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Les Chroniques de Londres
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Prendre conscience de la beauté d'une fleur! [ft Victoria]

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Message() / Ven 9 Avr - 20:34
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Prendre conscience de la beauté d'une fleur!

@Victoria d'Aetheling



Reposant la veste sur mon lit, je soupire. Une nouvelle fois. Il y a bien longtemps que je n'ai pas ressenti autant de choses, si pures et en même temps, si effrayantes. L'entrée à l'école de médecine peut-être. Le stresse, les mains qui tremblent, et le coeur qui semble prêt à exploser. J'avais oublié ce que ça faisait. Car même les combats ne m'apportent pas autant d'angoisse. Angoisse. Est-ce vraiment l'état dans lequel je me sens? N'est-ce pas censé être beau et plus doux que ça? Ce jour si attendu pour certains, celui où tout prend un sens, où tout évolue?

Alors que je fais les cents pas dans ma chambre, quelques coups résonnent contre le bois de la porte d'entrée. Je m'arrête un instant, incitant à mon visiteur d'entrer. C'est sans surprise que je retrouve ma mère, un sourire sur les lèvres avec un plateau dans les mains. Un instant, je redeviens enfant, prêt à me jeter sur la tasse de lait chaud qu'elle m'apporte, accompagnée de quelques gâteaux sucrés.
« Mère, comment saviez-vous que j'aurai besoin d'un lait chaud?»
« Une mère sent ces choses là. »
Je ne peux que lui sourire, et elle finit par s'assoir sur le petit fauteuil près de mon bureau, posant le plateau. Elle ne me dit rien, mais le regard qu'elle porte vers la veste que je viens de poser en dit long. Elle le sait. Je suis tellement stressé que j'ai l'impression que je vais exploser. Je ne devrais pas, car il s'agit de Victoria. Tout est si simple. Mais pourtant, c'est bien le cas. Lors de nos différentes rencontres ces derniers jours, sa seule présence était une bouffée d'air frais durant cette saison. Et Mère l'a bien vue. Elle m'a avoué la trouver exquise et réellement intéressante. Son point de vue m'a fait chaud au coeur, car pour une fois, je n'avais personne pour contredire mes choix, mes relations, et mes préférences.
"Il me semble qu'il serait peut-être temps de faire envoyer quelques fleurs à cette demoiselle mon chéri.... Ne crois-tu pas?"

Elle avait eu raison. Le jour de la fête des arts, j'ai passé plusieurs heures à réfléchir dans ma chambre, à penser à toutes les possibilités, à tout ce qui se passait ou plutôt se bousculait dans ma tête. Il était clair que Victoria était plus importante que ce que je pensais. Et peut-être effectivement était-il temps? Mais je n'ai pas réussi à envoyer des fleurs, j'ignore encore pourquoi. J'ai simplement envoyé une missive à son frère, dans laquelle j'ai demandé une entrevue. C'est avec soulagement que j'ai obtenu son accord, mentionnant aussi la rencontre avec l'homme qui semblait si cher à son coeur. Et ce jour, ce fameux jour, était là.

« Est-ce normal? Cette sensation d'étouffer? »
« Oui chéri. C'est tout à fait normal. Cela veut dire que les sentiments sont nobles. »

Les sentiments? J'ignore exactement quels sentiments ont pris possession de moi, mais quels qu'ils soient, c'est une sensation étrange et grandement déstabilisante. Comment garder de l'assurance avec ça? Je ne veux pas passer pour un jeune béta sans rien à raconter devant Victoria, elle se moquera bien de mon flegme. Mais devant son frère, le Duc? Encore moins. Mon père ne me le pardonnerait pas.
Ma mère se redresse finalement, attrape la veste sur mon lit, et après s'être placée derrière moi, m'aide à l'enfiler. Elle me chuchote des mots tendres, me motive et me soutient de tout son coeur, et je ne peux que l'en remercier. Sa main se pose sur ma joue et je sourie, avant de laisser ma tête exercer sur elle une légère pression comme pour apprécier le geste.
« Je suis content de vous avoir ici Mère. »

