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LA GARDEN PARTY DE PÂQUES-
Qui ne connaissent pas les fameuses Garden-Party de Pâques qu'organisait annuellement feu sa majesté la reine Charlotte ? En son honneur, la famille royale a décidé de perpétuer cette tradition ! Viendrez-vous nous rejoindre pour une chasse aux œufs ou une ballade en barque ? Venez Participer à la fête....
Il est déjà 16 heures lorsque tu te décides enfin à prendre un bain. Ce soir est LE soir. Du moins un soir parmi les autres selon toi. Mais mère est persuadée que tu y trouveras un bon époux. Ce n'est pourtant qu'un bal de ce qu'il y a de plus basique. La musique sera belle, forte et entrainante. Les mères seront voraces et leurs filles souriantes. Les hommes quant à eux seront charmeurs et hypocrites. Tout sera si ... superficiel. Brillant, splendide, faux. Tu n'as pas envie de faire semblant. Pourquoi ne puis-tu pas être toi, tout simplement ? Cela ne devrait-il pas suffire ? Il y parait que ce ne soit pas le cas à ton plus grand malheurs. Alors tu plonges dans ce bain et tu respires un grand coup pour te donner ne serait ce qu'un peu de courage et de sérénité. Il te faudra affronter tout ce beau monde ce soir quoi que tu veuilles réellement.
La première étape passée avec succès, même s'il faut avouer que ce n'était pas la plus compliquée, il faut maintenant passer à la seconde : La robe. Mère t'a posé une robe sur ton grand lit. Une blanche avec de la dentelle (clic) . Ce n'est pas celle que tu préfères, mais elle fera sûrement l'affaire. Après tout, tu ne veux pas plaire. Tu ne veux pas être courtisée. Avec l'aide de ta femme de chambre, tu enfiles la robe en question et te laisses ensuite brosser les cheveux. Ce soir, ils seront habillés d'un simple ruban. Un peu de rose sur les joues, une pointe de rouge sur les lèvres et te voilà prête.
Ce n'est qu'à 19 heures que tu arriveras au bal, accompagné de ta mère. T'y voilà. Tu passes la porte, le souffle court et tu tires légèrement sur la dentelle qui recouvre une partie de ta robe. Une cachette. Tu ne connais pas encore l'endroit, mais il doit bien y en avoir une quelque part. Malheureusement, mère te connaît et elle ne compte pas te laisser tranquille ce soir. Un grand sourire aux lèvres, elle se penche vers toi et te dit d'une voix sèche mais basse, quelque chose qui expliquera ton humeur massacrante tout au long de cette soirée :
- Écoute-moi bien, je ne te le répéterais pas deux fois jeune fille. Je ne suis pas ici par pur plaisir et je n'ai que faire de tes revendications. Malheureusement pour moi, tu n'es pas Lizzie et tu ne lui arriveras jamais à la cheville. Alors contente toi de sourire et laisse moi te trouver un époux. Je pense que tu ne souhaites pas devenir vieille fille. Quant à moi, je ne l'accepterais pas. Alors ce soir, tu restes accrochée à mon bras, tu accepteras les danses du moindre gentil homme qui se présentera à toi et tu seras la plus docile possible. Compris ? Je me fiche éperdument que ton futur époux soit vieux ou qu'il ne soit pas à ton goût. Tout ce que je souhaite, c'est t'avoir un bon parti pour qu'il nous profite également. Maintenant, lève la tête et souris.
Tu n'as pas le temps de ressentir la moindre colère ou tristesse qu'un homme vous aborde déjà. Tu ne ressens qu'un peu de honte et de douleur. Il te propose une danse et ta mère accepte à ta place. Alors tu danseras, au milieu des autres jeunes gens. Tu te sens mal. Tu étouffes. Et pourtant, tu enchaînes deux danses avec deux autres prétendants. À la fin de cette danse, juste après avoir tiré ta révérence, tu pars rapidement pour échapper à cette chaleur étouffante. Personne ne semble faire attention à toi et ta mère est miraculeusement occupée. C'est le moment idéal. Le moment de fuir. Mais où ? Les portes menant aux jardins sont ouvertes. Parfait. Il fera noir et personne ne pourra te voir.
Sans te retourner, tu passe donc les grandes portes et t'engouffre dans ce beau et grand jardin que tu discernes à peine. Il fait frais ce soir. Le vent est léger et caresse agréablement ta peau. Tes poumons semblent reprendre leur fonction. Tu respires enfin. Le ciel est étoilé. Alors tu t'arrêtes un instant pour profiter du calme et de la vue incroyable que le monde t'offre. Mais un bruit de pas te fait sursauter. Et si c'était mère ?! Elle serait plus que mécontente de te trouver là. Alors tu reprends ta course. Tu ne sais pas du tout où tu vas, mais tu y cours comme si ta vie en dépendait. Alors tu te retournes, tout en continuant ta course folle, pour essayer de discerner la silhouette de mère et tout d'un coup, tu frappes de plein fouet quelque chose. Tu tombes sur ce quelque chose ou... ce quelqu'un, un peu assommée. En te redressant légèrement, tu te rends compte que ce quelqu'un est un homme. Un jeune homme. Plaisant à regarder de surcroît. Ta respiration se coupe et tu restes immobile, interdite. Et mince...
