Etre une hôtesse parfaite ft Arielle

"Happy girl, shine brighter"

Keep shining girl, this world need your light - Mary Shiny

Le club des shinning girls. Je le connaissais de bien avant mes débuts. Ma mère en avait fait elle même partie selon ses dires et c'était, pour elle, une gratification exceptionnelle que d'être invitée à rejoindre ce groupe de demoiselles, de débutantes, parmi les plus belles, les plus prisées et surtout, les plus respectable. Car toutes ne pouvaient espérer rejoindre ce club très fermé ou seules les demoiselles les plus aptes à contracter de bon mariages, à devenir les futures élite de la société ou qui avait fait la meilleure impression à la reine recevait, par un petit matin une lettre au cachet de ciré délicat. La grande question pour moi étais de savoir si oui, ou non, je me sentais flattée d'être parmi ces demoiselles.
Certes, j'avais rempli les conditions avec brio, avait reçu les autres débutantes et grands intellectuels avec brio, la conversation avait merveilleuse, allant des avancées scientifique à la politique et aux ragots. J'étais moins friande de cette dernière partie, mais si il fallait en passer par là.  Après tout, la société londonienne avait elle grand chose à faire de plus que poser des ragots, les écouter et les parsemer aux vents tel les pétales d'une fleur ?
Pourtant j'aimais qu'on me voit, moi. Arielle, juste Arielle, une demoiselle qui voulait autre chose qu'être un bibelot au bras d'un homme qui avait une opinion, un cerveau et qui, même si elle devait encore s'éduquer sur certains points, affiner sa vision, sa réflexion, avait déjà assez de verbe pour converser, apprendre et surtout ne pas juger.
Ma mère me répétait pourtant, encore et toujours que cela m’amènerait un bon mari que d'être parmi l'élite et j'entendais toujours ces phrases qui semblaient m'enfermer dans une cage, un rôle, je l'entendais me dire que je serais gentille et que mon joli minois ne devais jamais, ô grand jamais avoir un air contrarié. Que je me devais de remercier celles qui avant moi avait tracé un chemin. Que je devais docile, belle, gracieuse, tel que Dieu l'avait voulu, que je devrais devenir épouse délicate, mère aimante et tout faire pour glorifier mon épousé.

J'étais un objet à ses yeux. Jolie, une silhouette digne, une minceur nymphique, une esthétique étudier, des geste imposées, une réputation à assumer. Je me devais d'être belle pour être aimée, même si les regards pouvaient être lubrique, car c'était là, ma destinée. Et aujourd'hui, aujourd'hui j'emmenais dans mon sillage mon amie.

Apolline était à mes yeux une créature précieuse, une enfant, une femme, une amie, une sœur et je ne pouvais me voir faire cette aventure sans son soutien, je ne pouvais souffrir le regard méprisant que la reine lui avait offert à ses débuts, je ne pouvais accepter qu'elle soit bradée comme une vulgaire marchandise au rabais et si ce que ma mère annonçait été vrai, ce club, l'élèverait et montrerais au monde qu'elle était bien plus que quiconque ai jamais pu imaginer.
Alors, je l'avais recommandé, invitée, j'avais plaidé sa cause et avait obtenu le soutien d'une ou deux personne qui avaient proposé de lui faire passer le test de la réception. L'envie m'avait pris de la prévenir, de lui dire comment cela se passerait, de faciliter son chemin, mais je voulait que tous, voient qu'elle avait mérité sa place et que ce n'était pas une faire valoir.

Grâce à ce club, elle est moi apprendrions ce que toute femme doit savoir pour s'en sortir. Nous serions habile, apprendrions à tirer notre épingle du jeu, affirmer notre opinion et deviendrons aussi intelligente qu'Athéna, aussi désirable qu'Aphrodite. Car comment faire pour ne point souffrir d'être une femme à notre époque, alors qu'au fond, nous n'avons pas réellement le choix sur ce que nous adviendront, seulement sur le chemin qui nous y mènerait.

Alors, je me joint au cortège, aux demoiselles ayant déjà fait une ou deux saisons, aux intellectuels, philosophe, écrivains, peintre, poète pour rejoindre la demeure Sutton ou nous attendait avec, j'en étais persuadée, une certaine appréhension mon amie. Elle devait nous recevoir pour le thé et passer les épreuves de discussion, d'intellect, de beauté, de raffinement qu'elle n'aurait peut être même pas conscience de passer. Mais chacun la jugerait. Et Chacune donnerait son aval ou non pour l'inclure au club suite à cela.