Le temps sans elle est long, et sa présence à Londres m'aide énormément. Elle m'incite finalement à me hâter afin de ne pas être en retard, et je me rend à l'écurie pour prendre un cheval. Peut-être aurai-je du choisir une voiture, mais je ne veux pas paraitre trop guindé devant elle, ce ne serait pas moi. Très vite, je m'arrête chez une fleuriste pour faire préparer un joli bouquet de roses couleur rose pale, couleur qui me rappellent les jolies joues de Victoria, et je m'empresse de reprendre la route jusqu'à notre point de rendez-vous, les jardins de Leicester Square. Bien que peu visités, ce sont des jardins qui m'ont toujours plus et je voulais voir ce qu'elle en pensait, elle qui aimait tant les fleurs.
J'arrive à l'heure, un sourire sur les lèvres, je replace la montre à gousset dans ma poche et descend de cheval. Je l'attache dans un coin, demandant à un jeune  garçon de me le garder quelques heures contre quelques penny. Les jeunes garçons de cette trempe sont toujours enchantés de se rendre utiles et de gagner quelques sous. Je passe les mains sur les pants de ma veste pour la défroisser un peu, vérifie qu'elle est bien en place et je commence à marcher. Mère m'a conseillé de mettre un costume dans les tons marine, pour ne pas avoir l'air trop triste en noir mais être tout de même classe. J'espère que cela sera à la hauteur de la demoiselle.

Pando



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Message() / Dim 16 Mai - 11:16
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Prendre conscience de la beauté d'une fleur
@Ioane Milburn  



"Irène ! Irène, s'emportait Victoria. Il va bientôt arrivé."
Elle n'était que tornade et sourire. Faisant virevolter sa robe d'un rose léger, la débutante s'émerveillait face à cette après-midi radieuse qui se profilait. Elle allait osciller entre fleurs et la douce compagnie de Ioane et rien ne pouvait lui faire plus plaisir en vérité. Emil l'avait ravi en acceptant cette entrevue avant son départ et il suffisait d'y songer pour que la solitude de la demoiselle ne lui pèse plus, car la maison était bien calme suite à l'absence de son cousin et de son frère. Elle en avait profité pour enfiler sa plus belle robe, ou plutôt la plus récente. Faite de ruban délicats et d'une touche pastel, elle mettait aisément en valeur celle qui la portait. Un dernier coup d'oeil dans le miroir et Victoria s'empressa de défaire son chignon pour laisser ses longues boucles chutés sur ses épaules et son dos. Quel bonheur ! Sa femme de chambre la couvait d'un oeil amusé tandis qu'elle s'empressait de se pincer les joues pour leur redonner un peu de couleur.
"Mademoiselle, respirez ! On croirait que vous allez défaillir, souffla la domestique dans un petit rire."
Mais déjà la brunette faisait un non franc de la tête.
"Impossible !"
Elle se précipitait vers sa confidente la plus fidèle pour empoigner ses mains avec ferveur, son regard luisant de joie. On pouvait sentir une énergie folle s'échappant d'elle et c'était évident qu'elle ne parvenait pas à contenir ce bonheur qui la rendait si pétillante ; c'était l'un des nombreux effets que le jeune homme avait sur elle.
"Te rends-tu compte Irène ? Je vais pouvoir lui parler des roses de la propriété ? Lui montrer les orchidés qu'Emil m'a récemment offertes ? Je suis comblée ! Ne serait-ce que le voir ! Nous allons pouvoir échanger comme avant !"
Car laisser à l'unique surveillance de la femme de chambre, Victoria songeait déjà qu'elle pourrait être davantage la demoiselle qui manquait parfois au marquis.

Mais on annonçait déjà la venue du jeune homme en question. Victoria se retournait en direction de la porte de sa chambre. Elle ne se sentait plus si sereine tout à coup, comme si la peur de commettre un impair venait tout juste de s'imposer à elle. Le ventre nouée, la belle avalait sa salive avec lenteur tandis qu'Irène prenait les devants.
"Allons mademoiselle... Venez. Vous avez suffisamment attendu."
Ces mots eurent le don de la sortir de la torpeur dans laquelle elle s'était plongée. Elle suivit donc la trentenaire en silence et descendit l'escalier pour rejoindre la pièce où l'on avait fait attendre le visiteur.

