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Les Chroniques de Londres
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INTRIGUE - Le marché couvert

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Whistledown
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Message() / Mer 3 Nov - 19:04
Whistledown
INTRIGUE 01
Le marché couvert


Tandis que l’automne s’abat sur la ville de Londres, le quartier de West End s’active et bouillonne de vie entre les gouttes et les rafales de vents. Aujourd’hui, c’est l’ouverture du marché couvert. Celui-ci promet d’accueillir de nombreux marchands et  des boutiques prometteuses. Une information qui n’a cessé de circuler pendant deux semaines maintenant, tant et si bien que cela a gagné les moindres recoins de la capitale. Inutile de préciser que cela attire les démunis comme les plus riches.  La file ne cesse de grossir tandis que l’on vérifie avec soin les visages à proximité des grandes portes d’entrée.
La Reine, qui avait prévu de faire un passage lors de cet évènement, s’est finalement décommandée pour une raison inconnue. Le public doit donc se contenter avec déception des nouveaux étalages qu’ils vont découvrir sous peu, mais déjà le ton monte d'impatience : tous les citoyens présents aspirent à découvrir cette merveille d’architecture.

Suite à une attente interminable, l’accès à la galerie principale a été ouvert. Anglais et anglaises pénétrèrent dans ce lieu dans un tourbillon de plumes, de jupons et de chapeaux.

D’un côté se trouvent les étalages alimentaires alors que de l’autre on déniche des robes, de la dentelle, des couteaux et autres armes... Des produits haut de gamme en somme !

____

Déroulement de l’évènement :

Le PNJ passera toutes les semaines pour animer le jeu. Des évènements vont se produire ! Il vous faudra utiliser le dé (oui/non) pour savoir si vous réussissez une action ou non.

N’hésitez pas à mp le compte Whistledown ou Marlène si vous avez des questions.

Participants -

@Apolline Sutton , @Neal Healey, @Fiona Lovewell
@Karl de Hohenzollern, @Connor Smith
@Alfred Leland, @Edward Jervis, @Colleen Sullivan, @Jonathan Winslow
@Theodora Chamberlain, @Judith Healey
@Ambrosia Fitzgerald
@Aodh Wolf
@Anna Huntley
@Hermès T. De Wellington, @Livia Rosenbach, @Ioane Milburn
@Rosalie Egerton, @Arielle Seymour
@Adrian Mountbatten
@Apollo Stirling , @Aurora Snow
@Aloïs Berkeley
@Juliet Blooming
@Jane Gilderstone
@Catherine Walsh
@Lacie Reed
@Zelmira D'Orthez
@Emma Smith-Stanley

(mpez moi si j'ai oublié quelqu'un ou si vous êtes nouvellement inscrit).
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Adrian Mountbatten
Adrian Mountbatten
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Emploi : Il a accompli son devoir pour l'Angleterre dans l'armée et c'est assez. Désormais il finance des expéditions ainsi que des recherches. Il élève également des rapaces dans sa volière de Cornouailles. Il collectionne également les gemmes les plus rares.
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Message() / Mer 3 Nov - 22:42
Adrian Mountbatten



LE MARCHE COUVERT



Adrian regarde à regrets sa mère remonter à ses appartements d'un pas relativement tendu. Elle demeure altière, digne, mais il sait qu'il l'a contrarié et il a horreur de ça. Décevoir sa mère, voir ses yeux clairs se ternir de déception, ça lui vrille les entrailles à lui en donner envie de régurgiter son petit déjeuner sur le sol marbré de son hall. Le marquis soupire, puis récupère son menton des mains de son majordome et sort de chez lui. Il se met en selle, puis après un dernier regard désolé vers la fenêtre appartenant aux appartements de la Comtesse douairière, il talonne doucement sa monture qui se met en route.
Il y a peu de choses qu'Adrian refuse à sa mère, pourtant aujourd'hui il est inflexible malgré son insistance ; elle ne l'accompagnera pas à l'inauguration du nouveau marché couvert de West End. Il se refuse à l'emmener. Tout peut très bien se passer, comme tout peut... et bien ne pas bien se passer et il refuse de lui faire courir ce risque là. Il ne se le pardonnerait jamais si quelque chose arrivait à Clara parce qu'il n'aurait pas su la protéger. Sa mère ne subirait plus jamais rien. Il se l'est juré du jour où il est rentré titré de son nouveau rang de Marquis et possesseur de ses nouvelles terres en Cornouailles et qu'il l'a arraché au joug de son père.

En tant que serviteur actif de l'ordre secret de la Couronne, Adrian entend des murmures. Des rumeurs. Des hypothèses portées par le vent ou quelques oiseaux qu'il lâche sur la ville dans le secret le plus total. Il écoute, observe, détermine. Décide.
L'ouverture de ce marché couvert fait parler toute la ville depuis plusieurs semaines et le marquis a un pressentiment quant à cet événement. Il y aura foule. La Reine doit être présente, bien qu'on vient de l'informer que finalement, elle n'apparaîtra pas. Si il a tort, il portera le fardeau d'avoir fait disparaître le sourire du visage de celle qui l'a mis en monde durant quelques jours, jusqu'à trouver un moyen de le faire renaître. Mais si il a raison...

Soldat sous son marquisat, Adrian rejoint le quartier de West End. La foule se presse en masse dans les ruelles, se dirigeant vers le même endroit. Du haut de son cheval, le Capitaine observe les visages mais pas que. Il s'avise de la mise de chacun et se rend compte que le tout Londres semble être présent, des plus petites castes de la société aux plus hautes.
Arrivé à destination, il met pied à terre et confie sa monture avant de donner grassement quelques pièces dans les mains d'un gamin. Il paye bien afin de s'assurer que son animal sera bien veillé et promet la même chose à son retour si le môme accomplit bien sa tache.

Adrian rejoint le reste de la noblesse qui se presse à l'entrée du marché et finit par rentrer après plusieurs longues minutes de patience. Il observe les lieux mais avant d'apprécier l'architecture, les étalages et les trésors qu'ils exposent, il repère les issues. Scanne les visages alors qu'il fait mine de saluer quelques connaissances. Il est le Marquis de Mountbatten et le Comte de Devon aux yeux de tous mais dans son cœur autant que dans sa tête à l'instant présent, il est le Capitaine des Chiens de Sa Majesté. Et il flaire...




_________________________________


There are two sides to the story.
I may be drunk miss,
But in the morning I'll be sober,
And you'll still be ugly...
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Message() / Jeu 4 Nov - 15:42
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| Intrigue |
Le marché couvert  


titre ou sous titre ou citation
Colleen devait aller faire des courses au marché ce matin. Beth lui avait donné la liste en prenant bien soin de la lire à voix haute afin qu'elle retienne tout. Colleen n'avait jamais eu l'occasion d'apprendre à lire et elle n'avait guère le temps d'y consacrer un peu de ses journées, mais elle était douée d'une excellente mémoire visuelle. Aussi, une fois qu'on lui montrait les mots sur la liste, elle finissait par les retenir et par savoir les reconnaître quand elle les rencontrait à nouveau. Après avoir glissé son manteau sur ses épaules et attaché son chapeau car un temps plus d'Automne commençait à s'abattre sur la capitale,  Colleen se mit donc en route pour le marché. Elle devait ramener des patates douces pour le menu de ce soir ainsi que des poireaux et quelques carottes pour la soupe du soir. Du moins, c'était là sa mission officielle.

Depuis qu'elle était arrivée dans la capitale, elle avait appris parfois à ses dépents, comment la société d'ici fonctionnait y compris dans les bas quartiers. Elle avait observé, appris, avait évolué de la simple petite campagnarde un peu perdue qui venait d'arriver en ville. Aujourd'hui elle ne se laisserait plus tromper par des beaux-parleurs ou unepretty face. Elle avait assisté à divers évènements mondains, sous couvert de faire le service. Colleen était un bon élément, elle faisait bien son travail, mais elle observait attentivement et enregistrait tout ce qui se passait autour d'elle. Et mieux encore, elle savait être dicrète, se faire invisible. Lorsqu'elle allait au marché, de la même façon, elle ne manquait pas prêter attention à la moindre petite chose qui paraitrait suspicieuse, posant quelquefois une question des plus innocentes à quelqu'un mais en vrai, elle enregistrait des informations pour le compte de personnes disons, plus hautes placées. On ne la soupçonnait jamais. Sûrement dû à son statut d'aide-cuisinière. Qui pourrait la soupçonner de quoique ce soit ?

C'est ainsi qu'elle arriva au marché couvert ce matin-là et fait son entrée au milieu de la foule.  Bien trop de foule pour son goût d'ailleurs... Elle se mit ensuite en recherche d'un stand de légumes pour pouvoir y acheter ce qu'elle voulait. Pourtant, en vrai, ses yeux fouillaient la foule discrètement à la recherche d'une conduite un peu bizarre, d'un individu au comportement louche.... Et éventuellement d'une tête familière qu'elle connaissait. Elle resta pendant un moment pas loin de l'entrée à observer discrètement chaque personne qui entrait, les détaillant brièvement sans trop pour autant paraître insistante ou malpolie et elle écoutait des bribes de conversation ici ou là.  
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Message() / Dim 7 Nov - 19:24
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Le marché couvert
intrigue


On apprend mieux à connaître les gens au marché qu'à l'église
Voilà plusieurs jours que la Bal masqué de la Comtesse était passé, depuis Jane ne cessait de tourner en rond dans leur demeure, essayant tant bien que mal de faire passer le temps. Elle n’avait toujours pas reçu de nouvelles des Amériques et commençait vraiment à s’inquiéter. Elle avait beau s’occuper l'esprit, tout lui rappelait l’absence des êtres aimés. L’ambiance à Yellow Crick devenait insoutenable et c’est pour cette raison qu’elle accepta finalement d’accompagner sa nouvelle femme de chambre à l’ouverture du marché couvert.

Jusqu’à présent la Comtesse refusait d’avoir une femme de chambre, elle tenait à choisir ses toilettes et à s’habiller toute seule, trouvant qu’une gouvernant était bien suffisante pour le reste. Mais depuis qu’elle attendait un enfant, les choses avaient changé. Avant son départ, Andrew lui avait fait promettre d’en engager une afin de l’aider dans son quotidien voulant la savoir épaulée pendant qu’il serait absent. C’est comme cela que Mlle Sarah arriva à Yellow Crick, une jeune femme tout à fait charmante et joviale que Jane eu aucun mal à apprécier. Elle est rapidement devenue une confidente précieuse pour la Comtesse qui en avait vraiment besoin.

C’est donc après l'insistance de Sarah que Jane fit l’effort de lui tenir compagnie. Elle se prépara avec l’aide de sa femme de chambre car malgré qu’elle ne soit qu’en début de grossesse sa tête lui tournait au moindre effort depuis quelques jours. Son inquiétude devait certainement jouer selon elle. Une fois prêtes, les deux jeunes femmes prirent la calèche qui les emmena directement aux portes du marché couvert. Voyant la foule qui se pressait devant le marché, Jane voulut attendre que les portes s’ouvrent avant de descendre de la voiture afin de ne pas rester debout trop longtemps et envoya le valet de pied pour les prévenir une fois la foule rentrée. Elles attendirent une dizaine de minutes avant qu’il ne revienne toquer avant d’ouvrir la porte pour qu’elles puissent descendre leur tenant la main au passage.

Une fois sur le trottoir la Comtesse se dirigea vers l’entrée du marché couvert qui était maintenant un peu moins encombrée. Sarah restant un peu en retrait n’était pas loin au cas où jetant un oeil constant sur sa maîtresse. A l’intérieur Jane se dirigea d’abord vers l'étale du chapelier où elle tomba sous le charme d’un chapeau vert pâle.
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Message() / Dim 7 Nov - 20:28
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Intrigue


Shops & Money.  

Ouverture du marché couvert, Aodh en est curieux. Animé par une envie d'acquérir quelques pièces, quelques cadeaux. Préparer l'arrivée éventuelle de sa famille. Le peu de nouvelles l'inquiète encore. Les dernières, que les dames étaient sur le point de partir mais étrangement sans en donner la ville de départ. L'homme a dépêché quelqu'un pour tenter de réduire la zone avant de se constituer un entourage pour partir lui aussi sur les routes. Songeur, il occupe son esprit à leur arrivée, tentant de ne point penser au pire. Le voilà donc devant le marché couvert. Observant la bâtisse en attendant que s'ouvrent les portes, Aodh siffle discrètement. Il s'était souvent cantonné aux marchés extérieurs, fermiers ou autres classiques du genre.

Il soupire un instant et fouille dans ses poches, attrapant une cigarette pour l'attente. La glissant entre ses lippes, le mâle fait une pause, toisant les alentours avant d'allumer le bâton de tabac. Il y a du monde. Première taffe expirée dans les airs. La file d'attente est dense, et il ne s'attendait pas à ça, Aodh. Il est surpris et peut être pas très patient. Quelle idée avait il eu de s'y tester. Il se pose contre le bois d'une vitrine et pose ses mirettes sur l'horizon.

L'attente n'est plus très longue, puisque la foule entre en mouvement. Balançant et écrasant sa clope, le Baron suit et s'engouffre à l'intérieur. Les mains jointes dans le dos, il se décide à faire un tour de vitrine et d'étales avant de s'y poser et de se décider dans les achats. Mais ses yeux tombèrent sur un collier finement ouvragé. Jolie pièce qu'il se prête à admirer un instant.

Spoiler:

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Message() / Lun 8 Nov - 11:32
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le marché couvert

Si l'annonce de ce marché couvert n'eut que très peu d'effet sur Connor, il se trouvait néanmoins sur place peu de temps avant que les portes ne s'ouvrent enfin. Deux semaines qu'on entendait parler que de ça, alors il s'était montré curieux de voir si les lieux étaient si impressionnants que ce qu'on disait. Il en doutait, bien sûr, mais il avait du temps libre en ce moment. Et puis, ce n'était pas sans oublier la présence d'une certaine personne... Il savait que Fiona devait tenir un stand aujourd'hui et s'était promis de venir lui rendre visite, déjà préparé à se faire passer pour un client et vanter à voix haute la qualité des fleurs sur l'étalage. Leur relation avait pris une tournure étrange depuis la bal masqué: ils s'étaient disputé, encore une fois, et s'étaient réconciliés, encore une fois; mais depuis, Connor avait de plus en plus de mal à être totalement lui-même en sa présence. Il ne savait pas vraiment en expliquer la raison, mais il se montrait... comment dire ? maladroit ? gêné ? Difficile de trouver les mots exacts. Différent, en tout cas.

Néanmoins, cela ne l'aurait empêché pour rien au monde d'être là aujourd'hui, se mêlant sans hésitation à la foule dès l'ouverture des portes. Quel monde ! Un léger sourire étira les lèvres du brun alors qu'il observait autour de lui. Les stands étaient nombreux et regorgeaient de trésors en tout genre; mais mieux encore: les gens étaient tellement excités par toutes ces nouveautés qu'ils en oubliaient de faire attention à leurs poches, terrain de jeu parfait pour Connor. Pour le moment il restait sage, se contentant de repérer discrètement les moins méfiants d'entre eux dans l'optique de passer à l'action un peu plus tard. Il n'y avait pas encore assez de monde pour vraiment passer inaperçu, mais ça viendrait rapidement. En attendant, il se baladait tranquillement, cherchant des yeux une silhouette bien connue qu'il finit enfin par trouver après ce qui lui sembla être une éternité. Arrivant à sa hauteur, il fit mine d'être subjugué par les plantes devant lui.

"Ces fleurs sont splendides, mademoiselle !" s'exclama-t-il assez fort pour être entendu de ceux qui passaient par là.
lumos maxima



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Message() / Lun 8 Nov - 12:39
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intrigue n°1
le marché couvert
Une dernière vérification de la tenue et Karl partait en direction de Seymour House, où il était convenu qu'il vienne y trouver Lady Arielle, ainsi que la mère de celle-ci, pour les emmener toutes deux à l'inauguration du nouveau marché couvert. Depuis le début de la saison, il avait su trouver chez la débutante ce qu'il pouvait sans aucun doute considérer comme une amie. Elle était intéressante et dotée d'un esprit d'indépendance pour le moins remarquable qui avait toujours un peu amusé le Prince et il avait su apprécier les moments passés en sa compagnie. C'est donc tout naturellement qu'il avait proposé de l'accompagner aujourd'hui. Il savait évidemment qu'on attendrait probablement de lui qu'il la courtise officiellement après ça, surtout Lady Seymour qui ne manquait jamais de faire des allusions, néanmoins il s'était montré clair que cela n'était pas dans ses intentions pour le moment. S'il ne pouvait pas nier qu'Arielle était une jeune femme tout à fait charmante, il ne la percevait pas de cette manière et il se doutait que le sentiment était partagé par cette dernière. Il n'écartait néanmoins pas la possibilité de peut-être changer d'avis un jour, après avoir appris à mieux la connaître.

Ponctuel, Karl était arrivé à l'heure convenue chez la jeune femme à qui il avait apporté un joli bouquet de fleur et l'avait complimentée sur sa toilette. Il avait bien sûr pris le temps de venir saluer la famille présente avec politesse ainsi que de discuter un peu avant de partir en direction du marché couvert, accompagnés par Lady Seymour en guise de chaperon. Lorsqu'ils arrivèrent, les portes venaient tout juste d'ouvrir et tout le monde se pressait déjà pour entrer.

"Que de monde ! J'espère que vous appréciez la foule, mesdames" dit-il en souriant, aidant chacune d'elles à descendre de la calèche en leur offrant sa main.



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Arielle Percy
Arielle Percy
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Message() / Lun 8 Nov - 16:21
Arielle Percy


"Au marché allons nous promener"



Une invitation a visité le nouveau marché couvert de la ville. Voilà qui était fou, surprenant, intéressant. Mère avait eu un accès d'hyperventilation, j'ai cru qu'elle allait s'envoler à force d'agiter son éventail. Mais comment ne pas lui en vouloir ? Elle n'était qu'une mère qui souhaitais le mieux pour ma personne et voir que le prince de Prusse, après avoir fait le début de la saison sans s’intéresser plus avant à une quelconque demoiselle, venait à m'inviter moi, sa fille à une ballade privée. Enfin, du moins ensemble, car privé, il y aurait du monde à ce marché, je n'en avais aucun doute.

Alors, nous avions préparé la journée, la ballade, en grande pompe, selon les souhaits de ma mère. Une toilette que je n'avais pas encore portée pour cette saison couleur du ciel agrémentée d'une pelisse bleu royale, il fallait au moins cela pour sortir avec un prince. Mère avait fait plus sobre pour une fois, elle tenait absolument à me chaperonner, elle rêvait bien trop de pouvoir se pavaner à quelques pas de nous, saluant ses connaissances alors que sa fille serait au bras du neveu de notre reine bien-aimée.

Le jour venu, j'étais prête, attendant dans le petit salon avec la famille toute entière, sur demande de ma mère. Le prince fut ponctuel, ce qui était une chose appréciable. Il avait même pensé à m'apporter un bouquet de fleurs, magnifique par ailleurs et qui fit glousser de plaisir ma mère alors quelle présentée la famille au complet. Heureusement, cela ne dura point trop longtemps et nous rejoignisse rapidement le fiacre qui nous conduisit en ce lieu bondait où j'avançais d'un pas tranquille. Par ailleurs, je n’étais point la seule à remarquer la foule ce qui m'offrit un sourire alors que je saisissais la main qu'on me tendait pour descendre du fiacre. Par ailleurs, je n’étais point la seule à remarquer la foule ce qui m'offrit un sourire alors que je saisissais la main qu'on me tendait pour descendre du fiacre.

« La foule n'est point contrariante Votre Altesse. Ne trouvez-vous pas cela agréable à voir tant de monde ? De sentir ce lieu vivre de la foule qui l'emplit. Je ne saurai pas vous être plus reconnaissante de m'avoir offert votre compagnie pour visiter ce lieu. »

Mère acquiesçait, lentement. Elle semblait s'être donnée pour mission de n'être qu'une présence bienveillante, ce qui me changeait. Elle n'avait pas été aussi agréable lors de ma rencontre avec feu Monsieur Cunningham. Sûrement le titre qui changeait tout.

Code by Sleepy


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Message() / Mer 10 Nov - 22:29
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Le marché couvert
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Le bal passé, je suis revenue à ma petite vie classique. J’ai repris ma petite boutique, avec un tout petit peu plus de monde, mais pas assez pour me faire agrandir la boutique. En même temps, l’endroit se trouve dans un quartier où les nobles ne s’y rendent pas vraiment donc ceci explique cela. Enfin aujourd’hui, je tiens un stand dans le nouveau marché couvert. Et c’est une bonne occasion pour me faire de la clientèle, en espérant vendre un maximum de fleurs. Ainsi, je pourrais peut-être avoir un stand assez régulier sous le marché si les choses se déroulent bien.

J’ai donc tout préparé la veille et je suis arrivée tôt le matin afin de mettre les fleurs en place avant que les clients ne viennent. Je termine de mettre mes derniers bouquets quand les portes s’ouvrent, laissant apparaître les nombreux visiteurs qui attendent de pouvoir s’engouffrer dans le bâtiment. Beaucoup de personnes passent devant mon étale, certains s’arrêtent mais n’achètent rien.

Une silhouette familière fait alors son entrée et je souris en le voyant. Connor. Après notre dispute au bal, nous avons fini par nous réconcilier, mais j’ai quand même l’impression que ce n’est plus tout à fait comme avant. Enfin je n’arrive pas vraiment à comprendre pour quelles raisons j’étais en colère contre lui ce jour-là. Mais cela s’est arrangé, c’est le principal. Je ris légèrement quand il commence à faire la promotion pour mes fleurs. Toujours là pour m’aider.

- Bonjour Connor. Je ne savais pas que tu viendrais me voir mais ça me fait plaisir.

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Message() / Jeu 11 Nov - 21:09
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Le marché couvert
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Le bal a été un événement des plus réussi, comme à chaque fois. J’adore ce genre d’événement et pouvoir danser toute la nuit c’est encore mieux. Et le concept de bal masqué était encore plus intéressant je trouve. Cela donnait une petite touche de mystère que j’ai beaucoup aimé.

Mais aujourd’hui c’est un tout autre événement qui a lieu : l’ouverture d’un nouveau marché couvert. Ce n’est pas le même genre d’événement, mais j’apprécie également l’ambiance qu’on y trouve. Et puis il y a de nombreux choix c’est intéressant. Grand-père souhaite m’y accompagner et même si je lui ai dit qu’il risquait d’avoir du monde et qu’on risquait de beaucoup piétiner, il tient tout de même à m’accompagner. Et quand il a décidé quelque chose, c’est compliqué de lui sortir l’idée de la tête.

Nous nous rendons donc au marché et il y a déjà beaucoup de monde présent. J’essaye de repérer des visages qui me sont familiers, mais en vain, il y a beaucoup trop de monde dans la queue. Les portes s’ouvrent enfin et les gens s’agglutinent dans le marché, se bousculant au passage. Nous attendons que le gros des personnes soit passé pour faire notre entrée. Je m’avance donc vers le premier stand et dit bonjour au vendeur tout en observant les différents bijoux qu’il propose. Je remarque alors un visage familier à mes côtés et un petit sourire se glisse sur mes lèvres.

- Un bijou aurait attiré l’attention du jardinier ? Ou devrais-je dire du baron.

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Message() / Lun 15 Nov - 15:14
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Le marché couvert
intrigue


Un marché couvert. L’occasion de rassembler les divers comptoirs auxquels elle se devait de passer en un seul et unique lieu pour mieux, même découvrir de nouveaux produits, de nouvelles richesses qui ne seraient ni rondes, ni dorées. Theodora œuvrait toujours pour sa mère, quand bien même elle commençait à gagner un petit pécule qui lui permettait de s’assurer une petite indépendance, graissée efficacement par les charmes qu’elle pouvait offrir à ses bienfaiteurs, à l’image de James Anderson. L’homme était matière à reproche sur bien des aspects mais elle devait reconnaître que feindre l’amour à son égard lui assurait quelques petits plaisirs matériaux qu’elle n’aurait jamais pu s’offrir. Tant qu’il ne lui parlait guère de mariage…

Préposée aux courses en cette matinée, elle avait eu l’autorisation maternelle de se rendre en ce nouveau lieu pour mieux rendre compte des diverses boutiques, et réaliser les quelques emplettes nécessaires au prestige de la maison de passe de cette chère Elizabeth Chamberlain. La réputation de son domaine se devait d’offrir à ses clients ce qu’il y avait de mieux et pour cela, on ne lésinait que peu sur les dépenses. Dentelle, velours et soieries diverses, rubans et corset de satin, tout était choisi avec soin. Passant de comptoir en comptoir, elle dépensa en révisant les chiffres dans son esprit. Peut-être ne savait-elle pas si bien lire, mais au moins, elle pouvait se vanter de savoir compter avec soin. Allant bon train dans ses achats, elle arriva devant un comptoir de fleurs. Et qui, dans ses connaissances, vendait de si belles roses que celles qui étaient aujourd’hui présentées ?

Relevant ses yeux clairs, elle eut un large sourire avant de laisser échapper une exclamation surprise. « Fiona ?! » Cillant un moment, elle finit par lui adresser un large sourire, laissant la jeune femme achever de se faire payer par son client pour mieux se glisser, par la suite, à ses côtés derrière le comptoir. Posant son panier de trésors, elle se permit une étreinte amicale avec l’autre brune. « Je n’avais pas la moindre idée que tu serais parmi les exposants présents lors de cet événement ! Quelle chance pour toi que de te trouver à si bel emplacement ! Ma mère m’a justement réclamé un bouquet de roses rouges pour l’une des chambres de sa maison. » Car oui, les fleurs étaient également sur son cahier des charges. « Tu n’as pas idée de toutes ces choses qu’il me faut te raconter… » Leur dernière rencontre autour d’un verre s’était pourtant faite de confidences et il allait être nécessaire pour elles de réitérer la chose pour être sûres de ne rien manquer dans leurs échanges.

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Message() / Mar 16 Nov - 22:36
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intrigue n°1
le marché couvert
Bien que court, ce moment passé en compagnie de la famille Seymour au grand complet avait été parfaitement agréable. Tout le monde s'était montré tout à fait charmant et cela avait été largement suffisant pour mettre Karl d'excellente humeur. Humeur visiblement partagée par ses deux accompagnatrices. L'après-midi s'annonçait plaisant. Même cette foule qui se pressait aux portes du marché couvert ne pouvait pas assombrir le tableau et Lady Arielle était apparemment du même avis, vantant les mérites de voir tant de gens présents pour cet évènement.

"Je suis bien d'accord avec vous ! Ma tante aurait été ravie de constater un tel succès de ses propres yeux" dit-il d'un ton enjoué avant d'accorder un sourire à la débutante qui le remerciait de l'avoir accompagnée aujourd'hui. "Tout le plaisir est pour moi. Je trouvais fort dommage de n'avoir jamais vraiment eu le temps de converser avec vous, autrement que lors de ces quelques danses en votre compagnie."

Et il était sincère. Depuis le début de la saison, les occasions avaient cruellement manqué pour parvenir à échanger correctement; tous deux probablement trop occupés par leurs connaissances respectives ainsi que leurs engagements pour cela. Etre Prince pouvait se montrer parfois terriblement prenant, il ne pouvait pas le nier; mais il était bien décidé à mieux profiter de son temps libre désormais. Quel était l'intérêt d'être présent à Londres pour n'y faire aucune véritable connaissance ?

Une fois les deux Dames descendues du fiacre, tous trois prirent le chemin du marché, se mêlant dès lors à la joyeuse foule, emporté par ce même entrain. Les étals regorgeaient de trésors en tout genre, d'objets mystérieux que Karl n'avait encore jamais vus, les senteurs d'épices et de fleurs se mélangeant agréablement pour donner au lieu une ambiance nouvelle et enivrante. Assez proche d'Arielle pour pouvoir discuter, mais toujours à distance raisonnable pour ne pas paraître inconvenant, le Prince se saisit d'un chapeau à l'allure singulière qu'il tourna et retourna dans un haussement de sourcils indécis, l'observant sous toutes ses coutures comme pour tenter de définir s'il le trouvait beau ou non.

"Vous qui êtes une demoiselle de goût, j'attends vos conseils avisés pour m'empêcher de faire des achats que je pourrais regretter" dit-il finalement, sur le ton de la plaisanterie, en reposant le couvre-chef à sa place initiale.



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Message() / Mer 17 Nov - 20:31
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Shops & Money.  

Les petits cailloux brillent dans les yeux du Loup qui n'est point vraiment en quête de ce genre d'apparat. Mais l'intrigue, la curiosité et aussi l'admiration le poussent à s'y arrêter dans une contemplation presque insensée. C'était limite indécent, cette beauté brillante. Celle réservée aux grands. Celle réservée aux dames de haut rang. Celle qui fait tâche portée par de ces "souillons", ses basses femmes. Aodh incline la tête, observe. Pourtant, un jour, ça trônera autour du cou de sa soeur, avec les plus beaux atours.

Il se rappelle de ses allures de princesse autant que de combattante. Se tenant droite, tournoyant joyeusement avec élégance ou de brandir ses petits poings. Elle en faisait rire des malins. Mais dans l'ombre, Aodh couvant du regard, souriait en coin, attendant le moment fatidique où Sinead donnerait la droite du siècle. Et quand ça arrivait, le mâle éconduit s'en trouvait fort surpris et Aodh si fier. Il intervenait seulement quand l'homme se montrait trop dangereux en retour. Car jamais au grand jamais, un homme ne toucherait sa soeur sans son consentement et encore moins lorsqu'elle venait de l'exprimer de manière beaucoup plus franche.

Sinead. Lumière et ténèbres. Calme et tempête. Un beau paradoxe. Une belle représentation de toutes femmes qui pourraient se révéler. Cette incandescence. Cette flamme. Il soupire. Elles étaient comme ça les flammes de sa vie, les femmes de son univers. Qui sont, ou qui furent. Pincement au coeur quand il pense à celles qui ne retrouvera jamais. Son épouse d'abord. Son enfant à naître aussi. Et puis Moon. Il râle un peu. ça s'étouffe alors qu'il se fait interpeler. Sourire qui se dessine au coin des lippes, spasmes qui secouent la carcasse; un rire léger comme une toux. Il baisse légèrement la tête, la secouant avant d'incliner son visage vers la demoiselle non inconnue.

- Lady Apolline. dit il d'une voix un peu rauque. Mon mensonge sonne si fort comme une trahison, que puis je faire pour me faire pardonner ? Un homme arrive, alors Aodh se retourne convenablement et s'incline. Mylord. il marque une pause avant de se présenter Baron Aodh Wolf

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Adrian Mountbatten
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Message() / Ven 19 Nov - 1:11
Adrian Mountbatten



LE MARCHE COUVERT



Adrian s'efforce de se détendre alors que doucement, la foule trouve son rythme dans le dédale des allées du marché couvert. Les exposants cherchent à attirer les clients et les visiteurs sont bon public, attirés par la nouveauté du lieu qui semble les rendre envieux de dégainer leur argent. Il n'y a pas quelques minutes que l'inauguration a eu lieu et déjà les affaires vont bon train.
Ses yeux clairs scrutent les visages autant que les mouvements de tous. Il est aux aguets mais tout semble normal. Peut-être s'est-il inquiété pour rien finalement... Ce serait bien la première fois que son instinct lui joue des tours cela dit, aussi préfère-t-il demeurer sur le qui-vive. Juste par précaution...

Ses mains enfouies dans ses moches, il se met à observer plus en détails les étalages et ce qu'ils proposent à la vente. Quelques pistolets attirent son attention, mais pas assez pour qu'il s'approche de l'échoppe malgré la tentative de l'armurier à l'apostropher.
Parmi les visiteurs, Adrian croise quelques visages familiers qu'il salue poliment sans jamais s'attarder, préférant éviter de se retrouver dans une conversation indésirée. Surtout, avec une débutante affublée de sa mère !

Il aperçoit Colleen et passe près d'elle sans faire mine de la connaître. Après tout si lui sait tout de son identité secrète et son rôle au seine des chiens de Sa Majesté, elle ignore tout du sien. Elle peut le connaître comme le Marquis de BudeHaven, elle ignore qu'il tire les ficelles parmi cet Ordre au service de la Reine et qu'il est à l'initiative de plusieurs ordres lui ayant été transmis depuis qu'elle les a intégré.
Il reconnaît également un visage familier qui amène un sourire amusé à ses lèvres alors qu'il passe non loin de Apolline Sutton au souvenir de cette soirée d'orage qu'elle a passé chez lui. Il a bien cru qu'elle allait finir en combustion spontanée dans son salon et il mentirait si il disait ne pas avoir pris un malin plaisir à la torturer ! Flirter avec l'indécence est son péché mignon et il est toujours extrêmement amusant pour lui de voir les chastes débutantes se débattre face à cette chose qui les attire tant mais qu'on leur a appris à redouter toute leur vie ; l'intimité.
Un truc qu'il n'a jamais compris au demeurant ! On apprend à ces futures épouses la pudeur, le respect extrême de convenance archaïques, l'innocence - parait-il -, quand rien de tout ça ne mène aux relations maritales ! Lui, on lui avait mis une femme dans sa chambre le jour de ses treize ans en lui disant de devenir un homme... Une expérience dont il ne garde clairement pas un bon souvenir tant il avait été intimidé et perdu...

