamais donné son aval pour un homme de plus basse stature.

Dernièrement qu'au jour de ses fiançailles, quand l'homme poserait un genou à terre, elle doive réfléchir au pour et au contres. Ne pas dire oui immédiatement, être intelligente tel qu'il l'avait élevée. Car un mariage était une chose qui vous engagez sur la vie et si le cœur battait sur l'instant, il fallait réfléchir à ce qu'il pourrait faire dans les années, les décennies à venir. Bien trop de personnes étaient coincés dans un mariage de convenance après avoir éprouvé les affres de la passion pour se rendre compte que ce n'était que cela et non de l'amour.

Aussi, dans l'idée de se conformer à sa nature, à son esprit, mais aussi à la promesse qu'elle avait pu faire à son père. Elle avait à son tour poser une question avant de donner une réponse au Comte. Pourquoi. Pourquoi souhaitait il l'épouser ? N'étais ce qu'attirance ? Amusement ? Solitude ? Un coup de tête soudain ou sa tante qui le pousserait à se marier ? Bien sur, il y avait des centaines de raison bien plus avenante à la possibilité de leurs épousailles, mais malgré cela, elle avait besoin de savoir. Et alors que le Comte restez genou encré au sol, la famille Ducal attendant une réponse et la Comtesse semblant particulièrement surprise de la question, s'attendant certainement à un oui immédiat, elle plongeant son regard dans celui du comte, le laissant accusé la question puis répondre.

Le commencement la laissa circonspecte au point qu'elle haussa légèrement un sourcil. En effet, si le comte s'était amusé à lui parler de sa beauté...elle lui aurai demandé si il y avait autre chose, mais ses chances d'obtenir un oui auraient été pour le moins...fortement diminués. Après tout, combien de prétendants étaient passés dans ce salon, lui vantant sa beauté, sans jamais chercher à atteindre son esprit ? Mais il continua, d'un ton posé, visiblement pris par la réflexion, reformulant à voix haute, ce qui avait certainement du se passer en son for intérieur pour amener à sa demande. Et tandis qu'il expliqué, elle se remémorée, réfléchissait.

Le coup de foudre n'avait pas été entre eux. Loin des contes de fées et des espoirs que pouvait avoir sa jeune sœur d'un amour comme ceux des livres. Pourtant, il serait mentir que de dire, qu'au moins du point de vue de la jeune femme, elle ne l'avais pas trouvé attirant au premier regard. Mais le physique ne faisait pas tout. Tout comme elle, il n'avait pas pensé pouvoir trouver à se marier. Après tout, la jeune rousse avait un plan. Trois saison pour trouver un époux avant qu'on ne lui en trouve un, bon grès, mal grès et sa fuite au couvent de Saint Nonnatus, préférant encore les ordres à la vie auprès d'un homme qu'elle haïrais. Quoi de plus pieux, de plus respectable que d'entrer dans un couvent ? Mais il y avait eu le Comte de Northumberland, un envoi du seigneur certainement.

L'homme continua ainsi sa déclame, parlant de l'attirance qu'il avait pour la jeune femme, de la naissance de celle ci au musée, moment qu'elle avait apprécié plus que tout, se permettant de mordre, d'argumenter de montrer quel esprit pouvait se cacher sous cette tignasse rousse. Et encore, ce n'était pas là, tout ce dont elle était capable, mais elle n'avait pas osé aller plus loin de peur de choquer, d'être jugée, rapportée à son père et à la bonne société comme une demoiselle de mauvaise culture. Cela avait visiblement fonctionné au vue de la jeune fille prude avec un statut et un intérêt léger. Bien loin de qui elle était réellement, mais parfaite pour ceux qui ne cherchaient pas à gratter le vernis, à la connaître un tant soit peu et malgré cela, elle ne put s’empêcher un regard discret à sa mère. Elle avait envie de lui dire, de lui crier qu'elle ne cessait de se restreindre de jouer le jeu et que personne ne la connaissait réellement à cause de cela. Personne à part le Comte. En effet, elle pouvait se targuer de l'appeler son ami. Tout comme d'autres messieurs de la bonne société, qu'ils soient prince de Prusse, Duc de Norfolk, Marquis de Berkeley voir même de Budhaven, car elle souhaitait le considérer comme un ami. Mais personne n'avait réussi à passer les défense comme cet homme qui s'était ouvert à elle, elle le savait au léger ânonnement de sa tante à l'indication de sa propension à ne parler que fort peu.

Elle aurai eu envie de répondre de suite. Non par le oui attendu pour sa question aux épousailles mais pour ce qu'il disait. L'attente des rencontres avec impatience, les argumentaires, les rires et la maladresse, les sourires qui la laissait parfois idiote, les sujets abordés sans honte, ni heurt. Mais il avait tant de compliment à son encontre, tant de mots et cet aveu, d'avoir eu besoin du drame de l'incendie, du prince, son ami qui était vu par beaucoup comme un prétendant alors qu'il n'était qu'un proche ami. Cet envie de parler de tout, d'avoir un avis sur un sujet, un échange sur une idée. Elle partager tout cela, elle s'en rendait compte alors qu'il déroulais ses arguments.

Pourtant ce qui l'acheva, fut de nouveau cette connotation au conte qu'elle aimait tant. Et cet aveu. Lors du bal, elle avait compris, depuis le temps qu'il avait été cet homme au masque à corne. Elle avait appris à reconnaître son regard, sa posture, sa démarche. Elle se souvenait avoir offert la violette à cet homme qui l'avait épié la soirée durant, qui semblait avoir espéré pouvoir danser auprès d'elle. Mais le destin en avait décidé autrement et il avait gardé depuis cette fleur, cette violette dans sa montre, cet objet qu'il ne cessait de regarder et d'utiliser chaque fois qu'une émotion trop forte l’assaille, elle l'avait compris à force de le côtoyer.