Le fiacre s'immobilisa, la demeure Sutton face à moi, le moment était venu. Lentement, avec grâce, je quittais la voiture qui m'avait amenée ici, suivie de prêt par ma femme de chambre, chaperon pour l'occasion, comme souvent. J'avais revêtue une tenue qui se voulait simple. Une robe couleur de beau temps sur laquelle un voile léger aux broderies rappelant des oiseaux volant semblaient s'amuser. D'un pas assuré, je rejoins la porte, laissant le majordome nous introduire avec mes compagnes du club, jusqu'au petit salon ou nous serions reçu et ou nous attendant l'hôtesse du jour. Un sourire illumina mon visage en la voyant. Elle semblait quelque peu stressée et pourtant faisait très bonne figure. La saluant avec joie, je lui prenait une main, signe de mon affection, que je serrais quelques instants avant de la relâcher.

« C'est un plaisir que d'être en votre compagnie mon amie, comme toujours. La trajet fut des plus agréable, le temps nous gâte. »

Rejoignant un petit fauteuil au siège moelleux, je m'installais avec délicatesse, gardant un œil sur Apolline, mais aussi sur les autres demoiselles.

« Ce petit salon est exquis et les fleurs sont sublimes. Les avez vous choisis vous même Apolline ? »

Un compliment, pour lancer la conversation, peut être pourrions nous ainsi partir sur l'arrangement florale ou les goûts, à moins qu'un poète ne nous gratifie d'un texte ou qu'une demoiselle ne nous gratifie d'un potin auquel nous devrons réagir. Mais j'en étais persuadée, tout se passerait bien pour mon amie. Du moins, je l'espérais fortement.

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L'ambiance dans le salon était étrange, entre la simplicité d'une après midi entre demoiselle et le stress, la tension de passer un examen. Certes, nous n'en étions pas à cette tension que nous avions toutes pu ressentir le jour de notre présentation à la reine, il ne fallait pas non plus exagérait, mais je voyais la tension dans les gestes d'Apolline, la raideur de son discours, de son sourire. Elle n'était pas à l'aise avec toute cette intronisation, cette séance, réception qui déterminerait si oui ou non elle pourrait rejoindre le groupe des Shining.
Plusieurs demoiselles l'observaient, souriante, certaines discutant entre elle déjà, pour ma part, je voulais être là pour elle, l'accompagner, l'aider, la soutenir. Alors je lançais une banalité pour la détendre. La météo. C'était simple, c'est stupide, cela lui montrerait que ce groupe de débutantes que nous étions ne parlaient pas forcément de choses extrêmement poussées. Du moins pas tout le temps.

Il était important que cette demoiselle, se sente à l'aise chez elle, a l'aise avec les demoiselles qui étaient ici, l'observant, la jugeant et je faisais de mon mieux. Je parlais ainsi des fleurs, des compositions. Bien sur Apolline répondit dans un sourire, mais fut vite reprise par quelques débutantes qui nous écoutaient.

« Il est vrai que la combinaisons des roses, des lisanthius et de L'alstroemeria  est assez belle. Quelle était l'atmosphère que vous cherchiez à faire transparaître avec ces bouquet Lady Sutton ? »

« Les touches de rose et de mauve sont vraiment des plus délicate en effet, néanmoins je suis plus friande des couleurs thé et légèrement orangée pour ma part. »

J'observais ces demoiselles avec intérêt, curiosité. Voila qui était intéressant de les voir disserter sur l'atmosphère d'un bouquet ou les types de fleurs, mais pourquoi pas après tout ? C'était un bon début en soit, une façon d'en apprendre un peu plus sur elle, sur ses goûts, c'était intéressant., cela montrerait sa personnalité, mais, en bonne hôtesse qu'elle souhaitée être, elle fit venir du thé pour chacune et proposa de le servir, ce qui était on ne plus délicat de sa part. Acquiesçant doucement à sa demande, je l'observait se saisir de la théière, ses mains rigide, presque tremblante et au moment ou elle servit sa deuxième ou troisième tasse, elle en renversa s'excusant platement alors que je gloussais.