En parlant de première fois... Ses pieds s'encrent dans le sol lorsqu'il reconnait les boucles rousses de Jane à quelques pas de lui. Un instant il hésite à faire demi tour, mais se ravise. Déjà parce que sa femme de chambre l'a vu et qu'il refuse de passer pour un couard, mais aussi parce qu'il a conscience qu'il ne pourra pas l'éviter indéfiniment. Egalement, il préfère lâchement l'aborder ici aux yeux de tous que seuls, où des questions auxquelles il n'a pas envie de répondre risqueraient d'être soulevées.

- Vous devriez prendre l'autre. Lady Gilderstone...

Prononcer ce nom lui arrache presque la bouche. Il le ramène en arrière. Un arrière sur lequel il n'a pas envie de se retourner...
Il saisit un chapeau d'un vert émeraude intense et le lui tend. Jane a toujours eu des cheveux roux d'un feu captivant. Le vert pâle serait trop terne pour elle. Enfin non pas qu'il s'en soucie bien sûr. Elle met ce qu'elle veut sur sa tête après tout !


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There are two sides to the story.
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But in the morning I'll be sober,
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Edward Stanhope
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Message() / Ven 19 Nov - 10:58
Edward Stanhope
Le marché couvert
rp commun


ici le titre ou une citation qu'importe
Il y a peu, Edward avait entendu parler de l'ouverture d'un marché couvert. Non pas que cela intéressait un tant soit peu Edward car il n'aimait pas vraiment les bains de foule, mais il avait une commission à faire de la part de sa mère qui lui avait demandé d'aller y chercher une belle étoffe avec laquelle elle comptait se confectionner une nouvelle robe. Le marchant chez qui elle achetait toujours ses tissus se trouvait justement en ce lieu. Edward n'avait pas l'intention de trainer trop au marché, aussi espérait-il qu'il trouverait le marchant assez facilement. S'il avait pensé refusé de prime abord, il n'avait jamais pu rien refusé à sa mère. De toute sa vie. Il lui vouait un un profond dénouement et affection. Aussi, quand elle lui dit qu'elle ne pourrait pas se rendre au marché couvert ce matin et:lui avait demandé de s'y rendre à sa place, Edward avait capitulé. Un marché? Pile le genre d'endroit où on ne l'aurait jamais vu... Avec tout ce brassage de foule, cette cacophonie... Non vraiment, Edward était bien trop habitué aux roulis des vagues et au calme de la mer.

Pourtant, ce matin-là, il enfila son manteau, déroula son col autour de son cou car le temps oscillait entre rafales de vent et gouttes d'eau aujourd'hui, et il partit pour le marché. Il fit exprès de ne pas arriver trop tôt car il n'avait aucune envie de passer deux heures dans la file avant d'enfin pouvoir rentrer. Il n'allait pas se geler dehors sous la pluie et le vent simplement pour un morceau d'étoffe. Une fois qu'il fut dans les lieux, il ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait eu raison : l'endroit était bondé. Trop bondé pour son goût et il essaya de se frayer un chemin le plus rapidement le long des stands des marchands. Pourvu qu'il trouve facilement celui qu'il recherchait afin qu'il puisse au plus tôt ressortir d'ici... Diantre qu'il détestait la foule. Dans les bains de foule se cachait les voleurs, les truands, mais bien d'autres gens aussi qui n'avaient pas toujours des honnêtes intentions, et le temps qu'il fende la foule tout en regardant au-dessus des têtes devant lui, il fit attention de garder l'une de ses mains dans la poche où se trouvait sa bourse. Il ne faudrait quand même pas se faire voler. Il espérait ne pas trop tomber sur des gens qu'il connaissait parce qu'il ne prévoyait certainement pas de rester bien longtemps...  Mais qui pouvait prévoir l'avenir ? Certainement pas lui.


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INTRIGUE - Le marché couvert 5khk
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Arielle Percy
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Message() / Ven 19 Nov - 11:41
Arielle Percy


"Au marché allons nous promener"



Sa tante, voilà qui rappelait rapidement que cet homme qui m’accompagnai était de sang royal. Il était étrange de se dire que cet homme, que je considérait comme un ami ou un camarade, bien que ma mère puisse déjà me voir couronnée princesse de Prusse, soit le neveu de notre reine bien aimée. Cette femme qui semble si inaccessible pour le commun des mortels était au final un peu comme nous toutes et tous. Bien mieux habillée, plus riche, plus élevée dans la société, mais...une femme malgré tout.
Néanmoins, cela me fit sourire quelques peu, la reine portait attention à notre société, à notre ville et ce marché couvert aurait ravie sa gracieuse majesté. Peu de membres de la royauté sont réellement intéressé par leur peuple, du moins est ce l'impression que cela peu offrir.
Néanmoins, je m'amusais de l'air solennel qu'avait pris ma mère à l'énonciation de notre souveraine, continuant malgré tout mes pas, remerciant un Prince qui semblait réellement ravi de m'accompagner.

« Vous me voyez flattée votre altesse. C'est tout autant un plaisir pour moi, je suis plus que curieuse de votre patrie ou des sujets qui pourraient vous intéresser. On apprends beaucoup sur une personne de ses points d'intérêts. »

Peut être pourrait elle ainsi apprendre à mieux connaître cet homme qui se cache derrière un titre ronflant. Après tout, la débutante ne cessait elle pas de dire qu'elle se fichait éperdument des titres et s’intéressait aux personnes. Karl de Hohenzollern était une personne qui restait à ses yeux un mystère, aimait il le théâtre, la peinture ? Les échecs ? Tant de questions qui n'avaient pu trouver réponse au vue du peu de temps qui s'était libéré durant le début de cette saison. Un prince à des obligations, tout comme la fille d'un Duc poursuivi par une mère ambitieuse.

Néanmoins, le petit groupe prêt, ils avancèrent tous dans le marché. La débutante prêt du prince, le chaperon, se pavanant quelques pas derrière eux. Chaque étale était sublime et attirante de beauté et de senteurs. De couleurs vives et de textures intrigante. Observant autant un étale aux fleurs délicate que des montagnes d'épices aux parfum enivrant, la débutante converser avec le Prince, s'arrêtant finalement devant un étale de chapeau. L'allure singulière de celui qu'il prit, fit glousser la débutante, qui suite à sa demande, le prit d'un geste habile, pour le poser délicate sur le chef du prince.

« Ce chapeau n'est pas de ceux qui vous siérait le plus votre altesse. Néanmoins, il est fort amusant. Quant à mes goûts, sachez que je suis demoiselle peu coquette, la simplicité est bien plus élégante à mes yeux que l'ostentatoire. »

Si il comptait sur elle, il allait vite être déçu, surtout si leur goûts n'étaient pas accordé. Pourtant, elle riait de bon cœur, face à un prince coiffé d'un chapeau pour le moins...ridicule. Mais n'est ce pas ce que font les amis ?

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Message() / Ven 19 Nov - 16:36
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À la place du marché.  
ft @Alfred Leland et Rp commun


Promenade et achats

Lord Leland et moi avions entamer notre projet qui nous tenais tant à cœur à tout les deux ces derniers temps. Bien que j’aurais espéré dénicher une place pour pouvoir débuter quelques ventes, le marché pour moi était quelques choses de nouveau. Lord Leland était venu nous cherchez ma sœur et moi pour passer la journée là-bas, ainsi que Dorothée en guise de chaperonne. En débarquant de la carriole je constatai à quel point s’était bonder de gens. J’avais revêtu une robe sobre, de couleur foncé bleu marine et un chapeau de cette même teinte, sans oublier un châle pour la fraîcheur ambiante. Pendant un moment je me dis que je n’aurais sans doute pas besoin du châle vu le nombre de personnes présentes, la chaleur allais sans doute se faire ressentir rapidement.

Merci d’être venue nous prendre MyLord, lui dis-je en prenant son bras pour cette promenade.

Ma sœur semblait excitée de pouvoir se choisir de nouvelle toilette quant à moi, c’est un collier que j’aurais espéré dénicher aujourd’hui. J’admire la structure de l’endroit comme je sais si bien le faire d’ordinaire, analysant l’architecture de mon regard artistique en souriant finalement vers mon voisin.
C’est magnifique tout cela, osais-je dire en suivant ma sœur dans une allée de tissu et de large robe, prestement. Dorothée nous talonnant derrière. Ma sœur zieute le tout avec un regard enfantin et surexcité, me questionnant du regard pour certaine tenue pour approbation je suppose déjà dans l'ambiance des achats.

Faisons le tour Jezabelle tu veux? Ne soit pas trop hâtive dans tes choix, il y a plus d’une échoppe de robes tu trouveras bien celle qui te plairas parmi toutes.

Je n’étais pas une très grande dépensière d’ordinaire mais j’avais eu le feu vert par père pour faire quelques achats cependant. Ravie de cette nouvelle, j’avais tout de suite pensée aux bijoux pour ma part, poursuivant de marcher dans l'allée centrale. Quand je vis l’échoppe d’arme de corps à corps, cependant, je me stoppai net. Le cœur en miette de ne pouvoir montrer mon intérêt pour ses armes. Une lueur passionnée traversant vivement mon regard cependant et je m’y avançai malgré tout, j’avais porté mon dévolu sur un sabre magnifiquement orné d’une tête de lion en or, incrusté d’un magnifique rubis rouge. Je m’approchai doucement de la table pour le voir de plus près. Suivis d'Alfred.  

Puis-je? Demandais-je au marchand alors qu’il me regarda en fronçant les sourcils. Une arme comme cela n’est pas pour une Lady… me dit-il un peu grognon. Oh humm c’est pour frère Mentis-je tournant doucement le regard vers Alfred tâchant de rester convaincante, affichant un bref sourire. Il me fit finalement un signe approbateur, je pris l’arme entre mes mains enfin. Soulevant le sabre avec une douceur exagéré, tenant la poignée entre mes mains constatant la légèreté de l’arme. Je la trouvais fort confortable entres mes mains puis vérifiai le balancement en posant les doigts sur la lame pour la faire tenir à l’horizontale. Le vendeur me regardait avec un regard intrigué.

Elle est bien balancée, c’est un travail magnifique avouais-je doucement en redonnant l’arme. Est-elle munie d’un fourreau? Questionnais-je alors qu’il me signala lequel était pour cette arme. J’était fort intéressés à l’acheter mais je conclus cette approche avec un hochement de tête doucement. Je vais poursuivre et réfléchir mais je reviendrai peut-être dis-je dans un sourire, merci pour votre temps.

Mon regard se porta de nouveau sur Alfred, et vous, vous cherchez quelques choses en particulier aujourd'hui ?

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Message() / Ven 19 Nov - 19:31
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Le marché couvert
intrigue


L’ouverture du marché a sans conteste attiré de nombreuses personnes. Au vue de la foule que l’on voit à l’entrée quand nous arrivons avec mon grand-père, j’espère que nous n’allons pas attendre trop longtemps pour entrer. Enfin je préfère cela plutôt que de me retrouver tassé entre les gens et pour mon grand-père, ce n’est clairement pas une bonne situation. Le majordome de la maison ainsi que ma femme de chambre nous ont accompagné afin d’aider mon grand-père au besoin. Nous attendons donc que les personnes soient entrées afin de passer les portes à notre tour. De nombreux stands diverses et variés sont installés et attendent qu’à être visité. Je m’avance donc vers le premier stand quand je remarque une silhouette qui m’est familière. Je souris avant de l’interpelé, lui rappelant gentiment son mensonge sur le statut qu’il possède. Moi qui pensais que c’était un jardinier, j’apprends quelques jours plus tard que c’est un baron. Je me suis sentie vraiment honteuse de ma bêtise.

- Ce n’est pas une trahison, je me suis surtout sentie très mal en apprenant votre véritable classe sociale. Néanmoins, je serais ravie de faire une balade en votre compagnie pour vous faire pardonner.

Je lui offre un sourire tandis que mon grand-père me rejoint, avant de se présenter à son tour et de saluer l’homme avec qui je converse.

- Le Baron Wolf m’a gentiment proposé de faire un tour en sa compagnie grand-père. Ma femme de chambre viendra avec moi afin que vous puissiez faire votre tour tranquillement si vous voulez.

Il semble assez réticent au début, mais finit par accepter, me laissant avec ma femme de chambre qui se place juste derrière nous.

- Et voilà. Comme ça vous pourrez vous faire pardonner.


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Message() / Ven 19 Nov - 19:58
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Le marché couvert
intrigue


Je suis contente de pouvoir faire ce marché, car c’est l’occasion pour moi de me faire une nouvelle clientèle. Certes, je n’aurais peut-être pas beaucoup de personnes de la haute car il faut venir dans les quartiers les moins bien vu de la ville, mais j’ai bonne espoir de me faire un bon chiffre d’affaires, ne perdant pas l’espoir d’ouvrir une petite boutique un jour dans les beaux quartiers de Londres.

Je finis d’installer toutes les fleurs sur mon stand quand les portes s’ouvrent et on voit la foule apparaître et se glisser dans les allées du marché. Je souffle un bon coup avant de sourire et d’accueillir les quelques clients qui viennent à mon stand. Je lève alors les yeux et sourit quand je reconnais la voix qui se trouve à côté de moi. Connor. Nous avons réussi à nous réconcilier après cette fameuse soirée au bal. Néanmoins, je trouve que l’ambiance entre nous est légèrement différent, ou bien ce n’est que mon ressenti. Je le salut donc avant d’entendre une voix m’interpeler de l’autre côté. J’ai à peine le temps de me retourner que je remarque alors Thea à mes côtés.

- Thea. Oui j’ai de la chance j’avoue, l’emplacement n’est pas trop mal. Et je serais ravie de te faire ton bouquet de fleur et de t’écouter. Mais avant je voudrais te présenter Co…


Nnor. En tournant mon regard, je remarque que mon meilleur ami n’est plus présent à mes côtés. Je le cherche rapidement du regard autour de moi mais en vain, je ne le vois plus. Je suis triste qu’il soit parti aussi vite, nous n’avons pas eu le temps d’échanger quelques mots. J’imagine qu’il devait avoir une urgence pour partir aussi rapidement.

- Et bien il est parti… Je t’écoute alors. Qu’as-tu à me raconter ?

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Alfred Leland
Alfred Leland
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Message() / Sam 20 Nov - 0:10
Alfred Leland
Le marché couvert
@Zelmira D'Orthez et rp commun  



Ce matin était plutôt frais et humide avec des averses intermittentes. Il avait mis son costume bleu foncé et avait enfilé une veste. Il ne faisait pas le chemin à pieds après tout et une fois dans le marché, il ferait certainement assez chaud. En plus qu'il s'agissait d'un marché couvert et non à ciel ouvert. Il avait fait préparer sa voiture il y avait de cela une demie-heure puis quand tout fut prêt il partit pour la demeure des D'Orthez. Il faisait encore un peu venté mais ne pleuvait plus pour le moment. Sa voiture s'arrêta devant la maison à l'heure dite et il vint frapper à la porte. Quelques minutes plus tard, ils étaient 4 dans la voiture à rouler en direction du lieu de marché : Zelmira, sa sœur, Dorothée  et lui-même. Environ quinze minutes plus tard, Alfred descendait le marche-pieds de la voiture et se retournant vers la portière il aida à faire descendre ses trois invités en leur tendant la main chacune à leur tour (oui, même leur femme de chambre évidemment !). Tendant ensuite son bras pour laisser  Zelmira s'y accrocher, ils se dirigèrent tous vers le marché. La cadette D'Orthez semblait déjà toute excitée de pouvoir se choisir une nouvelle toilette et il ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire amusé tandis qu'ils commençaient à marcher.

Il jeta évidemment un coup d'oeil à l'extérieur du bâtiment, admirant la structure et l'architecture de l'endroit. Le bâtiment était en effet très beau et guettant d'un instant à l'autre l'opinion de Zelmira à ce sujet, il se tourna légèrement vers elle alors qu'elle lui disait que c'était magnifique. « Il est vrai que ce bâtiment est merveilleusement bien structuré et l'architecture très affinée. » Ils ne tardèrent pas à rentrer à l'intérieur du marché. Alfred observait autour de lui. Il y avait vraiment beaucoup de monde... Un peu trop peut-être pour son goût. Il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil derrière lui pour s'assurer que Dorothée et la jeune sœur de Zelmira les suivait juste derrière et qu'elles ne manquaient pas les perdre de vue. Aujourd'hui il se sentait plus ou moins responsable de ses trois « invités » et il s'en voudrait s'il leur arrivait quoique ce soit. Tout en marchant, il jeta quelques coups d'oeil aux divers étalages. Izobelle bien sûr était la plus jeune et regardait toutes les robes et les tissus avec des yeux tellement envieux mais sa sœur lui dit de ne pas se jeter sur la première robe qu'elle voyait, qu'il y en avait pleins et qu'elle avait le temps de trouver celle qui lui convenait. Parole très sages, songea Alfred. Elle avait raison. Ils continuèrent d'avancer un peu jusqu'à ce qu'il sentit sa partenaire de marche s'immobiliser et alors il chercha des yeux ce qui avait pu l'interpeller. Il suivit son regard qui s'était arrêté sur une échoppe d'armes de corps à corps. Des sabres, des épées, etc... Le regard curieux, Alfred posa les yeux sur la jeune femme dont les yeux semblaient briller d'une lueur passionnelle à la vue de ces trésors – ou était-ce une impression?-

Il la regarda pour se rapprocher de l'étalage et demander au marchand si elle pouvait se saisir d'un des sabres. Très beau, avec une tête de lion en or et serti d'un rubis. Le marchand rechigna à laisser une dame se saisir de l'une de ses armes, disant que ce n'était pas fait pour les dames. Zelmira prétextant que c'était pour son frère tout en le regardant, il se sentit esquisser un mouvement de tête approbateur presqu'automatique puis il l'observa prendre l'arme et l'examiner un moment. Son regard était à la fois mêlé de surprise et de curiosité. La façon dont elle maniait l'instrument laissait presqu'entendre que ce n'était pas la première fois qu'elle maniait ce genre d'armes... Mais c'était impossible n'est-ce pas ? Alfred devait avouer ne jamais avoir rencontré de femmes qui savait manier l'épée.  Alors il était étonné de la voir si familière avec ce sabre, mais après tout il y avait encore beaucoup de choses qu'il ignorait d'elle. Elle semblait en tous cas être une jeune femme pleine de mystère.

Alors qu'il continuait d'observer l'étalage des armes de corps à corps en pleine réflexion, il se rendit  compte qu'elle lui parlé et sortant soudain de ses pensées, il tourna le regard vers elle, un peu confus car n'ayant pas comprit ce qu'elle lui demandait. « Pardon, je vous prie de m'excuser. Je réfléchissais. » Il hésita un instant à lui faire part de ses pensées. Après tout, c'était son droit d'aimer ou pas les armes. La plupart des gens trouverait cela sûrement curieux pour une femme mais après tout pourquoi pas, si c'était ce qu'elle aimait. Les autres gens devraient plutôt s'arrêter de juger les autres et s'occuper plus de leurs affaires. Son hésitation fut cependant vaincue quand il rencontra le regard intrigué de la jeune femme qui semblait se demander ce qu'il pensait. « En fait... Désolé cela ne me regarde en rien, je trouvais simplement très curieux la façon dont vous maniez cette lame... Presque comme si... Pardonnez ma curiosité, comme si vous étiez habituée à en manier... » Il esquissa un léger sourire, il ne voulait assurément pas  lui arracher des confidences maintenant et surtout pas dans un lieu public quoiqu'il y avait tellement de monde qu'il doutait que quelqu'un accorderait grande importance à ce qu'ils se disaient mais quand même.




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Aloïs Berkeley
Aloïs Berkeley
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Message() / Sam 20 Nov - 17:37
Aloïs Berkeley
Le marché couvert
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Aloïs n’aime pas les mondanités. Aloïs n’aime pas la foule. Bref, comment est-ce qu’un colosse renfrogné de nature se retrouve alors à errer dans les allées du marché couvert fraichement inauguré ? Eh bien parce que tout ça peut très bien dégénérer d’un instant à l’autre. Et puis, parce que sa grand-mère veut aussi absolument qu’il y aille. La douairière souhaite par ailleurs que son petit fils lui trouve quelque chose de nouveau pour, sans aucun doute, parader avec à la prochaine soirée entre dame vénérable qu’elle organisera. Rien qu’à y repenser, Berkeley aurait presque envie de soupirer. C’est donc ainsi, qu’il s’était levé de fort méchante humeur, prenant son petit-déjeuner en grognant comme un ours réveillé en pleine hibernation. Il avait pris le chemin du marché à cheval, avant de confier ce dernier aux bons soins d’un garçon d’écurie. Non sans lui dire que si son animal était maltraité, il en entendrait parler. C’était sans doute plus correcte, que de lui dire qu’il lui arracherait les tripes… Mais soit.

Aloïs prit donc sur lui de se mettre à arpenter la foule et les étalages, cherchant à la fois le présent parfait pour Adélaïde et en s’assurant que rien n’était suspect. Adrian lui avait dit, à leur dernière réunion, que tout ceci avait une odeur de problème. Il faisait confiance à BudeHaven pour ça. S’il était au service de sa Majesté – et ce depuis son plus jeune âge sur ses navires – il était récemment entré au service des chiens de garde de la Reine. S’il n’avait pas l’esprit aiguisé du Marquis, il avait l’art et la manière d’agir de façon plus… physique. Et souvent, plus radicale sans aucun doute. Un petit talent aiguisé au cours de ses années de services sur les flots, comme sur la terre ferme. D’ailleurs, c’est que la mer commençait sincèrement à lui manquer. Que ne donnerait-il pas pour y retourner, ou tout du moins, passer les quelques derniers beaux jours à Plymouth dans son cottage en bord de mer. Mais les responsabilités et les mondanités.

Finalement, c’est devant un étale empli de bijou, que le marquis de Berkeley s’arrêta, attiré par quelques pièces tout à fait charmante et originale. De quoi ravir sa chère grand-mère sans aucun doute. Le tout était de savoir quoi choisir. Il n’était pas une femme que diable ! Et puis, tout cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Il devrait sans doute s’y faire pourtant. N’aurait-il pas bientôt une femme à devoir habiller de pierreries et de divers bijoux ? L’idée même lui retournait déjà l’estomac.

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Message() / Sam 20 Nov - 20:34
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"Au marché allons nous promener"



Un marché couvert. Une riche idée qu'avait eu la ville de Londres d'ouvrir cet endroit. Un espace ou nous pourrions sans le moindre souci parvenir à vendre nos produits sans avoir à craindre la pluie, le vent et autres intempéries qui peuvent attaquer les produits lors des divers marché d'extérieur.
C'est bien pour cela qu'aujourd'hui père nous a pris un stand, un espace ou nous pourrons vendre nos produits, nos impressions, nos services. Certes, il y a bien des produits de papeterie installés un peu partout, mais nous présentons également des livres, des journaux, de l'encre, des estampes d'impression. C'était des produits que j'avais appris à aimer, à apprécier, à faire mien. Je me demandais souvent, si j'allais devoir ou non les abandonner maintenant que la situation se mettait à changer. Après tout, si les choses allaient telles que je le pensait, si la malédiction pouvait finalement être levée, alors il n'y aurai plus d'obstacle. Mais quel homme digne de ce nom accepterait que sa promise continu de travailler ? Quel homme me refuserait le fait de continuer de travailler ?!
Finissant ma présentation, je vérifiais par la suite ma tenue, une robe simple, mais élégante, un grand tablier ou le nom d'Egerton avait été brodé par mes soins. J'étais la parfaite vendeuse, la parfaite représentante de cette imprimerie au nom connu et reconnu. La question restée a présent de voir si je parviendrais à vendre assez de produits pour que cette prise de location soit rentable. Sans quoi, je risque fort de me retrouver chez ma marraine à vendre mes charmes au plus offrant.

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Message() / Sam 20 Nov - 23:52
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Le marché couvert
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Un nouveau marché couvert. Une idée très intéressante, qui va sans doute attirer de nombreuses personnes et permettre de récupérer de nouvelles informations. J’aurais bien invité Lady Zelmira à se joindre à moi, mais elle avait déjà reçu une invitation de la part d’une autre personne, à mon plus grand désespoir. Enfin, on se croisera peut-être tout de même, du moins je l’espère. Je me retrouve donc seul et je décide donc d’inviter Emma à se joindre à moi car Judith souhaite s’y rendre de son côté. Ça fait un petit moment qu’on n’a pas passer de temps ensemble, cela sera l’occasion de rattraper un peu le temps. Nous sommes des amis d’enfance et je l’apprécie énormément ma petite Emma, qui est devenue une femme à présent.

Je l’attends donc à l’entrée près du marché et je remarque déjà les nombreuses personnes qui attendent de fouler le sol du marché couvert. Quand les portes s’ouvrent, les gens se pressent à l’intérieur et je me mets sur le côté, en espérant que mon amie ne se trouve pas dans cette masse de personne.

Après un petit temps d’attente, je décide finalement de rentrer et de la chercher à l’intérieur, avec l’espoir de la trouver parmi la foule bien présente aux différents stands. Je marche donc dans les différentes allées quand je remarque au loin un stand qui vend de la papeterie et des livres. Ça tombe bien, j’arrive à la fin de mon petit carnet, peut-être que je trouverais mon bonheur sur son étal. J’observe donc les différents objets qui s’y trouvent et elle a de nombreuses choses.

- Bonjour. Vous vendez des petits carnets comme ceci ?

Je sors alors mon petit carnet de ma poche intérieure afin de lui montrer ma recherche.

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Message() / Dim 21 Nov - 18:24
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Shops & Money.  
Il n'y a point à s'en vouloir Lady Apolline. Croyez moi. Si j'avais été à cheval sur cet élément et que je me fie aux comportements de certains vis à vis de ce point, vous m'auriez entendu. il marque une pause avant de reprendre Ce que je vous ai montré, ce que vous avez vu n'est point une erreur de jugement en soi.

L'offre de la Lady tombe. Maline. Il sourit et reprend un semblant de sérieux lorsque le grand père de la demoiselle les rejoint. Politesse et présentation faites. La débutante présente son projet qui ne semble pas trop plaire. Wolf ne se permet pas de dévisager le sage homme qui se dresse devant lui et se présentant comme comte. Aodh joue dans une cour qui n'est point la sienne et jamais il ne se sentira à sa place. Mylord, pour sur que je ne lui ferais aucun mal autant que personne ne lui en fera lors de cette balade.

Il s'incline lorsque celui-ci, convaincu, s'efface. Femme de chambre au train, Aodh pose un regard sur la brune et tend un bras vers le chemin, invitant à débuter. Et bien allons-y, Lady Apolline. Il se poste, respectueux, il attend qu'elle se place à ses côtés pour en démarrer cette excursion. Alors que devenez vous depuis notre dernière rencontre ?

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Message() / Lun 22 Nov - 0:58
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À la place du marché.  
ft @Alfred Leland et Rp commun


Promenade et achats

J’avais trouvé Alfred fort troubler après avoir observer avec attention les sabres et les épées, et sa question bien que légitime me fit rougir. Je n’avais pas pu m’en empêcher et je ne voulais pas non plus mentir au Lord. J’était a mon tour dans un impasse et je sentis une certaine nervosité m’envahir, tâchant de la caché en mentant péniblement, sans savoir s’il allait s’en rendre compte ou me croire.

Et bien, je ... je me repris rapidement pour tâcher de ne rien laisser paraître, j’ai déjà su les maniés, cela fait fort longtemps, mon frère aimais bien m’en faire l’apprentissage mais père me l’a formellement interdit. Alors oui je connais, ce qu’il faut pour savoir laquelle acheter pour mon frère. Dis-je en offrant un doux sourire qui se voulait sincère. Je me promis intérieurement de rectifier ce mensonge le moment venu, mais pour l’heure. Je vins doucement reprendre son bras pour poursuivre la promenade et trouver quelques choses qui pourrait plaire à ma sœur, à moi ou encore même à Alfred.

J’était impressionnée par ce qui nous entouraient et la populace qui se trouvait la également. Il y avait bon nombre de gens, s’en était presque suffocant. Je me penchai un peu vers Alfred, lui chuchotant doucement ma dernière phrase.

Il y a vraiment beaucoup de gens, je dois avouer que ce ne sont généralement pas les endroits que je préfère… avouais-je dans un sourire en coin, tournant mon regard vers lui. Et vous alors vous cherchez quelques choses en particulier aujourd’hui? Souhaitez-vous qu’on vous aide à dénicher un nouveau chapeau?... Des boutons de manchettes ? Je souris doucement en énumérant quelques trucs, je sais! Un livre ? Y’a-t-il des échoppes de livres vous croyez ? Demandais-je un regard qui se voulait curieux, tout en balayant l’endroit du regard.

Ma soeur s'était approché de nous une petit moue au visage déçu de ne pas trouver la robe qu'elle espérait tant.

Hey oh ! Tant fait pas nous n'avons pas terminé, il y a encore bon nombres d'aller tu trouveras sans doute. Lui envoyais-je un air convainquant au visage.

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Alfred Leland
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Message() / Lun 22 Nov - 15:45
Alfred Leland
Le marché couvert
@Zelmira D'Orthez et rp commun  



La roseur de ses joues indiqua qu'elle était gênée d'en parler. Il comprenait qu'elle le soit d'ailleurs, car en général les jeunes femmes de la haute maniaient rarement les armes... du coup Alfred était  bien sûr surprit car tandis qu'elle soupesait l'arme elle semblait être très connaisseuse. Impressionné, il l'écouta lui expliquer qu'elle avait eu l'habitude de les manier il y a longtemps avec son frère mais que son père le lui avait formellement interdit.  Elle ajouta alors que c'était pour cette raison qu'elle en savait juste assez pour savoir choisir une bonne arme pour son frère. Il y avait eu quelque chose dans ses yeux, à la mention du fait que son frère lui avait appris à les manier. Un certain éclat y avait brillé l'espace d'un instant comme si elle ne voulait pas dévoiler toute la vérité mais Alfred hocha la tête doucement en disant, ne voulant pas pousser davantage le sujet qui semblait la mettre mal à l'aise. « Je vois... Vous en savez donc certainement plus que moi qui vient à peine de commencer dans l'art de ce combat. » C'était un compliment bien entendu. Et il ne se sentait pas du tout mise à mal par le fait qu'elle en savait sûrement beaucoup plus que lui sur le sujet. Il eut lui-même un léger sourire amusé. « Je suis sûr que vous sauriez même me conseiller sur la meilleure lame si je voulais en acquérir une. »

Reprenant ensuite son bras, ils poursuivirent la marche, Alfred posant les yeux sur certaines étalages qui attiraient son attention. Il y avait des étals de chapeaux, de tissus, de vêtements et aussi de choses d'encore plus précieuses ; des choses de collections comme des objets de navigation marine en letton doré à l'or fin. Il était très intéressé par les objets historiques, ceux qui racontaient une histoire mais il ne voyait pas trop ce qu'il ferait d'une boussole de navigation chez lui et donc il n'allait pas en acheter une. Zelmira lui fit part de ses réflexions vis-à-vis de la salle un peu trop e à son goût, disant que ce n'était pas les endroits qu'elle préférait forcément. Il acquiesça avant de jeter un coup d'oeil derrière lui juste pour vérifier que sa sœur et la femme de chambre les suivait toujours. Il ne voudrait pas qu'ils se perdent dans la foule. Ils ne pouvaient guère avancer vite de toutes façons mais quand même on pouvait aisément se perdre de vue.

« Je dois vous avouer que je préfère le calme de la campagne à un marché comblé.  Rien ne nous oblige d'y rester toute la journée toutefois. Faîtes-moi donc savoir dès que l'atmosphère deviendra trop étouffante.  Votre sœur voudra peut-être aller marcher ailleurs elle aussi, si le temps le permets évidemment.» fit-il en terminant sur un sourire, puis il l'écouta lui demander s'il recherchait quoique ce soit et si elle pouvait l'aider à dénicher telle ou telle chose. Elle énonça même quelques exemples en démontrant un grand enthousiasme, ce qui fit sourire de plus bel Alfred qui n'avait pas vraiment besoin de nouveaux costumes ou de boutons de manchettes mais... « Oh, des livres je crois qu'on en a toujours besoin ! Nous devrions toujours être à la recherche de pièces rares, et bien sûr, je suis toujours en recherche de tels objets précieux. » Continuant de marcher, il regardait aux alentours. « Il doit certainement y avoir des étalages de livres en effet. Il y en a toujours sur les marchés. Nous finirons bien par tomber sur l'une d'entre elle en continuant de marcher. »  

Sa sœur se rapprocha alors d'eux, disant qu'elle n'avait toujours pas trouvé la robe qu'elle voulait. Ce qu'on était impatient à cet âge ! Alfred ne put s'empêcher de sourire avec amusement alors que Zelmira la rassurait qu'elle finirait par trouver une robe à sa convenance car après tout ils venaient juste d'arriver.

« C'est comme pour tous les sujets, cela prends du temps de trouver la perle rare, il faut être patient. » ajouta t-il lui-même à l'adresse de la jeune fille. Il se rendit compte subitement que ses paroles ne parlait pas forcément de robes et s'en sentant fortement troubler pendant quelques secondes, il sentit ses joues rosir légèrement alors que ses yeux vinrent croise ceux de Zelmira. « Je suis sûr que la robe parfaite attends dans un coin. » reprit-il soudain en reprenant un peu contenance.



Résumé :
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_________________________________



On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
“Never stop learning. Anyone who stops learning is old, whether at twenty or eighty. Anyone who keeps learning stays young,”

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Couleur Alfred : #6633ff
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Message() / Mar 23 Nov - 0:26
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Le marché couvert
intrigue


On apprend mieux à connaître les gens au marché qu'à l'église

Le chapeau entre ses mains, Jane ne vit pas les gestes que lui faisait sa femme de chambre pour l’avertir de la présence d’un certain Marquis. Mlle Sarah est au courant pour sa relation avec Adrian, la Comtesse lui avait tout raconté après son retour du Bal, ayant eu besoin de vider son sac après la soirée qu’elle avait vécu. La révélation de ses secrets lui avait enlevé un poids qu’elle ne pensait même pas avoir, elle avait entièrement confiance en son employée et ne se sentait nullement jugée en sa compagnie. Jane avait toujours traité ses employés plus comme faisant partie de la famille plutôt qu’en domestique. C’était une des qualités où ils se rejoignaient, elle et Andrew et qui leur donnait depuis leur mariage la réputation d’être de très bons employeurs.

C’est une voix qui l’a sorti de sa contemplation et qui l’a fait quelque peu sursauté. « Vous devriez prendre l'autre. Lady Gilderstone… » Une voix qu’elle ne connaissait que trop bien. Jane prit le temps de prendre une discrète respiration en jetant un oeil à sa femme de chambre qui semblait avec un regard s’excuser de ne pas avoir réussi à l’en informer plus vite. Cela lui permit néanmoins de faire ralentir son cœur qui s’était légèrement emballé avant de se retourner vers son ancien amant. Celui-ci lui tendait un chapeau d’un vert plus intense, elle resta un instant muette, son regard passant d’Adrian au chapeau qu’il tenait toujours dans sa main.

- Je constate que le Corbeau a retrouvé l’usage de la parole

Répondit-elle amèrement ayant toujours de la rancune quant à son comportement lors du bal masqué de la Comtesse de Cambridge mais pas seulement. Son visage était plutôt dur, visage qu’il n’avait pas souvent eu l’occasion de voir mais elle n’avait pas le cœur à faire semblant aujourd’hui et ce qu’importe où elle se trouvait. Et bien qu’il avait certainement raison sur la couleur du chapeau qui lui irait certainement mieux, elle n’allait pas lui faire le plaisir de le lui confirmer.

- Merci, mais il se trouve que j’en ai déjà un comme celui là

Dit-elle en faisant un simple regard vers le bras tendu du Marquis, puis reposa le chapeau vert pâle qu’elle avait entre ses mains à sa place sur l’étalage. Elle remercia d’un signe de tête et d’un petit sourire la propriétaire de l’étale, prête à partir plus loin, désireuse de laisser le Marquis seul face à son propre sort. Mais c’était sans compter sur le vertige qui arriva sans prévenir et qui l’a fit chanceler. Sarah se précipita vers sa maîtresse qui essayait de trouver un appui afin de ne pas chuter.

- Lady Gilderstone !


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Message() / Mer 24 Nov - 23:25
Whistledown
INTRIGUE 01
Le marché couvert


On se presse et on se pousse pour se faire une place dans cet édifice qui en éblouit plus d'un ! Il faut dire que l'architecte a fait un travail resplendissant et que les meilleurs artisans de Londres ont travaillé durement pour créer le nouveau marché.
Tandis que les conversations débutent, que le charme de la nouveauté opère, on sent déjà une excitation certaine sur toutes les bouches. La Saison est peut-être ce qui captive le plus la foule d'ordinaire, mais l'ouverture de ce lieu public est également synonyme de sensations ! Demoiselles et messieurs vont ainsi pouvoir discourir longuement sur l'endroit et ses nombreuses qualités, le tout sans craindre la peur du scandale.
Mais si la majeure partie des grands de ce mondes paraît occupée à échanger sur des banalités, les petits gens, eux, sont plus actifs. Plusieurs bandes sont déjà présentes, que ce soit à l'entrée ou même au milieu de la galerie principale. Ils parlent forts, se chamaillent en jurant, le tout en bousculant parfois d'honnêtes marchands venus vendre leurs produits.
L'odeur du pain chaud occupe tout une partie du bâtiment et le feu brûle et crépite délicieusement dans le four du boulanger. La boutique du parfumeur compense un instant avec toutes les odeurs qui titillent les narines. Elle permet de dégager un charmant parfum du coin où elle se trouve. Les officiers de police, quant à eux, veillent au grain. Leurs armes lourdes pendent à leur ceinture comme une menace muette, néanmoins bien présente. C'est donc ce décor qui entoure les inconnus et les plus populaires.
Bientôt, l'horloge principale se met à tonner. Il est huit heure... Londres s'éveille... Pour le meilleur et pour le pire.

____

Participants -
@Apolline Sutton , @Neal Healey, @Fiona Lovewell
@Karl de Hohenzollern, @Connor Smith
@Alfred Leland, @Edward Jervis, @Colleen Sullivan, @Jonathan Winslow
@Theodora Chamberlain, @Judith Healey
@Ambrosia Fitzgerald
@Aodh Wolf
@Anna Huntley
@Hermès T. De Wellington, @Livia Rosenbach, @Ioane Milburn
@Rosalie Egerton, @Arielle Seymour
@Adrian Mountbatten
@Apollo Stirling , @Aurora Snow
@Aloïs Berkeley
@Juliet Blooming
@Jane Gilderstone
@Catherine Walsh
@Lacie Reed
@Zelmira D'Orthez
@Emma Smith-Stanley
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Message() / Jeu 25 Nov - 9:45
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| Intrigue |
Le marché couvert  



Collen s'était mêlée à la foule, son panier au bras et passant d'étalage en étalage à la recherche de ce qu'elle voulait acheter. Sans savoir pourquoi, elle se sentait un peu stressée mais à un niveau un peu plus haut que la normale. La foule lui faisait souvent cet effet-là. Elle n'aimait pas la foule. Elle détestait la foule même. Elle l'angoissait. Enfin, quand elle avait servi au bal, il y avait eu foule aussi bien sûr mais elle ne s'était pas sentie aussi oppressée. Néanmoins, un marché, c'était différent... Absolument toute la population pour s'y mêler. Il n'y avait pas d'invitations.

La majorité du « grand monde » marchaient entre les étalages, concentrés sur leurs conversations de belles robes, de bijoux et d'elle ne savait quoi, car celle ne l'intéressait qu'à peine de toutes façons. Ce n'était pas son monde. Non, elle préférait écouter les discussions entre les gens de la basse qu'il lui arrivait d'apercevoir, parlant à voix basse parfois ; c'était eux qui parlaient le plus fort quelque part et qui se « chamaillaient » beaucoup, n'accordant que peu d'attentions aux gens qu'ils bousculaient. Les gens de la haute ne faisaient pas attention à eux. Ils ne faisaient pour ainsi dire jamais attention à eux. Pourtant, Colleen les voyait elle... Elle ne voyait qu'eux en fait en les croisant et elle tendait l'oreille. Elle se rapprocha d'un petit groupe particulièrement bruyant, tout en parlant à un commerçant de légumes à un étal à qui elle acheta cinq ou six patates douces qu'elle paya avec l'argent qu'on lui avait donné à la maison Seymour. Bon, il ne restait plus que le reste à trouver...

Se détournant du marchand, elle observait le petit groupe de gens un peu plus loin au milieu de la galerie principale qui parlait ensemble avec une agitation certaine. Colleen observait chaque geste, les sens en alerte. Alors que du coin de l'oeil elle aperçut un petit homme replet et assez âgé se faire bousculer (un marchand de toute évidence) en se penchant pour ramasser des fruits tombés d'un de ses cageots, Colleen se précipita aussitôt pour l'aider à ramasser. L'homme qui avait tout fait tomber n'avait même pas pris la peine de s'excuser en plus... Le respect se perdait vraiment de nos jours. « Laissez-moi vous aider à ramasser ceci monsieur. » fit-elle avec son encore-et-toujours-fort-accent du Devon alors qu'elle se penchait pour ramasser quelques pommes et les remettre là où elles étaient avant. Qui plus est, l'homme n'avait pas le même âge qu'elle, il était plus bien lus âgé et donc bien moins alerte pour se baisser. « Voilà. Je suis vraiment désolée pour cet homme...» L'homme la remercia mille fois avec un grand sourire joyeux au visage et la pria même de prendre quelques-unes de ses pommes en échange de sa gentillesse. Colleen voulut payer quand même, au moins une petite pièce de 3 shillings mais malgré ses refus insistants et répétés, elle capitula. « C'est si rare de voir les jeunes gens aider des anciens comme moi. Gardez votre monnaie mam'zelle. » Colleen ne put s'empêcher d'être quand même gênée malgré cela mais adressa un bref sourire de remerciement à l'homme alors qu'elle retournait son regard à la recherche du groupe de gens qu'elle avait déjà aperçu plus tôt. Elle pouvait le sentir à plein nez; ils étaient signe de problèmes ceux-là. 
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Message() / Lun 29 Nov - 18:18
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Le marché couvert
intrigue


Un visage parmi les étalages


Les doigts de Maisie caressaient avec dévotion la douceur du papier neuf, le relief des reliures en cuir tandis qu'elle longeait l'étale des cahiers et des livres de notes. Elle y songeait depuis longtemps. Lâcher le confort de ses livres préférés pour s'aventurer sur le terrain glissant de l'écriture. Sa confidente @Rosalie Egerton lui avait suggéré plus d'une fois de commencer à écrire son journal. Et elle était presque séduite, effleurant son ambition du bout des doigts.


A quelques pas de là, Sir Philip Rose conversait avec l'un de ses clients, gardant un oeil sur sa fille qui était minutieusement surveillée par sa femme de chambre. Cette dernière s'était délectée d'apprendre au patriarche que l'imprudente Maisie avait été surprise dans le jardin par le Duc de Rutland, en chemise de nuit. Il n'avait pas décoléré pendant des jours. Et elle s'était cloîtrée dans sa chambre. Elle aurait pu trouver quelque réconfort auprès de son frère @Adam Rose, mais la honte lui liait les mains. Par chance, le Duc ne l'avait pas ébruité. Mais il s'en était fallu de peu pour que sa réputation soit ruinée. Et alors que le temps passait, la famille Rose ne recevait pas la moindre lettre.


Aussi, lorsqu'une voix familière la sortit de sa contemplation, ce ne fut pas le sourire curieux et le regard pétillant de Maisie qui trouva le visage de @Neal Healey. Lui non plus n'avait pas écrit. Et cela malgré la soirée qu'ils avaient passé au concert des Seymour. Maisie s'empressa de tourner la tête, inclinant la tête pour que son chapeau dissimule son embarras et ses joues empourprées. Cependant, le col de sa robe qui dégageait élégamment sa nuque laissait deviner des roses brodées le long de la dentelle de sa chemise.


Alors que le vendeur lui demandait si elle souhaitait à son tour quelque chose, Maisie refusait poliment à mi-mots, s'échappant d'un pas pressé vers l'étale suivante, suivie de près par sa femme de chambre.
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Adrian Mountbatten
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Message() / Mar 30 Nov - 23:35
Adrian Mountbatten



LE MARCHE COUVERT



On ne peut pas dire qu'Adrian soit l'homme le plus avenant du monde ! Plus maintenant du moins... Il n'a jamais été très à l'aise avec le fait de se mettre en avant, d'aller au devant des gens - et pour cause, son père lui avait assez répété qu'il était dérangeant et indigne d'intérêt -, mais ça ne s'était pas arrangé depuis cette histoire avec Juliet cinq ans plus tôt. Car désormais en plus de manquer de confiance en lui, le marquis était fermé et taciturne.
Le contact avec autrui, il le fuit comme la peste car les gens ne l'intéressent tout simplement plus. En particulier les femmes. Pour lui, désormais elles ne lui servent qu'à satisfaire certains besoin charnels naturels et ça s'arrête là.

Pourtant lorsqu'il aperçoit Jane, bien qu'il ait une folle envie de se détourner d'elle une fois de plus, il n'en fait rien et s'avance, ne trouvant rien de mieux à faire pour entamer la conversation que de lui tendre un chapeau. Bon sang il n'a jamais de pareil geste en dehors de envers sa mère ! Et encore ! Car il a beau faire tous les efforts du monde pour faire mine de s'intéresser à ses emplettes lorsqu'elle insiste pour qu'il l'accompagne dans les boutiques de la ville, il sait qu'elle n'est pas dupe quant à son entrain parfaitement feint. Cela dit, ça ne la retient jamais de vouloir sa compagnie et il la lui accorde. Il la voit bien trop rarement à son goût pour lui refuser quoique ce soit de toute façon... Il sait qu'elle refuse de quitter le Devon et qu'elle se plait dans cette maison qu'il lui a acheté quelques années plus tôt mais il regrette constamment qu'elle n'ait pas voulu demeurer avec lui à BudeHaven...

Jane se montre incisive, mais Adrian ne relève pas, se contentant de darder sur elle ses hypnotiques yeux clairs qui la scrutent, semblant presque lui demander si "elle a bientôt terminé sa petite crise". Les femmes sont vraiment insupportables ! Qu'a-t-elle à être d'aussi mauvaise humeur ? Il n'a encore rien dit ! Du moins rien qui justifie de déclencher ce ton acerbe. Il ne voit pas bien d'où lui vient cette animosité. Voilà des mois qu'ils ne se sont pas vus. Qu'ils ne se sont pas parlés. Enfin... comme toutes celles de son sexe, elle se serait sûrement monté le bourrichon toute seule. Les femmes sont fortes pour ça ! S'inventer des histoires. Des drames où il n'y en a pas.
Le marquis demeure calme face à la Comtesse. Il n'est pas homme à se vexer face aux sautes d'humeurs féminines. Il a arrêté de chercher à les comprendre il y a longtemps. Ses bras croisés sur son torse, il observe son ancienne amante sans décrocher un mot de plus, son expression nonchalante parlant assez pour lui. Si elle s'attend à ce qu'il fasse un effort pour provoquer la discussion alors qu'elle se montre à peine aimable, elle se fourre le doigt dans l'œil.

Adrian jette plus qu'il ne pose le chapeau sur l'étalage et la chapelière le replace immédiatement sur son portant, l'air indigné.
Jane se détourne et Adrian en fait de même. Ca lui apprendra tiens ! A vouloir être civilisé pour une fois ! Il décide de continuer son observation du marché. Il a entendu dire qu'un nouveau parfumeur y a son étale et c'est une science qu'il connait peur mais qui l'intéresserait de voir de plus près. Peut-être pourrait-il en faire créer un pour sa mère.

- Lady Gilderstone !

Le mouvement de la foule et les exclamations étouffées le font se retourner pour voir une Jane livide se rattraper maladroitement où elle le peut afin de s'éviter la chute. Il comble le vide entre eux d'une enjambée et la récupère juste avant qu'elle ne heurte douloureusement le sol.
A genoux à son côté, il observe son visage diablement pale :

- Jane ? RAH MAIS RECULEZ BANDE DE VAUTOURS ! Allez !

La femme de chambre de la Comtesse aide à faire place autour d'eux. Adrian la récupère dans ses bras et la porte derrière le stand de chapeau où l'artisane a tiré une chaise sur laquelle le marquis la dépose. Il lui mettrait bien quelques tapes sur les joues afin de lui faire retrouver ses esprits, mais on irait encore dire qu'il y a pris du plaisir.
Est-ce que ça serait faux cela dit ? Après tout, elle lui a affreusement mal parlé !



Résumé :


_________________________________


There are two sides to the story.
I may be drunk miss,
But in the morning I'll be sober,
And you'll still be ugly...
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Message() / Mer 1 Déc - 18:05
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INTRIGUE
Le marché couvert




« Max? Est-ce que tu es prêt? »
J'enfile mon deuxième gant, et fixe mon chapeau sur ma tête avant de me tourner vers les escaliers. Mon frère n'est toujours pas prêt, alors qu'il savait très bien que je voulais aller au marché couvert avec lui. A ce train là, nous allons être en retard, et il sait pourtant que je ne supporte pas d'être en retard. Je soupire mais il finit par m'arracher un rire en arrivant enfin.
« On est réellement obligés d'aller se pavaner là-bas? On ne pourrait pas rester tous les deux ici? »
Je m'approche de lui pour le regarder et refaire son noeud papillon qui est de travers. A croire qu'en quelques mois de prison il a oublié comment les faire. Il se laisse faire avant de poser un regard sur moi, tendre, protecteur, rassuré. Il sait que nous devons aller là-bas, déjà pour montrer à Londres qu'il est sorti et qu'il a été jugé non coupable, étant donné que l'accident a été reconnu, mais aussi pour pouvoir de nouveau profiter d'être tous les deux et apprécier le moment. Mon frère m'a tellement manqué que je pense avoir envie de faire le tour du monde avec lui, je ne veux plus que l'on soit séparés.
Une fois prêts, nous partons et le chemin jusqu'au marché me semble vraiment rapide, sans doute les conversations avec Max qui me font oublier le monde autour. Quand nous arrivons sur place, il y a déjà du monde, bien qu'il soit très tôt le matin, et c'est un plaisir de voir autant de gens actifs dès l'aube.
Je me rapproche du stand de la boulangère et je souris. Cette odeur est si enivrante, on aurait envie de gouter à tout!

codage par aqua





« Paroles de Liv »

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Message() / Ven 3 Déc - 14:27
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"Au marché allons nous promener"



Le marché se remplit, petit à petit jusqu'à être littéralement bondé par les londonien qui s'y pressent curieux et envieux de découvrir ce qu'est ce lieu, ce qu'on y trouve, ce qu'on y fait. Il fallait avouer que les étales ne manquaient pas, ni les activités que l'ont pouvait faire en ce lieu. J'avais plaisir à voir ces hommes et femmes marchant d'un pas lent, s’arrêtant aux étales, les odeurs provenant du boulanger, les rires des enfants qui cours dans ce grand hall et bien sur, un œil avisé sur ces malandrins qui riaient un peu trop fort pour de jeunes adultes. Je ne serai pas étonné qu'avec cette foule, il y ai des bourses qui viennent à manquer ou disparaître à la nuit venue. Il me fallait donc redoubler d'attention pour mon échoppe, m'assurer qu'aucun objet ne vienne à manquer ou disparaître, pas plus que l'argent que j'avais gardé pour mes ventes.
Tentant ainsi d'attirer les différents clients, parlant des livres que nous avions, des plumes que l'on vendait et autre, j'observais les messieurs dames qui s’arrêtaient parfois, m'achetaient quelques petits objets, c'était toujours cela de vendu, un peu plus du nom des Egerton qui était disséminé dans la ville, qui nous faisait connaître, qui permettrait à l'imprimerie de grandir, d’être de plus en plus connu et qui sais, devenir la première imprimerie de Londres ? Oui, j'avais des rêves de grandeur. Mais mes rêvasserie furent rapidement stoppé par l'arrivée d'un monsieur qui me présentait un vieux carnet.
Mon sourire s'élargit avec une certaine douceur face à celui ci, alors que je tendais la main vers le carnet.

« Permettait moi monsieur, d'observer avec un peu plus de précision ce carnet qui est le votre. »

Prenant avec délicatesse l'objet dans ma main ganté je caressait la reliure, l'entrouvait pour tâter le papier, observer le fermoir fait d'une sangle de cuir, avant de rendre l'objet à son propriétaire.

« Un carnet de 5 pouce sur 4. Cuir de vache assoupli, papier d'une épaisseur de 90g.  J'aurai de quoi ravir vos attentes Monsieur.  Vous trouverez sur cet étale différents carnets à la reliure de cuir. Qu'ils soient naturel ou coloré. Néanmoins, je me permet de vous proposer ce carnet. Bien qu'un peu plus épais, il est remplaçable. En effet, une fois remplit, il vous suffit de venir au imprimerie Egerton pour que nous vous remplacions les feuillets. Ce qui équivaudra à une belle économie pour vous. Qu'en pensez vous ? »

Oui bien sur, que je cherchais à vendre mieux. Après tout, un carnet Egerton qui se recharge promet un client qui viendra et reviendra. Du moins, si il accepte de prendre ce carnet que je lui propose.

Code by Sleepy


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Message() / Lun 6 Déc - 22:19
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INTRIGUE 01
Le marché couvert


Le marché est désormais plein à craquer ! Tout Londres semble s'y presser. Les classes se mélangent autour des étalages et les commerçants ne savent plus où donner de la tête. Ils ont le sourire aux lèvres car tout ça sent bon pour les affaires ! Personne ne pouvait prévoir un tel engouement quant à cette inauguration !
Les officiers de police veillent au grain mais commencent à être dépassés par la foule. Ils ne peuvent avoir les yeux partout et se séparent afin de couvrir d'avantage d'allées dans cet immense dédale !

Au milieu de la foule, les quelques fauteurs de troubles sont tant bien que mal attrapés et sortis du bâtiment mais d'autres se faufilent et passent entre les mailles des autorités, bousculant quelques dames à leur passage. On ignore ce qu'ils veulent ou même ce qu'ils font là puisque le marché ne semble pas vraiment les intéresser. Semer la police semble être un jeu bien plus intéressant ! Quelques pickpockets peut être ? Rien n'est moins sûr mais vous feriez mieux de surveiller vos bourses chers visiteurs !

Tandis que chacun se rencontre, échange, fait ses emplettes, personne ne remarque le discret nuage de fumée qui commence à s'élever dans un des recoins du marché. L'odeur âpre s'élève et se mélange doucement aux senteurs des brioches et des parfums. Elle enfume de façon discrète l'atmosphère alors qu'une étincelle craquelle, mais qui y prête réellement attention...?

____

Participants -
@Apolline Sutton , @Neal Healey, @Fiona Lovewell
@Karl de Hohenzollern, @Connor Smith
@Alfred Leland, @Edward Jervis, @Colleen Sullivan, @Jonathan Winslow
@Theodora Chamberlain, @Judith Healey
@Ambrosia Fitzgerald
@Aodh Wolf
@Anna Huntley
@"Hermès T. De Wellington", @Livia Rosenbach, @Ioane Milburn
@Rosalie Egerton, @Arielle Seymour
@Adrian Mountbatten
@Apollo Stirling , @Aurora Snow
@Aloïs Berkeley
@Juliet Blooming
@Jane Gilderstone
@Catherine Walsh
@Lacie Reed
@Zelmira D'Orthez
@Emma Smith-Stanley
@Jacob Evans
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Message() / Mar 7 Déc - 0:37
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Le marché couvert
intrigue


Are you the Hunter ? Or the Prey ? Un nouveau fusil. Était-ce bien raisonnable ? Les finances de la famille Healey, quand bien même n’étaient pas à plaindre et à compter chaque jour, se voyaient nécessairement perturbées par un achat aussi futile que peu utile à la cause que défendaient les parents de la jeune Judith. EN quoi un nouveau fusil lui permettrait-il de trouver bon époux ? En quoi saurait-il la préserver de la ruine et de son statut menaçant de vieille-fille ? Elle avait beau tenter de défendre la chose, allant même jusqu’à tenter un chantage désagréable pour mieux obtenir ce simple plaisir. Elle trouverait un fiancé, oui, mais l’arme lui était nécessaire pour y parvenir. C’était ridicule, en soi, la saison de la chasse n’ayant pas encore ouvert. Mais, au pied du mur, désireuse de ne guère penser à sa propre situation, elle prenait la fuite.

Le marché couvert et son inauguration était un prétexte divin pour mieux se séparer de ses frères, couper un peu le cordon. Daegan n’y avait opposé aucune résistance et elle savait que Neal avait potentiellement d’autres projets. Ne souhaitant embêter ni l’un, ni l’autre, elle s’était vêtue d’une toilette bordeaux pour mieux arpenter les étalages, accompagnée de son amie Morag. Cette dernière vivait mal la situation à la capitale et avait parlé de quitter Londres pour mieux s’en retourner en campagne, un véritable crève-cœur pour Judith qui voyait en l’événement un moyen plus que béni pour tenter de la convaincre de ne pas hâter son départ. « Le recul de celui-ci risque d’être plus puissant, la longueur du canon étant proportionnelle à tout ceci… » Qui d’autre que Judith Healey s’exprimait avec tant d’amour sur des armes à feu ? Epaulant l’arme pour mieux admirer la droiture de sa forme, elle eut un léger sourire. Qu’il devait être agréable de posséder pareil trésor et de tirer un lièvre à plus de deux cent pieds avec pareil bijou.

S’amusant à tourner doucement vers le reste de la foule environnante, un œil fermé pour mieux travailler sa visée, elle finit par constater la présence d’un de ses frères non loin de là. « Et c’est le drame ! » Morag orienta son regard dans la ligne de mire de son amie pour mieux comprendre, piquant soudainement un fard avant de bafouiller quelque chose sur un soudain besoin d’aller s’acheter quelques confiseries et s’évanouit dans la foule avant même que la brune ne puisse tenter de la retenir. Fronçant les sourcils, elle tâcha cependant de sourire à nouveau quand l’attention du vendeur se rapporta à elle. « Il me semble bien équilibré… Il me faudra évidemment l’accord de mon frère pour mieux prétendre en devenir la propriétaire mais… Admettez donc qu’il me sied à ravir ! » Non, elle ne parlait ni d’un foulard, ni de sa toilette.

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Edward Stanhope
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Message() / Mar 7 Déc - 4:01
Edward Stanhope
Le marché couvert
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A peine Edward se trouvait dans la foule du marché que déjà il souhaitait en sortir. Pourtant, sa mère avait vraiment besoin de cette étoffe et il lui avait promis qu'il viendrait la chercher pour elle alors c'était ce qu'il allait faire. Un homme d'honneur Edward, même en ce qui concernait un vulgaire bout d'étoffe. Il parcourait donc les allées d'un pas lent mais tout en prenant le temps de regarder autour de lui en étant bien conscient que les bains de foule était susceptibles d'attirer les pick-pockets, il gardait toujours une main sur sa poche. Son autre main ne pouvait s'empêcher de se poser à travers sa tunique sur le canon de son arme de service qu'il aimait à porter sur lui comme une simple assurance. C'était davantage pour de la sécurité, ou comme on sortait avec son meilleur ami dans tel ou tel lieu. Soudainement, au gré de sa déambulation, il aperçut une échoppe de fleurs. Il n'y fit pas attention avant de s'en approcher un peu plus. C'est alors qu'il reconnaîtrait cette chevelure n'importe où et quand elle se tourna légèrement de profil, tout son être se figea et son cœur accéléra les battements de son cœur. Non, elle ici?! Edward se rapprocha doucement vers le stand de fleurs en prétendant l'indifférence et il s'arrêta alors devant le stand de fleurs de @Fiona Lovewell qu'il était certain d'avoir déjà vu quelque part sans pour autant être certain. « Bonjour mesdames. Tout va aussi bien que possible j'espère ? » leur demanda t-il en leur faisant un salut presque marin et une petite révérence de la tête avant de déposer doucement son regard sur @Theodora Chamberlain car c'était bien elle. Il attarda un instant son regard sur elle. « C'est une surprise de vous voir ici mademoiselle. Comment allez-vous ? »

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Message() / Mar 7 Déc - 4:09
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À la place du marché.  
ft @Alfred Leland et Rp commun


Promenade et achats

Je ne savais pas s’il avait compris que je lui mentais, je me sentis mal durant un moment de devoir faire cela, de lui cacher une partie de moi. Peut-être que si nous aurions été seule lui et moi je lui en aurais fait part, mais les chances que cela arrive était excessivement mince du moins dans le moment. Serais-je en mesure de le lui avouer ou de lui démontrer un de ces jours? Ses paroles me mirent néanmoins un sourire au visage, même si je sentais un poids énorme pesant sur mes épaules et dans mon ventre. Je n’aimais pas mentir, surtout pas à lui.

Oh ne vous enlevez pas d’éloge, mais je pourrai certainement vous conseillez lorsque vous vous en procurerez une.

J’avais repris son bras, comme pour m’éloigner le plus rapidement de l’étalage qui m’avais tant fasciné, oubliant ce que j’y avais vue pour me consacrer à ce qui nous entouraient. Je lui avais fais part du fait que je n’aimais pas nécessairement ce genre d’endroit. Il y avait beaucoup de monde, trop peut-être j’en avais déjà chaud et je profitai de l’occasion pour retirer mon châle et le mettre sur mon bras libre.

Je prends note de cette idée, soyez en certain dis-je alors qu’il avait proposé de ne pas y rester toute la journée. Je lui avais proposé en retour de lui dénicher quelques choses qu’il aurait pu apprécier et finalement lui lança tout bonnement de devoir trouver un livre qui saura lui plaire. L’idée sembla l’emballer et proposa de poursuivre notre chemin pour trouver les étalages en question.

Nous poursuivions donc notre chemin, tâchant également de me montrer empathique envers ma jeune sœur qui peinait de se trouver une robe convenable, je lui fis mention que nous n’avions pas du tout terminé et qu’il restait encore beaucoup à voir. Alfred lança une phrase qui me fit réfléchir un moment, parlait-il vraiment des livres ? Son regard témoignait d’un certain malaise et le rougissement léger de ses joues me signala qu’il avait eu une autre pensée, il se retourna vers moi. Je croisai doucement son regard en acquiesçant alors qu’il se repris.

Certes… Il faut parfois l’essayer pour voir si elle nous sied ou ne pas trop attendre pour ne pas quel sois prise par quelqu’un d’autres... Ce serais dommage! avais-je ajouté en détournant doucement les yeux, un sourire en coin, un air presque taquin au visage.

Parlais-je véritablement des robes moi aussi ? Qui aurais pu le savoir véritablement, je laissai ma phrase en suspens en pointant du doigts une échoppe de livre que nous pouvions voir au loin pour changer de sujet.  


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Message() / Mer 8 Déc - 8:57
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INTRIGUE
Le marché couvert




« Tu es incorrigible! On croirait que tu n'as pas eu de petit déjeuner ce matin. »

Je ne peux m'empêcher de rire en regardant mon frère qui déguste ou plutôt englouti sa tartelette achetée à l'instant sur le stand de pâtisserie. Il sourit après sa bouchée et s'excuse en répétant qu'il n'a pas eu le droit à autant de sucrerie lorsqu'il était en prison. Je ne peux lui en vouloir, étant moi-même assez gourmande, je ne pourrais pas supporter de rester aux pommes de terre et à l'eau. Je regarde un peu les gens qui se pressent dans les allées du marché et sourit à ceux qui me saluent. C'est agréable de sortir et de voir du monde sans se demander ce qu'ils pensent, et pour le moment, je dois dire que personne ne fait réellement attention à nous. Le nouveau marché aide évidemment.
Nous nous rapprochons vers un nouveau stand, cette fois-ci, de livres et objets de papeterie. Quels jolis papiers à lettres! Bien que je n'en ai plus l'utilité maintenant que Max est sorti et que je ne dois plus lui écrire pour lui raconter mes journées. Je regarde un livre quand je vois qu'un peu de crème de la tartelette commence à glisser. Malheur, pas sur ces jolis livres! J'écarte un peu mon frère en lui intimant de faire attention, parfois j'ai l'impression qu'il oublie qu'il a été autrefois un gentleman, et je me retourne vers la demoiselle derrière le stand. Elle est jolie et plutôt jeune, et quand je l'écoute parler de carnet au jeune homme présent aussi sur le stand, je vois qu'elle semble être une vraie passionnée. Je souris malgré moi, et je baisse à nouveau mon regard sur ces livres, passant doucement ma main sur les couvertures de cuir.

« Peut-être que nous pourrions en ramener un à Père, pour ses lectures du soir. Que penses-tu de celui-là? »

codage par aqua





« Paroles de Liv »

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Message() / Mer 8 Déc - 14:02
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Le marché couvert
intrigue


On apprend mieux à connaître les gens au marché qu'à l'église

Adrian ne réagit pas, ne répond même pas, voilà qui est étonnant pense-t-elle ironiquement. Elle le connaissait, elle savait comment il réagissait, si fier qu’il était, mais pour autant le si peu d’estime qu’il avait pour elle la peinait beaucoup. Elle avait aimé cet homme plus que de raison et elle avait la folie de croire qu’elle avait elle aussi ne serait-ce qu’un peu compté pour lui. Pourtant à les voir, on pourrait facilement croire qu’ils sont de simples étrangers l’un pour l’autre voir pire des ennemis.

Elle ne savait pas si cette rencontre joua un rôle sur son évanouissement où si c’est la chaleur des lieux, le surplus de monde ou le fait qu’elle ne mange que très peu depuis plusieurs jours alors qu’un petit être grandissait dans son ventre. Un mélange d’un peu tout certainement. Dans sa chute elle entendit la voix de sa femme de chambre qui l’appelait sans qu’elle puisse y répondre, elle s’appretait à toucher lourdement le sol mais elle sentit des mains l’attraper, la retenir. Finalement, elle entendit son prénom, son prénom prononcé par une voix, SA voix, il lui avait finalement parlé ne put-elle s’empêcher de penser avant que le néant ne s’empare d’elle.

La Comtesse ne peut dire ce qu’il se passe les minutes suivantes se trouvant dans un état un second. Elle ne se rendit compte de rien, ni du fait que c’est Adrian qui est à genou à ses côtés, ni des commérages qui ne tardent pas à commencer alors que certains petits curieux observent la scène en fronçant les sourcils et en dévisageant le Marquis qui semble bien familier avec la Comtesse de Suffolk. Ni même encore que c’est ce dernier qui va la prendre dans ses bras pour la mettre à l'abri de la foule à l’arrière du stand de la chapelière.

Jane commence à faire surface lorsqu’une odeur âpre vient lui piquer le nez, une odeur qu’elle reconnaît facilement, celle de la fumée. Depuis qu’elle est enceinte cette odeur à tendance à lui donner des mots de tête, les domestiques sont même tenus d’allumer les feux dans la demeure Gilderstone bien avant le réveil de la Comtesse afin que les fumées d’un début de feu aient disparues à son arrivée. Elle finit par ouvrir les yeux, sans vraiment comprendre où elle se trouvait, regardant de gauche à droite, cherchant d’où provenait cette odeur.

- … Adrian ?!

Questionna-t-elle en apercevant le visage inquiet de son ancien amant devant elle, sans en comprendre la raison. Était-elle chez elle près du feu du salon? Mais alors que ferait Adrian près d’elle ? Jane essaya de remettre ses idées en place avant de se souvenir qu’elle était au marché couvert.

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Message() / Mer 8 Déc - 20:29
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intrigue n°1
le marché couvert
Karl fut flatté lorsque la jeune femme montra un réel intérêt envers lui. C'était probablement la première qu'on le questionnait sur ses passions ou encore son pays et c'était plaisant. Lui qui avait le sentiment de n'avoir que des conversations superficielles la plupart du temps, une fois de plus Arielle savait être différente. Elle souhaitait le connaître vraiment, savoir quel était l'homme sous la couronne quand d'autres ne l'approchaient que pour son titre.

"Que voudriez-vous savoir ? Je serais heureux de répondre à vos interrogations. Mais en échange, vous devrez aussi me parler de vos passions."

Après tout, le Prince avait beau apprécier la débutante, il n'en savait pas tellement à son sujet non-plus. Il ne se tromperait probablement pas en disant qu'elle appréciait la danse ainsi que la musique, mais c'était sans doute la seule chose qu'il aurait su dire sur ses goûts pour le moment. Pour tout dire, il était d’ailleurs assez curieux d’en apprendre davantage sur ses centres d’intérêt. Arielle avait toujours été quelque peu différente des autres demoiselles, aussi il ne serait pas surpris de lui savoir des passions peu communes.

Peut-être avait-elle une passion cachée pour les couvre-chefs ? Pas pour celui qu’elle posait sur sa tête en tout cas à en juger par le petit rire qu’elle poussa en le voyant. Karl lui-même aurait bien rit si le chapelier ne s’était pas approché à ce moment-là, miroir à la main pour pouvoir s’observer. L’homme avait le torse bombé et le sourire fier, visiblement plus que ravi de voir son œuvre posé sur une tête couronnée. Un léger sourire étira les lèvres du Prince en apercevant son reflet : effectivement, il avait l’air ridicule.

"En effet, je ne crois pas que ce chapeau soit fait pour moi" dit-il en remerciant le chapelier d’un hochement de tête avant de reposer le couvre-chef sur son présentoir. "J’admire la capacité à savoir être élégante en toute simplicité. Mais je crains hélas que la simplicité ne soit pas compatible avec mon rang."

Quel piètre Prince il serait sans ses riches costumes.



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Alfred Leland
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Message() / Jeu 9 Déc - 15:09
Alfred Leland
Le marché couvert
@Zelmira D'Orthez et rp commun  



Tout se passait bien pour le moment, bien qu'Alfred n'aimait pas forcément les bains de foule comme en ce moment au marché couvert, il se sentait prêt d'affronter presque tout tant que c'était pour passer ne serait-ce qu'une heure avec à son bras d'une si belle demoiselle que lady Zelmira. Ils s'étaient d'abord arrêtés près d'un stand d'armes blanches où de très beaux sabres ou dagues se trouvaient et il avait été surprit de découvrir que Zelmira semblait s'y connaître vraiment très bien sur le sujet. Ne pouvant se douter que ce n'était pas toute la vérité, il accepta les explications qu'elle lui donna avec un hochement de tête. Il lui avait dit qu'elle pourrait certainement l'aider à acheter la meilleure lame si vraiment il voulait en acheter une, et à cela Zelmira lui répondit qu'elle pourrait certainement le conseiller s'il désirait s'en procurer une bien qu'il ne devait pas s'enlever d'éloges dans ses compétences.  Il tandis qu'ils continuèrent à marcher. Alfred jetait des coups d'oeil réguliers aux différents étalages. Il remarqua un peu plus loin une jeune fille @Colleen Sullivan qui ne pouvait avoir plus de dix-sept aider un marchand à ramasser quelques fruits qui étaient ou avaient été renversés par quelqu'un, ce qui le fit songer que « toute la jeunesse n'était pas encore perdue fort heureusement, il y avait encore des bonnes âmes qui savaient aider leur prochain ». C'était sûrement dû à la foule, mais il faisait de plus en plus chaud. Zelmira avait d'ailleurs retiré son châle de ses épaules pour le laisser sur ses bras. Alfred se félicita de ne pas avoir prit une veste trop épaisse.

Il s'amusait de l'impatience que l'on pouvait avoir à 15 ans quant à trouver la robe parfaite qui nous allait. Il ne put se retenir d'afficher un sourire quand sa sœur manifesta son impatience. Zelmira la rassura puis Alfred ne put s'empêcher de dire quelque chose lui aussi comme quoi il fallait du temps pour dénicher la perle rare. Mais parlait-il vraiment de robes rien n'était moins sûr ? Mais alors qu'elle lui répondait, Alfred fut lui aussi saisi d'un doute et échangea un regard avec elle. Son air un peu taquin le perturba un peu, ce qui le persuada qu'elle ne parlait pas forcément que des robes. Son cœur sembla s'arrêta pour repartir de plus belle. « Vous avez absolument raison milady. Que ce soit pour une robe ou de beaucoup d'autres choses, il faut savoir saisir sa chance avant qu'il ne soit trop tard car le bonheur peut être tellement éphémère... » et à ces pensées, il songea à sa première fiancée qui avait été emportée par une maladie si soudaine il y a de nombreuses d'années... Il n'avait que dix-sept ans à l'époque, ça avait été si dur pour lui surtout si peu de temps après le décès de sa mère. La mort était vraiment partout, à les espionner, à attendre que le moment opportun apparaisse pour qu'elle puisse nous assaillir. Même dans une salle bondée de marché.

Il lui offrit un sourire tout en continuant à marcher. Il avait l'impression qu'il faisait un peu plus chaud mais c'était sûrement dû au brassage de la population. Son regard aperçut un peu plus loin des petits groupes de gens des bas cercles de Londres vraisemblablement (au vu des vêtements qu 'ils portaient). Ils semblaient assez agités... Alfred parcourut la salle des yeux, apercevant quelques policiers qui déambulaient parmi la population, sereins mais prêts à réagir au moindre problèmes bien sûr. Alfred se sentit un peu rassuré. Il avait toujours eu confiance dans leur force de police, tout comme en l'armée qui défendait leur pays si bien. Ils avaient toujours eu une armée puissante. Il se sentait plus ou moins responsable de leur petit groupe et il ne voudrait pas que quoique ce soit leur arrive. « Je crois que... Oh, voyez-vous ça ! » s'écria t-il soudainement en s'immobilisant devant un stand remplis de livres en tous genres, avec de magnifiques reliures de toutes les couleurs et dorées finement... Il approcha et se saisit d'un des livres tout en le feuilletant délicatement. « Wow, quelle belle édition d'Orgueil et Préjugés. J'en possède déjà une mais celle-là est magnifique. » Il passa la main sur la reliure et sur l'illustration. « Jane Austen. Vous vous en souvenez peut-être, je vous en ai parlé lors de notre première balade au parc.  Voici une femme, qui au milieu des requins de ce milieu, a réussi a publier sa littérature. Je suis certain que d'ici deux siècles, ses romans seront encore reconnus et bien plus célèbres qu'aujourd'hui. »



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On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
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Message() / Jeu 9 Déc - 22:09
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Shops & Money.  
Les commerces défilent doucement, jolies échoppes. Douce odeur de pain, ça atteint les narines du loup dont l'estomac pourrait grogner et râler pour un morceau de pâtisserie. Aodh sourit, la demoiselle est encore muette alors que sonne enfin l'heure. Huit heures. ça fait bondir le coeur du baron qui ne s'y attendait pas trop, pas tellement. Il essaie de ne rien montrer. Cette surprise. Cet imprévu. L'épiderme frissonne et se contient. Les poumons se relâchent et le palpitant se calme.

Les mains dans le dos, le corps légèrement penché en avant, l'homme relève le regard et se fige un peu. Hommes armés dans le sillage, le mâle fronce les sourcils, le nez cabossé se plisse. Mh Il s'arrête un peu devant un commerce et observe les gourmandises. Un sourire alors qu'il attend encore les dires de cette Lady pensive. — Cela vous dit il ?

Une autre odeur vient cette fois-ci agresser le museau du baron. Il se redresse, se fige à nouveau. Piqué comme un "i", aux aguets, il guette. Fumée, odeur de brûlé. Il s'étonne alors. Une fois encore un de ses sourcils s'arque, ça picote. Comme jadis. Pas si loin pourtant, sur le champs de bataille il se souvient. Davantage l'odeur de la carne. Mais aussi l'odeur du bois brûlé, un peu. C'est pas fort. Il reste une minute ainsi, à passer en revue le marché et semble attendre, attendre que la brume du front les emmène, que l'ennemi débarque. Il attend, il attend que le monde tombe, s'écharpe et se déchire.

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Message() / Ven 10 Déc - 0:27
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Le marché couvert  



Après avoir le marchand derrière elle, Colleen repartit arpenter le marché. Toutes les odeurs assaillaient ses narines. Celle du bon pain tout chaud en particulier, celui des bons livres... Oh qu'elle aurait tant aimé savoir lire. Elle s'arrêta à un moment à un petit étalage où se trouvaient pleins de livres aux belles reliures. Elle aimait beaucoup sentir l'odeur du papier, l'odeur de l'encre mais dès qu'elle ouvrait un livre, toutes les lettres se mélangeaient à sa vue pèle-mêle. Elle ne parvenaient pas à reconnaître aucune mais elle aimait bien les voir. Elle essayait de discerner des formes familières qu'elle avait rencontré mais impossible de savoir discerner une lettre en particulier. Lire n'était pas si facile que ça. Elle n'avait guère le temps d'apprendre. En général quand elle était libre de rejoindre sa chambre le soir, elle n'avait guère envie de faire autre chose que de dormir par conséquent où trouverait-elle le temps d'apprendre à lire ? Pourtant, elle aimait bien regarder les livres. Après un petit moment à regarder ces livres, elle continua sa marche, regardant de tous côtés, observant les gens qui passaient devant elle ou à côté préoccupés par une seule chose : leurs achats.

Colleen observait les gens, toujours discrète. Beaucoup de nobles, des petites gens aussi mêlés à la classe supérieure qui faisait ses courses. Son regard se trouva sur les quelques policiers qu'elle vit faire leur ronde. Huit heures sonnèrent. Les coups retentirent dans son esprit, et se répercutèrent sur les battements de son coeur. Les gens continuèrent de papoter, de faire leurs courses. Colleen observait toujours les gens. Les odeurs de pain et de cuisson continuaient de l'enivrer, faisant gronder un peu son estomac bien qu'elle n'ait pourtant pas encore bien faim. L'odeur des parfums s'entremêlaient et se mêlent à toutes les autres senteurs, douces et avenantes ou un peu âpres à l'odorat. C'est un sacré méli-mélo d'odeurs... A un moment, elle percuta alors quelqu'un sans faire exprès et se confondit en excuses. « Je vous demande de m'excuser, je ne regardais pas devant.  Je suis désolée. » Elle esquissa un sourire un peu malhabile, une légère courbette un peu hésitante mais sincère. Elle regarda le regard vers l'inconnu(e)...
 


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Message() / Ven 10 Déc - 22:43
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Je me souviens de notre rencontre il y a peu de cela et j’avoue que je me sens légèrement honteuse de ne pas avoir reconnu le titre de l’homme qui se trouve en face de moi. Alors qu’elle ne fût pas ma surprise d’apprendre à la table de la Reine que cet homme n’est point jardinier mais baron. Mais je souris en entendant ses propos et cela me soulage de savoir qu’il ne prend pas autant les codes au pied de la lettre. Heureusement que mon grand-père ne connaît pas cette histoire sinon il perdrait le peu de cheveux qu’il lui reste. Néanmoins, je lui propose alors de se joindre à moi pour faire une balade dans les différentes allées de ce marché en guise de dédommagement de m’avoir mise dans une mauvaise posture.

Mon grand-père arrive alors et après hésitation, accepte que je me joigne à l’homme en compagnie de ma femme de chambre, qui se met derrière nous. Mon grand-père ne pouvant suivre, il confit régulièrement cette tâche à ma femme de chambre ou bien à ma vieille tante lors des événements plus important ou à Lady Seymour, la mère d’Arielle. Le baron indique alors à mon grand-père qu’il ne me fera pas de mal et que personne ne m’en fera et il offre un petit signe de la tête en signe de réponse. Je prends alors le bras de l’homme et nous avançons parmi la foule, tout en observant les différents étales qui se trouvent autour de nous.

- Et bien c'est une bonne question... Je vous avoue que les journées sont plutôt longues et se ressemblent beaucoup, à la recherche d'un prétendant qui accepterait d'avoir une lady telle que moi comme épouse et allant aux différentes soirées pour faire des rencontres.


Elles changent des journées où je passais mon temps au travail ou en compagnie d’amis et je n’étais pas jugé sur mon comportement.

- Et vous alors ? Vous êtes passé de jardinier à baron ? Expliquez-moi comment vous avez réalisé cet exploit.

Huit heures sonne. Autour de nous se trouve déjà de nombreuses personnes et j’avoue être captivée par tous ce qui se trouvent autour de moi. Nous nous arrêtons devant un stand de pâtisserie et tout semble délicieux.

- Avec joie. Que souhaitez-vous prendre ?

Si je devais m’écouter, je prendrais de tout, mais je dois me tenir, je suis une lady après tout. En tout cas, on peut sentir la bonne odeur des petits gâteaux, qui n’attendent qu’une chose : être mangés.