C'est à ce moment, alors que l'émotion l'étouffé quelque peu, que son père fit une remarque légère qui lui permit de détourner son attention et reprendre son souffle et sa contenance, laissant la justification arriver à son terme. Une répons était attendu de sa part et elle était prête à la fournir, mais le Comte fini par demander l'avis du Duc et de la Duchesse, ce qui...eu l'effet de faire crier la bouilloire qu'était la Duchesse.

« Peut être est il temps en effet de nous demander la permission d'épouser notre fille après avoir fait votre demande et sa justification lord Percy. J'ai beau avoir une grande tendresse envers votre tante, la politesse et la bienséance aurait voulu que vous nous demandiez la permission de faire votre demande avant de la formuler. »

Le regard était de braise, les lèvres pincés. Elle n'avait pas apprécié cela. Certes, c'était très touchant et elle aimée savoir que sa fille était appréciée, aimée de cette façon par un homme, même si il n'était pas celui qu'elle aurait choisi. Néanmoins, il y avait une façon de faire les choses. Observant d'un air digne d'un dragon gardant la tour d'une princesse le Comte, elle attendit quelques instant qu'il présente ses excuses avant de finalement hocher lentement la tête. Laissant son mari reprendre

« Il est vrai que la coutume veut que l'on demande par avant aux parents, néanmoins, c'est loin d'être une surprise que de vous voir faire cette demande. Aussi, si ma fille accepte, je ne m'opposerai pas à cette union. Tout est entre ses mains. »

Et c'est ainsi que tous les regards revinrent sur elle, la jeune fille qui observait la bague qui l'engagerait, qui la promettrait à un homme, une vie, un titre. Était elle prête ? Déglutissant un instant elle observa sa mère. De ce regard qu'elle n'avait que si rarement. Ce regard d'enfant qui cherchait l'assentiment de ses parents.

« Maman ? »

Oui, elle voulait son aval. Elle voulait être en paix avec elle quoiqu'elle puisse en dire et il fallut quelques instant, si long et si court en même temps ou les yeux d'une mère et sa fille se croisent pour que l’aînée, prenant la main de son époux dans la sienne, hoche lentement de la tête et que la jeune rousse dans un sourire candide, dans une voix emprunte d'émotion annonce.

« Oui, je veux vous épouser Aidan. »

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Message() / Jeu 29 Sep - 23:00
Aidan Percy


"Kiss under the rain" @Arielle Seymour

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Il avait enfin osé. L’acte était présent. D’ici quelques instants et avec l’aval de la jeune femme, le comte de Nothumberland serait fiancé. Au fond de lui, il avait quand même de la peine à y croire sérieusement. Dire qu’il y a quelques mois, il affirmait à sa tante ne pas avoir besoin de courir les bals de la bonne société, car trouver une épouse serait vaine dans son cas…Voilà qu’il venait de mettre genou à terre et d’émettre une tirade digne des plus grands dramaturges.

Certes, il aurait fallu commencer par demander la main d’Arielle au Duc et à la Duchesse en premier, avant de faire cette tirade. Cela aurait été plus usuel. Cependant, le comte ne l’était pas et ne l’avait jamais été. C’était cela qui dérangeait la plupart des mères des demoiselles dans lesquelles sa tante avait espéré quelque chose. Pourtant, à l’instant présent, elle était muette devant le discours de son fils adoptif, émue et fière à la fois. Il prenait son rôle de futur comte bien plus à coeur qu’elle ne l’aurait espéré. Et il écoutait son coeur enfin. Dire qu’elle l’avait senti à la première approche. Au premier regard des deux tourtereaux face à elle. La comtesse savait. Elle en avait été certaine dès les premières minutes. La voix d’Aidan se faisait assurée, bien que parfois un peu émue.

Il fallut de nombreuses minutes, avant que ses grâces n’interviennent. Replaçant ses cheveux en arrière, le comte sentit ses joues légèrement rosirent au ton de la dragonne qu’était Lady Seymour.

- Je vous prie de m’excuser votre grâce. J’avoue avoir laisser mes émotions prendre le dessus…

La comtesse eut un petit sourire. C’est fou comme il ressemblait à son père à ce moment-ci. Lord Eric Percy avait oublié les bienséances lui aussi quand il avait demandé la main d’Elladora Dunbroch, avant que la réputation de sa famille ne prenne le dessus. Argh que cette société était épuisante quand on y pensait. Pourquoi ne pouvait-on pas laisser l’amour triompher de temps à autre?

Cependant, le duc fut favorable à cette union, ce qui rassura autant le comte que la comtesse.

- Je vous remercie votre grâce, se contenta de dire Aidan avant de replonger son regard dans celui de la demoiselle pour quelques secondes.

Lorsqu’elle interrogea sa mère, le comte suivit son regard, désireux aussi que la fameuse dragonne lève sa garde. Ce n’est que lorsqu’il sentit la main de la jeune femme dans la sienne, qu’il s’autorisa à regarde la rousse et son sourire qui en faisait rougir plus d’un.

Elle acceptait.

Légèrement tremblant, Lord Percy passa alors la fine bague à l’annulaire de sa présente fiancée, tandis que la comtesse de Cumberland s’éventait, émue.

- Arielle, vous ne savez pas comment vous me rendez heureux en cet instant.


Au fond de lui, il était totalement désireux de ses lèvres. Cependant, la coutume voulait qu’il patiente. Il se tourna alors vers sa tante, avant que la comtesse ne prenne la parole.

- Eh bien que d’émotions…Je suis fière de vous, Aidan…

Le comte eut un sourire sincère envers sa parente, avant de croiser le regard de sa fiancée et de ses futurs beaux-parents.

- Et si nous prenions tous une tasse de thé? Histoire de discuter de la suite des évènements?



