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Les Chroniques de Londres
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Comme un drôle de malentendu...

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Invité


Message() / Jeu 11 Aoû - 13:32
Invité
Ft. @Adélina Bridgerton

Iseult prenait à cœur son travail. Pour ses clients et clientes, elle se devait de trouver les joyaux qui pourraient les divertir une fois la nuit venue. Après tout, la Cage Dorée était un établissement de prestige, loin derrière les bordels des petits quartiers. Alors, quand les filles ont commencé à parler des exploits d’un jeune homme au lit. Si au début, Iseult n’y avait guère prêté attention à ses bruits de couloirs, au vu de comment ils persistaient, elle a fini par le prendre au sérieux. Elle avait envoyé un messager chercher d'aller à la rencontre du dénommé Luke et de l’amener ici.

Pendant ce temps, Iseult avait un peu de paperasse à finir. Rien de bien méchant en somme, seulement quelques factures, des salaires à délivrer et des contrats à remanier. Cela lui prit quelques heures en tout en comptant également le rangement de son bureau. Il faut dire qu’elle n’était pas très organisée et que fidèle en elle-même, Iseult en dispersait de partout. Elle range le dernier dossier à sa place et avise la grande pièce. L’endroit était prêt pour recevoir ce fameux Luke. Iseult fit monter l’une de ses filles et lui demande de préparer du thé et quelques biscuits. Elle regarde sa montre.

— Il ne devrait plus tarder.

Sur ses mots, une porte dérobée s’ouvre. Iseult sourit à sa fille qui sortait derrière un imposant miroir. En cinq ans, Sybille avant bien grandit. D’ailleurs, la petite fille allait bientôt souffler sa dixième bougie. Elle s’empresse de rejoindre sa mère.

— Que puis-je faire pour toi ? Tu as besoin de quelque chose ?
— Pas vraiment, en fait, je me demandais si je pouvais rester ?
— Tu vas t’ennuyer, prévient Iseult.
— Mais j’aimerais voir comment ça se passe !
— Nous allons surtout parler.
— Je sais, mais je veux écouter ! Tu dis que je dois apprendre…
— Oui, mais tu es encore jeune, tu dois aussi profiter de ton enfance. Mais si tu insistes, tu peux rester, mais veille à bien te comporter.
— Je te le promet !

Sybille prit aussitôt place dans l’un des fauteuils présent dans le bureau, sourire aux lèvres. Au même moment, quelqu’un frappe à la porte. Iseult s’installe à son bureau, prête pour l’entretien et déterminer à faire signer à ce Luke un contrat. Il était hors de question de laisser son joyeux glisser entre ses mains. Elle était déterminée de l’embaucher. Ce garçon pouvait devenir plus qu’un valet et avoir bon nombre d’hommes et de femmes à ses pieds. Iseult jubilait à cette idée et sans le moindre mal, elle imagine déjà la trésorerie grossir avant la fin de l’année.

— Entrez.
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Adélina Bridgerton
Adélina Bridgerton
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Rang sur le forum : Administratrice
Emploi : Valet de Hermès de Wellington
Messages : 226
Date d'inscription : 03/05/2021


Message() / Ven 19 Aoû - 20:34
Adélina Bridgerton


Comme un drôle de malentendu.



L'après-midi est déjà bien avancé. Dehors le temps est gris. C'est souvent le cas à Londres il faut dire. Même si cet été est exceptionnellement beau. Mais pas aujourd'hui apparemment. Mes bras chargés d'un coffret livré pour Hermès que je monte à ses appartements, je m'attarde à une de ses fenêtres après avoir déposé ma charge sur une tablette. Au loin j'aperçois de gros nuages épais qui assombrissent le parc de Apsley House.
Mon marquis est parti à cheval avec Timothy. J'espère qu'ils ne prendront pas la pluie et que le temps ne fera que rester menaçant. La dernière fois qu'il y a eu de l'orage a été légèrement traumatisante pour moi et je ne peux plus m'empêcher d'angoisser lorsque le ciel risque gronder... Rien qu'à y repenser, la petite cicatrice que j'ai gardé sur ma jambe m'élance sous mon pantalon. Je la frotte distraitement comme pour en faire disparaitre les sensations puis je m'affaire à mes tâches.