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Message() / Ven 10 Déc - 23:30
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De nombreuses personnes se trouvent déjà devant la porte d’entrée et je les laisse donc passer, attendant mon amie à qui j’ai donné rendez-vous aujourd’hui. Mais après l’avoir attendu un petit temps, je regarde qu’elle n’est toujours pas présente et décide de rentrer sans elle. Peut-être qu’elle s’est mêlée à la foule et que je ne l’ai pas vu entrer. Je verrais bien en faisant le tour. Je me faufile entre les personnes observant ce qui se passe autour de moi, voyant au loin des gens de la sécurité, qui semblent parfois avoir un peu de mal avec certains voleurs. C’est l’occasion pour eux de prendre dans les poches des nobles gens.

Je remarque alors au loin un stand vendant de nombreux carnets et arrivant à la fin du mien, autant en profiter pour acheter un nouveau. Je demande alors à la demoiselle qui se trouve derrière l’étale si elle peut m’aider. Je suis d’ailleurs assez surpris de trouver une femme tenant l’imprimerie, mais peut-être qu’elle est tout simplement là pour aider son père. En tout cas, elle est très calée sur le sujet quand je lui tends mon carnet afin qu’elle puisse m’aider à trouver le même.

- Vous vous y connaissez sur le sujet. C’est une bonne idée effectivement, mais j’ai peur de perdre mes feuillets une fois que j’ai tout terminé, alors que dans un carnet, cela ne se mélangera pas. Je range tous mes carnets dans un tiroir c’est pour cela. Sauf si vous avez quelque chose à me proposer pour éviter ça.

Car j’imagine que si je les relis ce n’est pas donné, sauf si elle me trouve une alternative à cela car en soit ce n’est pas une mauvaise idée si je peux faire une économie.

L’horloge sonne huit heures et en levant mon regard vers le clocher, je remarque alors un visage qui m’est familier. Lady Rose. Je m’avance alors vers la demoiselle, ne m’éloignant pas trop du stand car je n’ai pas fini de trouver mon bonheur.

- Lady Rose ?! Est-ce vous ? Cela fait bien longtemps que je ne vous avais pas vu. Comment vous portez-vous ?

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Arielle Percy
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Message() / Lun 13 Déc - 17:10
Arielle Percy


"Au marché allons nous promener"



Le sourire qui s'étala subrepticement sur les lèvres du prince était plaisant. Comment ne pas apprécier cette façon qu'il avait tout à lui de montrer son amusement ou plutôt son plaisir de voir que je m’intéressais plus à lui qu'a sa couronne. Peut être était ce rare. Je ne pouvais que le comprendre, combien de personnes ne voient en moi que la fille d'un Duc, le moyen de se rapprocher de ma famille, de sa fortune et tout autant de mon frère et de sa position dans la société ? Néanmoins le retour me surpris. Ce que je voulais savoir ? Je ne le savais pas vraiment, en soit je voulais savoir ce qu'il voulais me partager, il serait des plus malheureux d'être trop intrusive. Pourtant je prenais sa demande en retour avec un sourire et me dit que si c'était donnant donnant...

« Eh bien, si vous me permettez votre altesse, je suis curieuse de connaître vos hobbies. Ce qui vous détend, vos goûts de lecture, peut être même vos goûts culinaire. Mais s'il vous plaît, parlez moi de vous et non du prince. Et je vous parlerais en échange de moi et non de la fille du Duc. »

Mon sourire s'élargit légèrement, j'avais parlé un peu moins fort, cherchant à éviter les oreilles traînantes de ma mère et des passants qui pouvaient chercher à espionner notre conversation. Néanmoins, je ne me livrerais pas tant qu'il ne se serait pas livré lui même. Je n'étais pas le genre de demoiselle à croire aveuglément les dires d'un homme. Néanmoins, je le suivais dans le marché découvrant avec plaisir son architecture, ses odeurs et ses bruits, tel un nouveau monde qui se découvrait à nos yeux. Ce qui était en un sens le cas.
Approchant du stand de couvre chef, je lui faisait essayez l'un des chapeaux présent ce qui provoqua rire et sourire surtout avec l'arrivée du gérant de l'échoppe qui semblait espérer que le prince de Prusse achète sa marchandise.
Le chapeau reposer avec délicatesse et parlant de l'élégance et de la simplicité la jeune femme haussa un sourcil quant à la réponse de l'homme.

« Veuillez pardonner ma question, mais en quoi le rang et la simplicité sont ils incompatible ? Un beau tissus, bien coupé est parfaitement élégant. A t il besoin de fioriture pour l'être plus encore ou celle ci ne sont elles là que pour flatter l’ego ? »

Un sourire nouveau se fit sur mes lèvres.

« Le peuple suit la mode qu'impose les plus puissant. Un famille royale prônant la simplicité et l'élégance pourrait distiller celle ci à son peuple. Plutôt que persuader qu'il est de bon ton de parer les demoiselles de plumes tel des volailles humaines. »

Je donnais à réfléchir, mais c'était ainsi que j'étais et si mère ne semblait pas apprécier ma discussion, je n'en avait que faire.

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Jacob Evans
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Débaucheur de Prêtre
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Message() / Lun 13 Déc - 22:07
Jacob Evans
Le marché couvert
Intrigue

Si il y avait bien une chose que les dames aimaient à Londres, c'était le marché. Mes soeurs et ma douce épouse appréciaient s'y rendre pour découvrir ce que les petits gens vendaient. La plupart du temps, Anna en sortait avec des nouvelles éditions de ses romans favoris, tandis que Rose-Mary s'offrait de la dentelle. Quand à mère, c'était le vaisselier qui l'intéressait. Il fut un temps, je m'y rendais enfant. À présent, c'est en famille que nous y allons tous. Matthew, à mon bras, nous parcourrons les étalages parmi la population si nombreuse aujourd'hui. Comme d'habitude, les femmes s'arrêtent, tandis que j'emmène pour la première fois mon fils vers un marchand de fruits et légumes.

- Trois pommes s'il vous plaît.Demandai-je au marchand, avant d'en tendre à mon fils, heureux d'avoir de quoi se nourrir pendant ce moment de découverte.

Je salue quelques connaissances d'un signe de tête. Mon regard se repose pourtant sur mes soeurs, ma femme ainsi que ma mère. Je surveille au cas où des malotrus s'attaqueraient à elles. Elles sont si distraites. Matthew reste sage, jusqu'à ce que nous sentions une bonne odeur de pain. Je lui souris, tandis que nous approchons des étalages. Huit heures sonne. Le temps passe plus vite que prévu. Je lance un regard à mon fils. Qu'il grandit si vite...Si il savait tout ce que je cachais, serait-il aussi fier de moi qu'il ne l'est aujourd'hui? Serait-il aussi admiratif?

Soudain, une jeune femme me percute, avant de se perdre en excuses. Je croise alors son regard, un sourire aux lèvres.

- Ne vous excusez pas, Miss. Il y a tellement de monde autour et que de bonnes odeurs. Il est normal de perdre ses moyens.

Mon fils de trois ans tend alors une pomme à la demoiselle.

- Tenez Miss! Mon père dit toujours que il faut toujours avoir le ventre plein. Pas vrai, Papa?

Je me contente d'hocher la tête. Mon fils, ce gentleman...

Résumé:
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Adrian Mountbatten
Adrian Mountbatten
Marquis
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Message() / Lun 13 Déc - 22:44
Adrian Mountbatten



LE MARCHE COUVERT



La femme de chambre sort de sa bourse une fiole et la tend au marquis qui regarde ça comme si elle venait de lui proposer de saisir un excrément. Il lève les yeux au ciel avant de déboucher le récipient et le passer sous le nez de Jane. Que les femmes reviennent à elles en respirant ces sels de pâmoisons - qui n'ont rien de sels soit dit en passant - le dépasse complètement. Intrigué par le phénomène et curieux de nature, Adrian a déjà mis ce genre d'objet sous son nez afin d'en inspirer les effluves et a bien cru que son appendice nasale allait partir en courant ! Ca lui avait fichu la migraine pendant le reste de la journée !

La Comtesse ouvre les yeux et prononce son prénom. Il crispe sa mâchoire mais ne peux guère lui en vouloir de cette familiarité. Après tout ils se connaissent et lui a fait de même il n'y a pas deux minutes. Mais le fait qu'elle prononce son prénom le ramène à des souvenirs qu'il préférerait laisser au passé...
La domestique s'avance afin de s'enquérir de l'état de sa maîtresse et lui se redresse légèrement à présent qu'elle est revenue à elle. Il observe son visage un instant et se fait la réflexion qu'il l'a rarement vue si pale.

- Il y a beaucoup de monde ici et vous ne semblez pas à l'apogée de votre forme Comtesse.

Il l'a déjà remarqué au bal. Il a beau vouloir se persuader du contraire, se dire qu'ils n'ont pas été assez important l'un pour l'autre pour cela, il la connait. Il voit bien que quelque chose ne va pas. Il ignore juste si il doit mettre cela sur le compte des émotions ou du physique mais ce qui est certain, c'est que Jane a perdu cet éclat solaire qui la suivait tout le temps fut un temps. Lorsqu'ils se sont rencontrés.
Fréquentés...

- Vous devriez rentrer. Le marché sera encore là demain.

Quel besoin ont les gens de vouloir se précipiter à cette inauguration ? C'est un marché ! Certes à l'architecture remarquable, mais ça reste un ensemble de stands vendant des choses qui ne sont pas forcément nouvelles dans la capitale ! Bien que les artisans semblent avoir travailler d'arrache pied afin de proposer quelques pièces inédites ou plus travaillées qu'à leur habitude.
Le Marquis aperçoit Karl au bout d'une allée derrière la foule et croit reconnaître la demoiselle rousse qui l'accompagne. Ses yeux gris tentent d'apercevoir sa main, bien qu'il est peu probable qu'elle transporte un panier de cookies en pareil endroit...

C'est alors qu'une odeur âpre  qui n'a rien à voir avec la douceur sucrée des biscuits vint lui titiller l'odorat. C'est faible, presque imperceptible, mais cette senteur là il la reconnaîtrait entre mille. Il l'a respiré en quantité monumentale à la guerre.
Fronçant ses sourcils, Adrian observe les alentours de son regard affûté mais ne voit rien. Il sait pourtant que ce n'est pas le fruit de son imagination. Quelque chose ne va pas. On ne devrait pas sentir de la fumée ici. Pas ainsi.

- Jane rentrez. Tout de suite.

L'ordre est impérieux et Adrian s'éclipse à grands pas, fendant la foule à la recherche de... quelque chose. N'importe quoi. Bordel de dieu il y a beaucoup trop de personnes en ces lieux ! Il cherche les forces de l'ordre mais les voit dispersées et non alarmée. Ça ne suffit pourtant pas à l'apaiser. Il a ce pressentiment qui le tient en otage de puis ce matin à l'en faire se déplacer ici qui grandit et oppresse sa poitrine.
Si il se trompe, il se trompe. Mais si il a raison, il préfère que le peu d'éléments qu'il possède sur place soient prêts. Où donc est Aloïs ! Berkeley avait dit qu'il viendrait ! Et le garçon à la canne ? Il l'a vu tout à l'heure ! Tout comme la rouquine... Quatre... Ca ne fait pas beaucoup de Chiens mobilisés surtout que les deux jeunes gens sont des espions plus que des mains mais il doit trouver un moyen de leur mettre la main dessus afin de leur dire de garder l'œil ouvert !

Adrian s'avise alors d'une demoiselle brune munie d'un pistolet. Voilà qui est pour le moins inhabituel ! Le marquis s'approche et le lui prend des mains avec toute l'inélégance du monde afin de vérifier si l'arme est chargée ou non.


Résumé :


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But in the morning I'll be sober,
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Message() / Mar 14 Déc - 15:31
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| Intrigue |
Le marché couvert  



Coleen n'arrivait pas à se défaire de ce sentiment que quelques chose n'allait pas. Intérieurement, elle n'avait jamais été aussi heureuse, mais elle n'aurait su dire pourquoi. C'était comme un horrible pressentiment. Son sac de courses à l'épaule, elle continuait d'avancer dans la foule, essayant de se frayer un passage tant bien que mal... Ca devait étouffant. Colleen aurait tout donné pour se balader en pleine forêt, pieds nus à même dans la terre et lees feuilles, respirant l'air frais soufflant entre les branches des arbres et avec pour seule musique le chant mélodieux des oiseaux. Mais il lui fallait faire des courses, et puis elle devait être là. Sans lui dire exactement pourquoi, on lui avait qu'il fallait qu'elle vienne ici aujourd'hui. Pour veiller... Elle doutait qu'elle était la seule personne à qui on avait donné la même mission mais elle ne connaissait pas les autres. Alors elle était là à faire des courses alors qu'elle aurait pu aller à n'importe quel autre marché en plein air pour acheter les mêmes légumes.

C'est dans cette situation que la jeune femme bouscula sans faire exprès quelqu'un et qu'elle se confondit en excuses aussitôt, s'inclinant un peu maladroitement pour saluer la personne et s'excuser. Après tout, elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Elle vit alors qu'il s'agissait d'un homme environ la trentaine et qui avait un enfant avec lui, un petit garçon. En silence, elle exécuta un bref mouvement de tête affirmatif à la réponse qu'il lui fit avant de murmurer. « Oui mylord... » Etait-ce Mylord d'ailleurs ? Ou Sir ? Elle avait un peu de mal à discerner certains titres de noblesses et à Londres ils étaient beaucoup plus nombreux que de là où elle venait... D'ailleurs il pouvait tout aussi bien être de la gentry aussi ! En tous cas, il n'était pas un prince ça c'était sûr ! Les princes, ils avaient juste quelque chose de plus. Elle se souvenait alors du Prince Karl qui avait été l'invité d'honneur du bal masqué où Colleen elle-même avait fait partie du personnel. Le fils qui n'avait pas plus de 3 ans lui donna une pomme de bon cœur alors qu'il lui disait que son papa lui disait toujours qu'il ne fallait pas avoir le ventre vide. La jeune femme sourit, attendrie malgré elle.

« Oh non, garde donc ta pomme. Regarde ici, j'en ai déjà pleins des comme ça. » dit-elle au petit garçon en ouvrant alors son sac afin que le petit garçon puisse voir en effet les quelques pommes que le marchant lui avait donné plus tôt pour l'avoir aidé à ramasser ses fruits. « Tu vois ? Je ne vais pas mourir de faim. Mais je te remercie, c'est très gentil à toi. »  Ce petit était très poli et très gentil. Elle espérait qu'il grandirait tout en restant l'exacte même personne. Parfois, quand les gens grandissaient ils devenaient plus fiers, plus arrogant vis-à-vis des castes inférieurs... « Comment t'appelles-tu petit ? Moi c'est Colleen. »

Elle releva la tête vers le père et avec un air vraiment sincère finit par dire. « Votre petit garçon est un parfait petit gentleman. » et déjà très craquant ! Remarque, apparemment, il avait de qui tenir ! Elle tourna la tête à droite et à gauche, fronçant légèrement le nez. Les odeurs commençaient par lui piquer un peu trop le nez, il fallait qu'elle sorte au plus tôt d'ici. Mais c'était un tel méli-mélo qu'elle ne parvenait pas à discerner les odeurs à part celle du pain, du parfum... Pourquoi ce pressentiment se faisait-il tenace ?
 


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Jacob Evans
Jacob Evans
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Message() / Sam 25 Déc - 20:55
Jacob Evans
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La bousculade fut courte, mais les excuses de la jeune femme beaucoup moins. Jacob accepta ses excuses, sans faire attention à son appellation. Son fils prit immédiatement les devants, offrant une pomme à la demoiselle. Cependant, celle-ci refusa poliment, lui montrant le sac rempli du même fruit. Elle le remercia tout de même ce qui fit sourire le petit, tout fier. Jacob regarda la scène attendri. Les années passaient si vite...Bientôt, c'est d'une tout autre façon que le garçonnet se comporterait envers les demoiselles. Du moins, il l'espérait.

"Colleen, c'est joli! Je m'appelle Matthew, miss! Matthew Jacob Evans! Fils du grand avocat ici présent, Jacob Evans.

- Merci beaucoup et excusez-le. Il a tendance à être très gentleman envers les femmes.

Cependant, une odeur fit froncer le nez de la jeune femme et du petit garçon au passage.

"Papa...Ca pue!"

En effet, l'adulte eut le même tic, avant de regarder la jeune femme.

- Matthew, allons rejoindre ta mère...Je crois qu'il faut que nous écourtions notre visite...Excusez-nous miss.

Et tandis que Jacob cherchait sa famille des yeux, le petit garçon continuait de se plaindre de l'odeur.

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