Un énième bal. Je dois m’y rendre et pourtant je n’en ai aucune envie. Mon cœur me fait légèrement souffrir quand je pense à elle et l’idée que je puisse la revoir en compagnie d’un autre me fait mal. J’aurais aimé passer la soirée dans ma chambre, à écrire mon histoire ou bien tout simplement à observer le plafond, en pensant sans doute à Lady Zelmira et mon amour non réciproque. Pourtant, je sais que je ne pourrais y échapper car je dois accompagner ma sœur durant cet événement, comme mon grand-frère ne peut être présent pour la chaperonner. C’est donc avec lasse que je me prépare, revêtant un costume tout droit sorti du tailleur, et une canne que j’ai acheté il y a peu. Tout simple mais pourtant doté d’une petite lame si on découvre le mécanisme.
Une fois prêt, je découvre ma sœur et elle a une sublime robe ce soir. Il se trouve qu’elle a peut-être trouvé un gentilhomme qui pourrait lui convenir. Comme quoi on peut avoir des surprises tous les jours. Néanmoins, je suis heureux pour elle, même si je compte bien en découvrir davantage sur cet homme qui plaît à ma sœur. Nous embarquons alors dans la voiture afin de nous rendre sur le lieu du bal de ce soir.
L’allée principale est magnifiquement illuminée et de nombreuses voitures sont déjà arrivées. Nous tendons nos invitations et je peux remarquer quelques visages qui me sont familiers. Je reste donc avec ma sœur, acceptant une danse ou deux de temps à autre, quand ma jambe le veut bien. C’est alors que le phœnix entre dans la salle. Elle est toujours aussi sublime et mon cœur rate un battement en la voyant entrer dans la salle. Je remarque également qu’elle est au bras de Lord Leland et mon cœur se serre dans ma poitrine. Je n’ose aller lui parler car j’ai peur que mon cœur saigne davantage. Je m’excuse auprès de ma sœur en lui indiquant que j’ai besoin de prendre l’air quelques minutes.
Une fois dehors, je sens que j’arrive à respirer beaucoup mieux et mes poumons s’emplissent d’air frais, ce qui me fait le plus grand bien. Je décide alors de marcher dans les allées du jardin, bien trop sombre à cette heure pour voir quelque chose. Mais l’air frais me fait le plus grand bien et j’avoue ne pas être pressé à l’idée de retourner dans la salle de bal, même si je ne peux y laisser ma sœur seule.
Je suis soudainement sorti de mes pensées quand je sens une chose me faire du rentre dedans, ou plutôt une personne. Et d’ailleurs cette personne a assez de force pour me plaquer au sol, m’empêchant donc de me relever. J’ouvre les yeux, légèrement sonné par le choc que la chute à produite, et j’aperçois alors une demoiselle me surplombant. Je reste la regarder, hébété, ne sachant comment réagir. Pour une présentation, c’est une manière plutôt étrange de s’y prendre.
- Pourriez-vous vous relever s’il vous plaît ?
Si on peut éviter d’être vu ainsi, cela serait mieux pour notre réputation, car je ne crois pas voir de chaperon derrière la demoiselle.
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() / Jeu 14 Avr - 23:02
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Neal Healey
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Il ne se passe qu'un instant. Pourtant, tu as la fâcheuse impression que le temps vient de passer avec lenteur. Une lenteur déconcertante. Tu dévisages sûrement cet homme et ce ne sont clairement pas les bonnes manières que tes professeurs t'ont inculqué. Pourtant, ton regard se perd dans le sien. Il se balade ensuite sur l'entièreté de son visage, et le souffle court, c'est finalement le son de sa voix qui te tire de la torpeur dans laquelle tu étais plongée. " Pourriez-vous vous relever s’il vous plaît ?". Sa voix, que tu trouves d'ailleurs délicieuse, te fait sursauter. Tu te rends alors compte de vos deux corps bien trop proche pour de simples inconnus. Dans un souffle, tu lui réponds, soudainement gênée :
-Oh ! Je ... Pardonnez moi Monsieur.