A commencer par ranger les vêtements d'Hermès. Je n'ai pas grand chose à faire après tout en attendant qu'il revienne et j'avoue que j'aime passer du temps dans sa penderie, aussi bizarre que cela puisse paraître. C'est juste que... ça sent comme lui...
J'organise ses tenues par saisons, par couleurs et usages. Les lainages avec les lainages, les velours avec les velours, les satins avec les satins... Je prends mon temps. J'en profite aussi pour tout inspecter car en tant que frère cadet du Duc de Wellington, Hermès se doit d'être toujours parfait. Le bouton manquant sur un gilet moiré est inacceptable.
Je le décroche de son cintre et l'emporte avec moi dans les quartiers des domestiques où se trouve tout le matériel nécessaire afin de palier à ce genre de petites choses. Les lavandières s'activent à leurs tâches et je m'apprête à demander à l'une d'elles d'emprunter un nécessaire de couture lorsque le Majordome de la demeure ducal s'avance vers moi :

- Luke ?
- Oui Monsieur Barnes?
- Un messager est venu déposer cela pour vous,
m'informe-t-il en me tendant un pli.

Un message pour moi ? Je me raidis alors que je regarde la lettre entre ses mains avec une appréhension croissante. Je n'ose pas la prendre... De qui est-elle ? Qui peut bien m'écrire ? Naïlys ? Non elle ne me ferait pas courir ce risque. Qui alors ? Cette fille qui a tenté de me faire du chantage il y a des semaines de ça mais qui a finalement disparu de la circulation...? Est-ce qu'elle a refait surface ?
Je saisis le courrier d'une main mal assurée. Le Majordome tourne les talons et retourne à ses occupations, me laissant seule avec mon angoisse. Je retourne le pli de papier entre mes mains puis l'ouvre en déglutissant. Je ne connais pas cette écriture... Elle est fluide et élégante mais elle n'appartient à personne que je connaisse.
Le message est relativement bref ; on me demande de me rendre à une certaine adresse pour l'heure du thé. Une adresse que grâce à - ou plutôt à cause de - Tim, je commence à connaître un peu trop bien à force qu'il m'y entraîne ! C'est celle de la maison close la plus cotée de Londres.
Pourquoi est-ce qu'on me convoque là bas ? Est-ce que Tim ou Hermès ont oublié de payer pour moi la dernière fois que je les y ai accompagné ? Une horrible possibilité s'impose à moi. Est-ce que Alejandra m'a vendu ?! Non je ne pense pas qu'elle ferait ça... Elle m'a sauvé la mise l'autre fois. Elle m'aide toujours lorsque je me retrouve entraînée par Tim au bordel.

Je confie le gilet de Hermès à une lavandière qui se chargera de remplacer le bouton manquant et vais trouver le Majordome afin de lui demander la permission de sortir afin d'aller régler une dépense du Marquis. Car il ne peut s'agir que de cela non ?
Quelques minutes plus tard, je passe les grilles de la demeure ducale en direction de West End. J'appelle un cocher qui s'arrête et accepte de m'emmener à l'adresse que je lui indique. Si il ne fait aucun commentaire, je vois bien son regard équivoque sur moi et je rougis jusqu'aux oreilles alors que je m'engouffre précipitamment dans l'habitacle de l'attelage. Il doit se dire qu'il est bien tôt pour aller dans un tel endroit et il a parfaitement raison !

L'itinéraire est vite avalé. Mon cœur tape fort dans ma poitrine mais je m'exhorte au calme alors que je met pied à terre. La façade de la bâtisse me parait différente en plein jour mais elle est toujours aussi luxueuse.
Je m'empresse d'aller frapper car je ne veux pas m'attarder dans la rue et qu'on me voit. La porte heureusement s'ouvre rapidement. J'entre et donne la lettre :

- Euh... On m'a demandé de venir voir Madame Pryor.
- Elle t'attend oui. Viens.