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Message() / Mer 5 Oct - 11:21
Arielle Percy


"Kiss under the rain" @Aidan Percy

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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La Duchesse, n'avait pas mâchée ses mots. Elle n'était pas connu pour cela après tout et bien qu'elle se tienne toujours en société, souriant de ce sourire qui voulait dire mille mots, lançant des regards ou la braise du dragon qui se cachait en son cœur semblait parfois réduire en cendre ceux qui osaient la mécontentement, personne, ne souhaitait se mettre la duchesse de Gloucester à dos. Autant dire qu'une personne souhaitant épouser l'une de ses filles le souhaitait encore moins que quiconque. Pourtant, il semblait qu'en plus d'avoir une réputation qui déplaisait fortement à la Duchesse, des idées qui pourraient la choquer, il oublier ses manières en ne pensant pas à prendre le temps de demander par avance à celle ci et son époux la main de leurs fille. Cela aurai dû être une discussion dans le bureau du Duc, les tenants, les aboutissant, les raisons et l'autorisation ou non. Mais, ainsi mis au pied du mur, il était difficile pour eux de dire non. Plutôt, il était difficile pour la Duchesse de dire non.

Le duc, avait déjà enquêté sur le Comte. Ses relations, ses finances, ses mœurs. Il savait qu'il était un homme bien, qui gérait correctement ses terres, n'avait aucun scandale réel accrochait à sa chemise si ce n'est celui de sa naissance à laquelle il ne pouvait rien. Sans compte que, si la couronne l'estimait assez pour accepter son anoblissement, qui était il, fier serviteur de la couronne pour dire non ? Sans compter que, contrairement à l'entêtement de sa femme de ne pas vouloir voir ce qui lui déplaisait, il avait bien compris l'intérêt de sa fille pour l'homme et avait vu la réciprocité. Néanmoins, personne ne songerait à contredire la mère de la jeune fiancée sur ses mots et les excuses, qu'avait présenté le Comte, si elles étaient logique, n'apaiseraient pas forcément immédiatement le feu intérieur de la maîtresse des lieux.

Pourtant, elle était humaine. Elle était mère et si elle avait toujours eu, de hauts espoirs, de hautes espérances pour sa progéniture, elle n'avait jamais rien voulu de plus que le bonheur. Aussi, lorsque la jeune rousse qui lui rappelait tant sa propre personne à son âge tourna vers elle des yeux d'un bleu céruléen emplit d'attente et d'espoirs, elle avait comprit. Arielle était une jeune fille de caractère. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds, avait des idées, des opinions, ses rêves et ses espoirs. Bon nombre étaient différents de ceux qu'avait sa mère, mais, elle portait un respect et un amour sans limite à sa famille. Aussi, jamais n 'accepterait elle la demande du Comte sans leur accord et puisque son époux avait déjà dit oui...pourquoi interdire le bonheur à sa fille. Se radoucissant ainsi légèrement, elle acquiesça, offrant une bénédiction toute relative alors que sa fille disait officiellement oui à l'un de ses prétendant, offrant, sans le vouloir une certaine émotion à ses parents.

La bague fut ainsi passée avec douceur à l'annulaire de la jeune fille, marquant son engagement et le temps d'une seconde, Ellis Seymour, revit cette petite fille de cinq ans qui s’entraînait à dire oui à un ours en peluche, afin d'être parfaite le jour ou un prince de conte de fée viendrait lui demander sa main. Les enfants grandissent bien trop vite...

Néanmoins, Bernice interrompit rapidement ce moment d'émotion, reprenant le fil de la discussion, pour discuter de la suite des événements. Il était vrai que tout cela devrait être officialisé et organisé. Laissant le Comte prendre place dans un siège, laissant la jeune fiancée à la contemplation de sa bague de fiançailles, elle fit appeler un domestique pour demander une nouvelle théière de thé et des gâteaux pour fêter l'heureux événement. Puis, les choses prirent un tournant plus sérieux.

« La saison arrive à son terme et je doute que quiconque souhaite un mariage en campagne. Cela pourrait donner l'impression que nous avons des choses à cacher. Aussi, le mariage aura t il lieu au début de la saison prochaine en l'église St Pierre. »

Le regard de la duchesse était...intransigeant. Elle n'avait clairement pas apprécié le manque d'étiquette du Comte et se mettait en devoir de le lui faire comprendre.

« Ces longues fiançailles laisseront le temps aux futurs époux de s'assurer de leurs sentiments et de mettre en ordre leurs différentes affaires. Bien sur, nous prendrons à notre charge la réception à Seymour's house avant que la future comtesse ne quitte définitivement cette demeure pour celle qui deviendra la sienne. Quant au contrat de mariage vous organiserait le Duc s'en chargera. Cela convient il à tout le monde ? »

Question Rhétorique...elle aurait tout aussi bien pu dire, c'est ainsi et pas autrement, en tous les cas son ton le laissait comprendre. Et alors que la future mariée acquiesçais lentement, bien qu'elle trouve ces fiançailles bien longue, le duc intervint.

« Vous aurez bien sur, l'autorisation de correspondre durant la saison creuse. Et nous serons ravi de vous recevoir dans notre résidence du Gloucestershire durant l'intersaison en compagnie de votre tante Lord Percy. »

Une tentative d'apaiser les mécontentements possible à venir, de faire passer la pillule des longs mois d'attente pour le mariage, bien que le Duc, apprécie d'avance l'idée d'avoir sa fille une dernière fois dans leur demeure avant qu'elle devienne réellement une femme. La demoiselle de son coté, acquiesçais lentement, visiblement troublée, ne sachant pas réellement comment s'organisait les choses une fois une demande en mariage acceptée.