Ton corps raidi se relève faiblement avec une vitesse maladroite. Tu jettes un coup d'œil à ta robe blanche, maintenant verdis au niveau des genoux. Mince... Si mère s'en rend compte, tu peux être certaine qu'elle te posera des questions et qu'elle te fera vivre un petit enfer. Mais là n'est pas l'urgence de la situation. Il y a plus important : une jeune femme, sans chaperons qui plus est, ne peut se retrouver seule avec un homme. Ce serait un véritable scandale si quelqu'un te voyait. Vous voyais. Mais tu ne peux retourner au bal habillé d'une robe sale. C'est impossible. Les rumeurs vont vite ici. Qu'est-ce que les gens penseraient s'ils voyaient une jeune femme la robe abîmée par la couleur de l'herbe ? Ils se diraient sûrement que celle-ci s'est empressée de se rouler dans l'herbe avec un gentilhomme. Ce sera un scandale. Peut-être pas ? Peut-être penseraient ils autre chose après tout ? Que faire ? Tu tires machinalement sur le tissu de ta robe et te décides à relever la tête vers l'inconnu maintenant debout.
- Je suis navrée. Pardonnez ma maladresse. Je... J'essayais d'échapper à quelqu'un et je ne vous ai pas vu. Je suis bien embêtée... J'espère que vous n'avez rien de cassé ?
Tu le détail le temps d'un regard et il faut dire qu'il te plaît beaucoup. Non. Assez. Une jeune femme n'a pas à avoir ce genre de pensées voyons... Tu te racles la gorge et te tiens un peu plus droite. Tu es une Lady après tout !
- Bien. Maintenant les excuses faites, je tiens tout de même à me présenter. C'est la moindre des choses compte tenu de cette situation quelque peu ... embarrassante. Je m'appelle Angelica Tottenham. Je suis la seconde fille du comte d'Aberdeenshire.
Tu ne sais pourquoi, mais ta voix part dans les aigues. Pour le sang-froid, on repassera. Tu toussotes et croises tes bras sur ta poitrine en regardant autour de toi. Oh et puis zut. Autant laisser tomber les manières guindées. Au point où tu en es. Tu soupires longuement et poses tes mains sur tes hanches. Tu commences alors à faire les cent pas en réfléchissant.
- Oh et puis mince après tout... Je dois vous avouer que je ne sais clairement pas comment faire pour revenir au bal avant que ma mère ne se rende compte de quelque chose. Ma robe est sale. Elle va se poser des questions ! Et si quelqu'un nous voyait ?! Imaginez ?! Quelle sotte je fais ! Ohlalalala....
Tu te stoppes et lèves les yeux vers le ciel étoilé en espérant qu'un peu de vent vienne calmer ton anxiété. Il n'y a que toi pour te mettre dans ce genre de situations, n'est ce pas ?
Le dos contre le sol, la jambe légèrement écrasée et qui me fait un peu souffrir, j’ouvre les yeux afin de découvrir la raison de cette situation dans laquelle je me trouve. Se trouve alors face à moi, le visage d’une demoiselle. Nos regards se croisent le temps d’un cours instant et avec la faible lueur des lumières du jardin, j’arrive à voir la magnifique couleur rousse de ses cheveux et son jolie visage. Pourtant il faut couper court à cela pour éviter d’être dans une situation qui n’est pas digne d’un gentleman. Je lui demande alors si elle peut se relever, ne pouvant m’appuyer sur mes jambes pour l’aider. Elle semble légèrement gênée et tandis qu’elle se relève, j’attrape ma canne un peu plus loin afin d’y prendre appui pour me remettre debout.
- Vous êtes pardonnée ne vous en faites pas Milady.
Je lui offre un sourire avant d’épousseter mon costume et de remettre mon haut de forme sur ma tête. A jambe me tire légèrement, mais je pense que ça devrait aller. Je profite également pour observer autour de moi et vérifier que personne ne nous ait vu dans cette fâcheuse situation, qui pourrait porter à confusion. Je relève alors mes yeux sur la demoiselle et je remarque qu’elle semble bien embêter avec sa robe quelques peu salit par les herbes. Mais je n’ai pas le temps d’intervenir quand elle me demande si je vais bien, qu’elle se présente alors et j’avoue être un peu surpris, car il est rare qu’une lady se présente seule. Serait-elle donc de la basse société ? Pourtant sa robe n’en a pas l’air…
- Ne vous en faites pas, je vais bien Lady Tottenham. En revanche, cela ne semble pas être le cas de votre robe qui semble un peu salit. Je me nomme Neal Healey, je suis le troisième enfant de Sir Healey.
Je lui offre alors la révérence, découvrant alors qu’elle est fille de Comtesse. N’a-t-elle pas donc appris les bonnes manières ? Ou bien c’est la situation qui l’a chamboulée ? Je l’écoute alors s’énerver et un petit sourire amusé se glisse sur mes lèvres. Elle me rappelle vaguement ma sœur, qui elle aussi n’aimait guère les coutumes de la haute société.