D'accord. D'accord, d'accord, d'accord ! Je dois respirer ! Ça va aller. Hésitante néanmoins, je regarde autour de moi. La maison close "dort". Dans quelques heures elle sera éclairée de chandelles et sera nimbée d'une ambiance sensuelle et feutrée mais là tout de suite elle est silencieuse. On dirait presque une maison normale...

- Madame Pryor votre rendez-vous est arrivé.

L'homme s'écarte afin de me laisser entrer dans ce que je devine être un bureau. La femme qui me fait alors face me fait me figer sur place. Son charisme m'avale. Je n'ai jamais vu de dame comme elle. Elle est incroyablement belle et... elle respire euh... eh bien cet endroit. Elle flirte avec l'indécence et en même temps elle est d'une élégance folle. C'est presque hypnotisant.

- Bonjour, madame...

Je suis nerveuse et elle ne doit pas avoir trop de mal à le voir mais j'espère qu'elle mettra ça sur le fait qu'elle m'impressionne. Ce qui en soi est le cas en vrai.
Je réalise alors que nous ne sommes pas seules dans la pièce. Une enfant et là aussi et me regarde de ses yeux aussi curieux que les miens.


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Message() / Sam 24 Sep - 11:37
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Quelqu'un frappe à la porte, trois coups qui firent légèrement sursauter Sybille qui était concentrée à coiffer sa bien longue chevelure. Iseult se redresse, joint ses mains ensemble, posé sur le bureau. Elle était prête à recevoir ce Luke qui faisait tant parler de lui de nuit comme de jour.

— Entrez, dit-elle d'une fois ferme, mais paradoxalement douce.

Quelqu'un rentre, celui qui gardait la maison close de jours. Il indique que son rendez-vous était enfin arrivé. La personne tant attendue rentre, la porte se referme et Iseult fronce aussitôt les sourcils. Non pas qu'elle était contrariée par ce qu'elle voit, mais elle était surprise. Ce bien jeune garçon nerveux ne pouvait pas être Luke, si ? Honnêtement, elle s'attendait à une tout autre personne. Certainement bien plus vieux, pour commencer, avec une apparence beaucoup plus masculin, pas autant androgyne au point de se confondre avec la féminité. Mais, pourquoi pas ? Des hommes friands de ce genre de corps et d'apparence, Iseult en connaissait.

— Bonjour, dit-elle à son tour, tandis que Sybille se contente de sourire, bien plus timide. Êtes-vous bien Luke dont les exploits font frémir toutes mes filles ?

Iseult, faire dans le tact ? Non, clairement, elle n'avait pas temps de tourner autour du pot. Les affaires sont les affaires et il faut être claire d'entrée de jeu. Elle indique l'un des fauteuils en face d'elle. Ils étaient faits de cuir de grande qualité et provenant tout droit d'Italie. Leurs conforts étaient inégalés. Pendant ce temps, quelqu'un d'autre frappe à la porte, deux petits coups discrets.

— Cela doit être le thé. Sybille, ma chérie ?
— J'y vais maman !

Elle quitte d'un bond son siège et part ouvrir la porte. Elle accepte le plateau tendu et vint le poser sur le bureau, pique un gâteau, avant de retourner s'asseoir.

— Souhaitez-vous une tasse ?

En attendant une réponse de sa part, elle en servit une première pour Sybille qui tendit aussitôt sa main pour la récupérer une fois pleine.

— Je serais franche avec vous. Je souhaite vous proposer un travail parmi nous.
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Adélina Bridgerton
Adélina Bridgerton
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Message() / Jeu 29 Sep - 13:31
Adélina Bridgerton


Comme un drôle de malentendu.



Pourquoi est-ce qu'il y a une petite fille ici ? C'est le dernier endroit où je m'attendais à en voir une ! En même temps, qu'est-ce que je sais si c'est une chose habituelle ou non...? Mon expérience des bordels - j'arrive pas à croire que je dise ça - n'est que toute récente ! Et je ne viens jamais dans cette partie là de la bâtisse qui a l'air d'être des quartiers privés. Ou tout du moins, réservée à d'autres affaires que euh... et bien que voilà... Je n'ai vu que le hall, le salon d'accueil et quelques chambres...

