Aidan Percy - Le comte est un bâtard!

Que faites-vous à Londres ? Je suis ici pour travailler et parvenir à monter à la chambre des Lords. J'aimerais changer les choses, faire valoir les valeureux et remettre à leur place les ignorants. Oh...et je suis aussi ici, envoyé par ma tante, pour trouver une future comtesse.
Votre place dans la société londonnienne actuelle vous convient-elle ?   À vrai dire, cela est un peu controversé. Voyez-vous la société londonnienne et anglaise m'a longtemps rejeté de par ma naissance. Un bâtard comme aime dire la société et me le rappeler constamment. Pourtant, le bon dieu et mon travail acharné m'a permis à moi et à ma famille de commencer à nous faire un nom. Cependant, et même si je parais le contraire, j'exècre tout ce qui se passe. Les bavardages intempestifs, les bals de débutants, les rangs...Le front m'a appris à considéré tout le monde comme mon égal, mais aussi qu'il fallait apprendre à la noblesse ce qu'était que la noblesse. Il n'y a pas que le statut, la noblesse d'esprit entre en compte également.
Que pensez-vous de la Reine et du système politique anglais ? Sachant que la Couronne d'Angleterre a tué une partie de ma famille pour leurs idéaux controversés, me sortant d'un enfer...je devrais la remercier. Cependant, c'est à cause d'elle et du système politique que j'ai du combattre vents et marrées pour obtenir la vie que j'ai aujourd'hui. Et encore...c'est toujours aussi compliqué. Comme je l'ai dit précédémment, je suis là pour changer les choses, même si je dois sacrifier ma vie pour cela. Bon...il faudra cependant que je ne perde pas mon titre...

« À quoi sert-il de se plaindre quand la vie ne vous fait pas de cadeaux? Il faut plutôt la prendre de plein fouet. »

Voilà ce que disait ma chère tante Bernice face à tout ses amis et cette phrase, j’ai toujours su la garder en tête depuis ma plus tendre enfance.

Fils du comte de Northumberland et d’Elladora Dunbroch, je n’étais fruit que d’une aventure sans véritable sens. Ma mère, bien que duchesse, ne fut pas l’épousée de mon très cher père. En effet, mon géniteur connaissait les points de vues diverses de la famille Dunbroch sur la royauté. Bien que cela restait contrôlé et très secret, les mots de mon grand-père choquaient forcément celui qui courtisait sa fille. Pour lui, il fallait l’indépendance de notre pays et un roi sur le trône d’Ecosse.  Et bien qu’elle tenta de le raisonner avec ma future venue au monde, Eric Percy épousa une autre comtesse ,quelques mois après ma naissance. Ma mère, malgré encore quelques essais, comprit très vite que j’étais inutile à sa condition. Je fus alors laissé à la charge du reste de la famille avec un titre qui me tenait déjà à la peau ; « Batârd ». Car oui, malgré que j’étais un Dunbroch, le nom de Northumberland restait tout autant présent dans ma vie.

Et heureusement….

Mes premières années de vie furent pourtant très dures socialement. J’étais mis de côté, comme un animal. Je mangeais souvent les restes, m’habillait de vêtements bien trop grand pour ma personne et était considéré presque comme un domestique. Une mise en situation de solitude majoritaire qui m’apprit bien vite à me débrouiller seul. Comme c’est encore le cas aujourd’hui.

Il fallut attendre l’approche de ma dizaine d’années pour que le Christ me donne une chance de m’en sortir. Dans un premier temps, j’appris que mon père était décédé de par une terrible maladie et que son souhait avait été que ma tante me recueille pour faire de moi un homme de la haute. Et alors que je venais d’emménager dans ses appartements, il ne fallut que quelques jours pour que la foudre s’abatte sur ceux qui m’avaient brimés pendant des années. La famille Dunbroch fut déchue de son comté pour ses positions envers les Stuart et leur désir de remettre un roi sur le trône d’Ecosse. Ma mère, honteuse de cet affront, s’expatria aux Amériques, me laissant seul, tandis que mon grand-père, dont mon père avait été si choqué à l’époque, eut droit à la prison et à la pendaison.

Je ne devrais pas le prendre comme une vengeance, mais dites-vous que pour un petit garçon déchu, cela l’était.

Ma tante Bernice était un sacré bout de femme. Une Lady avec du caractère, mais surtout un amour inconditionnel à décerner. Malheureusement touchée par une certaine maladie qui lui empêchait le devoir de toute femme, je lui servis de fils et je reçus dès mon emménagement, un amour que je n’aurais su obtenir de ma très chère génitrice. Pourtant, la solitude qui m’avait accompagnée durant mon enfance, n’avait pas fait de moi un enfant très bavard. Il était donc difficile pour moi de me rapprocher de certaines personnes de mon âge, bien que ma tante essaye tant bien que mal de me mêler à la société. Je tentais de faire des efforts, mais il semblait bien que mon titre me tienne encore un peu à la peau.