- Ne vous en faites pas, nous allons trouver un moyen. Votre chaperonne ou votre femme de chambre n’est pas présente ? Pour la robe, je pense que si nous passons un peu d’eau dessus, cela devrait la nettoyer. Et pour le reste, je l’espère également que personne ne nous ait vu.
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() / Dim 17 Avr - 0:31
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Neal Healey
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Il te pardonne. C'est déjà un grand soulagement pour toi. Il aurait pu, s'il l'avait souhaité, nuire à ta personne et divulguer votre petit secret après tout. Tu apprends par la suite que ce monsieur se nomme Neal et qu'il fait partie de la famille Healey. Tu en as effectivement déjà entendu parler. Bien. C'est une homme charmant, certes mais maintenant que faire ? Tes ennuis pourraient être grands si on découvrait l'état de ta robe. Maudit tissu blanc. C'est avec un petit sourire sur les lèvres que ton partenaire de chute brise le silence : " Ne vous en faites pas, nous allons trouver un moyen. Votre chaperonne ou votre femme de chambre n’est pas présente ? Pour la robe, je pense que si nous passons un peu d’eau dessus, cela devrait la nettoyer. Et pour le reste, je l’espère également que personne ne nous ait vu." . Un gentleman. Il te plaît de plus en plus. Et tu n'as plus honte de le penser. Mmh. De l'eau. Il y a une fontaine au centre du jardin. Il suffirait d'y aller ? Après avoir réfléchi, tu n'as pas le choix que de lui demander la chose suivante :
- Hé bien ... Je dois vous avouer que mon chaperon est justement et malheureusement ma mère. J'espère justement lui échapper. Elle me traiterait de traînée si elle voyait l'état de ma pauvre robe. C'est une véritable harpie sous l'apparence d'une belle-dame. Donc j'aimerais, si possible, me rendre à la fontaine qui se trouve un peu plus loin dans le jardin, mais ...
Tu tires de nouveau sur ta robe et n'oses pas lui demander sa compagnie. Il penserait sûrement que tu es une Lady bien facile. Mais que faire ? Y aller seule ? Non. Il n'en est clairement pas question. Il fait noir. Bien trop noir et tu as peur de l'obscurité. Passer par le salon ? Trop risqué. Tu n'as visiblement pas le choix. Alors tu te rapproches un peu de lui et prends ton souffle avant de demander :
- Mais ... Voyez-vous, je suis une simple jeune femme et j'avoue avoir peur de l'obscurité. Ne pensez pas que je souhaite avoir plus de votre compagnie ! Enfin ! .... Par tous les cieux. Je ne voulais pas dire une chose pareille. Votre compagnie est en vérité très agréable quoiqu'un peu étrange vu les circonstances, mais je ne souhaiterais pas que vous pensiez que j'essaye de vous charmer. Je... Comment dire. Vous êtes évidemment charmant et je serais heureuse de vous charmer bien sûr ! Je ne veux pas vous insulter... Enfin, je veux dire... Ce ne serait pas convenable ! Bien... Euh. Mon Dieu ! Qu'ai je dis ?! Je crois que je ferais mieux de me taire...
Tu ne sais plus où te mettre et toutes tes pensées se mélange. Pourquoi faut-il toujours que tu ouvres ta jolie bouche sans réfléchir ? Comment pourrais-tu le regarder dans les yeux de nouveau ?! Tu viens clairement et simplement de lui exprimer le souhait de le courtiser. Toi. Une Lady. Tu te mords la lèvre et croises les bras sur ta poitrine.
- Pardonner mon indélicatesse Monsieur. Je... je me sentirais plus en sécurité à vos côtés. Pouvez vous m'accompagner jusqu'à la fontaine s'il vous plaît ?
Tu baisses le regard sur ta robe sali et soupires longuement avant de te tourner vers la fontaine qui se trouve plus loin. Ton cœur se serre à l'idée d'y aller seule, mais tu n'aurais pas le choix si Monsieur Healey décidait de ne pas t'accompagner, ce que tu comprendrais évidemment. La situation pourrait être bien compliquée si quelqu'un vous apercevait, tout deux, seuls.
La demoiselle en face de moi semble aller bien, du moins elle n’a pas l’air de souffrir d’un endroit en particulier, ce qui me rassure. Pour ma part, ma jambe me lance légèrement, mais rien de grave non plus. Je lui pardonne alors sa maladresse avant de remarquer que sa magnifique robe blanche comportait quelques traces d’herbe sur les bords, dû à notre chute. Je lui demande alors si elle n’a pas sa femme de chambre ou son chaperon dans les parages afin qu’elle puisse l’aider à mettre de l’eau dessus pour essayer de cacher au mieux les tâches. J’apprends alors que la jeune femme cherche à échapper à sa mère.