« Cela me semble raisonnable...qu'en dites vous Aidan ? Une cérémonie à la saison prochaine vous convient elle ? »


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Message() / Mer 5 Oct - 15:49
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J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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Disons le. Il connaissait peu tout les tenants et aboutissants d’une demande comme celle-ci, même si il en avait quelques fois pris connaissance lors de ses leçons. Après tout, en un jeune homme de son rang, Aidan se devait de connaître le processus quand on se voulait convoler en justes noces. Pourtant, il ne pensait pas être aussi nerveux. Sa montre lui semblait bien plus intéressante que le reste, mais il ne la regarde point, tentant de garder son calme. Même si il était heureux d’épouser celle qu’il convoitait depuis quelques mois, il y avait aussi quelques règles qu’il voulait mettre en place. Cependant, il savait que le Duc et la Duchesse ne lui pardonnerait pas ce faux pas émotionnel. Et ça, Bernice le savait également. C’est pour cela qu’elle prit rapidement la parole pour mener à la discussion fatale. Le comte s’installa aux cotés de la comtesse, face à sa future belle famille.

La duchesse fut ferme. Il faudra attendre la prochaine saison. Cela, la comtesse l’avait prévenu; Si il voulait ne pas avoir de problèmes de réputation, c’était le prix à payer. Aidan en prit bonne note et puis peut-être que l’attente rendra le mariage encore plus beau qu’il ne l’était déjà.

L’idée d’une réception à la Seymour’s house ne l’offusquait guerre, même si les Percy avaient tendance à fêter la majorité de leurs évènements dans leur demeure. Il regarda alors sa tante qui semblait ravie, même si il décelait une pointe de déception dans l’idée de ne pas organiser la réception. Lady Clifford aimait les grandes fêtes, surtout les organiser. Cependant, il ne fallait pas contrarier son amie.

- J’avoue que dans notre tradition, tout les mariages se font dans notre demeure, mais vu qu’Arielle est votre première enfant à convoler en justes noces…je ne peux qu’agréer. Je serais ravie de vous seconder dans l’organisation cependant.

Aidan eut un petit sourire. Sacré Bernice. Lui ne répondit pas, avant que le Duc n’intervienne. Correspondre? Allez au Gloucestershire? Quelle aubaine! Intérieurement, Lord Percy était soulagé que le Duc soit présent et que celui-ci l’apprécie. Dire que le grand-père d’Apolline était bien plus strict n’était point à en démentir. Aidan n’avait le droit qu’à un temps très réglementaire et surveillé. Il espérait d’ailleurs qu’Apolline ne se sentirait pas trop seule une fois Arielle devenue comtesse.

Le regard de sa fiancée cependant le fit sourire, avant qu’il ne tourne son regard sur ses beaux-parents.

- Cela me semble tout à fait convenable et je comprends la durée de ces fiançailles. Je vous remercie d’ailleurs votre grâce pour les privilèges que vous nous accordez à votre fille et à moi-même. Vous êtes d’ailleurs également le bienvenue dans le comté. Quand au contrat de mariage, n’hésitez pas à me transmettre vos questionnements si il y en a. Si cela convient également à ma tante, alors nous sommes tous sur la même longueur d’onde.

Le comte se tourna finalement vers Arielle, lui offrant un autre sourire malicieux.

- Et vous Arielle, qu’en pensez-vous? Tout cela vous semble convenable?





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Message() / Mar 18 Oct - 11:49
Arielle Percy


"Kiss under the rain" @Aidan Percy

J'ai attendu le bonheur mais il ne venait pas, j'ai dû aller le chercher.
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C'était étrange. Particulier, d'entendre ces personnes parler comme si elle n'était pas là, comme si rien de tout cela ne l'approchait de près ou de loin. Elle venait de dire oui à une demande en mariage. Elle était par la présente non plus une débutante à la recherche d'un époux, mais la fiancée du Comte de Northumberland, la fiancée d'Aidan. Cette simple pensée accéléra les battements de son cœur pour quelques secondes. La fiancée. Elle était engagée avec cet homme qui l'avait reprise, contrariée, amusée, écoutée, encouragée. Elle avait trouvé dans tout le tumulte de Londres l'homme qui la voyait pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle paraissait être. N'étais ce pas un petit miracle en soit ?

Écoutant d'une oreille aussi distraite qu'attentive ce qui pouvait se dire aux alentours, elle observée, encore et encore cette bague qui ornait désormais son annulaire gauche. Un ouvrage délicat en or blanc sculpté autour d'une pierre ovale. Elle était encadrée d'un cadre finement ciselé et sur chaque coté de délicates vagues venaient ajouté de l'élégance à la  pierre ainsi sertie. Cette bague était belle et simple à la fois. Élégante sans en faire trop...un peu comme elle qui n'aimait pas tant les bijoux ? Qui prônait la simplicité dans ses vêtements, ses coiffures, son apparence ?

Continuant d'observer sa bague, comme dans un autre monde elle entendit, comme au loin les discussions. Le mariage à la prochaine saison à Seymour's house. Il était de coutume que le mariage se déroule chez les parents de la mariée, il n'y donc là rien de surprenant, bien que les fiançailles semblent soudainement bien longue. Attendre tout une intersaison ? Sa mère cherchait elle à tester sa résolution à épouser cet homme ? Elle remarqua pourtant le petit tique sur le visage de la comtesse de Cumberland. Elle pouvait comprendre cela, mais alors qu'elle était prête à répondre pour aider la comtesse, sa mère repris la parole.

« Il est plus question de traditions que de première née. Il est normal que le mariage se fasse chez la future mariée. Après tout, ce mariage est aussi une fête d'au revoir. Arielle quittera définitivement cette demeure pour celle de son époux... »

Un petit trémollo ce fit entendre dans la voix de la duchesse qui le cacha plus ou moins subtilement grace à une gorgée de thé. Etait elle sensible à l'idée que sa fille quitte ainsi la demeure familiale pour se marier ? Certainement. Même si elle avait travaillé toute la saison pour lui trouver un époux convenable, l'idée de la voir convoler en juste noce devait avoir quelque chose d'émotionnel et douloureux pour une mère. Pourtant, la fiancée repris malgré tout sa mère.

« Peut être pourrions nous trouver un compromis pour que tout le monde soit satisfait ? Lady Clifford, je serai honorée que vous apportiez votre aide à ma mère pour l'organisation du mariage. Et peut être pourrons nous après le mariage organiser un événement en votre demeure ? Il est habituel qu'un couple fraîchement marié organise un bal à son retour de noce n'est il pas ? »

Un sourire doux ornait son visage alors qu'elle observait la comtesse espérant avoir su apaiser cette petite tension qu'elle avait ressenti, satisfaisant ainsi tout le monde. Fort heureusement pourtant, son père repris. Il avait conscience du temps entre les fiançailles et le mariage et autorisait correspondance et visite. Voila qui était des plus charmant et délicat de sa part. Aussi impressionnant et sévère puisse t il être, il connaissait les raisons du cœur pour les suivre depuis des décennie au bras de son épouse.

Finalement, son fiancé repris la parole, remerciant pour les privilèges, parlant du contrat de mariage avant de faire ce que personne jusque là n'avais eu l'idée de faire. Lui demander son avis. Ce qui la ravie au plus haut point. Plongeant son regard un instant dans les yeux du comte,émue de cette attention pourtant si simple, de ne pas la traiter comme un objet, mais bien comme une personne, de prendre en compte sa présence sur la question de l'organisation de l'événement le plus important de sa vie, elle déglutit, légèrement, jetant un regard alentour.

« Je pense que tout cela est correct et...que l'intersaison me semblera bien longue. »

Elle sourit timidement alors que quelques rires s'élevaient et que, finalement, sa mère ne se lève pour venir la serrer dans ses bras, suivi de son père, de son frère, de sa sœur. Chacun la félicitant avant de serrer la main ou d'offrir un geste affectueux au Comte. Finalement alors qu'une joie certaine s'emparée de la pièce, allant jusqu'au domestique qui entendaient déjà la nouvelle des fiançailles de l'ainée Seymour, le Duc fit quelque chose...qui sortait certainement des normes, mais qui était digne du père qu'il était.

« Fort bien. Je propose à présent que nous allions faire une promenade dans les jardins. La pluie à cesser et nous avons un magnifique rosier. Cela laissera un peu de temps aux jeunes fiancé. Non Ellis, vous ne restez pas pour les chaperonner. Liam s'en chargera fort bien. »

Trainant son épouse à sa suite, accompagné de sa cadette et de la comtesse, il referma les portes du petit salon ne laissant que les jeunes fiancé et l'héritier du duché du Gloucester dans la pièce. Héritier qui se plongea bien dans une lecture alors qu'Arielle...ne savait que dire,que faire jusqu'à ce moment ou, dans la plus hérétique des impudence, elle osa poser ses doigts non gantés sur la main chaude du comte.

« Je suis...je n'ai pas les mots. Néanmoins...je suis quelque peu ennuyé par quelque chose...pardonnez ma remarque mais...pourquoi les dames doivent elles porter un bijou pour signaler leur engagement et non les messieurs ? »

Une question bête qui laissait transparaitre une requete. Elle souhaitait, elle aussi qu'il porte un bijou pour dire à tous qu'il était engagé, qu'il était...à elle...tout bêtement.


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Message() / Mer 19 Oct - 18:14
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Il se sentait tellement à part en cet instant. Lui, le chevalier de la nuit, venait de demander la main de la demoiselle la plus brillante de Londres. Brillante de part sa beauté certes, mais surtout par son intelligence. Il savait qu’elle était celle qu’il lui fallait depuis les premières secondes de leur rencontre, sauf que cela avait été enfoui au fond de lui depuis le début. Elle semblait confuse, tout autant que lui. Ils l’étaient tous. Après tout, qui s’en serait douté quelques semaines auparavant?

Ils n’étaient plus des jeunes gens, ils devenaient par ces actes de véritables adultes. Un jour, ils seraient peut-être comme le couple que formait le duc et la duchesse face à eux. Peut-être prêts à marier leur premier enfant, si enfant il y avait. Oh oui, il y en aurait sûrement de nombreux vu les attentes supposées de la dame. Une grande famille portant ce nom oublié de nombreux. Percy. Il avait réussi, dans un sens.

Encore fallait-il que les deux familles s’accordent sur tout les préparatifs et sur ce point, il savait que la comtesse de Cumberland serait intraitable, tout comme la duchesse. N’ayant pas eu d’enfants, celle-ci rêvait d’organiser le mariage de son neveu et de sa nièce par alliance. Cela depuis toujours. Mais il y avait ces traditions encore et Bernice tenta de mettre son grin de sel. Cela avant d’entendre la voix d’Ellis, qui lui fit avoir un sourire compatissant. Elle aussi aurait réagi de la même façon si Arielle avait été sa fille. La comtesse posa alors sa main sur l’épaule du comte, toujours en regardant son amie d’enfance qu’était la duchesse. Puis, elle entendit la voix de la fiancée. Ce que cette demoiselle lui faisait penser tout autant à sa mère jeune qu’à elle même!

- Voilà des paroles dignes d’une parfaite future épouse, Lady Arielle. Mais ce ne sera pas dans ma demeure, mais dans la votre que votre fête aura lieu. Aidan?