C'était un petit salon donnant sur le jardin qui était décoré de bois et de cuir. On pouvait y trouver des napperons parfaitement crochetés ainsi que plusieurs bouquets de fleurs qui venaient apporter un vent de fraîcheur face à la chaleur dégagé par certains meubles en acajou. Quand Victoria y entra, elle retint sa respiration jusqu'à entrevoir la silhouette qu'elle avait si ardemment attendu. Irène, quant à elle, prit place dans un coin en silence. Elle semblait enchanté par la situation et observait l'attitude à nouveau parfaite de sa maîtresse.
"Mylord, souffla Victoria en s'inclinant, c'est un plaisir de vous voir."
Elle se relevait lentement dans un sourire avant de s'approcher de la porte donnant sur la cour fleurie de la propriété.
"J'espère que vous vous portez bien ! J'ai fait servir du thé et des gâteaux dans le jardin afin que nous soyons plus à l'aise, j'espère que cela ne vous gêne nullement ? Cela nous permettra de nous rafraîchir après le tour de ceux-ci."
Mais elle se sentait déjà fondre au soleil tant les bousculaient sous son crâne. Vite. Il devait parler. Dire n'importe quoi, car pour l'heure elle parvenait juste à le fixer.
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Message() / Mer 19 Mai - 20:41
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Prendre conscience de la beauté d'une fleur!

@Victoria d'Aetheling



J'avance en silence, mon bouquet dans les mains que je pense serrer plus que de raison, et je regarde tout autour de moi à mesure que mes pas suivent le mouvement. Je découvre l'univers dans lequel Victoria vit chaque jour, et j'ai l'impression de la découvrir, ou plutôt redécouvrir. Car c'est dans l'intérieur d'une vie, qu'on en apprend plus sur une personne. Bien qu'elle se soit toujours montrée très ouverte à mon égard, j'avoue apprécier les nouveaux traits que je peux finalement imaginer sur sa personne.
J'entre dans un petit salon où on me dit d'attendre Victoria qui ne va pas tarder, et je met un instant à analyser la décoration. Certains de ces meubles plairaient beaucoup à ma mère, j'en suis sûr, et intérieurement, cela me fait sourire. Nos familles ont sans doute quelques points communs qui feraient leur bonne entente, chose indispensable pour la suite.
Mon coeur s'accélère quand il me semble entendre quelques pas se rapprochant, ne ressemblant pas du tout à ceux des domestiques. Ils sont posés, et réguliers, et me font tout à fait penser à la manière dont elle marchait dans le pavillon de Vaux-Hall où nous avons déambulé en regardant les différentes toiles. C'est sans tarder que je la vois arriver, et que je lui adresse un sourire. Elle est ravissante, et je ne saurai dire si mon coeur s'emballe à sa vue, où l'officialité de cette entrevue.
"Mylord, souffla Victoria en s'inclinant, c'est un plaisir de vous voir."
Je m'incline à mon tour et attrape sa main pour lui déposer dessus, mon baiser habituel de salutation. Je prend néanmoins mon temps, je ne sais si c'est pour essayer de me concentrer pour calmer mon coeur, ou dans le but de faire s'accélérer le siens.
« Lady Victoria. »
Deux mots, une seule salutation. Je lui jette un regard alors que je suis toujours quelque peu baissé, et je souris. Ses joues roses m'avaient manqué. Je finis par me redresser pour regarder par les fenêtre le jardin qui semble resplendissant.
"J'espère que vous vous portez bien ! J'ai fait servir du thé et des gâteaux dans le jardin afin que nous soyons plus à l'aise, j'espère que cela ne vous gêne nullement ? Cela nous permettra de nous rafraîchir après le tour de ceux-ci."
On apprend énormément de chose sur une personne à la façon qu'elle a de boire son thé. Et j'avoue ne jamais avoir eu cette conversation avec Victoria. C'est très plaisant de savoir qu'il reste encore tellement de facettes d'elle que je ne connais pas, et que je vais avoir le loisir d'apprendre et d'aimer.
« C'est une formidable idée, et qui me ravie. Oh,... J'avoue avoir hésité à vous ramener un livre, mais j'ai eu peur que vous me le balanciez au visage s'il vous avait été donné de le lire et qu'il ne vous plaise pas. Alors ... »
Je lui tends le bouquet de roses, qui embaument la pièce mais ne couvrent pas son parfum, celui que j'attendais de sentir dès mon réveil. J'espère qu'elle ne verra pas que j'ai serré les tiges de tout mon être tant je suis stressé, elle se moquerait bien de moi.
« Vous avez néanmoins le droit de me frapper pour avoir osé vous ramener des fleurs coupées, vous qui les aimez tant.  »
Je me penche vers elle pour chuchoter quelque peu, je sais que ça a le don de la mettre en émoi, ou la faire rire.
« Cela fait bien moins mal qu'un livre. »
Un instant, j'ai envie que nous soyons à l'aise, et que nous oublions la raison de ma venue. Bien que ce soit une chose un peu difficile à l'heure actuelle, autant pour elle que pour moi. Je jette un coup d'oeil à la femme de chambre installée un peu loin de nous, et j'en viens à me demander pourquoi ce n'est pas le duc qui est là. Peut-être a-t-il eu un empêchement, ce qui peut dans un sens, nous permettre de nous sentir un peu plus à l'aise, et plus nous, mais j'avoue en être tout de même un déçu, puisque je n'ai donc pas l'occasion de discuter avec l'être cher au coeur de ma belle.
« Votre frère ne se joint pas à nous? J'espère qu'il n'a pas du s'éloigner de nous pour une raison mauvaise. »