Pas franchement à l'aise, je toussote et détourne mes yeux de la petite fille pour les ramener sur Madame Pryor dont la beauté me fascine toujours autant. J'ai déjà vu des grandes dames lorsque je vivais encore sur Mayfair. Des comtesses, des vicomtesses, des duchesses mêmes à la mise impeccable et au goût certain. Mais Madame Pryor, elle semble on dirait une poupée de porcelaine. Je n'ai jamais vu des cheveux aussi noirs et une peau aussi claire ! Sa façon de bouger aussi est unique. On la dirait presque désarticulée tant ses gestes sont fluides et gracieux.
Son regard me détaille des pieds à la tête et je m'empourpre, mes doigts noués devant moi. J'ai l'impression que mon cœur va jaillir de ma poitrine à tout instant ! Qu'est-ce que je fais ici...? Est-ce que Alejandra a parlé ? Non j'ai du mal à le croire. Cela fait plusieurs semaines qu'elle garde mon secret et lorsque je viens elle est toujours contente de m'aider à conserver le mystère quant à mon véritable sexe. A croire que ça l'amuse d'ailleurs.

- Euh...

Qui fait frémir toutes ses filles ? Quoi ? Frémir de quoi ?

- Non, enfin oui... Enfin je veux dire... Je suis Luke oui mais je vous promets que j'ai rien fait à vos filles !

Je ne me suis jamais retrouvée seule avec aucune autre que Alejandra ! Est-ce qu'on lui a dit l'inverse ? Est-ce qu'elle va me demander de l'argent ? Je n'en ai pas beaucoup sur moi ! En tout cas certainement pas assez pour réparer un quelconque préjudice qu'on voudrait me faire endosser !
Qu'est-ce que je vais dire à Hermès si il l'apprend ? Et au majordome ?! Je ne peux pas aller à lui et lui demander une telle somme d'argent à apporter à un bordel ! Je serais renvoyée et je ne verrai plus mon marquis !
J'ai l'impression que je vais m'effondrer tant mes jambes tremblent mais la dame elle, demeure infiniment calme et m'invite à m'asseoir face à son bureau, ce que je m'empresse de faire. Quelques coups frappés à la porte me font sursauter, trahissant un peu plus ma nervosité. Il semblerait que le thé soit arrivé.

- J'y vais maman !

"Maman" ? Malgré moi je suis à nouveau la petite fille du regard qui va ouvrir et prendre le plateau pour le rapporter et le poser sur le bureau. Pour le coup je dois avouer que je suis totalement confuse. On prend le thé maintenant ? Du coup la situation n'est pas alarmante...? On sert rarement le thé pour faire des reproches non ? En tout cas pas d'où je viens et j'espère qu'il en est de même ici !

- Je veux bien oui...

Le thé sent bon. Aussi bon que celui que je buvais du temps où ma famille appartenait encore à l'élite de la société. Aussi bon que celui que boit la duchesse à Apsley House où je travaille auprès de Hermès... Voilà longtemps que je n'ai pas eu l'occasion d'en boire de pareils. J'ai parfois la permission d'en ramener de la demeure ducale à la maison, mais nous n'avons plus de jolie porcelaine dans laquelle le boire ni de petits biscuits ou même de sucre et de crème. Tout ça coûte trop cher pour nous désormais...
Je récupère ma tasse avec une envie presque difficile à contenir et en respire le contenu avec plaisir avant de manquer la renverser, stupéfaite. Je darde des yeux aussi ronds que des billes sur la tenancière du bordel. Pour le coup, je m'étais attendue absolument à tout, sauf à ça !

- Un travail madame...? Mais j'ai déjà un travail je suis au service du Marquis de Somerset. Puis... sauf votre respect madame que feriez vous d'un valet ici ?

Il n'y a pas de valets dans les maisons closes ! Du moins pas que je sache ! Le seul homme que j'ai croisé en ces lieux jusqu'à présent - en dehors des clients bien sûr... - c'est le portier ! Et peut-être un autre chargé de la sécurité ou de je sais pas quoi d'autre mais c'est tout.



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