- Je suis d’accord. Et puis, cela me fera plaisir de vivre pleinement en l’ancienne demeure de Père.
-

À vrai dire, il n’y avait plus remis les pieds depuis…longtemps. Cette demeure à Londres était presque inhabitée depuis la mort de Collin et de sa mère, même si Lady Clifford s’y rendait de temps à autre. Le comte finit par répondre au duc et la réponse de sa fiancée à sa demande le fit rire comme toute l’assistance. Un rire affectif, avant que les embrassades ne se fassent. Lady Clifford fut la dernière et posa ses mains gantés sur les poignets de la jeune femme.

- Je suis sûre que vous ferez une merveilleuse comtesse, Arielle. Cela fera plaisir au personnel d’avoir une nouvelle Lady Percy, à défaut de ma personne!

Un petit rire sortit des lèvres de la comtesse, avant qu’elle n’enlace son neveu. Puis, sa grâce prit la parole et ses mots surprirent Aidan. Un moment seuls? Après tout ce qui s’était passé? Tiens donc… Le clin d’oeil du Duc le fit hocher la tête, comprenant le sous-entendu. Et tandis que Liam s’asseyait en arrière salle, il sentit alors une sensation sur sa main Son regard descendit alors pour apercevoir la main non-gantée de la demoiselle sur la sienne. Cependant, il remonta bien vite les yeux quand elle se mit à parler. Un rire s’échappa à nouveau de ses lèvres.

- Ma chère, je vous avoue que je n’en ai strictement aucune idée. Mais il est vrai qu’à part cette chevalière qui appartient à ma famille, je n’ai jamais porté d’autres bijoux. Peut-être parce que les traditions partent du principe que les femmes apprécient les bagues? Même si je suppose que c’est encore bien une raison de ce que nous pensons.

Ce qu’ils pensaient, elle le savait, c’était la domination de l’homme sur la femme. L’appartenance, la femme étant un objet qu’on acquérit.

- Enfin…j’espère que ce bijou vous plait. Je sais que vous n’êtes pas friande de ce genre de choses, mais j’aimais cette simplicité et la pierre de lune a une grande importance pour notre relation à mes yeux. Je me rappelle que ma tante me disait que ma mère ne la quittait jamais jusqu’à…enfin jusqu’à…

Il avait un blocage. Parler de sa mère n’était peut-être pas une bonne idée. Mais voir la jeune femme et sa mère, et la préciosité de leurs rapports…Il avait certes cette relation avec Bernice, mais la blessure vis à vis de sa mère était encore profonde.

- Qu’importe….je vous raconterai cela un autre jour. Nous avons le temps.




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Message() / Ven 21 Oct - 18:52
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Une tentative d'apaisement qui avait visiblement porté ses fruits. Bien que la proposition de la jeune demoiselle avait été débouté avec délicatesse, rappelant à celle ci qu'une fois mariée, elle serait Comtesse et pourrait donc organiser cet événements dans sa nouvelle demeure. Bien sur, elle souris, acquiesçant lentement alors que son futur épousé répondait par l'affirmative à cette demande ou plutôt, proposition. Prenant ainsi acte intérieurement de ne pas oublier que, si elle avait une mère, le comte avait une tante qui avait sensiblement le même rôle et qu'il ne faudrait pas la laisser de coté pour l'organisation des divers événements, elle repris ce rôle de jeune femme modèle, sa pose calme et sereine, son sourire avenant alors qu'elle ne savait se tenir de baisser les yeux sur la bague qui ornait a présent son doigt. Il faudrait qu'elle s'habitue, elle qui ne portait que fort peu de bijoux.

Se retrouvant finalement seule avec le comte. Un chaperon présent, bien entendu, mais bien moins féroce que le dragon qui lui servait de mère, elle pu parler à cœur libre avec son fiancé, se ravissant de leur prochaines épousailles, mais se sentant également quelque peu échevelée. Tant de choses s'étaient dites et validé en si peu de temps qu'elle ne pouvait que ne plus savoir réellement ou elle en était et c'était bien normal n'est il pas ? Pourtant, elle ne perdait pas le nord et parlant des événements qui allaient venir une question sincère lui vint à l'esprit. Pourquoi les femmes devaient elle porter un bijou, tel un animal bagué pour attester de son appartenance à un homme alors que les hommes eux n'avaient rien de tout cela avant le mariage ? Et encore, beaucoup ne portaient pas d'alliance. Cela fit bien sur pouffer un instant son frère aîné qui reconnaissait bien là les questions existentiel de sa sœur, mais le comte lui, malgré un petit rire amusé lui répondit clairement.

« Verriez vous un inconvénient à ce que je vous offre un bijou pour attester de nos fiançailles ? Je ne souhaite en aucun cas que vous pensiez que je souhaite atteindre à votre masculinité, mais je trouve sincèrement qu'il est injuste que je doive porter une bague me rappelant à quel point je suis chanceuse alors que vous n'en avez pas. »

Un nouveau sourire parât le visage de la jeune fille alors que, doucement, ses doigts se refermaient sur ceux d'Aidan, les serrant avec délicatesse.

« La bague est sublime et la pierre...j'aurai l'impression de vous avoir toujours un peu avec moi....mais je ne voudrais pas raviver de mauvais souvenirs quand vous la verrez à mon doigt. Je ne sais que peu de choses sur votre famille, je n'ai jamais voulu en savoir plus car je voulais vous connaître vous et non ce que l'on dit de vous, mais...sachez que je suis là et que je peu vous écouter. Du moins, si les oreilles de mon frère ne vous gêne pas trop. »
Elle gloussa un instant alors que le roux lancés un regard par dessus son livre.

« Attention Arielle, nos parents risquent de revenir sous peu. Père ne t'as laissé que quelques instant au vue de tes fiançailles avec Lord Percy. »

Il lança un sourire amusé, entendu avant de replonger dans sa fausse lecture. Oui, elle se doutait que ce n'était que quelques instants offert, mais que bien vite tout le monde reviendrait en fanfare.



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Message() / Ven 21 Oct - 19:39
Aidan Percy


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Grand moment de discussion qu'il n'avait point eu durant la balade écourtée par la pluie. Le contact de la peau de la jeune femme contre la sienne avait quelque chose d'assez...réconfortant, il pouvait l'avouer. Alors que serait-il une fois leurs âmes unies par le seigneur lui-même? À vrai dire, il aurait bien le temps d'y penser pendant cette longue intersaison. Enfin, il y aurait les lettres et sûrement quelques visites, mais il fallait se rendre à l'évidence; ils ne pourraient être véritablement eux-mêmes qu'une fois leur intimité établie à la demeure des Percy. Aidan savait que sa tante ne jouerait plus les petites fouines, une fois les alliances échangées. Ils seraient tout les deux libres de converser à tout les sujets et peut-être serait-il capable de raconter sa véritable histoire à la belle sans avoir une oreille trainante dans les environs.

La question de la bague de fiançailles vint sur le tapis et tandis que le frère pouffait face à la deconstruction de sa jeune soeur, le fiancé sourit. Pas un simple sourire, son sourire des plus énigmatiques qui avait tendance à faire rougir la jeune femme, il le savait.

- Rien au monde ne me ferait plus plaisir. Pourquoi vous aurai-je demander de m'épouser si cela était pour ne point vous appartenir également?

Il enchaina sur le bijou et ses propriétés, espérant qu'Arielle l'apprécie. Cependant, un souvenir hanta son esprit quelques instants ce qui le fit bloquer comme un enfant apprenant ses premiers mots. Aidan sentit soudainement l'envie de regarder sa montre, mais ce furent les doigts d'Arielle serrant les siens qui le calmèrent. Ces mots et la réparti du frère ainé redonnèrent confiance au Percy qui enchaina sans prétention.

- Il ne me ravive aucun mauvais souvenir, soyez en certaine...Quand à votre oreille, je sais qu'elle a toujours été des plus attentives je n'en doute nullement....Seulement...L'histoire est longue et compliquée et nous aurons bien plus de temps, une fois marié pour en discuter. Enfin, si vous ne changez pas d'avis d'ici là. dit-il en lui faisant un clin d'oeil, serrant ses doigts dans les siens.

Puis il attrapa les gants de la belle et l'aida à les remettre, juste à temps avant que la triade ne débarque à nouveau.

- Quel beau jardin vous avez là, vos grâces! La reception sera incroyable, j'en suis sûre. Mais à présent, il nous faut disposer. La saison est bientôt terminée et nous avons une tonne de paperasse à finir, avant la fin du mois. N'est-il pas Aidan?

Le comte regardait toujours sa future épousée avec une intensité particulière, avant de répondre.

- Effectivement, ma tante. Cependant, nous pourrions...peut-être diner une dernière fois, avant la fin de la saison? Seulement si vos grâces sont disponibles prochainement, évidemment.



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Message() / Sam 5 Nov - 23:55
Arielle Percy


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Ses mots avaient glissé de ses lèvres tel des vagues s'acrasant sur la grève. Elle n'avait pas su les retenir, pas plus que ses pensées ou ses questions. Après tout, il y avait tant de choses étranges en ce monde, tant que choses que les hommes pouvaient fairez, devaient faire, alors que les fezmmes étaient dans une autre façon de vivre. Elle était des ^petresà part, des femmes, des créatures qui se devaient de faire les choses différemment des homme sde par leur sexe et leur capacité à porter la vie. Car elle était certaine que tout é&tait partie de cela, de cette capacité de » porter la vie. Elle ne savait pas comment étaient fait les enfants, mais elle avait déjà vu une femme enceinte. Les femmes étaient porteuses d'espoir et de vie, peut etre était ce pour cela qu'elles étaient autant chérie et protéger, mais cette cage qu'on leur imposaient étaient bien souvent trop petites pour qu'elles puissent laisser s'épanouir pleinement leurs ailes.

Aussi avait elle posée cette question sur la bague de fiançailles, l’engagement qui lié une femme à une homme, mais qui ne liait pas forcément un homme à une femme. A croire qu'une femme ne pouvait être la possession, l'amour que d'un homme, quand celui ci n’avait pas à se tenir à une femme, pouvant aller de fleur en fleur tel une abeille butinant encore et encore. Bien sur, elle n'avait aucun doute que sa question puisse suscité la surprise, le rire voir la stupéfaction. Néanmoins elle était importante à ses yeux, car si elle était fiancée à ce jour à un comte, ce comte, lui était fiancé à elle et il était important à ses yeux que tous, sachent que l'homme n'étais désormais plus libre sur ce grand marché qu'était celui du mariage. Bien sur, son frère ris, pouffant tel un adolescent derrière son livre, fort peu surpris à n'en point douter que sa sœur puisse agir ainsi, mais surtout amusé et peut être un peu désolé pour son futur beau frère. Néanmoins, le comte loin de se dédire ou de s'offusquer avait sourit, de ce sourire canaille, son regard brûlant d'une connaissance que la demoiselle n'avait pas , son air devenant celui d'un voyou, d'un homme qui pourrait dévorer le soleil d'une bouchée si il le souhaitait et ce regard suffit, à ce que la jeune femme se doive, de faire apparaître son éventail, tel une dame du monde, autant pour cacher le rouge qui la prenait que le sourire qui s'étirait d'une oreille à l'autre sans qu'elle puisse rien y faire. Oui, c'était les mots qu'elle avait espérée entendre, qu'il lui appartienne pleinement, tout comme elle allait lui appartenir.