- Je peux comprendre que ça ne vous plaise pas d’être avec votre mère, mais sachez que, si on vous découvre en compagnie d’un homme et seule de surcroit, vous risquez d’avoir des ennuis. Essayer de rester le plus possible auprès d’elle.
Je sais que ce n’est pas toujours agréable, en particulier quand les choses ne se passent pas comme on le voudrait auprès de sa famille, et je sais de quoi je parle, en ayant subi les frais également. Mais c’est à peine si elle semble m’écouter car elle me demande par la suite si je souhaite l’accompagner à la fontaine afin qu’elle puisse passer un peu d’eau sur sa robe. Je l’écoute alors, un petit sourire sur les lèvres quand je l’entends bafouiller dans ses explications et me dire qu’elle me trouve charmant.
- Vous êtes pardonnée Lady et je suis flatté par tant de compliments de votre part. Je serais heureux de vous accompagner, mais le fait que vous ne soyez pas accompagner m’embête quelque peu. Néanmoins, je veux bien vous accompagner à la cuisine et nous pourrons demander de l’aide aux cuisinières. Sans doute trouveront-elles un moyen de vous aider.
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() / Dim 1 Mai - 13:34
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Neal Healey
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Tout se passe pour le mieux. Tu as fui mère, tu tombes sur un gentleman, ta robe est sale et voilà que Monsieur te fais une réprimande ? Rester près de mère ? Tu n'en a que faire d'être trouvée avec un homme, seul à seul. Pourquoi n'aurais-tu pas le droit de partager un moment avec un homme, un bel homme en plus de cela ? Être marié à un vieux bouc est autorisé, mais être en présence d'un jeune homme ne l'est pas ? Les règles imposées par la noblesse te tapent sur le système. Cette soirée est un fiasco. Tu as un mouvement de recul quant à sa tirade et tu sembles... Blessée. Fâchée et blessée. Tu secoues légèrement ta tête, un sourire pincé sur le visage et tu prends la parole :
- Monsieur, sachez que je suis parfaitement consciente du "risque", si l'on peut appeler cela comme ça. Je pense être suffisamment grande pour prendre des décisions qui me sont propres. Je n'ai pas l'intention de faire de vous un homme à la réputation douteuse. Quant à la mienne, je m'en charge.
Tu poses tes mains sur tes hanches, les sourcils froncés. Tu es bien assez grande pour t'occuper de toi-même. Mère n'est là que pour te trouver un homme avec un titre et de l'argent plein les poches. Elle se fiche bien de savoir si ton bonheur sera au beau fixe. Tu recommences à faire les cent pas en reprenant la parole.
- Je ne compte pas rester coller à ma mère pour la simple et bonne raison qu'elle souhaite me trouver un vieux grincheux quels que soient son physique, son âge et sa façon de se comporter avec moi. Je pense que vous ne pouvez pas me dire quoi faire Monsieur. Vous n'êtes pas une femme et vous ne serez jamais marié de force à un homme qui aura trois fois votre âge et qui vous regardera comme un simple bout de chair.
Tu t'arrêtes et un moment pour reprendre ton souffle. Tu n'aimes pas que l'on te dise quoi faire. Surtout venant d'un homme. Ce Monsieur voulait pourtant simplement être prévenant, tu en es certaine. Il te propose alors de t'accompagner aux cuisines pour que ta robe soit passée à l'eau. Les cuisinières et les servantes se feront un plaisir de déblatérer des rumeurs quant aux faits que ta robe soit verte par endroit. Tu te calmes un peu et croises de nouveau tes bras sur ta poitrine.
- Je ne pense pas que la cuisine soit vraiment l'endroit idéal. Les servantes risquent de parler. Mais ai-je vraiment le choix ? Je pense que vous devriez retourner à l'intérieur et continuer votre soirée comme si de rien n'était. Vous ne serez pas vu en ma compagnie ni ici, ni aux abords des cuisines. Je me débrouillerais avec une excuse bidon. Je suis désolée pour tout ... ça. Bonne soirée à vous Monsieur Healey.
Tu lui souris, baisse la tête et pars rapidement en direction des cuisines pour que ta robe soit de nouveau présentable. Tu t'en veux un peu ... Il n'y peut rien si mère est ce qu'elle est. Tu t'arrêtes et te retourne vers Monsieur Healey. Tu ouvres la bouche puis te ravises avant de repartir.