Il n’y avait pourtant qu’une personne qui avait un tant soit peu de respect pour moi: mon demi-frère. Futur comte, il me donna ma chance et nous commençâmes à nous connaître concrètement. Il avait une passion pour les livres que je partageais aussi. Notre éducation nous fut donnée par les meilleurs professeurs et cela, je ne remercierais jamais assez Bernice de l’avoir obtenue. Il est vrai qu’il était plus facile pour moi de parler avec des adultes et surtout à propos de mathématiques. Une bien belle passion qui me suit encore aujourd’hui.

Il eut encore quelques évènements fâcheux, avant que je ne devienne comte, vous vous en doutez bien. Alors que nous étions invités à un diner chez une cousine de ma parente, je fus victime d’une tentative d’empoisonnement. En effet, j’appris que bien plus tard, que ma présence gênait le reste des potentiels détenteurs du titre. Pour eux, seul mon demi-frère devait avoir ce poste, bien que j’étais plus âgé. Cela me valut quelques jours de repos, ainsi qu’une nouvelle crainte développée. Je ne pouvais faire confiance à personne.

Vraiment personne.

Alors la solitude me gagna à nouveau, bien que je restais proche de certains de mon entourage. Il me fallait devenir digne de mon titre. Je travaillais d’arrache pied pour obtenir les meilleurs résultats, me cultivait et surtout dès que l’heure fut venue, je réussis à convaincre ma tante de l’aider à l’intendance et à la gestion du domaine de son défunt mari, ainsi que d’aider à celui de son frère. Cependant, cela ne suffisant pas, il ne me restait qu’une chose: l’armée.

Si il y a bien une chose que mon grand-père Dunbroch répétait dans ses moments de lucidité, c’est que l’armée était là pour former les hommes, les vrais. Ceux dont la valeur était plus importante que n’importe quel membre de la société anglaise. Et c’est pourtant sans lui faire hommage que je m’engageais, malgré la peur compréhensive de ma tante de perdre le seul fils adoptif qu’elle possédait.

Il me fallut du temps pour me faire à la guerre. Pourtant, mes dons de stratège ainsi que mon habilité à prendre des décisions, me fit une bonne réputation. En étant intendant du général Hower, je réussis à prouver mes capacités en la matière. Je devins un héros, malgré que cela soit peu apprécié de part ma condition. Cela ne me fit pourtant pas reculer face au combat. J’eus de nombreuses blessures, mais rien ne m’arrêta jusqu’à la retraite des ennemis.

Il fallut pourtant rentrer. Au grand bonheur de ma tante, je restais un fringant jeune homme encore à marier. Cela au bon moment, car mon demi-frère, paix à son âme, était décédé l’hiver dernier dans une épidémie et ne laissant aucun héritier. Bernice se battit pour me faire reconnaître et, avant que notre titre ne tombe entre de mauvaises mains et mes services rendus à la nation, me voilà comte. Comme si cela avait toujours été mon destin.

Depuis, je n’ai cessé de vouloir faire honneur à ma très chère tante, que j’appelle parfois affectueusement mère, quand nous ne sommes qu’entre nous. Le travail est devenu mon épouse. Je me bats pour devenir un Lord, afin d’apprendre la noblesse…à la noblesse.  Chose qui est difficile dans cette société où le titre de bâtard me colle toujours à la peau. Cependant, et contrairement à mon enfance, je n’ai aucun souci à dire ce que je pense et à ignorer ragots et moqueries dont cette pauvre noblesse se fait complaisance.

Le mariage vous dites? C’est vrai que Bernice me presse à trouver une débutante pour contracter un engagement et assurer la pérennité de mon titre…Cela n’est pas dans mes priorités. Cependant, il m’arrive de participer aux saisons mondaines pour son plaisir. Pourtant, dur de trouver chaussure à son pied quand certains s’amusent encore à vous nommer par le nom de votre mère.

welcome back ! Inutile de te dire que tu fais un heureux en prenant ce scénario xDDD

Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es désormais validé(e) ! Tu rejoins le groupe NOBILITY. N'oublie pas de faire ta fiche de liens , ton agenda rp et de vérifier que ton avatar, son titre, son logement ainsi que ton métier sont dans les bottins . Tu peux aller demander des liens aux autres membres et même des rp's, ainsi que participer au flood. Encore bienvenue sur notre forum, le staff est enchanté de t'avoir sur son forum et il espère que tu t'amuseras !