Se décidant ainsi à aller dès que possible chercher un bijou pour l'homme, une bague peut être, une chevalière ou quelque chose qu'elle pourrait lui offrir pour marquer son affection et son appartenance, elle continua la conversation, l'amenant sans le vouloir vers la mère de l'homme et la difficulté qu'il pouvait éprouver à parler de cette femme qui avait, si elle avait compris, fuis vers un autre continent pour ne pas avoir à faire face à la justice du roi. Néanmoins, elle n'avait pas connaissance de tous les faits et si elle savait quelques petites bribes de cette histoire qu'on avait tenté de lui raconter pour la faire fuir et la faire s'éloigner du comte, ce n'était pas à ces gens mal avisé de l'informer de tels informations. Elle préféré donc attendre que le comte souhaite les lui raconter lui même, ce qui ne semblait clairement pas être pour ce soir est si elle l'écouter ne serait pas pour les mois à venir puisque l'intersaison risquait de se montrer fort longer dans l’expectative d'un mariage. Quant à cette pique sur la possibilité de changer d'avis... elle en fit la moue, d'un air revêche.

« Oh que non ! Vous êtes coincé Aidan Percy, vous avez fait votre demande et je l'ai accepté, il n'y a plus moyen que vous vous dédouaniez. Sans quoi vous aurez affaire à la furie du pire des ennemies possible ! »

Ce fut à ce moment, que Liam bomba le torse, très fier d'être ainsi vu par sa sœur...fier d'être cet homme qu'elle voyait si fort, si fier, si...

« Ma mère ! »

...ah...bon bah elle ne parlait pas de lui. Quelque peu déçu, il replongea dans son livre, la demoiselle sa sœur, enfilant ses gants en lançant des regards digne du feu des enfer au comte, l'incita à ne serait ce que penser à ne plus vouloir l'épouser. Temps fort a propos puisque ce fut celui ou toute la famille revint, la comtesse de Cumberland parlant des jardins et annonçant leur départs. C'était en effet mieux afin que tous puissent se remettre de ces émotions et que les tout premiers préparatifs se mettent en place. Néanmoins, le comte chercha à proposer un dernier repas, un dernier moment avant la saison qui fit hausser un sourcil à la Duchesse.

« Avez vous donc peur de ne plus jamais revoir votre fiancée, Lord Percy ? N'ayez crainte, elle ne va pas disparaître à la fin de la saison. Néanmoins, nous vous ferons parvenir nos disponibilités d'ici peu pour une rencontre. »

Le sourire, bien qu'avenant était ferme. Tout comme le regard qui disait bien que toute discussion amènerait simplement à un mur de refus. Laissant ainsi l'homme et sa tante se lever, elle autorisa d'un hochement gracile de la tête à ce qu'il baise la main de sa promise avant de prendre congés. Attendant que la porte d'entrée se referme sur les invités pour que sa fille se mette à hurler de joie en sautillant, sa mère avec elle et sa sœur et...non son père et son frère se contentèrent de rouler des yeux.

« Fiancée avant la fin de votre première saison ! Certes, pas au meilleur des parti, mais vous allez vous marier par amour ma fille. Du moins, si il s'en montre digne d'ici la prochaine saison. »

Et voilà, comment d'un mot, le dragon Seymour parvint à calmer l'excitation...pourvu qu'il s'en montre digne se dira intérieurement la jeune fiancée alors qu'elle ne pouvait plus attendre qu'une chose. Le retour d'Apolline pour lui exhiber fièrement sa bague de fiançailles.

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Message() / Jeu 10 Nov - 12:23
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La douce après-midi prenait doucement fin et les échanges courtois entre les deux amants seraient bientôt interrompus par l’arrivée de leurs parents. Pourtant, ce moment était à graver à jamais dans leurs mémoires respectives. Ainsi un Percy allait être à jamais lié à une Seymour et vice-versa, qui l’aurait cru quand on savait leurs situations. Il aurait été plus logique que Colin soit l’époux, mais le destin en avait été autrement et c’était son frère ainé illégitime certes, qui venait d’obtenir l’autorisation presque divine de prendre femme. Et quelle femme! Elle voulait qu’il lui appartienne autant qu’elle voulait lui appartenir, si cela n’était pas une aubaine. Non, il était clair que Aidan ne se serait pas contenté d’une petite ingénue n’attendant que dans le mariage, l’obtention de son devoir unique de femme. Arielle, elle, semblait chercher autre chose. Une liberté peut-être, une envie d’être enfin la personne qu’elle avait du toujours cacher.

La discussion à propos de son passé fut courte, mais néanmoins poignante. Aidan tenta même un trait d’humour qui sembla plutôt décevoir la demoiselle, mais au lieu de s’excuser, le comte eut un rire. Un rire franc, un rire qui sembla ne pas changer la future comtesse. Mais il n’eut pas le temps de répondre que le trio infernal revint.

Le ton que prit la duchesse ne fut pas sans faire sourire le comte. Avait-il peur de la perdre? Quand on savait de quoi était capable une mère, on pouvait tout imaginer. Cependant, il hocha la tête, ne cherchant aucune discussion. Reposant ses yeux sur Arielle, il embrassa doucement sa main, ne quittant pas son regard. Pouvait-elle voir l’amour dans ses yeux pour elle, lui qui n’en avait qu’à peine connaissance? Peut-être. En tout cas quand ils quittèrent la demeure pour leur voiture, Aidan entendit un cri de joie. Un autre sourire se dessina sur ses lèvres, en montant peu après sa tante. Puis, il vit que la comtesse usait de son mouchoir.

- Qu’y-a-t-il mère? N’êtes-vous pas heureuse?

- Aidan…Fiancé avant la fin de la saison à celle qui vous est destinée…J’ai cru voir en vous votre père…Cela m’émeut énormément…

- Je n’ai fait que suivre les conseils de la plus merveilleuses des mères.

Il prit alors doucement ses mains, les embrassant, tandis qu’il regardait son annuaire libre. Allait-il porter une bague prochainement? Peut-être.


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