Pando



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Message() / Mar 14 Déc - 11:27
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Prendre conscience de la beauté d'une fleur
@Ioane Milburn  



Le bouquet fut reçu par un sourire, une joie tout juste contenue. Pas d'effusion ! C'est ce qu'on lui a inculqué avec tant de ferveur, n'est-ce-pas ? La jeune femme s'empressait déjà de saisir les roses pour en renifler le parfum. La senteur fleurie la fit sourire davantage tandis qu'elle ne perdait pas le fil de la conversation. En tant que bonne débutante, elle se devait de faire deux choses à la fois et il était hors de question de décevoir Ioane au cours de cette entrevue. Aussi attentive que soignée, Victoria conserva le cadeau contre sa poitrine, un bonheur flottant sur ses lèvres. Cette douce attention montrait un soucis de bien faire et peut-être même la volonté des sentiments supplémentaires ? Elle chassa ses idées à la va vite pour se râcler la gorge. Son interlocuteur méritait une réponse.

"Je ne vous frapperais nullement. Votre bouquet est ravissant et je sais que vous avez agi en pensant bien faire, non à blesser ces pauvres roses. Elles sont splendides."

La rancune n'était nullement présente dans ce discours, signe que la belle portait davantage intérêt à cette attention plutôt qu'au reste. Elle respira une dernière fois les corolles avant de sentir le doux souffle de Ioane sur sa nuque. Un léger rire manquait de lui échapper tandis qu'elle lui adressait une oeillade complice, car le coeur amoureux s'amusait déjà de cette petite plaisanterie.
"Me pensez-vous si cruelle ? Allons. Je n'ai rien d'un dragon..."
Mais elle ne se contenta pas de répondre avec répartie. S'inclinant à son tour, Victoria souffla une seconde phrase à l'intention du Mylord.
"Et je m'en voudrais de vous abîmez votre jolie visage. Il ne faudrait pas troubler votre saison."

Cela dit, la demoiselle ne pouvait cacher la légère douleur qu'elle ressentait en le voyant lors d'évènements mondains. Si elle savait l'âme de Ioane dédié à son travail, les nombreuses demoiselles qui se présentaient de temps à autre face à lui la tourmentait par moment. Pourquoi était-il venu ce matin ? Pour sa compagnie certes, mais aussi pour renouer avec ces instants hors du temps dans la bibliothèque. Est-ce-que cela avait un autre sens ? Une autre portée ? A trop contempler le rose des superbes boutons qu'elle avait entre les mains, Victoria se sentit happée. Elle releva son attention sur le marquis et fut presque soulagée qu'il posa une question sur l'absence de son frère.

"Ma foi, mon frère est très occupé, mais rien de très grave. Il ne peut être présent aujourd'hui, mais vous aurez sûrement le loisir de le croiser un jour prochain vous savez."
Tout en accompagnant ses dires, la belle tendit son bras à l'intention du jeune homme se trouvant à ses côtés. Elle l'invitait à se joindre à elle pour gagner les jardins qui resplendissaient sous la douce lumière du soleil de juillet.
"Ne vous tracassez pas. Irène nous accompagnera."