« Eh bien très chère, vous qui appréciée les couleurs thé, vous voici servie ! »

Je sourie, ravie de mon trait d'esprit, de ma façon de tenter de rattraper la bévue de mon amie. Restait à voir si d'autres le prendraient ainsi où si la demoiselle en question en rirait également. Mais peu importait sur l'instant. Il était plus intéressant de chercher à changer de sujet ou du moins, changer la conversation.

« Quel thé avez vous choisi de nous servir Apolline ? Est ce un thé anglais ou d'importation ? »

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Apolline était quelque peu stressée, cela se ressentait à la tension dans ses épaules, à son sourire un peu tendu. C'était une épreuve après tout de devoir se montrer devant toutes les débutantes de ce club, de prouver qu'on avait une valeur, qu'on pouvait entrer dans ce club très fermé qu'est le Shining. Je cherchais toute possibilité de la rassurer, de lui faciliter le passage, la discussion. Mais les demoiselles du groupe était parfois un peu pimbêche, ce qui était parfois ennuyeux à mon sens, surtout quand cela pouvait se poser sur mes amies.

Amenant la discussion vers les bouquets de fleur, l'ambiance, les choix de de couleurs, l'atmosphère qu'elle tentait de mettre délicatement dans le salon. Chaleureux et agréable, c'était en soit la base de toute réunion, de toute pièce, on cherchait toutes, nos mères comprises à faire en sorte de nos lieux de réceptions soient les plus chaleureux possible, les plus réconfortant et donne une sentiment de bien être. Mais j’avouerais sans souci que c'était bien choisi et que le salon était adorable. Certes, certaines débutantes y allaient de leur bon commentaire. Certaines préférée d'autres couleurs, d'autres compositions, d'autres façons de faire. C'était facile de critiquer, beaucoup moins de féliciter.

« Ces compositions sont en tous les cas très réussi et on ressent bien l'intention que vous y avez mis. »

Sourire délicat, un tant soit peu de douceur pour cette demoiselle alors que les autres jeunes femmes présente commençaient à parler de la saison, de robe, de bal, de livres. La discussion allait commençait tranquillement et c'était aussi bien. Apolline parti à nous servir du thé. Un peu trop de stress pour elle, car elle versa un peu de thé sur la table plutôt que dans la tasse.
Cela fit sursauter quelques demoiselles, Apolline s'excusa et pour je tentais de dévier le sujet ce qui ne fonctionna que peu, mais qu'importe. Je posais des questions sur le thé, un Darjeeling, des patisseries, voilà qui pourrait être un début.

« Le darjeeling est effectivement un excellent thé bien que je préfère personnellement ceux de printemps. »

« Réellement ? Personnellement, je préfère ceux d'été »

« Pour ma part, j'ai toujours eu une préférence pour le thé Oolong »

J'acquiesçais quelque peu observant les différentes personnes qui avaient pris la parole, dissertant sur les thé avant  qu'une demoiselle ne reprenne.

« Votre service est également très élégant. Est ce un service Seletti ? »

« Oh, ils sont ravissant en effet, Nous venons pour notre part d'obtenir un service Villari. »

J'acquiesçais quelque peu, dissertant sur les différents types de tasse, la forme, la couleur, le design, tout cela était important pour ces dames.

« Il est vrai que ces services sont sublime, J'ai pour ma part une préférence pour les Wedgwood, mais nous devrions laisser notre hôtesse nous répondre. »

Je tendais ma tasse à Apolline, afin qu'elle la remplisse et puisse prendre le temps de répondre. Après tout, l'idée était qu'elle puisse nous informer et nous parler de ce choix, de ce qu'elle pourrait apprécier sur ce service à thé. Je la laissait ainsi nous expliquer le tout, avant de goûter le thé, trempant mes lèvres sur le bord de la tasse, avant de suivre la discussion sur le prochain grand événement mondain, l'ouverture imminente du marché couvert, je me demandais si Apolline se glisserait dans la discussion, donnant son avis sur cette future ouverture.

