Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Les Chroniques de Londres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €


 :: THE ARCHIVE ROOM :: Rp terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Les anges d'aujourd'hui, ce sont tous ceux qui s'intéressent aux autres avant de s'intéresser à eux-mêmes.

Invité
Anonymous
Invité


Message() / Lun 25 Avr - 9:27
Invité
Aélia & Libre.
Les anges d'aujourd'hui, ce sont tous ceux qui s'intéressent aux autres avant de s'intéresser à eux-mêmes.
ft. X



D’après un célèbre proverbe, l’argent ne faisait pas le bonheur. Un dicton inventé par des gens pauvres, assurément. Depuis que ma famille avait touché un mystérieux héritage, nous étions à l'abri du besoin, enfin, nous pouvions au moins subvenir à nos besoins primaires, ce qui n’avait pas toujours été le cas. Ces dernières années avaient été redoutables, la sécheresse, des terres épuisées qui ne produisaient plus, un Père malade, tant de raisons qui nous avaient conduit à la privation la plus extrême. Nous avions toujours mis un point d’honneur à subvenir en priorité aux besoins de notre plus jeune sœur, au détriment des nôtres.

Aujourd’hui, tout allait mieux. Je déambulais dans les rues de Londres, un cabas rempli de nourriture et j’avais meilleure mine. La maigreur qui se lisait auparavant sur l’ensemble de mon corps, commençait à s'atténuer. J’avais de nouveau de l’énergie, l’envie de découvrir le monde, de marcher de longues heures. Perdu dans mes rêveries, je n’avais d'ailleurs pas fait attention au soleil tombant, ni même au chemin qui me ramènerait chez moi pour le souper.

Je jetais un rapide coup d'œil autour de moi et je compris rapidement que je n’avais pas emprunté la bonne route. L’argent ne faisait pas le bonheur ? En étiez-vous certain ? Ce quartier me prouvait bien le contraire. Les rues étaient sales, les devantures des petits commerces n’avaient pas bonne mine et tout était désert. Oh ! Et une odeur pestilentielle s’amplifiait au fil de mes pas. Où étais-je donc bien arrivée ? Mes frères m’avaient pourtant mis en garde de ne pas traîner seule le soir, mais ils étaient toujours inquiets à mon égard, à cause, de mon côté tête brûlée sans doute. Je n’en faisais qu’à ma tête.

Une chose était sûre, une jeune femme n’avait rien à faire ici et un mauvais pressentiment m’oppressa la poitrine lorsque je passais devant une échoppe de vins. Deux hommes étaient accoudés à la façade, le regard avide, comme des animaux devant une proie. Ce que je redoutais par-dessus tout en les apperçevant se produisit, les 2 ouvriers se rapprochaient de moi, avec une démarche des plus douteuse, ils étaient ivres de toute évidence.

Que nous vaut cet … cet honneur ? Marmonnait le premier, dans un dialecte propre aux alcooliques.

Nous étions à présent à seulement deux petits mètres de distance et je ne pouvais cacher mon anxiété. Je jetais de brefs regards à gauche, à droite, avec l’espoir de croiser de nouveaux passants auxquels je pourrais me joindre en vitesse. En vain. La ruelle était vide, elle était devenue aussi très sombre.

Messieurs, je n’ai pas le temps de discuter ce soir. Je vous souhaite une belle soirée. Leur dis-je avec courtoisie.

Je n’avais aucune envie de m’attirer leur colère et je tentais de m’échapper de ce guet-apens dans les plus brefs délais. Bien sûr, ils n’étaient pas de cet avis...

Voyons, que fait une jeune dame aussi charmante, seule à cette heure du soir ? Rétorquait le second, tout en continuant de se rapprocher, en toute impunité.

Le premier homme se plaçait à ma droite, le second sur ma gauche et je compris rapidement que la proie évoquée précédemment… C’était moi. Mes yeux commencèrent à se remplir de larmes que je tentais de refouler afin de garder la face. Mes mains tremblaient involontairement et je cherchais désespérément un moyen de distancer ces deux hommes qui empestaient l’alcool. Crier ? Personne ne viendrait à mon secours. Les repousser ? Ils étaient bien trop forts. Courir ? Pour aller où ? Je n’avais plus aucun discernement, j’étais complètement perdue… Et prise au piège de toute évidence.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité


Message() / Ven 23 Sep - 9:30
Invité
Il y a eu bien une chose qu'Iseult avait apprise au cours de ses années : comment marcher dans la rue et comment ne plus la craindre dans la nuit tombait. Elle se tenait droite, tandis que ses pas foulait le pavé qui avait une sale mine, tout comme le reste de ce quartier malfamé. Sa démarche était celle d'une personne confiante, son regard était ferme. Pas un seul osait l'approcher et de toute manière, elle avait de quoi riposter en cas de besoin. Sa mère a veillé à ce qu'elle sache se défendre, surtout si elle faisait face à un homme.