Quand je demande à la demoiselle où se trouve son chaperon pour la soirée, la voyant seule dans les jardins, elle m’apprend donc que c’est sa mère mais qu’elle veut justement l’éviter parce qu’elle veut la marier à un homme qui est trois fois plus âgé qu’elle. Je peux comprendre que cela ne soit pas très plaisant, mais malheureusement la société veut que les choses se déroulent ainsi. Je peux imaginer qu’un mariage d’amour est plus agréable, préférant moi-même ce choix, mais nous ne pouvons pas toujours choisir, en particulier quand on est une femme. Alors certes, passer la soirée en compagnie de sa mère quand ça ne nous plaît pas, ce n’est pas agréable, mais il faut mieux ceci que de se retrouver dans un mariage forcé pour garder son honneur. Quand je le lui rappelle alors, je vois la demoiselle qui semble contrariée de ce sermon et je la regarde tandis qu’elle se fâche contre moi.
- Soit, si vous connaissez les risques, pour ma part, je ne souhaite pas vous les faire prendre. Faites donc ce que vous désirez, mais venez pas vous plaindre si ça se retourne contre vous un jour. Et je peux comprendre que cela ne soit pas plaisant, mais vous aurez sans doute un bon mariage tout de même. Et effectivement, je ne suis pas une femme, mais il arrive que nous n’ayons pas toujours le choix dans notre mariage également.
Par exemple, devoir faire un mariage avec une fille de bonne famille afin de récupérer une partie de la fortune pour mettre les siens à l’abri. Ce n’est pas mon cas, heureusement pour moi, étant le petit dernier de la fratrie, mais pour mon frère par exemple, ce n’est pas la même chose. Enfin, j’espère pour lui qu’il pourra faire un mariage d’amour.
Pour sa robe, je lui propose alors de se rendre dans les cuisines afin qu’elle puisse laver sa robe, verdie par l’herbe. Mais là encore, la demoiselle s’emporte et je soupire quand elle me dit qu’elle s’y rendra seule, pour ne pas entacher ma réputation.
- Je vous souhaite également une bonne soirée, Miss Tottenham. En espérant que vous arriverez à nettoyer votre robe.
Je lui offre une révérence avant de la quitter. La demoiselle a eu le don de m’énerver et je repars dans la salle afin de me prendre à boire, légèrement en colère contre cette jeune fille qui se permet bien des choses. J'espère néanmoins que personne n’a assisté à cette scène.
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() / Mer 4 Mai - 18:33
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Neal Healey
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Il plaisante n'est ce pas ? Un bon mariage ? Il ose te dire que tu auras un bon mariage avec un homme que tu ne connais ni d'Eve ni d'Adam, qui aura sûrement le triple de ton âge et qui posera ses vieilles mains sur toi sans même te demander la permission. Le rouge te monte aux joues alors que ta colère est prête à exploser. Tu finis par lâcher un rire sarcastique. Un homme n'a pas du tout le même genre de problème. C'est dérisoire quant aux soucis que rencontrent les femmes. Puis alors que tu commences à partir, il te dépasse rapidement en te souhaitant une bonne soirée. Attends. Pardon ? Un gentleman ne laisserait JAMAIS une dame seule ! C'est indigne d'un gentilhomme ! Alors tu reprends la direction des cuisines en haussant le ton cette fois-ci, plus qu'agacé par ce Monsieur. Il est pareil que tout les autres. Voilà tout. C'est un homme après tout... Qu'imaginais-tu ?
- C'est cela ! Partez donc à cette soirée épouvantable !
Tu n'as rien d'autre à dire. C'est très enfantin de ta part, mais la colère te fait dire des choses stupides. Tu arrives rapidement dans la cuisine ou une servante te regarde de travers. Tu lui jettes un regard noir et celle-ci baisse la tête avant de repartir rapidement. Une autre arrive à ta hauteur : " Mademoiselle ? Puis-je vous aider pour quoi que ce soit ? Avez-vous besoin de quelque chose ? " Tu te radoucis un peu et lui demande son aide quant à ta robe. Elle te sourit et prend alors le temps d'enlever ses taches. Après avoir bataillé un moment, la couleur verte s'estompe suffisamment pour que tu puisses retourner à la soirée.
- Merci pour votre aide. J'avoue que je suis maladroite en ce moment... Je retourne vite au bal. Merci encore.
Tu ne sais pas si elle tiendra sa langue, mais elle te sourit également et elle a l'air de te croire. Tu remontes et arrives de nouveau dans cette pièce qui grouille de monde. C'est étouffant. Tu n'as pas le temps de faire une dizaine de pas que ta mère arrive, furibonde. "Où étais-tu passé Angelica ?! Te rends tu compte que tu as disparue sans même me dire ou tu te rendais ?! C'est indigne de ton rang. On en reparlera à la maison... Maintenant, viens avec moi. Un homme souhaite te rencontrer. Et tiens toi bien pour l'amour du ciel !". Tu soupires et croises les doigts pour que ce ne soit pas un vieux croulant. Mais le ciel ne semble pas être à tes côtés... Il est moins vieux que les autres. La quarantaine sûrement, c'est déjà cela. Vous vous approchez et alors ton regard tombe sur Monsieur Healey, non loin de l'homme que tu dois rencontrer. Super... Décidément. Quelqu'un t'en veut personnellement là-haut. Ta mère s'approche donc et prend la parole de sa voix aiguë que tu ne supportes plus : "Monsieur Hilson, voici ma fille, Angelica." Tu t'approches à ton tour et serres les dents alors que l'homme en question te dévisage un moment.
- Monsieur.
Tu baisses la tête en signe de salutation et tu tires discrètement sur ta robe en jetant des regards à Monsieur Healey. Il doit sûrement pouvoir entendre votre conversation et ce dernier doit s'en délecter vu votre discussion dans le jardin... Monsieur Hilson prend la parole : "Alors jeune fille, dites moi, quelles langues parlez vous ? Savez-vous danser correctement ? J'aimerais avoir une femme éduquée et délicate, voyez vous. Il faudrait également que je puisse m'assurer de votre conduite en société. Je ne voudrais pas avoir une épouse vulgaire et sans manière, il va sans dire." Il rigole alors et tu sers les poings en souriant. Il te dégoûte.
- Hé bien, je ne parle que l'anglais, le français et l'italien. Je doute que vous puissiez m'en dire tout autant monsieur. Quant à la danse, je ne suis guère une bonne danseuse. Je m'emmêle bien souvent quant au pas à effectuer. Et il m'arrive parfois de jurer. Mince... Je ne voudrais pas nuire à votre réputation. J'en suis navrée voyez vous, mais je ne pense pas être celle qu'il vous faut.
Il semble avoir arrêté de respirer. Mince. Il ne ferait pas une crise cardiaque tout de même ? Ta mère rigole et reprend la parole : "Ma fille adore rigoler. Elle plaisante, bien évidemment ! Elle parle l'anglais, le français, l'espagnol, l'italien et l'allemand. Elle danse bien et se conduit comme une Lady de son rang. Elle est parfaite à tous les égards.". Tu rigoles un peu à ton tour. Parfaite ? Elle te dit tout le contraire lorsque vous êtes seules. C'est tout de même amusant. Il finit par sembler interloqué et alors qu'il semble vouloir reprendre la parole, tu recules et bouscules légèrement Monsieur Healey.
- Je suis navrée mais Monsieur Healey ici présent semble vouloir m'inviter à danser. Nous reprendrons notre conversation plus tard Monsieur Hilson.
Tu te tourne vers lui en prenant son bras et l'invite alors à aller vers la piste ou les couples s'arrêtent de danser. En espérant que Monsieur Healey ne se dérobe pas, bien évidemment.
Non mais sérieusement, pour qui elle se prend cette demoiselle ? Certes c’est une lady, mais cela ne l’empêche pas de se comporter comme tel. Je peux comprendre que cela ne soit pas plaisant d’avoir un mariage qu’on ne désire pas, mais au moins elle aura une bonne situation par la suite alors que certaines ladies peinent à trouver un homme comme époux. Et malheureusement, elle n’a pas tellement son mot à dire sur les choses, sa mère et son père étant ceux qui décident. Il est vrai qu’on m’embête beaucoup moins en tant qu’homme quand je compare à ma sœur. Mais mes parents ont des critères précis pour l’épouse de mon frère car après tout c’est lui qui héritera du titre. Tandis que moi, vilain petit canard, le temps que je ne prends pas une paysanne, cela les importe peu.
Je retourne dans la salle de bal où se trouvent de nombreuses personnes. Je m’avance vers le buffet afin de récupérer une coupe de champagne, énervé contre cette jeune fille. Je cherche du regard ma sœur et je la découvre sur la piste de danse en bonne compagnie, ce qui me fait esquisser un petit sourire tandis que je porte la coupe à mes lèvres.
Je sors de la contemplation de ma sœur dans sa sublime robe, quand une mère commence à faire un scandale auprès de sa fille. Je tourne alors mon regard vers l’agitation quand mes yeux s’ouvrent en grand en voyant la demoiselle de tout à l’heure. Je remarque que sa robe semble être nettoyée. Je la vois alors se faire présenter à un homme certainement plus âgé qu’elle. Je l’écoute alors lui poser quelques questions afin de faire son choix. Un petit sourire se glisse sur mes lèvres quand il souhaite ne pas épouser une femme vulgaire. Il risque de ne pas être déçu en sa compagnie. La demoiselle ouvre alors la bouche et je soupire en l’entendant. Comment peut-on être aussi désinvolte ? Sa mère la reprend alors tandis que je dépose ma coupe vidée sur un plateau d’un serveur.
Je m’apprête à m’éloigner quand je sens alors quelqu’un qui me bouscule. En levant mon regard, je vois la demoiselle qui s’est approchée de moi afin de m’emmener sur la piste de danse. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit, que je me retrouve emporter. J’ai le temps de déposer ma canne contre une table avant d’être sur la piste.
- Vous êtes légèrement sans gêne mademoiselle. M’avez-vous au moins demandé mon accord ?
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() / Lun 30 Mai - 23:15
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Surprenante rencontre.
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Tu n'as pas vraiment le choix. Pour te sortir de cette situation épineuse, il faut prendre des décisions, même si cela peut te coûter. Après tout, Monsieur Healey te doit bien une danse après ce qu'il a dit. Peut-être qu'il ne se rend pas bien compte, mais il est en grande partie dans le faux. Tu ne veux pas d'un mari avec une bonne situation. Tu souhaites juste avoir un mariage d'amour. Point. Il dépose rapidement sa canne contre une table et t'accompagne sur la piste de danse. Une fois en place, vous commencer doucement à valser et il prend la parole " Vous êtes légèrement sans gêne mademoiselle. M’avez-vous au moins demandé mon accord ?". Tu te mords la lèvre pour éviter de rire. La situation t'amuse, tu n'y peux rien. Alors que vous tournez tout deux sur vous-même, tu reprends la parole.
- Je suis sans gêne c'est bien vrai... Je vous avoue que je n'ai pas eu le temps de vous demander votre accord. La situation étais grave Monsieur Healey. Veuillez pardonnez mon indélicatesse.
Tu t'éclaircie la voix et prend une grande inspiration.
- Écouter... Je suis réellement navrée pour mon attitude de ce soir. J'ai tendance à m'énerver trop rapidement lorsqu'on parle de mariage. Vous avez dû vous rendre compte que je ne suis pas vraiment enjoué à l'idée d'épouser un homme qui ne me plaira sûrement pas. Je souhaite simplement avoir un mariage d'amour, quelle que soit la situation de l'homme en question. Je ne demande pas grand-chose à vrai dire. Mais la situation de mon futur époux devra profiter à mes parents. Autant vous dire que le choix se porte évidemment sur les plus offrants.
Tu virevoltes sur toi-même avec de revenir dans les bras de Monsieur Healey. Tu ne sais pas pourquoi tu lui avoues toutes ces choses, mais tu en avais besoin, il faut croire. Il semble être un homme de confiance malgré votre petite querelle de tout à l'heure. Tu le fixes, le regard plongé dans ses yeux.
- J'espère que vous comprendrez mon attitude Monsieur. Même si vous n'êtes sûrement pas d'accord, je peux le concevoir. N'avez vous pas envie d'un mariage d'amour, vous aussi ?
Tu lui lance un petit sourire en espérant qu'il acceptera tes excuses.
Je m’apprêtais à m’éloigner du petit groupe formé à côté de moi, quand la demoiselle de tout à l’heure arrive pour m’emmener sur la piste de danse. J’ai à peine le temps de réagir quand je dépose ma canne rapidement avant d’aller danser avec la demoiselle. Puis je prends alors la parole tandis que je la fais valser, lui disant qu’elle est tout de même sans gêne de venir me chercher de cette façon. Mais cela ne semble pas la déranger, au contraire, je la vois se mordre la lèvre pour éviter de rire, ce qui me fait lever un sourcil, surpris par son comportement. J’ai l’impression d’avoir une jeune fille qu’il faut gérer en public car elle ne sait se comporter, se fichant des règles de la société.
Je l’écoute alors s’excuser et m’expliquer qu’elle a tendance à se mettre en colère facilement quand on lui parle de mariage car elle veut se marier à quelqu’un qu’elle apprécie et qui aura une situation qui profitera également à sa famille. Je dois avouer que je suis assez surpris de se confier autant à moi, car nous nous ne connaissons pas. Je continue de la faire virevolter au rythme de la musique tandis qu’elle me demande de ne pas lui en vouloir et si j’aimerais faire un mariage d’amour.
- Vous êtes excusée, Miss. En revanche, je suis surpris de voir que vous confiez autant à moi. Je ne me prononcerais pas sur votre choix, vous faites ce que vous voulez. Et pour le mariage d’amour, tout le monde espère oui, mais nous n’avons pas toujours le choix et parfois cela se passe très bien.
Certains se marient avec leur meilleur ami et cela fonctionne très bien car ils s’entendent bien à la base. J’aimerais également un mariage où il y aurait de l’amour et parfois cela vient avec le temps car on apprend à connaître la personne avec qui on vit, mais je me marierais quand j’aurais trouvé car l’avantage que j’ai à être le petit dernier, c’est que je peux choisir avec qui je souhaite me marier car je n’ai pas autant la pression que mon frère.
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