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Les demoiselles du Shining sont toutes adorable et pleines de bonnes intention, mais parfois, elles peuvent oublier qu'elles sont intimidante, que ce club, dont nous sommes les membres, ce club qui restera à jamais dans nos vies et dont certaines mère se vante toujours d'avoir un jour fait partie est impressionnant pour ceux qui n'en sont pas membres. Et bien que j'ai toute confiance en ma douce Apolline pour montrer à chacun qu'elle est la plus méritante pour nous rejoindre parmi les débutantes que je connaisse, je ne pouvais pas laisser ces demoiselles parfois peu sympathique lui faire peur ou lui donner l'impression qu'elle n'est pas assez bien.
Alors je guidais la conversation autant que cela m'étais possible sans paraître trop embêtante non plus.  Il y avait pourtant, sur ce début de rencontre des conversations qui devraient être on ne peut plus simple et amicale, la présence des fleurs, le thé choisi, le service et si notre hôtesse semblait on ne peut plus agréable et prête à la discussion, il serait bien difficile d'entendre sa réponse si personne ne lui laisse le temps de parler. Amenant donc la discussion sur elle, j'écoutais la façon dont elle parlait de son service, la délicatesse avec laquelle sa main glissait sur la porcelaine, preuve de son affection pour celui ci, pour cette grand-mère dont elle parlait. Je ne savait pas si elle l'avait réellement connu, elle venait de France et je n'avais pas osé lui poser trop de question sur son passé, néanmoins, nous acquiescions avec un sourire, certaines, goûtant les pâtisseries, d'autres plongeant dans leur tasse de thé
Certaines discutaient ensemble des bals passaient. Il y avait des gloussements, des mots empli de niaiserie avec des

« Avez vous vu les yeux du marquis de Budhaven ? Il sont hypnotisant ! »

« Que pensez vous du Marquis de Berkeley ? Il a l'air sauvage non ? »

« La robe de lady Zelmira était des plus impressionnante au bal masqué n'est il pas ? »

« Avez vous remarqué cet homme mystérieux au masque à corne ? Il n'a dansé avec personne. »

J'écoutais, d'une oreille distraite ces stupidité, ces ragots. Je n'étais pas vraiment intéressée par ce qu'elles disaient en l'instant, même si j'avais eu un bref instant de curiosité sur l'homme au masque à corne. Mais cela attendrait. Mon attention du jour devait absolument se porter sur mon amie. Et je reportais toute mon attention sur elle alors qu'elle nous parlait du marché couvert qui devait ouvrir. J'avais en effet lu plusieurs articles dans les journaux de mon père sur la construction, l'idée de faire naître un lieu ou tous pourraient se retrouver, la fierté en devenir de notre douce reine. J'acquiesçais donc lentement laissant d'autres demoiselles prendre la parole avant moi.

« Oui, j'en ai entendu parler ! J'espère qu'il y aura une échoppe de la modiste ! Elle devrait avoir des robes exceptionnelle pour cet événement ! »

« Vous pensez ? Je suis plutôt curieuse de voir l'architecture pour ma part, on nous promet quelque chose de moderne et d'avant-gardiste. »

« Il est vrai que l'architecture semble être des plus incroyables. »

« Je pense qu'il sera intéressant de voir ce que ce nouveau lieu apportera à la communauté pour ma part. »

« Les rumeurs disent que vous avez été conviée à visiter ce lieu avec un certain prince Lady Arielle? »

« Les rumeurs sont ce qu'elles sont Lady Camilla. Des mots colportaient par ceux qui ne savent que faire de mieux pour occuper le vide de leur vie. »

Je souris avec un air carnassier, avant de reporter mon attention vers Apolline.

« Pensez vous aller à l'ouverture Lady Apolline ? Et puisque la plupart d'entre nous s’intéresse à l'architecture plutôt qu'aux ragots, peut être pourriez vous nous donner votre avis ? »

Lady Camilla semblait quelque peu contrariée que je ne vienne pas à répondre à sa question, confirmant rumeur et ragot, mais si il y avait bien une chose que je détestait c'était ce genre de rumeurs.. pourtant, elle repris.

« Oui Lady Apolline, je suis curieuse de votre avis. Peut être pourriez vous aussi nous parler de ce Comte qu'on a vu venir vous courtiser. »

Je roulais des yeux. Elle était impossible avec ses ragots celle là. Mais dans le fond...elle était gentille.

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Douce Apolline. Je ne puis exprimer ma joie d'être son amie tant je l'apprécie et tant j'espère que cet entrevue en compagnie des demoiselles du Shining se passe correctement. Pour ma part cela semblait être le cas. Hormis un petit impair avec le thé, tout était pour le mieux et nous ne pouvions réellement en vouloir à cette jeune demoiselle d'être quelques peu intimidée par nous toutes.
Déviant ainsi la conversation sur le bal, sur les personnes présente, les costumes, les personnes mondaines et autre ragot je lançais un petit sourire à mon amie. Je ne la laisserai pas tomber, jamais ! Écoutant néanmoins avec attention les discussions alentour, j'acquiesçais à certaine, fronçait un peu les sourcils à d'autre. La discussion avait été reportée assez rapidement sur l'ouverture prochaine du marché couvert. Un lieu splendide et à la pointe de la modernité si nous en croyons les journaux qui ne cessent d'en parler et de nous présenter quelques croquis et dessins représentant celui ci. Il était vrai que la curiosité était de mise. Après tout, nous parlions là d'une architecture moderne, de lampes à huile, de colonnades et d'immenses verrières stylisé. Comment ne pas être attiré et intrigué par ces choses qui semblent si moderne et nouvelle en comparaison de nos vieilles demeures et de nos sempiternel bougeoir ?
Pourtant, alors que je ne m'y attendais pas, l'une des demoiselle chercha à tirer la conversation sur une rumeur que je devrait rapidement démasquer. L'invitation était arrivée par pli chez nous. Aussi...soit ma sœur avait encore eu la langue trop pendue, soit c'était une domestique. A n'en point douter, je misais sur ma sœur, mais on me disait souvent que j'étais trop sévère envers elle, aussi...lui laisserais je le bénéfice du doute ! D'un mot bien posé je relégué cela à ce que c'était. Une rumeur, bien qu'elle soit vraie pour une fois.
Je préférais reporter mon attention sur...une autre information que j'avais eu il y a peu. Les visite d'un Comte à ma douce Apolline. Je ne connaissais pas son identité, bien évidemment, mais un Comte attirait toujours l'attention. Bien évidemment, cela attira l'attention de toute sure la candidate au Shining qui répondit avec un air posé et délicat. Dieu qu'elle était belle cette femme, une fleur en pleine éclosion. Elle nous parla ainsi du marché en tout premier lieu.
Il était bien évident que le Comte de Dorset l'accompagnerais, bien que j’espère plutôt un prétendant inattendu qui vienne à la tirer des pattes de ce vieux grand père bien trop avide d'argent et de titre à mon sens.
Néanmoins, elle en vint au point intéressant. Le Comte Percy ? Aucune idée de qui est ce monsieur, mais le fait qu'il ne courtise pas Apolline, faisait sans nul doute de lui un sombre idiot. Du moins, si c'était quelqu'un de bien, car il serait fou de passer à coté d'une telle perle. Néanmoins j'acquiesçais lentement.

« Vous trouverez à n'en point douter un prétendant digne de vous ! Je vous offrirez bien mon frère, mais le connaissant, je pense que vous valez bien mieux que cette tête de mule ! »

Je riais un peu, j'adorais Liam et tout le monde savait que les enfants Seymour étaient très proche, mais lançait une pique de temps à autre était amusante et surtout détendait l'atmosphère. Néanmoins, le gouter n'était point fini et alors que je trempais mes lèvres dans ma tasse à nouveau un sujet de conversation vint.

« Avez vous lu ce dernier roman des imprimerie Egerton ? Northanger Abbey ? C'est du même auteur qu'Orgueil et préjugé et j'avoue l'avoir dévoré ! »

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Elles ne rirent point. J'aurai tenté, mais je savais que mon frère était un des célibataires les plus en vue de toute la bonne société. En même temps, comment cela pourrait il être autrement ? Mon frère est le futur duc du Gloucester, une duché qui est des plus riche et magnifique. Il est beau, bien plus que bien bien des messieurs et pour l'avoir vu en tenue de nuit, transparente, je peux vous dire qu'il à tout ce qu'il faut, là ou il faut. Musclé, racé, intelligent, charmant, Liam Seymour est l'homme à marié. Ce qui est assez amusant quand on sais que je suis moi même l'une des débutantes les plus en vue de la saison. Pourtant il y a un souci. Ni lui, ni moi, n'en avons quoique ce soit à faire. Devant le silence pesant des demoiselles du club, en profond désaccord avec la façon dont je parle de mon frère, je souris, encore et toujours à Apolline, celle pour qui je n'ai qu'attention et amour, l'écoutant me répondre avec douceur et timidité.

« Quel gentleman un tant soit peu intelligent pourrait se détourner de vous ? Quoique...gentleman et intelligent ne sont pas vraiment des termes qui s'accordent n'est ce pas ? »

Je ris, espérant que cette nouvelle boutade parvienne à faire oublier le plat précédent sur mon frère. Néanmoins, il était temps de changer de conversation. Un nouveau livre, une lecture que j'avais eu comme tant d'autres et j'appréciais particulièrement l'honnêteté de notre hôtesse qui n'avait aucune honte à dire qu'elle n'avait pas lu l'ouvrage, mais serait ravi de le faire et d'échanger son avis avec les autres débutantes. Voila qui était sage et son rebond était des plus gracieux. Laissant la paroles aux demoiselles, certaines parlèrent de leur aquarelle, de leur broderie, de la musique, des échecs ou de la roseraie de leur domaine. Pour ma part, je souriais, elle savait déjà que j'adorais mon instrument de musique et ce n'était point le lieu pour dire que j'adorais préparer des pâtisseries. Fort heureusement Lady Camilla demanda ce que dessinée Apolline, si elle préférée les paysages, les animaux, les fleurs. Et je restais sur mon thé, observant autour les différentes demoiselles écoutant ou bavardant. L'horloge annonçait que cela ferait bientôt une heure que nous étions là, il serait bientôt temps de libérée notre hôtesse.

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Mon humour n'a pas plu. Qu'importe, moi j'apprécie fortement mon humour ! Surtout quand il s'agit de mon frère, après tout que peuvent elles bien savoir de lui, ces demoiselles du club qui pensent toutes être assez bien pour sa duccal personne ? Je suis sa sœur et donc une des meilleures juge pour celle qui pourra ou non, devenir la prochaine Duchesse de Gloucester. En outre, ces lieux, la seule qui pourrait faire l'affaire pour moi...serait Apolline. Mais je me garderais bien de lui dire, après tout...je préfère être mariée avant mon frère ! Car si il épousée une demoiselle avant que je ne sois épouse...chez qui, irais je me glisser les nuits d'orage ?! Continuant la conversation sur le sujet des prétendants, ma bonne amie parla avec sens et raison ce qui me plut et je pue qu'abonder comme plusieurs demoiselles en son sens. Le mariage est une chose intéressante, mais nous ne devons point nous retrouver coincer en celui ci. Je tente d'ailleurs un nouveau trait d'humour, qui , cette fois ci, m'attire quelques rires et sourire. Eh bien...mon frère doit sacrément faire tourner les têtes. Je lui en toucherait deux mots à ce Don Juan de pacotille !

Néanmoins, je préfère parler littérature à prétendant et tente d'amener la conversation vers cela avant que Lady Camilla n’amène le sujet sur les loisirs d' Apolline. Point intéressant en effet, bien que j'aurai préféré qu'elle lui demande son avis sur un sujet d'actualité plutôt que revenir sur ces choses bien trop féminines à mon goût. Pourtant, elle s'en sort fort bien et cherche à me retourner la question. Elle connaît déjà la plupart de mes penchant mais pourquoi pas me plier au jeu ?

« Le violoncelle est ma chapelle. La pâtisserie ma mutinerie. D'une demoiselle au air spirituel, je me révèle enchantée, par la féerie de la sucrerie. »

Je ris un peu, amusée de mes quelques vers improvisé pour faire sourire la galerie et annoncer que je n'aime rien moins que la pâtisserie. Ce que certains savent car après tout, je n'ai pas honte en ce groupe de parler de cela, nous parlons de bien plus ostentatoire et si nos mères savaient tout ce que nous pouvions dire...nous serions privé à jamais de sortie. Néanmoins, l'horloge sonna et le temps du départ avec lui. Bien que ce moment ai été des plus agréable, nous avions nous nos occupations à venir.