Ce soir, elle était enquête de jeunes filles. C'était devenu un rituel dont sa fille en était l'initiative. Chaque samedi, Iseult allait à la rencontre de ses jeunes filles qui n'eurent d'autres choix que de se prostituer, mais qui n'avait rien pour une pratique en toute sécurité : un toit, un salaire convenable, une assistance médical ou encore un repas chaud et des douches à disposition. C'était donc sa fille qui lui avait chuchoter l'idée un matin, lors d'une des réunions féministe qu'Iseult tenait secrètement. "Nous pouvons leur offrir une meilleure situation" avait-elle dit avec conviction. Si Iseult trouva l'idée bonne et de l'appliquer, mais elle ne put se résoudre à expliquer à sa fille que non, malgré tout le confort que la Cage Dorée proposait, ce n'était pas une meilleure situation. Dans le meilleur des mondes, une femme n'aurait pas à vendre son corps pour survivre.

Une étrange scène attira son attention. Deux hommes encadraient une jeune femme qui, clairement, était en détresse. Iseult fronce les sourcils, bombe le torse et ni une ni deux, s'approche à grand pas pour confronter les deux alcooliques. Si tout à l'heure, elle donnait l'impression d'être une femme confiante, maintenant, elle ressemblait à une lionne prête à se jeter sur des hyènes.

— N'avez-vous donc pas honte d'importuné une demoiselle ? dit-elle avec fermeté. N'avez-vous donc aucune éducation ?

Aussitôt, elle s'interpose entre l'inconnue et les deux lourdaud. Elle pose sa main contre son corsé, prête à sortir sa lime à ongle en cas de soucis.

— Vous avez cinq secondes pour retourner à votre picole.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité


Message() / Sam 24 Sep - 23:23
Invité
Aélia & Iseult
Les anges d'aujourd'hui, ce sont tous ceux qui s'intéressent aux autres avant de s'intéresser à eux-mêmes.
ft. Iseul PryorX

@Iseult Pryor


Tout lui semblait perdu d’avance, Aélia se sentait prise au piège, résignée. Son esprit divaguait tant elle avait peur de la suite, de ce que ces hommes ivres lui réservaient comme sort. Bien que souvent considérée comme très naïve, elle n’était pas dupe et comprenait sans mal les ambitions malsaines de ces derniers. Tétanisée par la peur, aucun mot ne daignait sortir de sa bouche pour les repousser de peur de les provoquer d'avantages avec des paroles malencontreuses. Ses frères l'avaient pourtant mis en garde à de nombreuses reprises mais elle ne les avait jamais pris au sérieux, les considérant trop protecteurs et envahissants.. et pourtant… elle aurait donné cher pour que l’un deux apparaisse pour la sortir de là.
Alors qu'elle rêvait d’une apparition héroïque du plus costaud, Cristopher, c’était une voix féminine qui tintait à ses oreilles. Avec le peu de lucidité qui lui restait, elle détournait les yeux pour en trouver la provenance, le regard criant de désespoir.

A quelques mètres d’eux, une mystérieuse femme à la chevelure ébène se tenait courageusement devant les ivrognes mal élevés. Aussi splendide qu’effrayante, le timbre de sa voix était menaçant et ne laissait pas de place aux doutes, elle leur ordonnait de déguerpir sans une once d’hésitation, les laissant pantois devant tant d’assurance. Ils se regardaient, désormais plus doux que des agneaux, baissaient le regard comme de pauvres chiens battus et quittaient la ruelle en vitesse sans demander leurs restes. Comment était-ce possible ? Comment avait-elle réussi à les effrayer de la sorte ?

Aélia était pétrifiée de terreur, ses jambes manquaient de se dérober sous elle à tout instant. Ses doigts minces tremblaient de tous leurs longs, encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre. Elle voulait crier, pleurer, s’effondrer à terre… En vain… Son corps ne pouvait plus bouger et elle dut prendre de longues respirations pour retrouver un semblant de parole.

Mer… Merci…

Elle n’avait aucune idée de qui était cette femme, plus âgée qu’elle mais d’une beauté sombre envoutante. A ses yeux ce soir-là, c’était son ange gardien.

Je... je vous dois une fière chandelle.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Message() /
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas



Page 1 sur 1Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-



Sauter vers: