Horses and Horses (Ft. Angelica)

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Quoi de meilleurs qu'une balade à cheval ? Tu te le demandes encore. Tes parents t'ont posé sur le dos d'une de ces superbes bêtes lorsque tu n'avais que 4 ans. Toute petite, tu as appris à les aimer et à les respecter. Aujourd'hui, te voilà une cavalière plus qu'aguerris. Alors lorsque tu as le temps, que tu réussis par miracle à échapper au regard de ta mère, tu fuis vers les écuries. Et aujourd'hui, c'est ce que tu comptes bien faire. Il fait beau et tu n'as pas profité d'un peu de temps libre depuis... Et bien depuis un moment. Alors tu enfiles en cachette de longs collants que tu caches grâce à ta robe et tu mets des chaussures plus adaptées. Une fois prête, tu files donc chercher ta monture que tu panses d'abord. C'est d'ailleurs le moment que tu préfères. Une fois finis, tu mets donc rapidement le filet, le tapis et la selle à ton cheval de prédilection : Un hongre Kladruber de robe noir. (clic )  Tu es la seule à le monter. Il est un peu compliqué et ta mère le trouverait même dangereux, selon ses dires. Mais une fois les commandes trouvé alors c'est un vrai plaisir de le chevaucher.

Tu finis enfin par poser tes fesses sur la selle, les jambes de chaque côté de l'animal. Certains diront que tu montes comme un homme et que ce n'est pas convenable pour une Lady. Mais tu t'en contrefiches et réponds que la monte en amazone est loin d'être confortable. Après cette réflexion, te voilà partie dans la campagne anglaise. Il fait bon et tu comptes bien en profiter un maximum. Après une longue distance au pas, alterné avec un peu de trot, tu lances finalement ton cheval au petit galop. C'est ce que tu aimes, cette sensation. La liberté s'offre à toi pendant un instant.

Mais toute bonne chose à une fin et ta monture dois souffler un peu. Tu te mets donc au trot et regardes autour de toi. Un bruit familier arrive jusqu'à tes oreilles. Des bruits de sabots. Tu ne ralentis cependant pas la cadence et aperçois un homme lui aussi à cheval. Il semble te fixer avec incertitude puis sa voix brise le bruit ambiant des chevaux et de la nature qui vous entoure. "Bien le bonjour. Vous êtes-vous perdue ma chère ?". Quelle question étrange que voici. Semblerais-tu perdue ? Afficherais-tu un visage quelque peu paniqué ? Tu met alors ton cheval au pas et t'approches avec méfiance de l'inconnu qui se trouve maintenant à côté de toi.

-Bonjour Monsieur. Je vous remercie de votre inquiétude mais il n'en n'est rien. Je vais bien. Je suis simplement ici pour profiter d'une balade.

Tu lui souris poliment et fais avancer ton cheval à une allure un peu plus soutenue. Une fois devant, tu te retourne légèrement pour que ta voix puisse porter jusqu'au cavalier :

- Il fait beau aujourd'hui, le temps est parfait pour une activité en extérieur. Vous pouvez me laisser ici et reprendre votre route Monsieur.

Bien. Espérons qu'il comprenne que tu ne souhaites en aucun cas être courtisée lors de ta balade. Tu talonne légèrement ta monture et repart au petit trot pour mettre un peu d'espace entre cet homme et toi. Il n'a pas l'air bien méchant mais tu ne le connais pas après tout.

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Alors que tu ne le laisses même pas terminé sa phrase, tu mets de nouveau ton cheval au trot. Tu jettes alors un coup d'œil derrière toi et l'homme en question à l'air ... Plus qu'étonné ? Tu lui lances un sourire et continu ta route comme si de rien n'était. Il ne doit pas être très habitué quant aux pratiques dites scandaleuses que tu te permets d'exercer. Voir une jeune femme, une Lady qui plus est, sans chaperons, monter à cheval comme un homme, ce doit être visiblement perturbant. Mais tu n'en a que faire après tout. Il t'est étranger. Même si... Tu dois avouer que son visage te dit vaguement quelque chose. Serait-il un ami de la famille ? Mais alors que tu ne fais plus attention au chemin qui se dresse en face de toi, tu entends un cri déchirer le silence : " MY LADY FAITES ATTENTION! LE FOSSE!". Tu ne sais pas de quoi il parle, mais visiblement, il y aurait un ... Oh !  Tu fermes alors tes jambes contre le flanc de ton cheval, te met légèrement en arrière et tire sur les rênes en essayant d'être la plus douce possible, quoique la situation ne laisse pas place à la douceur...

L'inconnu passe alors à grande vitesse pour finalement s'arrêter devant toi. L'animal visiblement effrayé, se cabre, mais finit par se calmer à la voix de son cavalier. Quant au tiens, il baisse sa tête avec violence en tirant sur les rênes et recule rapidement devant cet affolement. Tu lui caresses alors l'encolure en sifflant doucement. Une fois le calme revenu, c'est l'homme sans nom, mais familier qui reprend la parole : " Vous ne semblez pas connaître le domaine, my lady. Et comment se fait-il que vous soyez seule dans ces parages ? Les champs sont un peu trop dangereux pour les étudier sans quelqu’un qui connaît les environs.". De bien sages paroles pour un homme. Tu regardes le fossé derrière le cheval de ton sauveur du jour et tu finis par lui sourire de soulagement.

- Je vois ça ... Merci pour votre aide Monsieur. Je ne savais pas qu'il y avait un fossé de ce côté ci. Je n'ai pas fais attention. Je suis navrée de vous avoir causé du soucis. Puis je savoir votre nom Monsieur ?

Tu lâches les rênes que tes mains tenaient fermement et tu finis par descendre. Une fois tes pieds bien au sol, tu prends la rêne gauche dans ta main et conduis ton cheval un peu plus loin pour que celui-ci puisse brouter l'herbe. Tu te retournes alors vers ton interlocuteur et reprends la parole

- Pour répondre à votre question, je suis seule car je n'aime pas la présence des chaperons qui me ralentiraient, il faut bien l'avouer. Quant à ma mère, je vous assure que son absence est délectable. Je préfère la compagnie simple et silencieuse de mon cheval ainsi que de la nature. Cet endroit est magnifique... Vous connaissez les environs Monsieur ? .

Tu t'assois avec légèreté dans l'herbe verte de cette grande clairière et attends les différentes réponses de ce Monsieur qui te semble toujours familier...

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Une fois assise dans l'herbe verte, tu apprends avec grand étonnement que ton interlocuteur n'est autre que ... " Evans. Jacob Evans. Je possède la demeure un peu plus loin, vers le ruisseau. Et puis-je savoir le vôtre?" Monsieur Evans. Évidemment ! Maintenant, que Monsieur le dit, tu remets ce visage sur un nom. Il s'est occupé de Lizzie. Tu es heureuse de le revoir. Tu avais beaucoup apprécié sa compagnie quand celui ci venait à la maison. Le monde est petit. Quelle chance de le croiser en balade. Tu espères simplement qu'il ne dira rien à père ou mère. Il te demande ensuite ton nom et tu lui souris en restant assise à terre, à côté de ta monture qui broute avec tranquillité. Tu arraches un brin d'herbe avec lequel tu joues puis tu reprends la parole, un grand sourire sur les lèvres.

- Oh ! Monsieur Evans ! Je savais bien que je vous connaissais. Pardonnez-moi. Je suis Angélique Tottenham. Vous avez travaillé avec mon père. Vous avez d'ailleurs fait très bonne impression. N'hésitez pas à repasser à la maison, tout le monde sera content de vous revoir.

Tu expliques alors pourquoi tu es seule et Monsieur Evans explique qu'il est effectivement imprudent de se balader seule mais que la nature prête à la liberté. Tu hoches la tête pour appuyer ses dires que tu confirmes et rigole poliment. C'est bien vrai. C'est le seul endroit où tu peux être libre et détendu. Tout ici est beau et calme. Tu en avais bien besoin ! Il reprend la parole en s'approchant : "Il y a longtemps que je me promène en compagnie de ce charmant canasson…les prés sont agréables, tout comme la brise. On peut également apercevoir quelques animaux dans le coin. Vous avez de la chance de pouvoir découvrir ces terres, Milady." Tu te remets sur tes pieds et t'approches à ton tour en lui tendant le tout petit bouquet de pâquerette que tu viens de cueillir. Tu t'étires et viens caresser le cheval de Monsieur Evans.


- Votre bête est superbe Monsieur. Il doit être sympathique à chevaucher. Quant au lieu que nous foulons actuellement de nos pieds, il est vrai que tout y est agréable. Je viens ici de temps à autre pour me reposer de la ville. Si je ne me permettais pas de partir seule en balades, je n'aurais jamais découvert ce coin paradisiaque. Ce n'est pas de la chance comme vous l'avez spécifié, Monsieur, c'est de l'audace. Bon nombre de jeunes femmes n'oseraient pas s'aventurer seule, sans leurs chaperons. Ce qui est bien dommage, il faut l'avouer...  En-tout-cas, ces retrouvailles ne sont pas désagréables. Bien au contraire. Je suis heureuse de vous avoir revus Monsieur Evans.

Tu retournes auprès de ton cheval sur lequel tu remontes avec aisance. Tes talons tâte les flanc de ta monture qui avance au pas vers Jacob Evans.

- Seriez vous disponible pour une balade en ma compagnie Monsieur ?

Tu lui adresse de nouveau un sourire et attends sagement une réponse de sa pars.