Dès que le bras enveloppa les siens, la marche débuta. Le duo quitta le petit salon pour se glisser entre les arbustes et les rosiers jonchant la propriété. L'espace de verdure était vaste, agissant presque comme un témoin de la puissance qui se trouvait entre les murs de la demeure à l'allure impeccable.
"Allons, n'avez-vous rien à me raconter concernant la médecine, demanda Victoria en maintenant sa démarche à bonne allure ?"

La serre à taille réduite ne tarda pas à apparaître. Habillée entièrement de verre, celle-ci avait une allure d'écrin sous la clarté du jour. Victoria sourit doucement avant de la désigner du regard.
"Le kiosque se trouve à proximité. Nous y serons tranquilles."
Et déjà son après-midi s'annonçait des plus radieuse. Un thé, une charmante compagnie... C'était de l'ordre du délice.


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Message() / Lun 7 Fév - 14:02
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Prendre conscience de la beauté d'une fleur!

@Victoria d'Aetheling



"Ma foi, mon frère est très occupé, mais rien de très grave. Il ne peut être présent aujourd'hui, mais vous aurez sûrement le loisir de le croiser un jour prochain vous savez."
Mère m'avait prévenu qu'il pouvait y avoir deux scénarios possibles lors de cette entrevue. Le premier était la présence du frère de Victoria qui m'aurait assommé de questions afin de me tester et de voir quel genre d'homme j'étais. Dans ma tête j'avais fait quelques entrainements, des réponses prêtes pour ne pas risquer de dire de sombres sottises. Simple précautions. La deuxième option, était le silence dont aurait pu faire preuve le Duc, évaluant en silence, soutenant son regard pour voir comment je pourrais réagir face à cette pression. Cette hypothèse ne m'enchantait guère et je redoutais que cela arrive. Cet homme a une belle réputation, et je me devais de faire bonne figure devant lui. Le fait qu'il soit absent est tout à mon avantage je dirai, je peux par cette occasion profiter aisément d'avoir Victoria à mes côtés et de la retrouver aussi naturelle et drôle que je l'ai rencontrée dans cette bibliothèque.
« J'y compte bien. »

Nous passons bras-dessus bras-dessous pour nous lancer dans une petite marche au milieu des fleurs. Cela fait remonter les souvenirs en moi et j'ai une curieuse envie de sourire, me perdant dans le silence pour me contrôler.

"Allons, n'avez-vous rien à me raconter concernant la médecine, demanda Victoria en maintenant sa démarche à bonne allure ?"
La médecine? Est-il autre femme que celle qui se tient à mes côtés qui aiment entendre parler de ce genre de sujet? En général, la simple idée de sang semble les répugner et les faire tourner de l'oeil... Victoria ne cessera donc jamais de me surprendre.
« Et bien.... J'ai eu d'assez bonne notes dernièrement, mon professeur semble satisfait. Vous auriez vu la tête de mon père quand il l'a appris.... Vous n'auriez pas pu vous empêcher de rire. »
Elle m'emmène un peu plus loin et je regarde un instant dans sa direction. Elle a cette fossette, ce petit sourire qui me fait moi-même sourire. J'avoue imaginer facilement qu'elle se retienne de rire devant la tête de mon père, après tout, je lui ai assez souvent parler de lui pour qu'elle comprenne comment il est.
"Le kiosque se trouve à proximité. Nous y serons tranquilles."
Effectivement, en un regard je me rend compte que nous nous approchons de la petite serre vitrée, endroit que je suppose être le favoris de Victoria dans cette maison.... ou serait-ce la bibliothèque? Quelques pas plus tard, je pénètre dans la petite maison de verre et je découvre la beauté du lieu. De jolies fleurs, une petite table pour que nous puissions y prendre le thé..... l'endroit parfait pour une Lady.
« Mais mon père n'est pas mauvais, il est juste... un peu borné? » dis-je en riant légèrement. « Je pense qu'il agira tout autrement quand j'aurai mon diplôme. Quel endroit splendide! Laissez-moi deviner, vous venez souvent vous perdre dans un livre ici? A votre place, c'est ce que je ferai mais cela me rendrait encore plus étrange que l'homme qui lit des romans d'amour dans une bibliothèque peu peuplée... »

Pando



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